jeudi 30 avril 2020

[Roman] Les cités des anciens - Tome 7 : Le vol des dragons


Avant dernier tome de cette saga, Le vol des dragons met donc en avant, essentiellement, l'évolution de ce derniers...

On se souvient en effet des dragons infirmes des premiers tomes, incapable de cracher du venin, de de voler, ou de faire quoi que ce soit. De gros lezards, ils ont évolués en même temps que leurs gardiens. Et ce tome semble les mener vers leurs destins. Tout autant qu'il parait y mener chacun des personnages. Ils ne sont pas encore tous rassembler mais cela ne devrait, fatalement, plus tarder. En attendant, on tient là le tome le plus rythmé, et le plus réussit depuis le départ. On prendra donc toujours plaisir à suivre Thymara, Alise, ou cette fois même Tintaglia qui retrouve une grande place, et on attend avec impatience le grand final !


Ecrit par : Robin Hobb

Sortie : 14 Mars 2013

Nombre de pages : 330

[VoD] Lake Bodom


En 1960, au niveau du Lac Bodom, en Finlande, des adolescents sont retrouvés mort. Personne n'a jamais su ce qu'il s'était passé...

En fait, 3 ont été retrouvé mort, et un grièvement blessé. Depuis, on n'a jamais pu établir les faits qui se sont déroulés à ce moment. En Finlande, le mystére est encore souvent évoqués. Ce films e base sur ces faits...

Et pour cela, il devient une espéce de slasher dont le scénario semble parfois écrit avec les pieds. Ce qui est con. Mais vraiment, parceque qu'au delà de ça, la photo, de nuit, est superbe, la courte durée rend le film direct et sans fioriture, et en tant que slasher, il pourrait même avoir une sacrée, voir faire partie des ténors du genre.


Dommage alors que l'on dénombre ici de nombreuses incohérences, des acteurs parfois pas franchement au top, et globalement une oeuvre dont on ne se souviendra pas autant qu'on l'aurait voulu. Mais ne serait-ce que pour sa production bien au dessus de la moyenne, jetez y un oeil !


Réalisé par : Taneli Mustonen

Scénario : Taneli Mustonen & Aleksi Hyvarinen

Casting : Mimosa Willamo, Ilkka Heiskanen...

Sortie : 22 Septembre 2017

Durée : 1H28




[VoD] Noël à Snow Falls


Jusque là, je connaissais Ernie Barbarash pour des films... d'un genre différent. Essentiellement pour des films avec Van Damme. JCVD n'est pas dans ce film. C'est étonnant non ?

Ellen veut hériter de l'entreprise de son pére mais ne semble pas accorder un grand intérêt à Noël. Elle va être envoyé à Snow Falls, et sa vie va changer...

Et ce film a exactement la gueule qu'on attend d'un film de Noël. S'il est mieux produit que la moyenne, il n'empêche qu'il s'enfonce joyeusement dans tous les clichés du genre existant. Le choix même du casting masculin du film (et en fait, féminin aussi) en fait partie. Il faut dire ce qui est : ce sont des physiques attendus, mais ils manquent sacrément de charismes tous. Du coup on suit l'histoire, mais c'est tout.


Ce n'est pas nul, et c'est même dans la moyenne du genre, mais ça ne va pas plus haut, pas plus loin. Dommage, parce qu’avec un tel réalisateur, il y avait peut-être moyen d'en profiter pour quitter, enfin, les sentiers battus et rebattus...


Réalisé par : Ernie Barbarash

Scénario : Dinah Eng

Compositeur : Terry Frewer

Casting : Eliza Taylor, Jake Lacy, Andie MacDowell, Ben Rosenbaum...

Sortie : 15 Décembre 2017

Durée : 1H44




mercredi 29 avril 2020

[Nouvelle] Plein gaz


S'il n'a pas écrit de roman avec Joe Hill, Stephen King a bien écrit plusieurs nouvelles avec son fils...

Dont ce Plein Gaz donc, dont l'inspiration est à chercher du côté de la nouvelle Duel de Richard Matheson, adapté à l'écran par Steven Spielberg. Dans Plein Gaz, une bande de motard, dont Lemmy et son fils, Race, vont être confronté à un camionneur qui semble bien vouloir tous les tuer...

