samedi 29 février 2020

[Les jeux vidéos au cinéma] OneeChanbara


Débutée en 2004, la série OneeChanbara est une saga avant tout connu pour sa subtilité et ses nombreuses réflexions metaphysiq... bon, je vais arrêter là. En fait, le principe est de découper du zombie en contrôlant des jeunes femmes court-vêtues. Et ça ne va pas chercher plus loin. Ce qui n'a pas empêcher la franchise de se doter de 11 jeux en à peine 10 ans, le dernier datant de 2014 ! POur avoir testé celui ci, le concept se montre vite ultra répétitif. Mais visiblement, la saga a assez d'adeptes pour avoir eu le droit à 2 films !






OneeChanbara (de Yohei Fukuda... 2008)

Fallait il sortir un film OneeChanbara ? Bien sûr que non. Y en a t'il est ? Bien sûr que oui, il y  en a même 2. Mais le film ne transcende aucunement le jeu. Il essaie d'en adapter vaguement le scénario (déjà que le jeu n'en a pas vraiment) et livre quelque chose d'assez mou du genou, parfois entrecoupé de séquences d'actions qui semble tout droit sortir du jeu, effets visuels foireux compris ! Avec un casting peu inspiré, et un budget visiblement trés léger, le résultat n'est ni bon en tant que film, ni en tant qu'adaptation... c'est dire...

Note du film : 2/6

Note de l'adaptation : 3/6






OneeChanbara : Vortex (de Tsuyoshi Shoji... 2009)

Aprés un premier film sans grand intérêt, une suite plus foutraque voit le jour. Négatif ? Pas forcément. Quitte à se lâcher, autant y aller à fond. En témoigne un scénario sans grand intérêt au profit d'un film plus dynamique. Et notamment lors d'un affrontement final un peu ridicule dans son désir d'hommage au Wu Xia Pan, mais qui vous fera écarquiller de grands yeux. Pour le reste, le film concilie mieux l'aspect jeux vidéos et cinéma que le premier, et se montre donc un peu plus réussit, avec toute les limites que son concept impose. Rien de fou dans ces versions cinéma donc. Et ça reste globalement sans intérêt.

Note du film : 3/6

Note de l'adaptation : 4/6



[DVD] Le corps de mon ennemi


Derniére collaboration entre Verneuil et Belmondo, Le corps de mon ennemi est parfois un peu ampoulé, mais reste un trés bon film...

François Leclercq vient de purger 7 ans de prison pour un double meurtre, qu'il n'a pas commis. Forcément, il a bien envie de découvrir la vérité et va mener sa petite enquête...

Si ce film semble trop long (il dure prés de 2H00) et que, forcément, certaines scénes semblent inutile, il n'en demeure pas moins qu'il peut profiter d'un réalisateur habitué du genre,e t d'un beau casting. Et ce même si Belmondo s'auto parodie presque par moment, dans les gestes et les expressions. La science du dialogue d'Audiard fait cependant beaucoup de bien au film, qui profite aussi du contexte dans lequel s'ancre son scénario.


Soit, donc, un univers de magouilles politique, économiques, mais aussi des histoires de drogue... et de football ! Un programme complet, qui ne nécessitait donc pas, cependant, une si longue durée. Mais pour le reste, il y a de quoi se faire plaisir avec ce film, prouvant une nouvelle fois le talent français pour ces oeuvres pleines. Un talent un peu oublié...


Réalisé par : Henri Verneuil

Scénario : Henri Verneuil, Michel Audiard & Félicien Marceau

Casting : Jean-Paul Belmondo, Marie-France Pisier, Bernard Blier, François Perrot...

Sortie : 13 Octobre 1976

Durée : 1H56



[VoD] Radio Silence


Petit téléfilm sorti cette année même, Radio Silence n'est, en fait, pas trés intéressant à cause de son traitement...

