mardi 30 juin 2020

[VoD] Les liens du sang



Avant d'être la premiére expérience américaine derriére la caméra pour Guillaume Canet, Les liens du sang était un film de Jacques Maillot... avec Guillaume Canet.

Gabriel sort de prison aprés 10 ans qu'il a pris pour proxénétisme. François est son frére, et il est inspecteur de police. A la sortie de Gabriel, François veut croire que son grand frére s'est rangé et va essayer de l'aider...

Evidemment, c'est dans la relation entre les deux que le film va chercher toute sa force. Et dans son casting, proposant une opposition Canet/Cluzet fantastique. Les deux acteurs donnent tout, et Cluzet se montre parfait dans son rôle de criminel dont on ne sait nous même que penser pendant un bon moment. Alors si le film a bien quelques longueurs (nettement moins que son remake toutefois), il n'a pas besoin d'enchainer les scénes d'actions pour fonctionner.


A ce sujet, l'affiche est presque mensongére tant l'affaire policiére passe au second plan d'une oeuvre sur les rapports familiaux. Et sur ce point, par le jeu de ses acteurs, le film m'a totalement convaincu. Il faut reconnaître que son grain aide aussi à l'ancrer dans une certaine réalité. Pour moi, ce fut une excellente surprise !


Réalisé par : Jacques Maillot

Scénario : Jacques Maillot, Eric Veniard & Pierre Chosson d'aprés l'oeuvre de Bruno Papet & Michel Papet

Casting : Stéphan Oliva

Casting : Guillaume Canet, François Cluzet, Clotilde Hesme, Marie Denarnaud...

Sortie : 6 février 2008

Durée : 1H46


Informations complémentaires :

- Clovis Cornillac était pressenti pour incarner le personnage finalement joué par Guillaume Canet.

- On a tendance à l'oublier mais, pour sa premiére réalisation aux US (bon, c'est franco-américain pour être précis), Guillaume Canet a tourné le remake de ce film, sous le nom Blood Ties. C'est alors Clive Owen qui reprend le rôle de François Cluzet, et Billy Crudup celui de Guillaume Canet. 


lundi 29 juin 2020

[Roman] Les nuits de laitue



Romancière et journaliste, Vanessa Barbara est déjà loin d'être une débutante quand elle sort Les nuits de laitue...

Ce qui explique probablement que, bien que n'étant pas convaincant en tout point, le livre reste agréable à lire à l'occasion. Otto et Ada vivent ensemble une bonne cinquantaine d'année quand Ada décéde. Otto, contrairement à elle, n'a jamais vraiment participé à la vie du quartier et se retrouve maintenant seul. Au passage, on découvre les personnages de ce quartier, de Nico, le pharmacien passionné des effets secondaires et voulant traverser le pas de calais à la nage, ou encore Aibal, le facteur incapable d'amener le courrier comme il faut. Ou encore Taniguchi, ce fameux japonais resté mobilisé pendant plus de trente ans aprés la fin de la guerre, refusant de croire qu'elle était finie.

C'est donc une galerie de personnages assez haut en couleur qui peuplent ce roman manquant de liant. Le genre de livre donc on apprécie les petites folies, les caractéristiques de chacun de ses protagonistes, mais dont on peint à apprécier ce vers quoi il veut nous mener, tant cela reste flou. Au point que le final semble précipité, comme s'il fallait absolument trouver le moyen de cloturer l'histoire, mais sans avoir une idée de comment faire. Heureusement, ça se lit vite, et malgré tout sans déplaisir.


Ecrit par : Vanessa Barbara

Sortie : 2013

Nombre de pages : 223



Autres couvertures :




[Retro Tobe Hooper] Eggshells


C'est en 1969 que vois le jour Eggshells. Un film oublié qui, pourtant, provient d'un réalisateur qui fera une carriére honorable...

Tourné avec un budget riquiqui, Eggshells permet surtout à Tobe Hooper de rencontrer Kim Henkel. Les deux feront des étincelles quelques années plus tard. Mais pour l'instant, en plein période hippie, en plein Peace and Love, les deux co-écrivent un scénario de film fantastique pour le moins compliqués à cibler. En fait, on remarque surtout une envie réelle de surprendre, mais aussi un film qui semble surtout là pour faire office de carte de visite, tourné sous l'emprise de quelques champignons probablement.


Ce qui n'empêche qu'il peut être intéressant d'y jeter un oeil. Ne serait-ce que parcequ'il est un témoin de son temps, de la génération qu'elle a élevée. Eggshells est un film difficile à décrire, une expérience à visionner si l'on veut se plonger, non dans la carriére de son réalisateur, mais dans son époque.



Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : Kim Henkel & Tobe Hooper

Casting : Ron Barnhart, Pamela Craig, Allen Danziger, Sharron Danziger...

Sortie : 1969

Durée : 1H29



Autres affiches :



- Informations complémentaires :

- Le scénariste Kim Henkel jour dans le film. Il joue... un écrivain !


[Les jeux vidéos au cinéma] Bayonetta



Sorti en 2009, Bayonetta était à l'époque un jeu trés attendu. Notamment parcequ'on le devait au créateur de Devil May Cry. Il semblait donc devoir être la nouvelle référence du genre. Et s'il tient largement la route en terme de gameplay, le jeu mettant en scéne la sorciére "sexy" (selon les critéres nippons, ou de jeunes ados, parceque personnellement, aligner les poses provocantes, ça la rend tout sauf sexy à mes yeux) m'a toujours un peu deçu par son manque de liant et d'ambitions réelles. Une suite est malgré tout sorti, en faisant l'impasse sur les deux constructeurs qui avait sorti le premier jeu ! Un choix étonnant mais le jeu a malgré tout fonctionné et s'avére même un peu plus réussit. Et si globalement ce sont 2 trés bons jeux, ils ne font, à mon sens, pas parti des chefs d'oeuvres du genre. Reste qu'un film d'animation a vu le jour...



