[Musique] Le début de la suite

Bon, quand on écoute Bénabar, on sait qu'on ne tombera pas sur quelque chose de follement original. Mais le truc, c'est que je l'aime bien moi...

Parce qu’il nous raconte, simplement, de jolies petites histoires. C'est parfois rigolo, parfois touchant. Et si cet album ne comporte pas ses meilleurs titres, il en a de bon. Aucune ne marquera l'histoire de la chanson française mais, une fois de plus, ce n'est pas ce qu'on lui demande. Il est agréable à écouter, et c'est personnellement ce que je cherchais en écoutant ce disque. C'est ce que j'ai eu donc ça me convient. Alors peut être qu'on pourrait espérer plus, un jour. Mais là, en attendant, moi ça me convient. Un bon petit disque en définitive.

Tracklist :

01 - Le début de la suite
02 - La petite vendeuse
03 - Marathonien
04 - Feu de joie
05 - Le destin
06 - Le complexe du sédentaire
07 - Chevaliers sans armure
08 - Bréve et approximative histoire de France
09 - Chauffard
10 - On jouait fort
11 - Le jeune vigile
12 - ça ne sert à rien une chanson

[Cinéma] Midsommar

Et en voici un film qui était attendu. Pour qui a vu Hérédité, et qui l'a apprécié, il était difficile de ne pas attendre avec curiosité et impatience ce Midsommar. Une attente sacrément récompensé !

Dani est en couple avec Christian. Mais visiblement plus pour longtemps quand la soeur de Dani et ses parents meurent. Alors, Christian lui propose de le suivre en Suéde où il part avec ses amis assister aux célébrations d'une communauté qui ne se déroule que tous les 90 ans...

En dire plus serait criminel. Car si l'intrigue se développe sur plus de 2 heures, ce n'est certainement pas pour qu'on la spoile. Midsommar est un film qui demande à ce qu'on s'y investisse. A ce qu'on se laisse entrainer, que l'on plonge dans son ambiance. Et par des petites touches, par quelques détails, il va faire monter le niveau d'horreur. Doucement, et en y mêlant quelques passages d'humour dont on ne sait si on doit en rire, c'est un vrai malaise qui ressort de ce film.

Porté par la performance remarquable de Florence Pugh, et par des seconds rôles qui assurent sérieusement (au point que j'ai été incapable de me rappeler que William Jackson Harper joue dans The Good Place même si j'étais persuadé de l'avoir déjà vu !), et par une mise en scéne de haute volée, le film se montre passionnant de bout en bout. Alors oui, il fait parfois un peu poseur mais c'est bien un des seuls reproches qu'on peut lui faire, Midsommar est une claque !

Réalisé par : Ari Aster

Scénario : Ari Aster

Casting : Florence Pugh, Jack Reynor, Will Poulter, William Jackson Harper...

Sortie : 31 Juillet 2019

Durée : 2H20

[Test PS4] Obliteracers

Souhaitant marcher sur les pas de Micro Machines, Obliteracers se plante totalement...

Ou du moins en grande partie tant les courses sont peu agréable. La caméra trop mouvante donne le mal de mer, les sensations sont mauvaises, le manque d'impact des armes rend les courses ennuyeuses et le contenu n'est pas bien grand. Du coup, si on y croit le temps des premiéres courses, on se rend vite à l'évidence : c'est mauvais. Pourtant, ce n'est pas trop laid, et ça aurait pu faire le taf.

Mais que ce soit seul ou a plusieurs, on finit par vite par ne plus avoir envie de concourir dans des courses aussi peu attrayante. Alors on laisse le jeu de côté, et on s'en contentera. Il y a bien mieux dans le genre !

[Série] The 100 (Saison 1 à 5)

Si la série n'est toujours pas terminé, je suis enfin presque à jour. Et pour une série qui a évolué, en voici une qui l'a bien fait !

Une petite centaine d'année aprés un holocauste nucléaire, les survivants vivent dans une station spatiale. Mais les ressources sont de plus en plus faibles. Alors, des mesures sont prises. Notamment celle de voir si la planéte est redevenu habitable en envoyant 100 prisonniers (des mineurs) sur Terre...