Une animatrice de radio, spécialisé dans les relations amoureuses, est sacrément touché aprés qu'une de ses auditrices se soit suicidé durant son émission, interprétant mal un de ses conseils. Quelques temps plus tard, elle reprend l'émission sur la demande de la chaine...

En soi, l'idée est bonne, et pourrait donner lieu à un film tout à fait correct, étudiant avec efficacité les réactions de cette femme. D'autant que, comme on peut s'y attendre, la suicidée refait surface assez rapidement. Dommage donc que ce petit film se transforme rapidement en simple thriller et oublie ses personnages, pour se concentrer sur la recherche de la femme en question, annihilant tout les questionnements que posaient cette histoire à la base.


Mis en scéne simplement, et parfois franchement flou, le film peine donc à convaincre dans sa globalité, d'autant que les acteurs ne sont pas franchement remarquable. Bref, autant laissé de côté ce petit film pas bien intéressant...


Réalisé par : Philippe Gagnon

Scénario : Richard M. Dumont

Casting : Georgina Haig, John Ralston, Carrie-Lynn Neales, Marc Senior...

Sortie : 12 Avril 2019

Durée : 1H30


[Cinéma] Cuban Network


Et voici un film qui ne tient pas le choc longtemps. Il faut dire que les derniers Assayas ne m'ont que moyennement convaincu. Une preuve de plus avec ce Cuban Network...

Alors que le régime de Castro est en place à Cuba, dans les années 80 et 90, de nombreux cubains rejoignent la Floride pour créer un groupe anti-castriste. Dont 5 espions qui vont les infiltrer...

Bon, ça, c'est rapidement le pitch du film. Dans les faits, on suit beaucoup la vie personnelle de ceux-ci, et bien peu leurs opérations. D'autant plus que tout va à une telle vitesse qu'on peine à comprendre les enjeux réels. En fait, il manque un équilibre à ce film, qui passe réguliérement du sujet personnel à celui de l'espionnage, sans qu'on sache qu'elle est le point de vue réellement désiré par Assayas. Et du coup, je me suis ennuyé...


Pourtant, techniquement, il n'y a rien à redire. C'est propre, les acteurs sont bons, mais c'est le scénario qui peine à convaincre, tant il donne l'impression de ne pas vraiment savoir lui même où il veut aller. Alors on passe de personnages en personnages, en changeant même parfois d'époques, sans pour autant s'attacher à personne. L'histoire en elle même est intéressante, le film pas vraiment...


Réalisé par : Olivier Assayas

Scénario : Olivier Assayas d'aprés le livre de Fernando Morais

Casting : Penelope Cruz, Edgar Ramirez, Gael Garcia Bernal, Ana De Armas...

Sortie : 29 Janvier 2020

Durée : 2H07


[DVD Mad] L'emprise


Si l'Emprise commence tout doucement à trouver la place qu'il mérite, il souffre encore d'un peitt manque de reconnaissance dommageable car il s'agit d'un film aussi effrayant que... quasi parfait ?

Inspiré de l'histoire vraie de Doris Bither, le film présente Moran, une femme qui emménage avec ses enfants dans une nouvelle maison. Elle va rapidement devoir chercher de l'aider car elle est à de nombreuses reprises agressée et violée par une, voir plusieurs entités...

Rares sont les films classifié dans le genre de l'horreur (ou tout genre lié à la peur) qui dépasse les 2 heures. C'est pourtant le cas de celui-ci, qui ne tient pas à "divertir" mais à provoquer un sentiment de malaise réel. Les séquences d'agression ne font rien pour vous épargner. Violente et parfois assez longue, ces séquences sont créées pour paraître réel et ne laisser aucun doute sur la tangibilité des événements. Pourtant, à de nombreuses reprises, c'est par un regard, ou par des détails que l'on va douter. Et le réalisateur va ainsi laisser sous entendre un état psychologique fragile qui peut aussi justifier tout cela.


