[Série] The Widow (Saison 1)

Si The Widow démarre plutôt bien, la s&rie fini par tomber dans un classicisme qui la dessert un peu...

Un accident d'avion a eu lieu en République Démocraitque du Congo. Ayant perdu son mari dans l'accident, une femme décide d'enquêter...

Entre petit complot et informations cachés par des grandes entreprises, on tombe dans un monde d'enquête assez inattendu puisque le contexte africain est rarement utilisé de la sorte. Du moins en série puisque c'est plus banal au cinéma. Et ça se ressent puisque si la série tient largement le coup lors des 4-5 premiers épisodes, elle devient plus lente, et un peu ennuyeuse ensuite, ne sachant trop comment durer. Ce qui est un peu dommage car le casting est franchement bon, et les lieux de tournages bien vus. De plus, l'enquête n'est pas des plus surprenantes une fois la première révélations passés...

Créée par : Harry Williams & Jack Williams

Casting : Kate Beckinsale, Charles Dance, Matthew Gravelle, Alex Kingston...

Diffusée en : 2019

Durée : 8 épisodes de 45 minutes

[Cinéma] Brightburn : L'enfant du mal

Je l'attendais beaucoup ce film. Et la déception fut donc assez grande. Alors je vais vous en parler. Pas que j'en ai envie hein mais bon...

Alors qu'ils essaient d'avoir un enfant en vain, Tori et son mari voit s'écraser derriére chez eux une navette avec un bébé à l'intérieur. Ils cachent la navette et adopte le bébé, qui montre, à l'adolescence des capacités spéciales. Superman encorre ? Euh... pas vraiment, c'est Brandon là.

Et Brandon, il ne va pas trop apprécier que la fille qui lui plait le voit comme un pervers (faut dire qu'il se cache derriére le rideau de sa chambre en pleine nuit. Tu le cherches mon gars), et que sa famille commence à avoir peur de lui. Donc plutôt que de sauver le monde, il va tenter de le dominer. Et tout cela donne un film d'horreur... tout ce qu'il y a de plus moyen. Parce que les scènes d'horreur font dans le déjà vu, et que le reste manque de cohérence.

De plus, le fait que le film se concentre sur l'adolescence du personnage, sur ses 12 ans, empêche tout simplement de mettre en scéne le pitch, pour se concentrer sur les potentiels début. Rien d'impressionnant à prévoir donc, d'autant que le jeune acteur n'est pas toujours convaincant. Décevant donc...

Réalisé par : David Yarovesky

Scénario : Brian Gunn & Mark Gunn

Casting : Elizabeth Banks, David Denman, Jackson A. Dunn, Matt L. Jones...

Sortie : 26 Juin 2019

Durée : 1H30

[Ma vie de gamer] Pokémon Trading Card Game

Je vous ai déjà parlé de Pokemon. Mais il existe un titre étonnant sorti à l'époque de la Gamboy. Ce Trading Card Game, qui reprenait le principe des jeux de cartes des cours de récré...

En effet, on partait alors avec un deck de base et le but était d'affronter plusieurs adversaires pour remporter des tournois de cartes. Avec une petite interface sympathique, le titre était ensuite un enchaînement de lancer de cartes classiques du genre. Et pour un fan des petites bestioles, c'était un plaisir de les retrouver, même par ce biais ! Et si je reconnais aisément n'avoir jamais fini le jeu, j'y ai passe de nombreuses heures.

En fait, ce jeu pouvait faire figure de trés bonnes entrée en matiére pour un futur joueur de ce type de jeux de cartes, dont les versions plus évolués sont, entre autres, les fameux Magic. Pour en comprendre les bases, ce jeu était plutôt bon dans son genre !

[I read game] Darksiders

Chapitre 10

Une fois le portail emprunté, War se retrouve dans une piéce dans laquelle il voit Ulthane, occupé à forger une piéce. Probablement s'agit-il d'une piéce d'armure. Ou d'une arme. Le marteau est posé à quelques centimétres du cavalier qui, équipé de son nouveau gant, le saisit sans difficulté et le lance au travers de la piéce, frôlant le visage du forgeron. Sans même se retourner, ni semblait perturbé, il s'adresse à War :

- Ah... Ravi de te revoir, cavalier. Tu aurais pu frapper. Mais j'imagine que c'est pas ton genre, pas vrai ?