Et donc, on va suivre ces motards qui ne comptent pas fuir, mais bel et bien affronter ce camion et son conducteur. Un style particulier donc pour l'écriture de ce texte court, mais pas mal foutu, qui parvient même à se montrer étonnamment bien foutu dés lors qu'il s'agit d'explorer l'étrange relation entre Lemmy et son fils. C'est grâce à cela que le final parvient à être un minimum touchant et que l'on souviendra le plus de ce texte, au delà de son affrontement. Le tout forme une nouvelle des plus agréables, même si elle ne restera pas dans les annales.


Ecrit par : Stephen King & Joe Hill

Sortie : 2009

Nombre de pages : 99

[VoD] La fille au bracelet


Comme je le redis régulièrement, j'aime les films de tribunaux. Et je suis bien content d'avoir enfin pu voir celui-ci, assez réussit dans son genre !

Lise Bataille a 18 ans. Et elle comparait devant un tribunal pour le meurtre de sa meilleure amie, Flora. Elle a donc un bracelet Electronique. Mais est-elle vraiment coupable ?

Le film, s'il comporte quelques scénes se déroulant dans la maison, avec la famille de Lise, ou juste à l'extérieur, se concentre essentiellement sur le tribunal, la présentation des preuves, les interrogations etc... Le spectateur, tout comme les jurés, va donc être amené à décider de lui même s'il considére Lise comme coupable ou pas. Car si un verdict est bien rendu à la fin du film, rien ne garanti clairement qu'il soit juste. A part la sensibilité de chacun.


Et c'est ce qui fait la force du film, en plus d'un casting trés réussit (honnêtement, je ne voyais pas Anaïs Demoustier dans le rôle de l'avocate générale... et pourtant !), c'est justement ce choix de proposer une affaire qui ne semble jamais désigner clairement qui que ce soit. Pas une enquête facile, avec des indices évident, mais bien des doutes, et au final, un spectateur qui se retrouve dans la position d'un juré. Un questionnement sur lui même en résulte forcément. Et rien que pour ça, le film vaut le coup d'être vu !


Réalisé par : Stéphane Demoustier

Scénario : Stéphane Demoustier d'aprés l'oeuvre de Gonzalo Tobal & Ulises Porra

Compositeur : Carla Pallone

Casting : Melissa Guers, Roschdy Zem, Chiara Mastroianni, Anaïs Demoustier...

Sortie : 12 Février 2020

Durée : 1H36




[Roman] La vie volée de Jun Do


La Corée du Nord est à l'honneur dans ce roman, certes assez long, mais franchement documenté sur le sujet...

Jun Do est orphelin. Soldat, puis espion au service de la Corée du Nord, il a été bercé par la propagande menée par Kim Jong Il. Mais, aprés une série de petits événements, dont un passage au Texas, il va décidé de changer de vie...

Il est difficile de résumer ce roman, assez dense, qui se déroule en deux parties. La premiére revient donc sur l'histoire de Jun Do, sa vie tel qu'elle l'a longtemps été, au service d'une Corée du Nord dont il ne sait que ce qu'on lui a dit et appris. Et puis il y a ce basculement, ce moment où il prend conscience qu'il pourrait avoir une autre vie. Car en Corée du Nord, chacun à la vie qu'on lui a attribué. Donc s'il prenait celle d'un autre ? Celle qui lui plairait. Finalement, c'est sa découverte d'une possible liberté qu'on va suivre, avec ses joies, mais aussi ses peines. D'une vie fantasmée à sa réalité, c'est finalement dans les difficultés de celle ci qu'il va comprendre qu'elle peut-être belle et lui apporter bien plus que ce qu'il en attendait. Et ceci, avec toujours l'épée de Damoclés Nord Coréenne au dessus de la tête.

Ainsi, au fur et à mesure, le roman s'ouvre, son histoire se déploie, et on découvre une de ses histoires dont on ne pouvait pas soupçonner la profondeur lors des premiéres pages. Un plaisir qui a ses longueurs, ses répétitions, ses errances parfois, mais qui est suffisamment bien écrit pour les compenser !


Ecrit par : Adam Johnson

Sortie : 10 Janvier 2012

Nombre de pages : 681


mardi 28 avril 2020

[Test PS4] The Dark Pictures Anthology : Man of Medan


Quand le studio derriére Until Dawn revient en annonçant une anthologie de jeux narratifs horrifiques, on est content. On l'est moins aprés avoir joué au premier jeu...

