mardi 30 avril 2019

[Série] Arrested Development (Saison 5)


Aprés un retour et une 4éme saison franchement réussit, Arrested Development revient pour une 5éme meilleure que sa mauvaise réputation ne le laisse penser...

Cette saison n'a peut-être pas le génie de la précédente, et tombe surement trop souvent dans le méta, et reste la moins bonne de la série, mais elle est globalement encore fort agréable à regarder. Déjà parceque tout le casting est de retour (Ben Stiller compris), qu'on retrouve le rythme ultra rapide, et la folie inhérente à la série. De plus, elle se permet d'attaquer frontalement l’Amérique de Trump, ce qui n'est jamais une mauvaise chose. Alors bien entendu, on peut se montrer déçu tant, jusqu'ici, la série avait été au dessus du niveau général, mais je continuerais à attendre une nouvelle saison, voir un film. On verra ce que l'avenir réserve aux Bluth !


Créée par : Mitchell Hurwitz

Casting : Jason Bateman, Michael Cera, Will Arnett, David Cross...

Diffusée en : 2019

Durée : 16 épisodes de 25 à 30 minutes


[Cinéma] La lutte des classes


On m'a demandé un jour un témoignage de mon amour. De décliner en poéme toutes les façons de dire "je t'aimes". Alors je vais parler... de La Lutte des Classes !

Paul et Safia sont en couple depuis 10 ans et ont un enfant. Elle est avocate et vient d'obtenir une promotion. Lui est batteur dans un groupe punk. Et leur enfant va à l'école public, et ils comptent bien qu'il y reste...

Dans ce film, Paul semble avoir souffert de la fin Punk. Le choix du nom de son groupe est parlant. Amadeus 77, autant une référence à la mort supposée du genre (en 1977) qu'à un monument : Ludwig Von 88. Il en garde l'idéologie mais a bien du évoluer pour ses enfants. Safia a sa vie et compose avec Paul. Un compromis qui va parfois être explosif. Mais ce film, c'est surtout celui sur la vie d'un enfant qui va devoir apprendre à vivre dans un monde lutte des classes constantes, où chaque mouvement, chaque acte, est prétexte à une nouvelle petite lutte.


Le film est forcément sociale, plus qu'il n'est réellement politique ou religieux. Mais le social passe forcément par ces thémes, abordés avec intelligence. Et porté en plus par d'excellents acteurs, autant que dans les premiers que dans les seconds rôles. Au final, on se laisse entrainer dans cette histoire sans problémes. Et on trouvera tous largement de quoi s'insurger dans ce film. le contraire serait étonnant, et cela refléte parfaitement le film !


Réalisé par : Michel Leclerc

Scénario : Michel Leclerc & Baya Kasmi

Casting : Leïla Bekthi, Edouard Baer, Ramzy Bedia, Tom Levy...

Sortie : 03 Avril 2019

Durée : 1H43


[Sorties ciné] Les sorties cinéma du 01 Mai 2019

Nous finirons ensemble (de Guillaume Canet avec François Cluzet... 2H15)


La suite des Petits mouchoirs sera elle au niveau ? Difficile à dire au vu de cette bande annonce mais je pense pouvoir vous en reparler sous peu quoi qu'il en soi !



Amir et Mina : Les aventures du tapis volant (de Karsten Kiilerich... 1H21)


Le petit film d'animation de la semaine, en inde avec une histoire de tapis volant. Rien de grandiose à premiére vu et je ne sais pas si j'aurais l'occasion de vous reparler de celui-ci...



Coeurs ennemis (de James Kent avec Keira Knightley... 1H48)

L'horreur de la seconde guerre mondiale sera au coeur de ce film. L'histoire d'une femme découvrant la réalité aprés lu les histoires. Et de l'impact de son voyage sur sa famille...



Coming Out (de Denis Parrot... 1H03)

Denis Parrot a fait le tour du web et a compilé ici des vidéos de gens faisant leur coming out sur Internet. Le résultat semble assez touchant. Même si j'ai un peu peur du format...



Gloria Bell (de Sebastian Leto avec Julianne Moore... 1H41)

L'histoire d'une femme qui n'a pas eu de relation depuis longtemps. Et de sa reconstruction. En soi, le sujet est déjà vu, reste à voir le résultat de ce film, qui s'avérera peut être intéressant malgré tout.