- Que faites-vous ici ?

- Drôle de question vu que c'est toi qui t'es incrusté chez moi !

- Vous n'avez pas toujours été le "Marteau Noir". Aujourd'hui en exil, ermite au milieu des tombes. pourquoi ? Quel a été votre rôle, Ulthane ?

- Cavalier... J'ai quelque chose pour toi. C'est un sacré truc mais... un peu trop... délicat pour moi. Il te sera plus utile.


Ulthane récupére alors une arme située sur un établi proche. Une arme à feu qui a vaguement l'apparence d'un revolver et qu'il lance en direction du cavalier qui s'en saisit et la point immédiatement sur Ulthane.


- Vous n'avez pas répondu à ma question, "Ancien".

- Peut-être bien que j'aime cet endroit. Qu'est-ce que tu veux ? Tu avais besoin de moi, et je t'ai aidé. Continue à me chercher des crosses et je vais finir par me fâcher.


Pas déstabilisé le moins du monde, War commence à tendre son doigt sur la détente.


- Est-ce que j'ai une tête à avoir peur de mourir, petit ?


Ulthane vient alors coller son visage sur le canon de l'arme. War abaisse son arme, se détourne et commence à partir avant de se retourner une denriére fois vers le forgeron.


- Ce n'est pas de "mourir" que vous devriez avoir peur.


Sans attendre, le Cavalier reprend sa route pour retrouver Samaël, qui n'a pas bougé depuis son départ pour combattre la Mantoptée. Et c'est son coeur qu'il lui améne... Et le voici, quelques heures plus tard, face au démon rouge...


- Est-ce que tu t'es bien amusé ? War et le Marteau Noir "plumant les pigeons". Ah ah ah !

- Vous voyez un grand nombre de choses depuis votre prison, Samaël.

- Tu ne peux pratiquement rien me cacher, Cavalier. Mon esprit sait tout, ou presque.

- Et que pouvez-vous me dire sur l'ange Uriel ?

- Je croyais que les Cavaliers étaient bien au-dessus de tout cela.

- Elle croit que j'ai tué Abaddon.

- Les Gardiens des Enfers vénéraient leur maitre et chef déchu. Quant à Uriel... Hmpf... d'aucuns disent qu'elle le vénérait vraiment... énormément. Elle n'aura de cesse... de vouloir retrouver le coupable.

- J'ai combattu le démon qui a tué Abaddon. Et il sera puni.

- Straga est le plus robuste des Elus. Sans aucun doute, tu recroiseras sa route. Il tient sa puissance de la Fléche de la Tour et il ne s'en éoigne jamais trés longtemps. Avec tout ce que je t'ai appris, il y a peut-être une chance que tu t'en sortes.

- Quel coeur dois-je vous apporter, démon ?

- Le Stygian est le roi des anciens vers, qui sévissent dans le Pays des Cendres. Ce ne sera pas facile. Les vers se reproduisent bien, dans ces contrées fertiles.

- Fertiles ?

- Fertiles avec la mort. La décompostion. Toute la zone en est couverte. Les cendres des morts. Mais tu auras peut-être de la chance. Il semble que des idiots de démons trouvent trés amusant de capturer les vers. Et ils traquent... d'autres créatures aussi. Les plus robustes s'affrontent ensuite dans de terribles arénes. Les démons cherchent à apprivoiser le Stygian. Mais ils ignorent que dans ce monstre bat le coeur sombre d'un des Elus.

- Comment font les démons pour éviter les Vers des Cendres ?

- Est-ce que tu connais les Chronosphéres ?

- Un don des Anciens. On dit que quiconque maitrise la Chronosphére peut maitriser le temps. Qu'il peut l'arrêter, et même voyager dans le passé et dans le futur.

- En effet, les anciens maitres n'existent plus, mais les démons ont appris à se servir des sphéres, dans une moindre mesure... Je peux au moins t'apprendre l'utilisation basique des Chronosphéres. Ce n'est pas beaucoup, mais peut-être, juste assez pour éviter les vers.

- Peut-être ?

- Peut-être pas. De quoi peut-on être vraiment sûrs, Cavalier ? A part de notre parole, bien sûr ?


Sur ces mots, Samaël laisse luire une lumiére bleue de ses mains et les dirigent vers War. Puis le démon disparait, laissant le cavalier prendre la route pour trouver le Stygian...