Et si la premiére saison joue sur la surprise de la redécouverte de la planéte, les saisons suivantes se voient dans l'obligations de faire évoluer l'intrigue, avec la découverte de clans qui ont survécus sur Terre, et de nombreuses luttes et questionnement. Qui est légitime sur la planéte ? Faut il cohabiter ou combattre les groupes existants ?

Des questions qui sont traités et bien que quelques épisodes semblent un peu de trop, il faut reconnaitre à la série une production de grande qualité, un casting attachant, et quelques moments franchement remarquable. Contrairement à nombres de séries au long cours, celle ci semble moins s'enliser et parvient toujours à relancer son intrigue, de maniére fréquente. J'attends donc maintenant la sixiéme saison, avec une certaine impatience !

Créée par : Jason Rothenberg

Casting : Eliza Taylor, Paige Turco, Bob Morley, Marie Avgeropoulos...

Diffusée de : 2014 à 2018

Durée : 71 épisodes de 42 minutes

[DVD] The Beast

Faire tenir un film sur l'histoire d'une grosse bestiole sur 3 heures n'est pas chose aisée. Bizarrement, Jeff Bleckner s'en sort plutôt pas mal avec ce film !

Graves Point subit plusieurs disparitions étranges et ne parvient pas à comprendre le pourquoi du comment. Un expert en biologie marine débarque alors pour tenter de résoudre le mystére...

Et à partir de là, le film lance une histoire adapté d'un roman, et qui parvient à faire le job. Et ce sur 2 lignes de pitch, et avec un budget qui semble tout de même assez limité, la créature restant dans l'ombre pendant trés... trés... trés longtemps. Ce qui n'est pas forcément une mauvais chose, puisque l'ambiance a le temps de se poser, et la tension de monter. Rien d'extraordinaire, amis quand c'est bien foutu, ça marche. 

Et c'est le cas ici, grâce aussi à un joli casting qui fait plaisir à voir et ce malgré l'absence de comédiens renommés. Ou plutôt dans le cadre du cinéma puisque ceux-ci ont fait leurs classes à la TV. Le résultat est donc un film plus réussit que ne le laisse penser sa jaquette, assez médiocre il faut bien le dire. Donc jetez y un oeil, vous aurez envie d'y laisser les deux !

Réalisé par : Jeff Bleckner

Scénario : J.B. White

Casting : William L. Petersen, Karen Sillas, Charles Martin Smith, Ronald Guttman...

Sortie : 28 Avril 1996

Durée : 2H56

[Sorties ciné] Les sorties cinéma du 31 Juillet 2019

Les faussaires de Manhattan (de Marielle Heller avec Melissa McCarthy... 1H47)

Mon frére (de Julien Abraham... 1H36)

Promare (de Hiroyuki Imaishi... 1H51)

Comme des bêtes 2 (de Chris Renaud & Jonathan Del Val... 1H26)

Diego Maradona (de Asif Kapadia... 2H10)

Midsommar (de Ari Aster... 2H20)

Halte (de Lav Diaz... 4H39)

Rêves de jeunesse (de Alain Raoust... 1H32)

Ricordi ? (de Valerio Mieli... 1H47)

[Comics] Deadpool : Deadpool Président !

On avance avec Deadpool et voici ici une série assez récente qui démarre par une histoire pour le moins.. inattendue !

Un magicien, devant la déchéance des Etats-Unis, décide de ressusciter les présidents américains. Mais une fois ceux-ci revenus, ils veulent détruite les Etats-Unis. Et même le monde ! Et comme le SHIELD ne tient pas à ce que des images des Avengers tuant les présidents soit vus, ils veulent que tout soit discret. Et pour cela ils font appel à... Deadpool !

