lundi 22 octobre 2018

[Retro Mathieu Kassovitz] Gothika


Premiére expérience américaine pour Mathieu Kassovitz. L’occasion aussi de se frotter à l’heure. Avec un résultat… mitigé…

Miranda Grey est psychologue et travaille au sein de la prison que dirige son mari. Dans celle ci, elle s’occupe notamment de Chloë, une femme persuadé d’être constamment violée par un esprit démoniaque. Un jour, Miranda se réveille dans une cellule… et elle est accusée d’avoir tuée son mari…

Pour la premiére fois, le scénario ne doit rien à Kassovitz puisqu’il a entiérement été rédigé par Sebastian Gutierrez, un habitué du genre. Et cela se ressent puisqu’il est difficile de trouver une quelconque critique sociale dans ce film, ou alors trés en sous texte (le systéme carcéral étant tout de même mis à mal). Le films se concentre alors sur le personnage de Miranda Grey mais le film manque trés clairement de subtilité et de surprises, se contentant d’enchainer les lieux communs. On peut tout de même remarquer que la touche Kassovitz est présente, pour le meilleur, ou le moins bon de temps à autre…


Car s’il offre quelques plans magnifique, on doit aussi se payer quelques effets numériques totalement raté et, à l’occasion, des choix de BO bien peu convaincant et qui renverrait plus à ses films précédents, et n’ont donc pas grand chose à faire ici. Pareil pour les effets horrifique qui ne fonctionnent que rarement. Des petits soucis qui ne doivent pas faire oublier des acteurs globalement trés bons, une belle photo et une histoire qui tient la route et se laisse suivre sans déplaisir. Pour un film moyen donc, mais qui l’améneront a obtenir l’autorisation de réaliser son projet rêvé : l’adaptation du roman Babylon Babies de Maurice G. Dantec. On en reparlera…

Réalisé par : Mathieu Kassovitz

Scénario : Sebastian Gutierrez

Casting : Halle Berry, Robert Downey Jr., Charles S. Dutton, Penelope Cruz…

Sortie : 07 Janvier 2004

Durée : 1H40


2 commentaires:

  1. L'un des films que j'ai eu le plus envie de voir à l'époque... sans que j'arrive à saisir les nombreuses occasions qui se sont présentées. A croire que ce film ne veut pas que je le visionne !

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