La fin du chapitre 9 est ici !

[Cinéma] Yesterday

Quand Danny Boyle et Richard Curtis s'associent, cela donne un film qui pourrait sous peu se retrouver dans une affaire de plagiat. Mais avant ça, parlons en...

Un homme qui chante et joue depuis des années dans de petites salles se fait un jour percuter par un bus. Lorsqu'il se réveille, il se rend rapidement compte que certaines choses ont changés. Et notamment, Les Beatles n'auraient jamais existé...

Récemment, un auteur français a ressorti une de ses anciennes BD, nommé Yesterday, et qui part exactement du même pitch. Reste à voir ce qu'en donne le traitement. Ici, on a un feel good movie. Peut-être même un peu trop good car chaque personnage est gentil. Même la manageuse censé jouer la méchante est trop honnête pour qu'on la considére vraiment comme tel. Ce qui n'est pas vraiment un soucis dans un film de ce genre. Ici, on va donc suivre la quête de succés de ce gars qui va profiter des morceaux des Beatles pour se faire connaitre

Si le film aurait gagné a pousser pus loin ses sujets, notamment sur la création et l'appartenance d'une oeuvre (et donc la notion de plagiat, ce qui aurait pû vite devenir méta pour le coup), il profite tout de même d'une ambiance sympathique et d'un joli casting, qui lui permet de rester une oeuvre trés sympa à voir en ce début d'été !

Réalisé par : Danny Boyle

Scénario : Richard Curtis

Casting : Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon...

Sortie : 03 Juillet 2019

Durée : 1H57

[Test PS4] Lock's Quest

Titre étonnant  et à la croisée des genres, Lock's Quest est un peu bancal, mais reste une bonne expérience...

Dans ce titre qui démarre comme un RPG, on comprend vite, dés le tutoriel, que ce n'en est pas totalement un. En effet, il est bien plus proche du tower-defense. Chaque mission consiste ainsi à défendre un point particulier en construisant des barricades et des défenses. Le personnage principal pourra aussi entrer dans la bataille mais il ne faudra surtout pas qu'il meure. Graphiquement, le jeu étant sorti sur DS à la base, ça reste limité, mais pas déplaisant.

Dommage donc que les premiéres minutes soient vraiment difficile à appréhender et qu'il faille à ce point s'y investir dés le départ car cela pourrait en rebuter plus d'un. Cependant, je vous conseille de vous y intéresser si vous aimez les jeux surprenant !

[Un livre, un film] Cornes

Merrin a été tué. Et un jour, Ig se réveille avec des cornes. Des cornes qui vont pousser les gens à lui révéler toutes les vérités possible, mais aussi à se comporter comme ils le souhaitent, des cornes qui vont retirer tout les faux semblants. La recherche du tueur de Merin peut donc commencer, alors que tout le monde pense que Ig est le tueur...

Ecrit par Joe Hill, le roman n'est pas parfait mais il s'avére être dans la lignée des trés bons romans de son pére !

Horns (de Alexandre Aja...2013)

A la lecture du roman, on ne peut pas imaginer une seule seconde Daniel Radcliffe dans le rôle de Ig. Mais l'ex-Harry Potter a de la ressource et il le prouve ici encore.

Jamais le dernier quand il s'agit de surprendre, il profite en outre des qualités d'Alexandre Aja pour réussir à faire vivre le personnage de Ig. Il faut dire que le casting du film a de la gueule, et que la présence de Joe Hill et de son pére sur la plateau ont aussi aidé. De plus, le réalisateur et son équipe décident de ne pas copier coller le roman et de s'en éloigner dés que la durée du film le nécessite. Pour au final en conserver une bonne partie de l'essence. et parvenir à créer une émotion parfois plus forte que celle ressenti en lisant le roman. Parcequ'une bonne adaptation a parfois besoin de ne pas en être une parfaite. Et cela, tout le monde semble l'avoir compris ici. Pour en tirer au final un excellent film qui mériterait bien plus de considération...

Note du film : 5/6

Note de l'adaptation : 5/6

[Cinéma] Toy Story 4

Je vais vous le dire : Je ne pensais pas qu'une suite à Toy Story 3 pouvait être réussis. Parceque la conclusion était parfaite. Tout du moins la conclusion de l'histoire d'Andy et Molly...