On retrouve donc avec plaisir le mercenaire, bien décidé à calmer tout ce beau monde, et faire des blagues sur tout et n'importe quoi. Et aussi à empocher la somme promise, puisqu'on sait que le bonhomme ne laisse jamais une prime de côté. Un tome ultra rythmée donc, avec un sacré paquet d'action, et un petit passage de Dr. Strange pour aider notre mercenaire à renvoyer les morts d'où ils viennent. C'est fluide, ça se lit vite, et ça ne se prend pas la tête. C'est ce qu'on attend de Deadpool et on est servi !

Sortie : 05 Novembre 2014

Nombre de pages : 136

[Retro David Cronenberg] Crash

Et voici encore un roman considré comme trés difficile à adapter, voir impossible, que Cronenberg met en image...

Tout commence alors James Ballard est victime d'un accident de voiture. Il va alors se mettre à développer une fascination pour les blessures, pour les accident...

Et à partir de là, le film va pousser l'obsession de son personnage au maximum, multipliant les scénes de sexe et livrant une oeuvre assez expérimental, et donc parfois un peu bancal, mais fascinante. Car sans se fixer de limite, le réalisateur nous plonge, à l'aide aussi d'une BO hypnotique, dans un monde obsession, de fantasmes partagés mais difficilement avouable par ses protagonistes. Tous incarnés par d'excellents acteurs.

Il serait difficile de ne pas reconnaître dans ce film la patte d'un réalisateur qui nourrit lui même les mêmes obsessions, au point de se demander si ce Ballard ne serait pas une version de lui même poussé à l'extrême. La scéne de fin étant à ce sujet un sommet aussi déviant qu'il peut être malaisant... mais parait finalement logique au vu du déroulement du film ! Une oeuvre à voir en sachant qu'on pourra l'aimer... ou la détester !

Réalisé par : David Cronenberg

Scénario : David Cronenberg d'aprés le roman de J.G. Ballard

Casting : James Spader, Holly Hunter, Rosanna Arquette, Deborah Kara Unger...

Sortie : 17 Juillet 1996

Durée : 1H40

[Test PS4] WWE 2K18

Nouvel opus donc pour la saga reconnu. Et une nouvelle campagne qui fait plaisir à voir !

Car si le jeu n'évolue pas sur de nombreux points (graphiques entre autres), il se dote une nouvelle fois d'un casting hors norme et propose une campagne avec une véritable narration et des possibilités toujours plus nombreuses. Bluffant sur le contenu, le jeu devra cependant s'améliorer techniquement danes les prochains opus s'il ne veut pas s'embourber. Mais pour l'instant, il reste le leader incontesté et incontestable du genre ! Et c'est du bon !

[Série] Krypton (Saison 1)

Toujours en quête de nouvelles séries à ajouter au DC Universe, DC peut donc maintenant compter sur Krypton, une série supervisé par David S. Goyer...

Et on sait à quel point le bonhomme est capable du meilleur comme du pire, notamment dans le genre super héroïque. Et indirectement, Krypton n fait partie car la série se déroule sur la planéte de Kal-El avant la destruction de celle ci. D'intrigue politique pas bien évoluée en personnages souvent peu creusés, la série pourrait se planter mais profite de sa courte durée (10 épisodes) et de son déco pour être intrigante dans un premier temps, puis assez entraînante. Mais ça reste globalement une série que l'on regarde sans attendre follement une seconde saison pour la bataille entre les Zod et les El...

Créée par : David S. Goyer & Damian Kindler

Casting : Cameron Cuffe, Georgina Campbell, Shaun Sipos, Elliot Cowan...

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes de 42 minutes

[DVD] La mouche 2

Prendre la suite d'un tel chef d'oeuvre était compliqué. Et franchement, Chris Walas n'essaie même pas. il se contente de livrer un bis à peine regardable...

Il reprend donc à la suite logique du premier film. Martin Brundle, le fils de Seth, est né. Et il souffre forcément de quelques petits soucis. Il grandit, par exemple, bien trop vite. Et il va essayer de dénicher les secrets de son pére...