Au spectateur alors de choisir de l'ignorer ou pas. Mais la méthode même utilisé pour neutraliser l'entité rappelle certains traitement psychologique violent de l'époque. Tout concours ainsi à laisser penser que le scénario a voulu aborder les deux points, en laissant un en sous texte, de maniére trés intelligente. Il faut d'ailleurs souligner la performance géniale de Barbara Hershey, qui tenait là son meilleur rôle !



Réalisé par : Sidney J. Furie

Scénario : Frank De Felitta

Casting : Barbara Hershey, Ron Silver, David Labiosa, George Coe...

Sortie : 20 Octobre 1982

Durée : 2H06


[Roman] Les mille automnes de Jacob De Zoet


David Mitchell ne sort pas tant de romans que ça. Et au vu du travail qu'ils demandent, cela peut se comprendre aisément...

Roman dense, Les mille automnes de Jacob De Zoet questionne parfois sur son but. En fait, il n'en a pas vraiment. Il raconte une histoire. Celle de Jacob De Zoet, clerc néerlandais qui débarque au Japon pour une affaire de commerce, et va se retrouver mêlé à des histoires qui, dans un premier temps, semble le dépasser, mais dont il va prendre la mesure. Et en paralléle de cela, il va s'éprendre d'une jeune femme dont la moitié du visage à été brûlé. Une sage femme du nom d'Aibagawa, qui se fera bientôt enlevé.

Il y a un côté "à l'ancienne" dans ce roman. Avec parfois un aspect quasi horrifique. Mais cela ne concerne qu'une des facettes d'un roman qui aborde aussi des sujets de geo-politique, et fait preuve d'une précision assez remarquable dans les détails, pour que l'on puisse croire au monde qu'il nous dépeint. Un Japon de la toute fin des années 1700 avec ses personnages, pour le coup trés identifiable grâce au soin apporté par Mitchell à leur description. Un livre qui peut diviser, et dans lequel il faut un certain temps avant de se plonger, mais qui nous embarque ensuite dans son histoire !


Ecrit par : David Mitchell

Sortie : 13 Mai 2010

Nombre de pages : 750

[VoD] Our house


Sorte de film partant d'un postulat un peu horrifique, pour ne pas en faire grand chose, voici un film Amazon dont on se passerait bien...

Ethan et ses fréres et soeurs vivent un drame lorsque leurs parents meurt. Ethan continue cependant de travailler sur une machine, dont il se rend compte qu'elle fait apparaitre les fantômes des disparus. Une bonne idée ? Pas forcément...

Et cela, on s'ne doute dés le départ. Et c'est en fait le plus gros soucis de ce film, au demeurant correctement interprété, et à la mise en image balisée, mais correcte. Il est trop prévisible. Dés les premiéres minutes, on comprends où il va nous mener, et il ne fait rien pour se distancier d'autres films du genre. 


Alors, ce n'est pas que ce soit franchement déplaisant, mais comment se plonger totalement dans un film dont on connait déjà les tenants et les aboutissants et qui se montre, en outre, assez lent ? Difficile à dire. Pour ma part, je n'ai pas pu l'apprécier totalement...


Réalisé par : Anthony Scott Burns

Scénario : Nathan Parker

Casting : Thomas Mann, Nicola Peltz, Percy Hynes-White, Carlyn Buchell...

Sortie : 27 Juillet 2018

Durée : 1H29


vendredi 28 février 2020

[Musique] The later years


5 disques. C'est ce qu'il aura fallu pour résumer les performances live des Pink Floyd sur les derniéres années. De 1987 à 2019, voici un tour d'horizon de 32 ans !