Mais il restait à conclure celle des jouets ! Et c'est ce que fera ce film en revenant sur Bonnie, qui se créé un nouvel ami : Fourchette. Celui ci se considère comme un déchet et c'est le début d'une nouvelle aventure !

Et cet aspect du film en couvre à peine la moitié. Car on va aussi assister à la séparation d'Andy et de la bergére, ainsi qu'à leurs retrouvailles. En fait, chaque nouveau personnage du film apporte un arc et un point de vue intéressant. Que ce soit Fourchette, Gaby Gaby ou même les anciens comme la Bergére, Buzz et Woody. Plus que jamais, Toy Story est un moyen parfait pour les auteurs d'évoquer des sujets importants, que les enfants comprendront sans probléme.

Au passage, on pourra du coup souligner la beauté de l'animation et des détails ainsi que le soin apporté à un doublage français fort bon avec entre autre, en plus des voix habituelles, Jamel Debbouze, Fanck Gastambide, Pierre Niney et Angéle ! Si aucun n'a la classe de Keanu Reeves (en VO), ça fonctionne parfaitement dans ce film touchant, dont le final, en plus d'être un passage de relais, semble signer la fin des aventures de cette bande. Et peut-être le début d'une autre ?

Réalisé par : Josh Cooley

Scénario : Stéphanie Folsom & Andrew Stanton

Casting VO : Tom Hanks, Tim Allen, Tony Hale, Keanu Reeves...

Sortie : 26 Juin 2019

Durée : 1H40

[Test PS4] Gem Smashers

Petit titre accessible et globalement simpliste, Gem Smashers arrive à se montrer malgré tout addictif...

Contrôlant une simple boule qui se déplace du haut au bas de l'écran inlassablement, le but va être de détruire des gemmes situées un peu partout. Mais pour cela, il faudra être de la même couleur. Des objets destinés à nous faire changer de couleur sont donc présent sur l'écran et le but sera donc de bien contrôler ses déplacements car on peu également mourir en touchant les mauvais...

Un principe simple mais qui fonctionne durant les 3-4 heures nécessaires pour boucler le jeu. C'est peu, mais le jeu est également assez peu chére. Il n'est pas bien joli mais ça suffit à occuper un peu; Ce qui n'est déjà pas mal...

[Roman] Mille regrets

Roman au style trés particulier, Mille Regrets ne m'a pas franchement convaincu, même si je ne peux que lui reconnaître des qualités...

Le roman se déroule en 1541. Entre la France et Alger, et sur fond de guerre entre Soliman le Magnifique et Charles Quint, on va suivre trois personnages qui démarrent comme rameurs aprés avoir été fait prisonnier.

Il faut reconnaître que Vincent Borel a un style bien à lui. De plus, trés renseigné sur l'époque dont il parle, il multiplie les détails et se perd justement parfois dans ceux-ci. Et en alignant les termes d'époques, que la plupart de nous ne connaissent pas, sans les expliquer, il m'a assez vite perdu. Au point que j'en ai fini par le lire pour le finir plus que par plaisir. Il n'empêche que certains passages m'ont plus et que, parfois, un regain d'intérêt se faisait sentir. Au delà de ça, il m'a aussi semblé que, de temps à autres, l'auteur se perdait dans des histoires qui n'avait plus à voir avec celle qu'il voulait raconter. Des écarts qui, parfois, peuvent me plaire mais qui m'ont beaucoup gênés ici.

Et au final, c'est malheureusement ce que je retiendrais de ce livre. Quelques bons moments noyé dans une écriture qui, en soi, est de qualité, mais qui se montre, peut-être, trop érudit sur son sujet. En bref, si le pitch ne vous parle pas, n'essayer même pas, vous serez probablement perdu.

Ecrit par : Vincent Borel

Sortie : 2004

Nombre de pages : 310

[Cinéma] Made in china

Comment provoquer le lynchage gratuit d'un film ? En le vendant comme se vend celui-ci : une comédie banale. Alors qu'il est bien plus...

François vit en France depuis tout petit. Mais sa famille vit dans le 13éme, un arrondissement trés asiatique à Paris. Lorsque la petite amie de François tombe enceinte, il doit l'annoncer à son pére avec qui il est brouillé depuis 10 ans...