Et nous voilà à suivre une histoire convenu de complot gouvernemental vaguement esquissé et une romance improbable qui n'atteint pas la moitié de la qualité de celle du film original. Heureusement, les effets sont assez réussis et les maquillages et autres costumes fonctionnent parfaitement. Et puis globalement, la simplicité de l'histoire permet de la suivre sans trop de déplaisir non plus. A condition de poser ses neurones dans un coin.

Et on peut le faire parcequ'ils ne seront guére sollicités. Ou pas plus que nécessaire, tout étant assez prévisible et clichés. Des questionnements du premier film, on passe ici à quelque chose de plus simple, de plus direct, plus brut, et qui perd une bonne partie de l'essence de l'oeuvre original. Et bon, c'est quand même pas mal dommage...

Réalisé par : Chris Walas

Scénario : Mick Garris, Jim Wheat, Ken Wheat & Frank Darabont

Casting : Garry Chalk, Eric Stoltz, Daphne Zuniga, Lee Richardson...

Sortie : 26 Avril 1989

Durée : 1H45

[Test PS4] Toki Tori 2+

Si le premier Toki Tori avait convaincu, qu'en est-il de ce second opus, sorti sur PS4 dans une version améliorée ?

Eh bien, il se différencie du premier dans la construction des niveaux, plus grand et se rapprochant plus du jeu de plate-forme. Cependant, les déplacements restent ceux de l'opus précédent.C'est à dire pas par pas, mais les énigmes demandent une plus grande précision. On regrettera à ce sujet un didacticiel peut-être pas assez poussé, ce qui est un peu dommageable. Reste qu'un jeu aussi joli fait plaisir à voir.

De plus, les nombreux niveaux laissent envisager une durée de vie conséquente et la bande son est fort agréable. Alors hormis quelques soucis liés à la précision demandé, il n'y a pas de raison de se plaindre de ce second opus !

[Roman] Nord et Sud

Plus de 150 ans. Voilà l'âge qu'à ce roman, qui semble pourtant toujours aussi juste sur bien des points. Et c'en est triste...

Pas le roman cependant. Car s'il n'est pas toujours rayonnant de bonheur, il ne force pas le drame non plus. On y suit Margaret Hale, une jeune femme qui, alors que son pére est pasteur et qu'il se pose des questions sur sa foi, va être amené à quitter son coin d’Angleterre Rurale de toujours pour rejoindre Milton, une ville des débuts de l'industrialisation. Là bas, elle rencontre Mr Thornton, patron d'une filature, mais également des ouvriers.

Et ceci n'est que le début de l'histoire, qui prendra autant de temps à nous décrire les sentiments divers de son héroïne, qu'une lutte des classes qu'elle découvre, mais s'attarde aussi sur les personnages secondaires. Ce qui est plaisant  car le roman est long, s'étale sur plusieurs années, et ne les ménage pas. De fait, on peut plonger sans probléme dans cette histoire et découvrir que les problémes de l'époque n'ont, en fait, pas beaucoup évolué. La lutte constante entre les ouvriers et le patronat est toujours la même, et les pistes évoquer dans le roman pour essayer de la résoudre n'ont toujours pas été appliqués. Ou si peu si on prend en compte la lecture de nombres de livres de management. Mais au delà de ça, il y est aussi question de la découverte, par une jeune femme, du monde adulte et d'une vie qu'elle ne connait pas.

Un roman dense donc, long, et qui pourtant donne l'impression de se conclure un peu vite. Mais une réussite incontestable !

Ecrit par : Elizabeth Gaskell

Sortie en : 1854

Nombre de pages : 675

[Cinéma] The operative

Drôle de sensation que procure le visionnage de The Operative. Le film est plutôt bon, par de nombreux aspects mais laisse, au final, perplexe...

Rachel travaille pour le Mossad. Envoyé à Téhéran comme professeure d'anglais, elle en profite pour mener des opérations et va être amené à rencontrer Farhad Razawi, dont elle tombe amoureuse alors que sa société doit servir d'outil au Mossad, sans qu'il le sache...