Le plus ancien de ce disque démarre donc un an avant ma naissance. C'est dire l'âge canonique du bazar ! Alors bien entendu, il s'agit de lives, alors certains morceaux reviennent à plusieurs reprises. Mais l'avantage, c'est qu'on peut entendre leur évolution. Ceux ci changeant légèrement au fil des ans, pour s'accorder aux évolutions du groupe. Et pour les amateurs, ces 4h20 de musique sont un plaisir. Fan de rock ou pas d'ailleurs. Un indispensable donc, pour tout un chacun. A moins bien entendu que vous haïssiez les Pink Floyd...


Tracklist :

CD 1 :

01 - Signs of Life
02 - Learning to fly
03 - The dogs of war
04 - One slip
05 - On the turning away
06 - Yet another movie
07 - Round and around
08 - A new machine (part 1)
09 - Terminal frost
10 - A new machine (part 2)
11 - Sorrow

CD 2 :

01 - Shine on your crazy diamond
02 - Signs of life
03 - Learning to fly
04 - Yet another movie
05 - Round and around
06 - A new machine (part 1)
07 - Terminal frost
08 - A new machine (part 2)
09 - Sorrow
10 - The dogs of war
11 - On the turning away

CD 3 :

01 - On of these day
02 - Time
03 - On the run
04 - The great gig in the sky
05 - Wish you were here
06 - Welcome to the machine
07 - Us and them
08 - Money
09 - Another brick in the wall (part 2)
10 - Comfortably Num
11 - One slip
12 - Run like hell

CD 4 :

01 - One of these day
02 - Astronomy domine
03 - The dogs of war
04 - On the turning away
05 - Run like hell
06 - Blues 1
07 - Slippery Guitar
08 - Rick's theme
09 - David's blues
10 - Marooned Jam
11 - Nervana
12 - Hig Hopes (early version)

CD 5 :

01 - Shine on your crazy diamond
02 - The great gig in the sky
03 - Wish you were here
04 - Sorrow
05 - Money
06 - Comfortably numb
07 - Run like hell


[VoD] Anima


Et si les plates-formes de VoD se diversifiaient ? Et c'est ce qu'elles font de plus en plus. Au delà des films et séries, elles proposent des expériences...

Et, comme ici par exemple, a promotion d'un disque par le biais d'un clip de 15 minutes, rassemblant 3 chansons de l'album, et mis en scéne par un cinéaste reconnu (Paul Thomas Anderson). L'occasion de se plonger dans l'ambiance de l'album, et de profiter de ce clip, aux chorégraphies étudiés, et qui raconte une vraie histoire. Probablement celle de l'album, l'idée qui a menée à son élaboration.


Alors, qu'on apprécie ou pas l'artiste, on peut se servir de cette oeuvre pour se faire une idée de ce que l'on entendra sur l'album. Et franchement, ça a de la gueule !


Réalisé par : Paul Thomas Anderson

Casting : Thom Yorke & Dajana Roncione

Sortie : 27 Juin 2019

Durée : 15 min


[DVD] Les chinois à Paris


Jean Yanne, j'appréciais beaucoup le voir dans diverses productions quand j'étais plus jeune. Mais je n'avais jamais vu ce film. Que je n'aurais probablement pas compris à l'époque...

Les chinois ont envahis la France ! Et alors que le gouvernement fuit, les français doivent choisir : résister ou collaborer ?

Si le film n'est pas parfait, et qu'il est parfois un peu long, il n'empêche qu'il est difficile de ne pas le remarquer. Il porte un regard sur la France pas vraiment optimiste, montrant un peuple plus apte à la collaboration qu'à la résistance. Et ce par le biais de personnages pas tous recommandables.Et pour dresser ce portrait, Jean Yanne s'entoure d'une poignée de comédiens de grande qualité. Lui même bien entendu, mais aussi Miche Serault, Nicole Calfan ou encore Daniel Prevost. Des acteurs capable de faire vivre un texte.