A partir de là, il va retrouver son quartier et sa famille, ce qui donne lieu, par le biais de son mai Bruno, à quelques blagues sur les clichés asiatiques. Mais si ce personnage est bien là pour ça (sans être excessivement lourd), c'est bien le coeur de l'histoire, et donc cette envie de retrouver son pére, d'avoir des explications et de se réconcilier, qui fonctionne. En offrant même quelques moments sacrément touchant.

Ce qui fut une bien belle surprise pour moi qui n'en attendait rien. J'ai apprécié de suivre cette histoire, de découvrir une belle histoire de famille et si la mise en scéne est franchement limite, quasi televisuel, il est difficile de ne pas être un peu touché par cette histoire.

Réalisé par : Julien Abraham

Scénario : Frédéric Chau, Kamel Guemra & Julien Abraham

Casting : Frédéric Chau, Medi Sadoun, Julie De Bona, Steve Tran...

Sortie : 26 Juin 2019

Durée : 1H28

[Test PS4] MXGP 2

Aprés un premier jeu déjà pas bien convaincant, la franchise revient dans une seconde édition juste un poil meilleure...

Car si elle expose, cette fois, plus facilement ses didacticiels, cette version n'améliore en fait que trés peu le gameplay. On peut reconnaître qu'il est franchement plus joli (ce qui n'était pas bien dur et n'en fait pas un beau jeu pour autant) et que ses modes carriéres tentent de se calquer sur les mastodontes du jeu de course, il en reste tout de même bien loin avec un contenu limité et, surtout, une gameplay assez mou.

En effet, les courses ne sont jamais trés bandantes et trés vite, c'est la lassitude qui gagne le joueur. Alors meilleur que le premier jeu, certes, mais en comparaison du marché, il reste un bon cran en dessous de ce qu'il devrait être...

[Série] 3% (Saison 3)

Alors que l'on aurait pu croire, aprés la seconde saison, qu'on aurait droit à une vraie révolution, une explosion pour cette saison 3... c'est l'inverse qui se produit...

Alors est-ce qu'il y a eu un probléme de budget ? Peut-être au vu de la facture visuelle de l'ensemble. Si la photo n'est déjà pas bien belle, cette troisiéme saison fait le strict minimum en terme de décors ! Et c'est gênant. Même si les personnages et intrigues restent encore bien ficelée, on a de quoi être déçu quand la seconde saison faisait tant de promesses. Ici, on s'ennuie quand même pas mal devant les épisodes une fois la premiére moitié moitié. Et quand viendra la prochaine saison, il faudra faire mieux. Même si, dans l'idée, ça reste encore correct cette fois ci...

Créée par : Cesar Charlone & Pedro Aguilera

Casting : Joao Miguel, Vaneza Oliveira, Rodolfo Valente, Bianca Comparato...

Diffusée en : 2019

Durée : 8 épisodes entre 40 et 50 minutes

[Cinéma] Teen spirit

Premiére réalisation de l'acteur Max Minghella, Teen Spirit montre des qualités certaines... mais aussi de grosses limites...

Violet vit dans son petit coin avec sa mére seule pour l'élever. Elle a 17 ans et sait qu'elle se débrouille en chant. Elle va alors passer les auditions pour Teen Spirit, une émotion qui cherchent les talents anglais...

Minghella sait que son histoire est déjà vu et il va donc essayer de sauter tous les lieux communs. Ce qui explique que son film soit court, et que les événements se succèdent à toute vitesse. Mais aussi, du coup, qu'on ait du mal à s'attacher aux personnages et à avoir envie de les suivre réellement. Le soucis, c'est que quand on approche d'une idée intéressante, il la traite tout aussi rapidement. Alors finalement, ce qui sauve le film, c'est son aspect formel.

Car sa photo est plutôt joli, les mouvements de caméras sont fluides et si les passages chantés ressemblent parfois à de longs clips, ils sont assez beau. De plus, les acteurs sont eux aussi assez bon dans l'ensemble. Ne reste alors à Minghella qu'à s'améliorer sur le plan du scénario (il avait déjà fait une tentative à ce niveau pour Alexandre Aja) pour livrer autre chose qu'un bel écrin.

Réalisé par : Max Minghella

Scénario : Max Minghella

Casting : Elle Fanning, Zlatko Buric, Rebecca Hall, Archie Madekwe...