Et tout le film va tourner autour du personnage de Rachel, dans son rôle d'agente , l'obligeant à faire de l'homme qu'elle aime un objet. Et les presque 2 heures du long métrage seront consacré à cela. En fait, si vous attendez de l'action, autant vous dire tout de suite de laisser tomber, le film s'emballant précisément au moment où il se finit (et croyez moi, la frustration de la salle était palpable). Ici, il faudra faire avec de longs dialogues, et de longues phases assez lente.

Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose mais, personnellement, je dois reconnaître que j'ai senti passé les 2 heures. Par moment, j'avais une réelle envie que le film se termine pour pouvoir passer à autre chose. Alors peut-être que c'est le genre qui ne me va pas simplement, car j'ai pourtant beaucoup apprécié les performances de Diane Kruger, Martin Freeman ou encore Cas Anwar. Alors à vous de voir si ces histoires d'espionnages, mêlée ici à des histoires plus personnelles, peuvent vous plaire ou pas.

Réalisé par : Yuval Adler

Scénario : Yuval Adler d'aprés le roman de Yiftach Reicher Atir

Casting : Diane Kruger, Martin Freeman, Cas Anvar, Werner Dahen...

Sortie : 24 Juillet 2019

Durée : 1H56

[Test PS4] Steredenn

Aujourd'hui, il est de bon ton de développer, pour un moindre cut, des petits jeux qui se feront une grosse réputation sans que l'on comprenne pourquoi...

Steredenn fait partie de cette gramme de jeu. Sorte de shoot'em up avec une part d'aléatoire, le jeu nous met un commande d'un vaisseau et il faudra donc, dans une 2D retro indé, mettre à terre tous les autres vaisseaux qui ne nous veulent pas du bien. Et c'est tout ? Bah en fait, oui, plus ou moins. Il y a quelques subtilités, notamment dans le choix des armes, mais tout cela reste bien limité.

D'autant plus qu'en matiére de design, le titre ne fait pas non plus dans la nouveauté ou la surprise. Alors ça reste efficace, mais on pouvait espérer bien mieux. J'espérait bien mieux...

[Série] The terror (Saison 1)

Série dont je n'avais pas vraiment entendu parlé, The Terror est pourtant une jolie réussite, même si elle tire parfois un peu en longueur...

En 1847, la marine royale tente de découvrir le passage du Nord. Pas de bol pour eux, ça va être compliqué et Le Terror se retrouve pris dans la glace. Et comme si ça ne suffisait pas, une menace semble peser dans le coin...

Et à partir de cette histoire, la série développe autant un vrai suspense qu'un sentiment de terreur et d'oppression... et une sacrée aventure dans le même temps. Car elle touche à tout les genres, et se permet même une reconstitution d'époque hyper classe, et un casting de haute volée. Et à partir de tout ses ingrédients, savamment assemblée, elle développe une intrigue cohérente et bien ficelée, composés de nombreux dialogues, mais aussi de luttes de pouvoirs au sein du vaisseau... et en dehors. 10 épisodes qui suffisent donc à donner une furieuse envie de voir la seconde saison, d'ores et déjà annoncée !

Créée par : David Kajganich & Soo Hugh

Casting : Jared Harris, Tobias Menzies, Paul Ready, Ian Hart...

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes entre 40 et 60 minutes

[Cinéma] Parasite

Le cinéma asiatique a une force : celle de vouloir encore raconter des histoires. Et il le prouve encore une fois, avec un film, pas parfait, mais d'excellente tenue !

La famille de Ki-Taek est pauvre. Lui et sa femme sont au chomage, son fils n'est plsué tudiant et sa fille ne travaille pas non plus. Quand le fils, Ki-Woo, trouve un emploi grâce à un de ses amis, il parvient tout doucement à faire entrer les membres de sa famille au service des riches personnes qui l'emploient...

Et à partir de là, le film va passer de la comédie noire au huis clos un rien glauque et tout un tas de genre, sans distinction. Parceque le réalisateur a ses personnages, son trajet, et construit son film autour, sans chercher à le cataloguer. Une chose qu'on ne parvient que trop rarement à faire dans le cinéma occidental. Et ce changement de ton régulier permet au film de conserver les surprises de son scénario jusque dans les derniéres minutes. On ne sait jamais vraiment où on a mis les pieds jusqu'au dénouement.