Parcequ'il y a comme un hic. Déjà dans l'histoire. On suit un groupe de jeunes gens qui décident d'aller faire de la plongée pour visiter un avion échoué en pleine mer. Peu de temps aprés, ils sont attaqué par une bande de type pas sympa et se retrouvent finalement sur l'Ourang Medan, un bateau fantôme. L'histoire est classique et, en fait, assez peu propice aux choix narratifs. D'où le fait que l'on passe plus de temps à regarder qu'à faire quoi que ce soit d'autres. Et si  le jeu est joli, dans les décors, il souffre, pour ses personnages, d'un syndrôme de raideur excessive, et plonge souvent en pleine uncanny valley. Au passage, on notera que le casting comprend Shawn Ashmore. Voilà. C'est loin des Rami Malek/Hayden Pannetiére et autre Peter Stormare de Until Dawn mais on fait avec.


Et avec l'enfilade de cliché qu'on croise le long des 3h30 de jeu, tout comme les freezes récurrents, ou encore des indications pas bien claires à l'écran qui font rater des QTE, changement radicalement une histoire, comme si les indications pas claires non plus des dialogues avaient aidé jusque là. Beaucoup de défauts inhérents au genre, mais pas aidé ici par une écriture aux fraises et une esthétique... aléatoire...


[Les jeux vidéos au cinéma] Ao Oni


Jeu gratuit sorti en 2013, Ao Oni met le joueur dans la peau d'un personnage entrant dans une maison, hanté par une créature bleu nommé Oni. Le jeu a rencontré un surprenant succés, menant à une novélisation, un animé, mais aussi, donc un film live dés l'année suivante !



Ao Oni (de Daisuke Nibayashi... 2014)

Malheureusement pour lui, si le film respecte à la lettre le concept du jeu, et a l'avantage de ne durer que 1H10, il n'est que peu effrayant, et pas trés intéressant. Déjà parceque, malgré sa courte durée, il parvient à se trainer des longueurs assez handicapantes, et que son casting est parfois peu crédible. Bien heureusement, il parvient tout de même à créer une ambiance et les apparitions d'Oni sont assez efficaces. Pour le reste, il n'est aucunement nécessaire de le voir...

Note de l'adaptation : 4/6

Note du film : 3/6




lundi 27 avril 2020

[Retro Todd Phillips] Starsky & Hutch


C'était inattendu mais voici donc, pour Todd Phillips, une version cinéma de Starsky & Hutch ! Et malgré la sale réputation qu'il se paye, je le trouve sympatoche...

Starsky et Hutch sont deux agents de police qui semblent à l'opposé l'un de l'autre. Des méthodes simple de Starsky, on passe à celles, à la limite, de Hutch. Mais cette fois, ils vont devoir enquêter ensemble...

Je ne connais pas outre mesure la série originale, donc la comparaison n'est pas de mise. Ce que je vois ici, c'est un buddy movie tout à fait sypathique mettant en scéne un duo Stiller/Wilson efficace dans son genre. L'intrigue ne va pas chercher loin mais le mélange d'action et de comédie fonctionne bien ici. on retrouve quelques habitudes du réalisateur (dont une scéne de nudité gratuite), qui reprend ici les personnages de la série (dont Huggy, incarné par Snoop Dogg).


C'est un pur divertissement que l'on regarde ici. Il ne faut pas chercher plus loin. Comme en témoigne l'apparition des acteurs originaux pour un caméo plutôt rigolo. Pour le reste, le film n'est pas trés long, n'ennuie pas une seconde, et on passe donc un bon petit moment. Je n'en attendais même pas autant !


Réalisé par : Todd Phillips

Scénario : Steve Long John O'Brien, Todd Phillips & Scot Armstrong

Casting : Ben Stiller, Owen Wilson, Vince Vaughn, Juliette Lewis...

Sortie : 21 Avril 2004

Durée : 1H40


[Test PS4] A plague tale : Innocence


Contrairement à ce qu'on aurait vite tendance à croire au vu du succés d'A plague Tale : Asobo Studios ne sont pas des débutants...

Eh non, le studios ayant déjà plus d'une dizaine de jeux plus ou moins réussit à son palmarés. Mais c'est avec ce titre que les français font parler d'eux. Déjà parcequ'ils situent leur jeu au 14éme siécle, en France, en pleine période de peste, mais aussi parceque le jeu se révéle prenant. On y contrôle essentiellement Amicia, qui va tenter de sauver son frére Hugo, poursuivi par des sales types qui, au passage, ont tués leur mére, et ce alors que des rats commencent à envahir le coin.