Sortie : 26 Juin 2019

Durée : 1H32

[Test PS4] The metronomicon

Dans l'idée, mélanger le jeu de rythme et le RPG, pourquoi pas. Mais en y réfléchissant, d'autres tentatives ont été réalisé, et elles étaient souvent plus abouti...

Car ce jeu, en reprenant le principe des Guitar Hero et autre Rock Band, demande aussi de vaincre des ennemis, les séquences ne servant qu'à lancer des attaques. Ce qui, en soi, serait une bonne chose, si on ne se demandait pas constamment où on en est dans le combat (parceque les ennemis s'enchainent jusqu'à la fin du morceau). De plus, les missions se contentent de nous faire refaire inlassablement les mêmes titres, pas bien géniaux au passage...

Ce qui limite d'emblée ce jeu pas forcément trés beau, et qui se montre franchement peu clair sur certaines de ses mécaniques. De fait, on finit vite par le le lâcher par pure lassitude, et pas pour d'autres raisons...

[Série] Arrow (Saison 7)

Annoncée comme l'avant derniére saison de la série (la derniére ne comptera que 10 épisodes.. ouf), cette saison 7 souffle le chaud et le tiéde...

Car si les premiers épisodes sont assez intéressants, envoyant Oliver Queen en prison et étant done obligé de le remplacer, la deuxiéme moitié retombe dans ses travers avec du déjà vu et des épisodes et adversaires bien peu inspirés. Alors on se rattache aux 10-12 premiers épisodes parceque pour la suite, ça tourne même parfois au ridicule. Et comme d'habitude, l'épisode cross over aura bien du mail à passer chez nous puisque pas diffusé dans le bon ordre. pour le reste, le casting retombe dans la facilité (Stephen Amell est monolithique, le reste est aléatoire) et au final, si cette saison divertit et est correct, on était en droit d'attendre mieux...

Créée par : Andrew Kreisberg, Greg Berlanti & Marc Guggenheim

Casting : Stephen Amell, Katie Cassidy, David Ramsey, Colton Haynes...

Diffusée en : 2019

Durée : 22 épisodes de 40 minutes

[Cinéma] Gloria Bell

Auto-remake de son film de 2013, Gloria Bell est donc de nouveau réalisé par Sebastian Lelio, qui offre ici une nouvelle vision de son oeuvre...

Gloria a la cinquantaine, 2 enfants, et vit seule. Elle rencontre un homme qui lui promet tout le bonheur du monde. Mais cette rencontre va surtout lui faire comprendre qu'elle peut elle même trouver son bonheur...

Porté par la performance de la toujours trés juste Julianne Moore, le film ne demandait cependant pas forcément à exister puisque l'original est encore récent et que le sujet n'a aucune raison d'être adapté. Mais bon, le film est là donc parlons en. Car son sujet, lui,  a le mérite d'être intéressant. Rencontrant un homme dans une soirée, Gloria retrouve confiance en l'amour. Mais ce mec a un comportement parfois étrange. Et si cela semble être le centre du film, il faut plutôt le voir dans le personnage de Gloria, qui est de tout les plans et ne laisse que les miettes à l'excellent John Turturro, ou encore à Michael Cera (et une courte apparition de Sean Astin).

La mise en scéne va beaucoup jouer de l'état d'esprit de Gloria pour gérer ses couleurs et son éclairage. La musique a aussi son intérêt puisque les titres sont choisis en fonction de ce même état d'esprit. Alors si certaines scénes m'ont parus un peu longue et les réactions de Gloria parfois étranges, il s'agit globalement d'un bon film.

Réalisé par : Sebastian Lelio

Scénario : Sebastian Lelio & Alice Johnson Boher

Casting : Julianne Moore, John Tuturro, Caren Pistorius, Michael Cera...

Sortie : 01 Mai 2019

Durée : 1H41

[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 26 Juin 2019

Toy Story 4 (de Josh Cooley... 1H40)

BrightBurn - L'enfant du mal (de David Yarovesky... 1H30)

Made in China (de Julien Abraham avec Frédéric Chau... 1H28)

La femme de mon pére (de Monia Chokri... 1H57)

Beau joueur (de Delphine Gleize... 1H43)

Yves (de Benoit Forgeard avec William Lebghil... 1H47)

Ville Neuve (de Felix Dufour-Laperriére... 1H16)

The mountain : Une odyssée américaine (de Rick Alverson avec Jeff Goldblum... 1H48)

Consequences (de Darko Stante... 1H33)

Golden Glove (de Fatih Akin... 1H50)

Bixa Travesty (de Kiko Goifman & Claudia Priscilla... 1H15)

Teen Spirit (de Max Minghella avec Elle Fanning... 1H32)

Je la rencontrerai (de Raphaël Kirgo... 1H20)

[Série] Z Nation (Saison 5)

En voilà une série qui revient de loin. De sa premiére saison médiocrissime, elle en aurait finalement tiré autres allant du trés bon au correct. Résultat : une série tout à fait sympathique !