Car si la force du film ne vient pas de sa réalisation, classique, voir bâclée par moment, elle tient dans le texte, bien écrit, et dans le scénario, bien pensé. Car s'il dresse un portrait souvent peu flatteur des français, il rappelle aussi que le pays fait la part belle à l'amusement, au plaisir. Cette vision d'époque s'apprécie encore aujourd'hui, et ce malgré les évolutions... confirmant surtout sona vis sur les français...


Réalisé par : Jean Yanne

Scénario : Robert Beauvais, Jean Yanne & Gérard Sire

Casting : Michel Serrault, Jacques François, Jean Yanne, Nicole Calfan...

Sortie : 28 Février 1974

Durée : 1H52


[Cinéma] Invisible man


J'avais confiance en Leigh Whannell. Jusqu'à voir l'atroce bande annonce de cet Invisible Man (qui contient de nombreuses scénes... absentes du film !). Heureusement, le film est bien au dessus de celle ci !

Cecilia Kass est en couple avec un type riche, intelligent, mignon... sauf qu'il est aussi un pervers narcissique qui veut la posséder pour lui seul. Elle parvient cependant à s'échapper et apprend, quelques semaines plus tard, qu'il s'est suicidé. Mais il semble pourtant l'avoir retrouvé, bien qu'elle ne le voit pas...

Entendre parler Leigh Whannell est assez passionnant. Le bonhomme n'est pas réalisateur de métier mais il semble avoir tout compris. Ainsi, contrairement à d'autres versions de cette histoire d'homme invisible, il tient ici à garder son personnage réellement invisible, au maximum. Mais comment faire peur avec du vide ? Comme intéresser un spectateur à une absence d'image, au cinéma. C'est la réflexion qu'il a mené. Et il en tire tout d'abord l'histoire parfaite : une victime d'une certaine forme de harcélement, qui la détruit et la poursuivra même aprés la mort (ou pas ?) de cet Adrian. 


Et il va ensuite se servir de la qualité de son actrice principale (Elizabeth Moss, parfaite !) et de ses lieux, ainsi que de sa caméra, pour faire fonctionner son film. Il sait où amener le regard du spectateur, et c'est cela qui permet aux plus de deux heures du film (oui oui !) de ne jamais être ennuyeuses. Et si on peut reprocher un personnage bizarrement écrit (celui de Tom) et un dernier quart un peu plus faiblard, le film restera une des surprises de l'année !


Réalisé par : Leigh Whannell

Scénario : Leigh Whannell d'aprés le roman de H.G. Wells

Casting : Elisabeth Moss, Oliver Jackson-Cohen, Harriet Dyer, Aldis Hodge...

Sortie : 26 Février 2020

Durée : 2H05


[VoD] All the way


Avec peu de temps entre chaque, deux biopics sont sortis sur Lyndon B. Johnson. Celui-ci surprend positivement !

Car voici un téléfilm emmené par Bryan Cranston (parfait), qui revient sur les combats du bonhomme, et sur la difficulté de les mener. Remplaçant au pied levé Kennedy aprés son assassinat, il brigua ensuite un deuxiéme mandat sous son nom. Et lutta comme il le pu, notamment contre les inégalités raciales.

Le film a l'avantage de se pencher sur les difficultés politiques de mener ce genre de combats. Car il y a de nombreuses dissensions internes, autant du côté du gouvernement, que chez les partisans de l’égalité. On sent que le sujet  a été bien étudié et travaillé de bout en bout. Et le tout est porté par une bonne reconstitution, et des acteurs convaincants dans chaque rôle.


Si j'ai pu trouver quelques passages un peu lent ici et là, cette histoire à su m'emmener avec elle, et se montre franchement intéressante pour le peu que vous vous intéressiez un peu à l'histoire politique en générale, ou celle des Etats-Unis en particulier. Sans être un chef d'oeuvre, voilà un film qui mériterait un peu plus d'exposition !


Réalisé par : Jay Roach

Scénario : Robert Shenkkan d'aprés sa propre piéce de théâtre

Casting : Bryan Cranston, Anthony Mackie, Melissa Leo, Bradley Whitford...