Bayonetta : Bloody Fate (de Fuminori Kizaki... 2013)

Globalement, ce film reprend l'histoire du premier jeu, en l'expurgeant de toute sa folie, préférant y ajouter du liant et de la cohérence. ça aurait pû être un excellent choix mais le film manque de rythme... et surtout fait des choix esthétiques assez douteux. Notamment sur le physique de Bayonetta, ici parfois proche d'un culturiste. ça détonne sacrément avec le personnage, et il fait bien dire que, si l'on retrouve les principaux personnages, tout ceci n'est que bien peu intéressant finalement. Bref, le film est dispo gratuitement si vous le souhaitez, mais n'en attendez pas trop...




dimanche 28 juin 2020

[Résumé] Les articles de la semaine

Etant donné le nombres d'articles, un petit résumé s'impose donc il sera mis en ligne également chaque dimanche, avec les liens direct de chaque articles publié dans la semaine ! (Pour cela, il suffit de cliquer sur la photo. Ouais, j'ai fait ça tout seul, comme un grand !)






























[Roman] man



Mêler le Vietnam, le Québec et la France, c'était un paris, surtout pour un roman relativement court. Mais le résultat est plutôt prenant !

Kim Thuy a été chroniqueuse culinaire. On lui a souvent demandé d'écrire des livres de cuisine. Elle dit avoir longtemps chercher le moyen de le faire, mais sans trouver la bonne formule. Mais ça l'aura au moins amené à écrire ce roman. Une vietnamienne se retrouve mariée à un québécois restaurateur. Elle part au Québec avec lui et, tout en apportant ses plats et sa culture, elle revit une part de ce que ses plats lui rappellent. Et au passage, elle va croiser l'amour véritable avec Luc, un français...

C'est une histoire simple, qui n'a pas besoin de milliers de pages. A peine 135 en fait. Le restant étant fait de quelques recettes de plats vietnamien partagés par l'auteur. Le format du roman est aussi assez spéciale puisque les marges sont élargies pour donner la traduction vietnamienne de certains mots, jugés comme important à cet endroit du texte. Le résultant est des plus sympathique, sans pour autant renouveler le genre. Mais le mélange des cultures, la petite histoire d'amour (à l'échelle de l'écriture, grande dans le coeur de ce personnage) et une écriture fluide et agréable en font un bon texte à découvrir !


Réalisé par : Kim Thuy

Sortie : 2013

Nombre de pages : 159


Autres couverture :




[Poésies] Poésies. Une saison en enfer. Illuminations



Lire de la poésie, c'est toujours particulier, c'est toujours une question de goût. Le style de Rimbaud m'a parfois plus, parfois nettement moins...

Forcément, les écrits de Rimbaud date un peu. Et si un excellent biopic est sorti pour situer le bonhomme (il était alors interprété par Stallone !), il faut le lire pour le découvir. Cette édition comporte ses premiers écrits, ses poésies, mais également Une saison en enfer et Illuminations, de courts textes, alignant toujours des instants de grâce de lumineux, et d'autres bien plus sombres. Mais au milieu de tout ça, le lecteur qui comme moi, ne connait que peu la poésie et, en outre, la langue et les tournures de phrases de l'époque, passera surement à côté de tout ce qui a fait des écrits de Rimbaud ce qu'ils sont aujourd'hui, en terme de reconnaissance. Pas de quoi en regretter la lecture cependant, une bonne centaine de pages de notes fermant cette édition. Mais pour ma part, je n'ai pas su, malgré cela, en tirer toute l'essence. Et c'est probablement de mon fait. Reste que j'ai beaucoup aimé certains poémes tout de même !

(Stallone ? Rien à voir ? Comment ça ?)


Ecrit par : Arthur Rimbaud

Sortie : 1871-1875

Nombre de pages : 335


[Cinéma] Filles de joie



Sorti Lundi, en même temps que la réouverture des salles, Filles de joie ne m'a pas franchement convaincu...

Axelle, Conso et Dominique sont amies et elles travaillent ensemble. Mais dans dans une branche habituelles, puisqu'elles travaillent dans une maison close comme Filles de joie. Le tout pour faire vivre leurs familles...

Le film tente, au dessus de ça, de montrer comment elles vont s'entraider lorsqu'il y aura un, voir plusieurs, problémes. le soucis, c'est que tout cela a déjà pas mal été dit et vu ces derniers temps. Mais ce film apporte t'il au moins quelque chose ? Pas vraiment. S'il y a parfois une certaine bonne humeur qui se dégage de l'oeuvre, et à d'autres moments, de vrais passages sombres, on les sent franchement venir. Et comme un des trois personnages (Axelle) se montre fort peu agréable à suivre, ça n'aide pas...


D'ailleurs on sent que le scénario était assez léger dés le départ, tant le film s'attarde parfois sur des scénes inutiles. Il veut nous faire découvrir la vie de chacune à part, mais en réalité, aucune ne donne envie d'en voir plus. Le casting sauve cependant la mise, et il faut dire que, par moment, on a quelques petites chose à en sortir...



Réalisé par : Frédéric Fonteyne & Anne Paulicevich

Scénario : Anne Paulicevich

Compositeur : Vincent Cahay

Casting : Sara Forestier, Noémie Lvovsky, Annabelle Lengronne, Nicolas Cazalé...

Sortie : 22 Juin 2020

Durée : 1H31