Dieu existe, son nom est Petrunya (de Teona Strugar Mitevska... 1H40)

Dans une ville de Macédoine, un prêtre lance une croix dans une riviére. Des centaines d'Hommes se jettent à l'eau ppur la récupérer. Celui qui l'aura aura droit à une vie de prospérité. Mais cette année, c'est Petrunya, une femme, qui l'a attrapée...



Tremblements (de Jayro Bustamante... 1H40)

Un homme de 40 ans découvre qu'il est gay et sa famille va tout faire pour le "soigner". Le sujet est régulièrement abordé, et il faudra espérer que ce film parviennent à se différencier des autres.



Her Job (de Nikos Labot... 1H30)

Une femme qui s'est toujours consacrée à sa famille va toujours travailler pour la premiére fois de sa vie. Et on va suivre ici son parcours !



Jessica Forever (de Jonathan Vinel & Caroline Poggi... 1H37)

La bande annonce de ce film donne sacrément envie de le voir. Une femme a sauver des enfants qui n'ont jamais connu l'amour et ils forment une famille. Un peu étrange dit comme ça mais avouez que la bande annonce est sacrément tentante !



Duelles (de Olivier Masset-Depasse... 1H33)

Dans la banlieue de Bruxelles, un événement tragique se produit. Un contexte assez rare pour ce film prenant place dans les années 60. Et j'avoue avoir trés envie de voir ce film !



#Female Pleasure (de Barbara Miller... 1H41)

Cinq femmes de 5 région différentes se battent pour faire exister leurs envies. Et c'est le sujet de ce film qui semble trés intéressant !



Filles de Mai - voix de femmes, de 1968 au féminisme (de Jorge Amat... 1H30)

On a souvent parlé de Mai 1968, mais plus rarement des femmes à ce moment. Ce que fera ce film dont la bande annonce ne montre pas grand chose.



Alice T. (de Radu Muntean...  1H45)

Une jeune fille adoptée apprends à sa mére adoptive qu'elle est enceinte. Ce qui va bouleverser leurs rapports...



La peau sur les maux (de Olivier Goujon... 1H35)

Une histoire de famille et des secrets. Mais la bande annonce ne donne pas vraiment envie de voir le résultat, d'autant que ce type de film peut vite se rater, comme on le voit souvent...



68, mon pére et les clous (de Samuel Bigiaoui... 1H24)

Un homme filme la quincaillerie de son pére qui va fermer. Et il va le suivre dans cette fin d'aventure, mais aussi en apprendre plus sur lui...



Lettre à Inger (1H16)

Et voici un film qui parle d'une des premiéres femmes productrice de documentaire. Un sujet surement intéressant.



Mal de maire au Beuchay (de Aurélien Aubry... ???)

Et voici un film, trés amateur, mais qui pourrait bien dégager quelque chose d'intéressant aussi. En tout cas j'avoue que la bande annonce a su m'intriguer.


lundi 29 avril 2019

[Mini-Série] La Terre gronde


Mini-série en seulement 2 épisodes de 45 minutes (bon, ça aurait pu être diffusé en un film de 1H30 donc...), La Terre Gronde est intéressant, mais un peu léger...

Le but de ce documentaire est de revenir sur les tremblements de Terre, et aussi les Tsunamis qu'ils peuvent générer. Tout cela pour finir sur le megatsunami catastrophique qui pourrait arriver un jour ou l'autre. Intéressant pour ce qu'il apprend sur certaines régions du monde, le documentaire semble cependant s'attarder sur un scénario catastrophe pour créer une peur. Donc si, en effet, les informations ne sont pas inutiles, il y avait surement mieux à faire que nous bombarder de graphiques et de chiffres, ainsi que d'une voix off. Sur le sujet, il y avait surement mieux à faire...


Diffusée en : 2011

Durée : 2 épisodes de 45 minutes

[Retro David Cronenberg] Stereo


Il est toujours compliqué de revoir les premiéres oeuvres de grands réalisateurs. Dans le cas de Cronenberg, c'est encore plus dur...

Parceque la premiére réalisation cinéma du bonhomme risque bien de laisser un grand nombre de personnes sur le carreau. L'histoire se déroule dans un institut scientifique canadien. Un docteur méne des expériences, notamment sur la télépathie, et sur la sexualité, sur de jeunes gens...