Parceque maintenant, c'est fini. Donc on peut faire le bilan. Et il restera que ce rip off de Walking Dead s'en est finalement bien détaché pour tracer sa propre route, en délirant parfois totalement, et surtout qu'elle s'arrête bien avant de tomber dans la nullité atteinte parfois par la série d'AMC (dont tout le monde se branle totalement aujourd'hui). Alors oui, cette derniére saison n'est pas parfaite. On sent que le budget est toujours limité, que la fin a peut-être été précipité, mais elle convoque certains personnages disparu depuis un moment, comme un dernier hommage. Et au final, je la regretterais un peu cette série sur laquelle j'avais commencé par cracher, avant d'être sidéré par les changements et le gain de qualité, une fois qu'elle s'est assumée. Alors, oui. Survivez à la premiére saison et, telle un zombie, vous la verrez sortir de la tombe. Pour vous bouffer peut-être donc faites gaffe quand même.

Réalisé par : Karl Schaefer & Craig Engler

Casting : Kellita Smith, Keith Allan, Anastasia Baranova, Russell Hogkinson...

Diffusée en : 2018

Durée : 13 épisodes de 42 minutes

[Retro David Cronenberg] Dead Zone

A premiére vue, David Cronenberg s'éloigne de son style avec Dead Zone. En réalité, il n'en est pas si loin...

Professeur et amoureux, John Smith a un accident de voiture aprés avoir raccompagné sa petite amie. Dans le coma pendant 5 ans, il finit par se réveiller; Sa petite amie Sarah est maintenant mariée et lui... il semble voir le futur...

Adapté du roman de Stephen King, le film s'autorise quelques prises de liberté, mais ne renie jamais l'oeuvre de l'auteur. Si le film ne présente aucune des caractéristiques des films précédant de Cronenberg, il ne faut pas oublier qu'il semblait être à la fin d'un cycle avec Videodrome. Ici, il est tout de même question de mutation. Et des nouvelles capacités qu'elles offrent. Cependant, la différence est qu'elles ne sont pas visibles. Mais elles sont bien là et c'est surement ce qui a intéressé le réalisateur.

Et pour incarner ses personnages, il va faire appel à un sacré casting, avec notamment Christopher Walken dans le rôle principal, celui ci livrant comme toujours une superbe prestation. Tout comme Martin Sheen au demeurant. Alors on pourra pointer du doigt quelques faiblesses scénaristiques, et quelques éléments du roman passé sous silence, mais au final, on tient un film plus accessible que ses précédents, et qui peut même être une trés bonne introduction au reste de son oeuvre !

Réalisé par : David Cronenberg

Scénario : Jeffrey Boam, d'aprés le roman de Stephen King

Casting : Christopher Walken, Tom Skerritt, Brooke Adams, Martin Sheen...

Sortie : 07 Mars 1984

Durée : 1H45

[Test PS4] Sine Mora EX

Shoot'em up plutôt beau et globalement bien foutu, Sine Mora revient sur PS4 dans une version Ex...

Comme d'habitude, pas de grands changements mais une légére amélioration graphique, ainsi que des doublages anglais. Pour le reste, on retrouve un titre assez simple dans ses mécaniques (on esquive les tirs ennemis et on tire soi même sur eux) mais qui profite d'une bonne production et d'un vrai scénario.

Quelques petites heures de jeu donc, et les amateurs de scoring y passeront forcément du temps. Ce type de jeu leur étant surtout destiné, il fait le taf et c'est ce qu'on lui demandait.

[Parlons peu, parlons box] Exploratology - Juin 2019

Aprés un petit détour impromptu, la Poste ayant décidé d'accorder un petit voyage à ma Box, en voici le contenu !

Les nombreux plus de la box !