Ce qui n'empêche pas le réalisateur de conserver un fond social, et de le dévoiler de maniére fort peu subtile d'ailleurs. Ce qui, je suppose, pourrait poser probléme à certains mais qui ne m'a pas gêné outre mesure ici. Il faut dire que, en plus de cela, de la mise en scéne au casting, tout est fort bien travaillé, ne serait-ce que dans le jeu avec les éclairages. Une réussite quasi totale qui fait plaisir à voir. De là à parler de palme d'or, il a beau l'avoir remporté, il faudra encore expliquer ce que vaut ce titre...

Réalisé par : Bong Joon Ho

Scénario : Bong Joon Ho & Han Jin Won

Casting : Song Kang Ho, Lee Sun Kyun, Cho Yeo Jeong, Choi Woo Sik...

Sortie : 05 Juin 2019

Durée : 2H12

[Test PS4] Nightmares from the deep : The cursed Heart

Les jeux d'objets cachés/Aventure se multiplient sur PS4. Et les pirates y ont droit aussi !

Tout démarre de maniére classique avec la visite d'un musée, avant de se transformer en quête à travers la piraterie. Si le jeu ne propose rien de bien nouveau, il offre cette fois une ambiance trés agréable, à défaut de graphismes léchés. On peut donc trouver plaisantes les 3-4 heures nécessaires pour boucler le jeu une première fois, ainsi que son contenu additionnel. On repassera cependant pour la surprise, le jeu se composant des mêmes mini-jeux qu'habituellement.

Que dire de plus ? Pas grand chose. Si vous êtes fan du genre, celui-ci fait partie des bonnes pioches. Sinon, passez votre route, il ne vous fera pas changer d'avis !

[King fait son cinéma] Vue imprenable sur jardin secret

Fascinante nouvelle, Vue imprenable sur jardin secret revient sur un auteur accusé de plagiat par un homme qu'il sait ne pas avoir plagié. Pourtant, les similitudes sont frappantes et le second devient franchement menaçant. De plus, les preuves que trouve notre héros qu'il est le premier à l'avoir écrit disparaissent toutes...
Un sujet propice à une adaptation dont s'est chargé David Koepp...

Fenêtre secrète (de David Koepp... 2004)

Ce roman court assez passionnant a donc donné lieu à une adaptation au cinéma, donnant un film correct, même s'il aurait pu être bien meilleur...

Bien plus reconnu comme scénariste que comme réalisateur, David Koepp profite de la présence d'un casting intéressant pour retranscrire l'histoire de cet écrivain sombrant dans la folie aprés qu'un homme l'ait accusé d'un plagiat dont il se sait innocent. Mais là où le film perd un peu de la force du roman, c'est qu'il a moins de temps pour développer la relation qui unissait l'ex femme de Mort et celui-ci. On comprend donc un peu moins l'importance qu'elle a pour lui, et l'impact que cela a sur la situation mentale de Mort. Mais malgré cela, ce film reste tout à fait regardable, et même assez fidèlement adapté puisqu'il reprend à peu prés tout les moments important du roman. A ceci prêt qu'un des personnages se retrouvent totalement oublié au fil du film. Un petit probléme qui n'empêche pas d'apprécier son visionnage de ce film, tout comme un final totalement modifié, mais plus pertinent que celui de King. Comme cela arrive parfois, le réalisateur parvient sur ce point à faire mieux que l'auteur !

Note de l'adaptation : 5/6

Note du film : 4/6

[Cinéma] La source

Inspiré d'une histoire vraie, La source offre un premier rôle à Sneazzy en racontant une histoire agréable à suivre, bien qu'un poil légére...

Aprés la mort de son pére, Samir suit sa voie pour devenir plombier. Mais voyant sa soeur choisir son futur, il décide de tout plaquer pour devenir surfeur pro...