Mais c'est dans la forme que le film surprend. parceque, plutôt que de lier les images et la narration, Cronenberg filme son histoire, et raconte ensuite son pitch par dessus. Ou plutôt fait raconter par des gens dont on ne sait rien (on suppose qu'ils sont ceux qui ont subis les expériences, ainsi que le docteur). Et face à cela, on voit des personnages déambuler en noir et blanc. Il y a clairement une tentative de faire quelque chose de nouveau, et cela surprend.


Mais pour ma part, j'ai toujours préféré que le fond épouse la forme, plutôt que les deux semblent tellement dissociée. Reste que c'est une expérience à voir, bien que le résultat puisse paraitre hermétique, et pas forcément toujours intéressant dans le résultat. Une premiére oeuvre compliquée, qui n'est pas forcément une obligation à voir, mais qui préfigure les tentatives futures du canadien !


Réalisé par : David Cronenberg

Scénario : David Cronenberg

Casting : Ronald Mlodzik, Jack Messinger, Paul Mulholland, Glenn McCauley...

Sortie : 23 Juin 1969

Durée : 1H05



[Test PS4] The treasures of Montezuma 4


Je trouve toujours étonnant qu'une telle franchise puisse perdurer. Non pas que les jeux soient mauvais, mais on a vu des concepts plus originaux...

Parceque Montezuma, au final, c'est un jeu classique dans lequel on doit inverser la position de deux piéces mitoyenne pour faire des lignes de couleurs. L'avantage de la saga étant de proposer constamment divers petits changements. Dans cet épisode, par exemple, on peut profiter du nombre de points gagnés pour ensuite acheter de totems qui permettront de débloquer des bonus en faisant des combos.


Le jeu dispose forcément de nombreux tableaux et reste somme toute une réussite dans son genre. Mais j'espére malgré tout que le franchise s'arrêtera là, un autre n'est pas nécessaire.


dimanche 28 avril 2019

[Parlons peu, parlons box] Wootbox - Avril 2019



Le théme de la Wootbox d'Avril est... Versus !


Une Bubble Head Iron Man !


Un porte clef One Punch Man !


Un mug Pokemon !


Et un T-Shirt World of Warcraft pour finir ! Et mes Pantoufles mais elles n'étaient pas dans la box !



[Cinéma] La princesse des glaces : Le monde des miroirs magiques


Bon, ce film est donc le 4éme de la série. Parceque oui, à l'international, 2 épisodes sont sortis avant les deux disponibles chez nous. Mais parlons donc de celui-ci !

Gerda a repris sa vie, avec son frére Kai. Mais le magasin d'objets magique de ses parents est en difficulté. Ce qui ne les empêche pas de rejoindre le roi quand celui-ci propose aux magiciens de se rendre dans son palais... pour les envoyer dans le monde des miroirs car il veut tous les éliminer...

Une histoire qui permet d'évoquer des sujets tel que la confrontation entre les légendes et la technologie, mais aussi le pardon, ou encore... la déportation ! Inattendu mais cela permet une aventure rythmé mais guére convaincante pour une seule raison : ces personnages ne sont pas creusés et tout se déroule tellement vite que l'on a pas vraiment le temps de s'attacher à eux, ni de ressentir la moindre émotion...


Reste que l'animation est plutôt joli et l'univers agréable. On peut donc apprécier tout de même un minimum l'expérience et passer un bon moment devant ce petit film. Mais ou l'oubliera bien vite, comme le précédent. Ceci dit, le final laisse penser que l'aventure est terminée, et ce n'est pas plus mal. Il y a en tout cas bien mieux en ce moment dans les salles !


Réalisé par : Robert Lence & Aleksey Tsitsilin

Scénario : Andrey Korenkov, Aleksey Tsitsilin, Vladimir Nikolaev & Aleksey Zamyslov...

Casting VO : Marc Thompson, Samia Mounts, Alyson Leigh Rosenfeld, Graham Halstead...

Sortie : 17 Avril 2019

Durée : 1H26


[Ma vie de gamer] Robocop


A part jouer sur Megadrive, j'ai, comme tout le monde, jouer sur Gameboy bien entendu (remarquez le choix du "sur" et non pas "à la" ou "au" pour éviter toute guerre mondiale). Et notamment à Robocop !