Sortie : 21 Mai 2016

Durée : 2H12


[Roman] De la Terre à la Lune (+ Le docteur Ox)


Toujours passionné par les progrés de la science, Jules Verne en a tiré ses plus grands romans. Dont celui-ci, plus passionnant pour les amateurs de sciences que pour les fans d'aventures !

Ce qui peut donc tout à fait me convenir. Tout démarre alors que, globalement, le monde est en paix. Il n'y a plus de guerre, et aux Etats-unis, le Gun-Club s'ennuie. Auparavant, ses membres s'amusaient à construire les armes envoyant des bouelts ou obus le plus loin, et le plus fort possible. Aujourd'hui, ils ne peuvent plus rien faire. Barbicane, le président du club, fixe alors un objectif pour le club : atteindre la Lune à l'aide d'un projectile !

La majorité du roman repose donc sur les réflexions menés pour pouvoir envoyer ce boulet sur le satellite naturel de la Terre. Des réflexions forcément scientifique, qui se verront poussés lorsqu'un Français se proposera pour être à l'intérieur de ce boulet, dans le but de poser le pied sur la Lune, et d'y rencontrer ses habitants ! Car oui, à l'époque on se pose encore de nombreuses questions sur la Lune et la possibilité qu'elle soit habitée n'est pas écarté (certains avancent même des preuves selon eux irréfutables !). Et lire les idées de l'époque sur le sujet peut se montrer franchement utile. Car si certaines sont maintenant risibles, d'autres le sont bien moins, alors qu'elles sont toujours écartés par les hautes autorités spatiales d'aujourd'hui, qui refusent de les prendre en compte (Par exemple : Il y a une vie sur Terre grâce aux éléments présents sur celle ci. Pourquoi ne pourrait-il pas y en avoir sur une autre planéte, tirant partie des éléments de celle-ci, autres que ceux de notre planéte ? La NASA refuse catégoriquement cette hypothése, affirmant que le modéle Terrien est le seul valable). 

Alors certes, ce n'est pas de l'aventure, mais c'est documenté, et prenant pour le peu que vous pensiez pouvoir aimer ce genre de livre dont les personnages, bien qu'ayant une personnalité, ne sont clairement pas le centre de l'histoire !


A la suite de ce roman, on trouve une nouvelle dont le sujet m'a, un peu, fait penser à la nouvelle "Le grand bazar : Final" de Stephen King. De loin, évidemment, mais quand même. Dans la petite ville Belge de Quiquendone, tout va bien. Personne ne se dispute (et donc ne parle politique), tout le monde prend son temps pour tout. La ville vit dans une certaine apathie, mais cela plait à tout le monde. Le docteur Ox (la nouvelle porte son nom) s'y installe, pour mettre en place un systéme d'éclairage à base d'un gaz nouveau. A moins qu'il n'ait d'autre projets...

Trés sympathique, ce texte observe les changements d'une ville. On navigue entre ses rues, entre ces personnages que l'on connaîtra assez peu, mais suffisamment pour sentir les changements en eux. Au passage, on comprend assez vite le but du docteur Ox, mais cela n'amenuise en rien le plaisir obtenu en lisant cette histoire réussit également !


Ecrit par : Jules Verne

Sortie : 1865 & 1872

Nombre de pages : 285

[VoD] The monster project


Donc voilà. On pensait, moi le premier, que le found footage était mort. Enterré. Qu'on avait oublié jusqu'à son cadavre. Mais non, il reste quelques types qui pensent pouvoir en tirer quelque chose. Spoiler : ils échouent souvent.

C'est l'histoire d'un ex-junkie, qui se dit que ce serait cool d'interroger des gens qui disent être des créatures surnaturelles. Jusque là, il a plutôt raison. Mais forcément, ça va finir par déraper...