L'enfant du Danube de Janos Szekely : "L'Enfant du Danube, c'est Béla, orphelin idéaliste et débrouillard livré à lui-même dans la Hongrie des années 1920. Abandonné par sa mère dès sa naissance, c'est auprès d'une vieille prostituée qu'il ne tarde pas à découvrir la rudesse de la vie et les tourments de la faim. Á quatorze ans, il quitte son village pour Budapest : il n'a rien à perdre et peut-être sa mère l'y attend-t-elle. Garçon d'hôtel exposé aux lumières et aux turpitudes de la capitale, il y fera alors l'apprentissage de l'amour et de la vie? Dans cette fresque émouvante et enlevée qui épouse le destin d'une nation meurtrie, on reconnaît aussi la jeunesse de János Székely, qui, comme Béla, vécut d'amour et de politique, d'espoirs fous et de rêves d'Amérique. « Székely signe un des plus prodigieux romans européens depuis Les Misérables de Victor Hugo. L'hallucinante saga d'un gamin et de sa mère pour survivre dans la Hongrie des années 20. Une recherche désespérée et vertigineuse du bonheur - un monument ! "

La Citadelle de A.J. Cronin : Des terrils, des rangées de maisons grises tassées entre les montagnes, c'est tout ce que laisse voir de Blaenelly la pluie qui tombe à verse quand André Manson arrive en octobre 1924 dans cette petite ville minière du Pays de Galles pour devenir l'assistant du docteur Page. Le paysage est lugubre, le travail pénible , peu importe au jeune Ecossais qui fait là ses premiers pas dans la carrière de médecin. Pour lui, la vie est comme une citadelle perdue dans les nuages qu'il faut conquérir de haute lutte. Il a une mission : soigner. Ce garçon intransigeant que passionne son métier a la chance de rencontrer une compagne parfaite, la fine et jolie Christine. Mais, après bien des jours sombres, s'offre la tentation d'acquérir une riche clientèle. Cèdera-t-il à la facilité, au risque de perdre Christine, ou continuera-t-il ses recherches sur les maladies des mineurs ? Le sort se charge de le rappeler cruellement au sens de sa mission.

[Cinéma] Child's Play : La poupée du mal

J'aime la saga Chucky. Alors le remake du Jeu d'enfant de Tom Holland (1988) ne m'inspirait pas confiance; J'étais même prêt à lui taper dessus. Mais... merde... ce film est bon...

La poupée Buddi est l'ami des enfants. Mais un employé de l'usine de fabrication, aprés avoir été mal traité par son responsable, intégre un dysfonctionnement dans l'une d'elle avant de se suicider. Bien entendu, la poupée va être vachement moins sympa. Voir un brin chafouine...

Le film reprend globalement le scénario du film original. On y retrouve Andy et sa mére célibataire, un inspecteur de police et de nombreux éléments ramenant à l'oeuvre de Tom Holland (ou encore plus de Don Mancini, actuellement au travail sur une série qui prolongera sa saga, dont ce film est détaché). Mais cette fois, la poupée Buddi (adieux le Brave Gars) est une poupée connectée, ce qui lui donne forcément accés à de nouvelles possibilités de meurtres. De plus, Andy est malentendant (ce qui est assez peu utilisé) et les modifications de scénario découlent souvent des nouvelles possibilités offertes par la technologie.

Étonnamment sanglant, le film parvient à de nombreux moments à retrouver la grace des premiers films de la saga. On y retrouve aussi l'humour du personnage. Au sujet de Chucky d'ailleurs, on soulignera l'immonde design du personnage (un des rares points faibles du faible), associé au choix de William Coryn pour la VF. Non pas que le comédien soit mauvais (il est même trés bon, comme toujours), mais il double déjà la poupée dans la saga originale, ce qui risque de causer des confusions...

Pour le reste, on a rarement l'occasion de prendre son pied devant des oeuvres d'horreur ces derniers temps alors jetons nous sur celle ci, même si elle a quelques incohérences et faiblesses de temps à autres, cela reste jouissif. Et je ne verrais pas d'inconvénients à la voir continuer en paralléle de celle de Don Mancini !

Réalisé par : Lars Klevberg

Scénario : Tyler Burton Smith

Casting : Aubrey Plaza, Mark Hamill, Gabriel Bateman, Brian Tyree Henry...

Sortie : 19 Juin 2019

Durée : 1H32