Et si je m'en souviens, c'est que j'appréciais le film déjà, mais aussi parce que le titre proposait un gameplay simple, mais efficace. Et globalement, on se contentait d'avancer, de sauter vaguement, et de tirer. Mais c'était largement suffisant pour se faire plaisir pendant quelques minutes. Parceque c'était le but d ela console. Jouer quelques minutes pendant les trajets. Et même s'il n'y avait que deux couleurs, on se souvient tous d'y avoir passé de bons moments.


Par exemple ici je me souviens du premier boss. Il tenait en otage une femme et il fallait tirer dessus quand il sortait la tête. Sinon on était bon pour tout recommencer. Et je me souviens aussi de la rigidité de l'ensemble. Mais malgré tout, je l'ai relancé de nombreuses fois pour tenter d'en voir le bout ! Et c'est surtout ça qui fais que je vous en parler. Parce que ce furent de bons moments !

samedi 27 avril 2019

[I read Game] Darksiders

Chapitre 6 (partie 1)

Il faut qu'il encaisse le choc. Mais ce n'est pas cela qui l'arrêtera. War se redresse, et regarde cette immense cathédrale, tout ce qu'il y a de plus gothique. Sa contemplation se fait courte, car le guetteur ne peut s'empêcher d'y aller de son petit mot :

- Tiamat je suppose ? Je crois qu'elle n'est pas d'humeur à nous recevoir.

Le cavalier a à peine jeté un coup d'oeil à l'entrer mais voit les ennemis roder autour. Rien de bien compliqué pour lui. Il ne s'en préoccupe même pas et avance vers la porte. Il la pousse avec difficulté tant elle pése son poids. Une fois entré, il remarque un long couloir devant. Celui lui lui permet d'aller tout droit, ou de prendre à droite ou à gauche. le long des murs s’alignent des statues représentant des chevaliers. En face de lui, au centre de la piéce, une gargouille est posé sur un socle de pierre. Alors qu'il arrive au croisement, une lueur blanche attire son regard sur la droite. Il s'en approche et voir une longue épée plantée dans un socle au socle. Il s'en empare et comprend tout de suite son utilité. En avançant, il a remarqué des statues d'anges qui semblaient tenir un objet. Il va y placer l'épée et une porte se libère de ses loquets.

Il entre dans la salle dont il vient d'ouvrir l'accés. A peine y a t'il mis un pied qu'une forme immense passe devant lui. Quelques instants plus tard, face à lui, il voir le griffon aux prises avec Tiamat. Le combat est violent et le griffon finit par s'enfuir en passant par un trou dans le plafond. Ce qui permet à War de voir que la salle semble coupée en deux par une riviére de lave. Au plafond, il distingue un objet en pierre, tenu par un étrange tentacule...

Au vu du nombre de portes, il semble que cette cathédrale puisse vite se transformer en labyrinthe. En ouvrant une nouvelle, il arrive dans un jardin. En son centre, une statue d'ange se dresse. Le sculpteur lui a donné une sensation de mouvement bluffante. Sur la droite, une nouvelle porte. Qu'il ouvre. Face à lui, il voit une boule rouge qu'il prend dans sa main. Elle se met alors à palpiter et il se décide vite à la lancer ! En vol, elle explose et il est renversé par la puissance du souffle. Voyant le chemin de gauche bloqué par un éboulement, il en prend une autre et la lance dessus. Le résultat ne se fait pas attendre et il peut monter les escaliers derriére la passage qu'il vient d'ouvrir.

Arrivé à l'étage du dessus, il se rend compte qu'il surplombe le jardin. Y voyant une statue sur son socle de pierre, il la pousse et celle tombe dans le jardin... et le traverse ! libérant ce qui ressemble à un réseau souterrain. Avant de descendre, il se rend cependant sur la droite et ouvre une porte. Face à lui, il y a le tentacule déjà vu mais il ne peut pas l'atteindre.

Il revient sur ses pas et saute dans le réseau souterrain qui s’avère être un réseau de catacombes. Le cavalier le traverse, terrassant les quelques ennemis qui tentent de la stopper. Au bout de ce réseau, il tombe sur un coffre qu'il ouvre sans hésiter pour trouver une clé, en forme de dague. Il s'en empare et retourne rapidement vers le jardin. War ne peut pas passer à côté de cette étrange porte fermé par un oeil qui semble constamment le surveiller. Reprenant la clé, il la plante dans l'oeil jusqu'à ce que celui-ci disparaisse, laissant l'accés à la porte. Il traverse alors de nouveau un long couloir.