Ce film est moche. C'est un premier point. Esthétiquement, c'est juste laid. Et la vision nocturne, ça commence franchement à saouler, et le casting est pour le moins aléatoire. Reste que, l'idée de départ pouvait donner quelque chose. Même si ça limite rapidement le film à une série d'interview. Dommage que tout cela ne soit pas mieux écrit, et que donc au final on en tire bien peu de chose.


De plus, pour ce genre de film, 1H40, c'est bien trop long. Et comme en plus il use de bien trop nombreux lieux communs, cela ne risque pas d'en faire un grand du genre. Ni même un moyen d'ailleurs. Un tout petit film, plutôt mauvais donc...


Réalisé par : Victor Mathieu

Scénario : Victor Mathieu, Shariya Lynn & Corbin Billings

Casting : Toby Hemingway, Justin Bruening, Murielle Zuker, Yvonne Zima...

Sortie : 05 Novembre 2017

Durée : 1h35


jeudi 27 février 2020

[Les jeux vidéos au cinéma] Yakuza


S'il y a bien une saga qui a un public de niche en Europe, et qui n'y bénéficie donc pas de la réputation qu'elle mérite, c'est bien Yakuza ! Sorte de version amélioré de Shenmue (souvent considéré pourtant comme étant inférieur), la saga débute en 2005 sur PS2 et compte aujourd'hui 12 épisodes (dont 7 principaux). Globalement, on pourrait résumer en disant qu'on y contrôle un personnage, dans le milieu de la mafia japonaise. Cependant, Kazuma Kiryu (le personnage principal de la saga principale) la quitte et va vivre une suite d'intrigue souvent fort bien écrite,e t de plus en plus touchante au fil du temps. Le joueur se déplace librement dans les quartiers, a droit à un tas de mini-jeux, des combats, des achats a effectuer etc... Les jeux sont longs, et globalement complets. Et des remakes des deux premiers épisodes sont sortis plus récemment, agrémentés de nouvelles séquences.

Les Spin offs, eux, proposent entre autre un retour au japon féodal, ou encore une invasion zombie dans l'improbable Dead Souls !





Yakuza Prologue (de Takeshi Miyasaka... 2005)

Probablement conscient du potentiel qu'ils ont entre les mains, Sega décide de promouvoir la sortie du premier jeu en sortant un prologue filmé d'une quarantaine de minute. Si le jeu d'acteur, et parfois la mise en scéne, laisse à désirer, les ambitions de l'équipe sont claires : raconter les événements qui vont mener à ceux du jeu sorti la même année. On y trouve donc une ambiance similaire et forcément une intrigue et une narration qui collent au jeu. Globalement, cela reste intéressant de le voir...

Note de l'adaptation : 4/6

Note du film : 4/6






Yakuza : L'ordre du dragon (de Takashi Miike... 2007)

Qui d'autre ? Qui d'autre que Miike pour adapter Yakuza ? Probablement personne; Le stakhanoviste prend place derriére la caméra pour adapter l'histoire de Kazuma Kiryu. Et s'il apprécie un minimum l'histoire du jeu, le réalisateur prend régulièrement ses distances avec elle ci, tout en profitant du fait que ce soit une adaptation pour se permettre quelques délires humoristiques assez fidéle au jeu, eux. Ce qui donne un film en fait assez étrange, parfois un peu ennuyeux, et à d'autres moment assez fou. Il est difficile de se positionner sur cet objet filmique pas toujours identifiable. Mais qui sait proposer de trés bonnes scénes. Pour ma part, j'ai plutôt apprécié, même s'il est clair que je n'en demanderais pas une suite. On notera cependant un casting et une fidélité esthétique marquée !

Note du film : 4/6

Note de l'adaptation : 4/6

[VoD] Frankenstein's Monster's Monster, Frankenstein


Sorte de documenteur surprenant sorti sur Netflix, ce film est court (32 minutes, un moyen métrage donc) mais assez plaisant !