Le film va donc suivre le parcours du bonhomme, qui ne sais pas nager au départ, mais va profiter de l'aide du culturiste Tony (Christophe Lambert, improbable en Schwarzenegger français) et de plusieurs personnes bien intentionné pour atteindre son objectif. Pourtant, tout ne sera pas simple pour celui qui a quitté sa famille pour atteindre son objectif. De durs moments l'attendent, dans un film qui reste cependant plutôt feel good.

Et qui a l'avantage de bénéficier d'un Sneazzy trés convaincant dans le rôle principal. Le rôle de Christopher Lambert étant moins important, il est difficile d'en parler, même si on ne peut douter du talent d'un des meilleurs acteurs français. Alice David et Fred Testot sont aussi convaincant, bien qu'assez peu présent. Le tout étant tout à fait correctement réalisé, voici un film qui fait agréablement passer le temps !

Réalisé par : Rodolphe Lauga

Scénario : Rodolphe Lauga & Julien Ambroschini

Casting : Sneazzy, Christophe Lambert, Alice David, Fred Testot...

Sortie : 24 Juillet 2019

Durée : 1H45

[Test PSVR] Headmaster

Mon PSVR ayant repris tout seul du service, j'ai pu réessayer quelques jeux que j'avais manqué. Headmaster en premier lieu.

Le principe est simple : Armé de votre tête, vous allez devoir propulser des ballons sur des cibles. De nombreux défis sont proposés et le but sera de gagner 3 étoiles sur chacun d'entre eux pour avoir accés aux examens. Rien de plus compliqués que de mettre des coups de têtes précis donc, la détection de mouvement fonctionnant bien, mais le jeu est loin d'être simple. Il faudra de l'entrainement pour savoir jauger les distances et la puissance.

Ce qui permettra peut être aussi ensuite de défier ses amis dans un mode multijoueur agréable. A vous de voir si cela vous tente, d'autant que le prix est un peu élevé mais le jeu reste sympathique. En occasion, tentez le coup !

[Musique] Les oubliés

Le premier album de Gauvain Sers constituait une belle petite surprise. Le second, malheureusement, lui ressemble un peu trop...

C'est toujours le risque. Un premier essai qui fonctionne, et on se retrouve vite à se recopier. Et c'est ce qui se produit ici. Une bonne moitié des titres pourraient se retrouver sur le premier album sans que ça choque. Je trouve même la qualité d'écriture moindre. ça reste globalement agréable à écouter mais ça manque d'âme cette fois. Alors s'il démarre sur l'excellent "Les oubliés", il peine à retrouver ensuite cette verve, se contentant de texte un peu trop simpliste. En comparaison du premier disque une fois de plus. Alors si ça passe pour cette seconde fois, il faut espérer qu'il fera mieux la prochaine fois. Sinon ça risque vite d'être lui, L'oublié...

Tracklist :

01 - Les oubliés
02 - Ton jean bleu
03 - La langue de Prévert
04 - L'épaule d'un copain
05 - La boite de chaussures
06 - Excuse-moi mon amour
07 - Au pays des lumiéres
08 - Le tiroir
09 - Changement de programme
10 - Petite piaule
11 - Tu sais mon grand
12 - L'étudiante
13 - Y a pas de retraite pour les artistes (avec Anne Sylvestre)
14 - Que restera t'il de nous ?

[Test PS4] I, Zombie

Et si on inversait les rôles ? Si on contrôlait un zombie ? Pour infecter des humains ?

C'est tout le principe de ce jeu proposant divers puzzle dans lesquels notre cher zombie va devoir réussir à infecté tout le monde. Assez faible, il va devoir se constituer des armées sans se faire repérer. Un sacré boulot qui l'occupera sur un grand nombre de tableau, permettant une jolie durée de vie. Pas bien beau, le titre est un portage d'un jeu mobile et cela se sent.

Mais ça ne l'empêche en aucun cas d'être sympathique et intéressant. Ainsi, à l'occasion, si vous avez un peu de temps libre, laissez vous tenter par ce petit jeu !