Et il comprend qu'il va devoir faire jouer sa puissance. Car face à lui se dresse un ennemi en armure et muni d'une hache. Celui ci n'est pas bien rapide mais il est fort et résistant. Sans hésiter, il roule, évite, pare, et déchaine sa puissance dés que possible. L'armure du démon se brise morceau par morceau. Et alors que War pense être loin d'en avoir fini, le démon faiblit. Une courte faiblesse, mais c'est déjà trop. Son bras est tranché, et le cavalier tranche ensuite le corps en deux. Au passage, il récupére l'épée et retourne dans la salle principale. Il la place à son emplacement et cela lui libére une nouvelle porte. A peine est il entré qu'il voit de nouveau Tiamat et le griffon en train de s'affronter. Et de nouveaux, ils s’enfuient...


[Cinéma] After - Chapitre 1


After représente une premiére mondiale. Il s'agit du premier film entièrement écrit par une IA ! Ce qui repré... hein ? Pardon ? 3 êtres humains ? Vraiment ?

Tessa est une jeune fille modéle qui rentre à l'université. Elle a un petit ami depuis des années et tout semble parfait. Mais elle rencontre Hardin. Ce qui va chambouler sa vie !

Succés littéraire mondiale, le film After est fou. Fou parcequ'on a attendu des années avant de voir la photo flou d'un trou noir alors qu'il suffisait de moins de 2 heures devant ce film pour le voir trés nettement. Il est rare d'être fasciné à ce point par la nullité d'un film. Et pourtant, il est incroyable de voir à quel point celui-ci ressemble à un enchaînement de cliché aligné sans aucune réflexion, comme une suite de case à cocher. Et tout ceci sans se poser la question de l'émotion générée, de la logique des événements, ou de la psychologie des personnages. C'est simple : je pourrais passer des heures à lister les incohérences du film !


En plus, il semble qu'il ait été tourné dans l'urgence avec comme consigne de ne faire qu'une seule prise. Point réalisé pendant la scéne, acteurs à la rue et qui paraissent ne même pas avoir travaillé le rôle, raccords foireux, choix musicaux douteux, et tout ça pour arriver à la fin et se dire "tout ça pour ça" ? Et si vous pensez que c'est tout, vous n'imaginez pas l'ampleur du désastre avec des dialogues que je n'aurais pas osé écrire et qui sont balancés n'importe comment et à n'importe quel moment. Alors oui, allez le voir. Vous réévaluerez ensuite tout ce que vous avez vu jusqu'à aujourd'hui. Ed Wood ! Reviens !


Réalisé par : Jenny Gage

Scénario : Susan McMartin, Jenny Gage & Tamara Chestna

Casting : Josephine Langford, Hero Fiennes-Tiffin, Samuel Larsen, Dylan Arnold...

Sortie : 17 Avril 2019

Durée : 1H46




[Test PS4] Kromaia


Titre au concept étonnant, qui aurait pu être intéressant, Kromaia m'a cependant un peu vite perdu...

On contrôle, dans ce jeu, une espéce de vaisseau dans un monde qui semble numérique, et un peu spatiale. Esthétiquement marqué, le jeu laisse le joueur trés libre, celui ci pouvant se déplacer et tirer, sans qu'aucun objectif ne semble clairement défini. Ce qui peut donc rapidement poussait le joueur à se désintéresser totalement du titre... ou a y plonger plus profondément pour en saisir tout le sens.


Un jeu du quitte ou double qui m'a tout d'abord intrigué avant que je finisse, moi aussi, par le laisser de côté. J'en garde donc un souvenir mitigé mais à petit prix, vous pouvez tenter l'expérience.


vendredi 26 avril 2019

[VoD] Mowgli : La légende de la jungle


Les adaptations du Livre de la jungle sont nombreuses. Au point que les moins fidéles sont celles qui ont aujourd'hui le droit de porter son nom. Alors que vaut le film d'Andy Serkis ?

Mais le roi de la performance capture l'avait annoncé : il fallait que son film soi le plus fidéle possible au roman. Je n'ai pas lu celui-ci donc je ne m'exprimerais pas sur le résultat final. Reste qu'en effet, le film est bien plus violent que les Disney, même si cette violence n'est pas toujours graphique. Ce qui le rend accessible à plus ou moins tout le monde. Le propos est cependant allégé sur les points idéologiques parfois douteux de l'auteur original. Ce qui n'empêche de livrer un monde crédible porté par une performance capture de haute volée et une représentant en CGI franchement bien fichu.