Comme presque tout les documenteurs, c'est avant tout un exercice de style. On y voir ici l'acteur David Harbour, qui annonce avoir découvert tout un tas de chose sur son pére. Notamment que celui ci avait mis en scéne une adaptation de Frankenstein. En voulant la refaire vivre, il va lui même recréer une sorte de monstre filmique... 


Et il suffit de cela pour livrer un moyen métrage assez bien fichu, qui mélange les styles pour donner une impression de naviguer entre les époques. Le résultat est convaincant, même si, en soi, ce n'est pas la premiére fois que ce genre de projet est mis en scéne. Heureusement, tout est plutôt crédible, et on peut sourire devant ce qui risque un film assez étonnant !



Réalisé par : Daniel Gray Longino

Scénario : John Levenstein

Casting : David Harbour, Alfred Molina, Michael Lerner, Alex Ozerov...

Sortie : 16 Juillet 2019

Durée : 32 minutes


[DVD Mad] Spasmo


Umberto Lenzi n'est pas le cinéaste italien qui fait le plus parler, mais il est loin d'être un inconnu. Et avec Spasmo, il livre un giallo assez intéressant.

Parcequ'on aurait tôt fait de le laisser de côté, avec ses références multiples à d'autres giallo, plus cultes. Parceque la mise en scéne de Lenzi n'a rien de folles, et que cette histoire de type qui tombe amoureux, puis tue quelqu'un presque par hasard dans un hôtel, ça semble banal, facile. Mais en y regardant de plus prés, on suit un personnage qui méne lui même l'enquête, alors qu'il est hanté par le meurtre qu'il a commis, et victimes de visions.


Le résultat est parfois étrange, quelque peu déroutant, et souffre d'un joli ventre mou (un peu comme moi), mais pour le reste, on peut tout à fait s'en divertir pour le peu qu'on apprécie le genre. Et on est assez nombreux à l'apprécier. Il ne fait pas partie des grands, mais voilà un bon film à découvrir à l'occasion !


Réalisé par : Umberto Lenzi

Scénario : Umberto Lenzi, Pino Boller, Massimo Franciosa & Luisa Montagnana

Casting : Robert Hoffman, Suzy Kendall, Ivan Rassimov, Adolfo Lastretti...

Sortie : 1974

Durée : 1H34


[Cinéma] Lucky


Pas franchement prolifique (on l'avait perdu de vu depuis 2008), Olivier Van Hoosftadt revient cette année avec Lucky, un film... pas vraiment dans la veine de Dikkenek...

Tony et Willy sont un peu en galére financièrement. Mais Willy a une idée : il va enlever un chien des stup et en profiter pour récupérer des stupéfiants, et les revendre...

A la maniére du film culte du réalisateur, ce film regorge de personnages. Cependant, loin d'être aussi libéré, il fera sourire de temps en temps, mais jamais hurler de rire. Ce qui ne l'empêche aucunement d'être un bon film. Parceque, justement, cette galerie de personnage tous un poil déjanté, donne lieu à des scénes agréables à suivre. Et si tout cela semble bien décousu au départ, ça finit par se rejoindre, pour donner lieu à une histoire cohérente.


Et on ne peut nier que le casting parait à son aise dans cette petite comédie, qui n'a comme seul prétention, justement, que son casting regorgeant de noms ! (parmi ceux qui ne sont pas cité dans la fiche ci dessous : François Berléand, Daniel Prévost, Corinne Masiero, Fred Testot ou encore Laura Laune !). Pour le reste, on pourra regretter que ça ne cherche pas plus loin (cf la durée du film), et ça finira au rang des comédies sympatoche...


Réalisé par : Olivier Van Hoofstadt

Scénario : Olivier Van Hoofstadt & Mourad Dhoir

Casting : Michaël Youn, Alban Ivanov, Florence Foresti, Sarah Suco...

Sortie : 26 Février 2020

Durée : 1H26