Car même si cela reste visible, on y croit bien plus que dans les production de la maison aux grandes  oreilles. Et comme en plus il est porté par un casting vocal de grande qualité, on peut se faire plaisir en regardant ce film d'aventure plus profond qu'il n'y parait, et qui aurait tout à fait eu sa place dans les salles, sans l'ingérence d'un studio cannibale qui ne tolére pas la moindre concurrence...


Réalisé par : Andy Serkis

Scénario : Callie Kloves

Casting : Rohan Chand, Andy Serkis, Benedict Cumberbatch, Christian Bale...

Sortie : 07 Décembre 2018

Durée : 1H44


[Cinéma] La malédiction de la dame blanche


La malédiction de la Dame Blanche, elle existe un peu partout. Une légende presque mondiale, qui croise ici le chemin de l'univers Conjuring...

La Dame Blanche, c'est cette femme que l'on entend pleurer, que l'on voit en robe de mariée, et qui attire à elle des enfants dans le but de les noyer. Et Anna va vite l'apprendre...

A la vue du film, j'aurais tendance à croire que l'ajout à l'univers Conjuring a été fait à la derniére minutes, en ajoutant un bref rapport. Pour le reste, on comprend assez vite pourquoi James Wan a confié Conjuring 3 à Michael Chaves. Le bonhomme gére plutôt bien la tension, sachant retarder ses effets ou les faire jaillir quand il le faut. Un avantage du film à ajouter à une mise en scéne en mouvement rappelant quelques films pus ancien, et souvent fort efficace.


Alors on ne va pas se mentir. Ce n'est pas bien original, on oublie les personnages à la fin du film, et il a parfois trop tendance à ressembler à un enchaînement de scénes horrifique. Mais globalement, on peut se laisser entrainer, d'autant que la gestion de la lumiére est souvent judicieuse. Un dernier regret cependant sur le look de la dame blanche, fait d'un maquillage assez grossier. Pour le reste, dans son genre, il s'en sort bien !



Réalisé par : Michael Chaves

Scénario : Mikki Daughtry & Tobias Iaconis

Casting : Linda Cardellini, Roman Christou, Jaynee-Lynne Kinchen, Raymond Cruz...

Sortie : 17 Avril 2019

Durée : 1H34


[Les jeux vidéos au cinéma] House of the dead


Au départ, il y a un rail-shooter. C'est à dire un jeu de tir sur rail. On ne contrôle pas les déplacements, seulement le réticule de visée et on doit maximiser les points en abattant un maximum de zombies. Rien de bien compliqué dans le gameplay et un style adapté à l'arcade. Au final, ce sont 5 jeux de la franchise qui virent le jour, du SEGA AM2 jusqu'à la PS3. Et à priori, avec une histoire bateau seulement là pour supporter le gameplay, il n'y avait pas de quoi faire des films. D'autant que les scénarios sont fondamentalement nanardesque. Mais il y a Uwe Boll...


House of the dead (de Uwe Boll... 2003)

Eh oui. Qui de mieux que lui pour adapter un jeu qui ne se prête pas à l'adaptation ? Probablement personne. 

Ce qui ne veut aucunement dire qu'il soit capable d'en faire un bon film. Loin de là même. Le film démarre en nous présentant une bande de pote de la maniére la plus sommaire possible ("Lui, il est beau gosse et il n'a rien dans le cerveau" "Elle, elle est blonde et bête" " Ils sont ensemble") et nous annonce qu'ils partent pour une rave. Alors ils croisent un type qui refusent de les prendre parceque l'île sur laquelle ils vont est maudite. Logique. Mais heureusement, ils proposent un deal qu'il ne peut pas refuser : ils vont le payer 1000 euros ! La vie ou 1000 euros, le choix est vite fait, il les emmène.
Le reste du film est du même acabit. Avec une mise en scéne aux fraises en plus. Esthétiquement laid, le film aligne les incohérences et les faux raccords à un point tel qu'on lui refilerait bien une médaille. Sans compter quelques CGI effroyables. Il n'y a rien à sauver dans ce film, si ce n'est son respect du nanar. Mais est-ce volontaire ?

Note de l'adaptation : 1/6

Note du film : 1/6




House of the dead 2 (de Michael Hurst... 2006)

Ne se satisfaisant pas de l’insuccès du premier film, ni de sa qualité.. douteuse, Uwe Boll produit un second film. Et vous savez quoi ? C'est presque mieux...

Alors attention, ça reste toujours un trés mauvais film. Il faut dire que la présence d'Emmanuelle Vaugier au casting ne présageait rien de bon. Alors l'arrivée des zombies et de l'armée dans un campus universitaire permet juste au film de tomber de nouveau dans la caricature absolue. Mais... Il y a Sid Haig et sa tronche inimitable qui viennent apporté une caution bis au film qui, lors de quelques séquences, fonctionne plutôt bien. Et serait-ce même potentiellement acceptable si le film avait.. 40 ans de moins ? En l'état, ça reste une nullité mais bon, pouvait-on réellement en attendre plus ? Je ne crois pas.

Note du film : 1/6

Note de l'adaptation : 1/6





jeudi 25 avril 2019

[VoD] Roma


Alors qu'on l'attendait peut-être sur un autre créneau, Alfonso Cuaron revient avec ce film largement autobiographique...

Il va en effet, ici, s'attacher à suivre la vie d'une famille mexicaine, sur un an, à Mexico. Lui même étant un enfant de Mexico, il sait de quoi il parle et ne revient pas sur la situation des années 1970 par hasard. Période de certaines joies, mais aussi théâtre d'affrontements et de difficultés, cette période est parfaite pour lui permette de retracer une part de ces souvenirs au travers de cette famille,e t d'une mise en scéne fait de plans fixes, mais aussi de quelques plans séquences, marque de fabrique du réalisateur.

Des qualités qui sont accompagnés d'un noir et blanc fort joli et d'un casting bien dirigé, donnant aux acteurs la possibilité de proposer des prestations trés naturelles. Tout n'est pas parfait cependant et la durée de plus de 2H du film le rend parfois un peu long, surtout que, étant une chronique familiale, il y a des instants où il n'avance pas vraiment.


Des petits soucis donc, qui l'empêche d'être un grand film, ou même le meilleur de son réalisateur malgré sa portée trés personnelle. Reste que, si vous n'êtes pas réticent au genre, je vous conseille d'y jeter un oeil, ne serait-ce que pour l'aspect nostalgique aussi touchant que parfois effrayant, que peut représenter ce film qui porte un regard forcément juste sur son pays...


Réalisé par : Alfonso Cuaron

Scénario : Alfonso Cuaron

Casting : Yalitza Aparicio, Marina De Tavira, Nancy Garcia, Veronica Garcia...

Sortie : 14 Décembre 2018

Durée : 2H15




[Cinéma] Convoi Exceptionnel


Bertand Blier, c'est un style et une époque. Convoi Exceptionnel s'y inscrit plus ou moins... mais ne convainc pas totalement...

Foster rencontre Taupin. Et ils doivent aller tuer Le Réveillé. Et ça, Foster le sait parcequ'il a un scénario. Mais Taupin ne l'a pas. Il va tout de même le suivre...

Et à partir de là, on va voir des personnages suivre un scénario, s'interroger sur leurs vies, sur ce qu'il doive suivre de ce scénario, et qui est derriére celui-ci. Et globalement, si le film regorge de petites phrases, de dialogues franchement bien vu, et déclamé avec un rythme qui est plutôt intéressant, il faut reconnaître que j'ai souvent eu du mal à comprendre où il voulait nous mener. Et ce malgré un casting impressionnant, et des acteurs impliqués...


Mais tout n'est pas au niveau. C'est par moment trés long puisqu'on ne sait pas où ça va. En comparaison, un Dupieux nous perd parfois mais a toujours plus de cohérence que ce film. Il y a ici des tentatives de poésie, et des tentatives d'humour. Et parfois ça fonctionne. Mais on est trés loin de la surprise que j'en attendais... Dommage...


Réalisé par : Bertrand Blier

Scénario : Bertrand Blier

Casting : Gérard Depardieu, Christian Clavier, Farida Rahouadj, Alex Lutz...

Sortie : 13 Mars 2019

Durée : 1H22


[Test PS4] Fairy Fencer F : Advent Dark Forces


Toujours développé avec des moyens assez limité, ce petit RPG tire pourtant son épingle du jeu...

Si le scénario est toujours illustrée par de petites scénettes figés et de jolis artworks, mais sans grandes surprises, le gameplay reprend celui d'un RPG tout par tour un poil tactique. On devra en effet déplacer ses personnages sur une petite zone, puis attaquer tout en sachant ne pas trop s'exposer. Un exercice d'équilibre pas toujours facile à maitriser mais qui devient de plus en plus intéressant avec les heures.


Car on y débloque de nouveaux personnages et donc de nouvelles capacités qui le rende de plus en plus profond. S'il n'y a rien de grandement nouveau en soi, cela reste un bon titre à tester pour les amateurs !


mercredi 24 avril 2019

[Série] Becoming Champ10ns


A la base, l'idée est bonne, et possiblement passionnante. Le résultat est finalement assez décevant...

Des coupes de mondes de football, il y en a 21. Pourtant, seuls 8 pays l'ont remportés. La série se pose donc la question de savoir pourquoi ce sont ces 8 là qu reviennent constamment. Et pour cela, elle va aborder chaque équipe du point de vue de l'état du pays, de la culture, de la politique, de tout ce qui a pu amener à la victoire. Malheureusement, les 9 épisodes ont tendances à répéter les mêmes choses (avec des bouts d'interviews que l'on retrouve dans plusieurs épisodes), et surtout le dernier, censé être une espéce de débat récapitulatif, tourne à la totale redite. Et au final, les campagnes ratés auraient aussi pu donner lieu à des études intéressantes, mais elles sont presques absentes. En fait, il aurait fallu une saison par équipe pour une étude compléte. Car, en l'état, la série ne tient pas vraiment ses promesses...


Sortie en : 2018

Durée : 9 épisodes de 45 à 65 minutes

https://vimeo.com/282884334

[Cinéma] Just a Gigolo


On ne va pas se mentir : un nouveau film d'Olivier Baroux, on s'en fout un peu. Mais bon, il est là, donc parlons en...

Aprés avoir vu son pére travailleur mourir, Alex décide qu'il gagnera sa vie en ne travaillant pas. Il se fait donc gigolo et passe 28 ans avec Denise, sans se marier. Quand elle le quitte, il se retrouve donc à la rue, sans rien. Il retourne chez sa petite soeur, qu'il n'avait pas revu depuis...

Et à partir de là, le film développe une pseudo histoire de famille qui n'aura, en réalité, pas vraiment de fin, un personnage peu appréciable durant toute la durée, et un jeu d'acteur plus que limite. Le tout filmé de maniére bien plate, et en bazardant totalement ses personnages secondaires. Alors forcément, l'expérience du réalisateur fait que quelques scénes sortent du lot et tiennent la route, mais elles sont bien peu nombreuses...


Et accessoirement, le film ne sait clairement pas où il va. Il ne sait pas quel message il veut délivrer, ni ce qu'il veut faire de ses différents personnages. Au point de balancer quelques séquences de fins qui n'ont aucun intérêt. Alors oui, on a vu pire, mais franchement, est-ce qu'on avait envie de voir ça ? Moi pas en tout cas...


Réalisé par : Olivier Baroux

Scénario : Olivier Baroux & Kad Merad

Casting : Kad Merad, Anne Charrier, Leopold Moati, Thierry Lhermitte...

Sortie : 17 Avril 2019

Durée : 1H34


[Test PS4] Megadimension Neptunia VII


Au départ, Hyperdimension Neptunia n'était qu'un titre censé mettre en scéne la guerre des consoles. Exclusif à la PS4, il n'a pas eu un énorme succés chez nous. Mais on en arrive au 7éme épisode aujourd'hui !

Et le jeu met toujours en scéne cette fameuse guerre des consoles et leurs évolutions avec des personnages portant des noms et lançant des attaques qui rappellent donc les consoles et tout ce qui se rapporte au monde du jeu vidéo. Mais une fois de plus, le jeu n'est pas bien beau (une habitude chez Nippon Ichi, mais ce n'est pas là qu'on les attends), les scénes de dialogues sont interminables et figés, et le vrai probléme, c'est que les combats ne sont ni vraiment dynamique, ni vraiment recherché en terme de gameplay.


Les possibilités sont cependant bien plus nombreuses que dans le premier jeu que j'avais parcouru. Mais ce n'est toujours pas trés intéressant et les nombreux tutoriels peuvent vite vous perdre, d'autant que vous pouvez sans soucis avancer sans comprendre la moitié des possibilités du jeu. Le jeu reste donc moyen, et demande toujours pas mal de travail pour être sympathique...