Et ce jeu aura donc vite fait de mettre l'accent sur une forme d'infiltration, ne poussant pas à se lancer dans la bataille. le mieux étant de détourner le regard des gardes, ou de trouver le moyen de les éliminer sans faire trop de bruit. Et ce durant une dizaine d'heures de jeu, plutôt bien fichu, esthétiquement également, et en outre bien doublé. Et le tout en débloquant diverses possibilités en avançant. Reste que quelques bugs de collisions et une IA pas franchement au top gâche parfois un peu l'expérience, transformant certaines séquences en trie and die. Sans oublier, comme d'habitude, des checkpoints parfois fort mal placés. Pas de quoi gâcher le plaisir d'un trés bon jeu !


[VoD] Siberia


Depuis son retour en grâce, Keanu est partout. Même dans de petits films sans grand intérêt tel que ce Siberia...

Lucas Hill part en russie négocier des ventes de diamants, dans des conditions pas forcément légales. Il croise au passage la gérante d'un café...

C'est donc le point de départ d'une histoire qui va essayer de faire de son mieux pour développer ses histoires et ses personnages. A l'excés pour le coup d'autant qu'aucune des deux, en l'état, n'est vraiment prenant. Non pas que le film rate tout, mais il ne le réussit pas suffisamment. Ainsi, l'histoire entre Lucas et cette gérante, tournant à la relation obsessionnelle, n'est finalement pas grandement utilise, d'autant qu'elle prend trop de place.


Ou pas assez si elle était censé être le sujet du film. Ce qui aurait mieux valu dû être le cas car toute cette histoire de trafic de diamant est encore moins passionnante. Alors on ne sait pas trop ce que voulait faire le film. Reste qu'il l'a globalement raté...


Réalisé par : Matthew M. Ross

Scénario : Scott B. Smith

Casting : Keanu Reeves, Molly Ringwald, Ana Ularu, Aleks Paunovic...

Sortie : 13 Juillet 2018

Durée : 1H44




dimanche 26 avril 2020

[Les jeux vidéos au cinéma] Tamagotchi


Vous avez eu un Tamagotchi. Si si, vous en avez eu un. Ou 2, ou 20 peut-être. Rappelons donc le but de ce jeu : Elever une bestioles et la maintenir en vie le plus longtemps possible. Alors, bien souvent, on finissait par l'oublier dans un coin et elle mourrait de faim, enseveli sous ses excréments. Un destin peu enviable. Mais cela n'a pas empêche une palanquée d'adaptation de voir le jour, 4 séries animés, 1 court métrage... et pas moins de 31 déclinaisons en jeux vidéos divers sur diverses consoles ! Et donc, un film a aussi vu le jour...







Tamagotchi : Le film (de Joji Shimura... 2007)

Et donc, en 2007, basé sur l'univers étendu mis en place par les nombreuses adaptations, un film débarque. Comme ça. De nul part. Essentiellement destiné au jeune public, celui-ci s'avére d'une qualité assez surprenante !

En effet, avec son histoire voyant nos créatures attendre l'arrivée d'une bibliothéque itinérante, puis se rendre compte qu'ils peuvent être les héros de leurs livres, le film parvient à développer des thèmes intéressants, et avec son esthétiques trés coloré et en rondeur, tout ceci se montre fort agréable. Alors bien entendu, les adultes risquent peu de le trouver à leur gout, mais ce film à un petit côté magique qui en fait une production des plus honorables, et faite pour plaire au public visé. En fait, on n'en attendait pas plus, et c'et déjà trés bien comme ça !

Note de l'adaptation : ???/6

Note du film : 4/6



[VoD] Prédateur


Fût une époque durant laquelle Dick Maas était une valeur du cinéma d'horreur. Pas forcément une valeur sûre, mais une valeur. En gros, on se disait que ça pouvait être cool. Bon, maintenant...

Des cadavres sont retrouvés dans Amsterdam. Ils sont atrocement mutilé. On dirait moi aprés un bon bain. Du coup on appelle une vétérinaire qui constate que, merde, un Lion se balade à priori en ville. Mais pas n'importe lequel. Un big Lion mangeur d'Hommes !

Et de là, le film semble peiner à savoir où il va. Comédie, parodie, horreur, comédie d'horreur ? Parodie d'horreur ? Il ne trouve tout simplement pas le ton approprié. Alors il faut dire ce qui est : les effets de maquillage ont de la gueule, Amsterdam, on ne la voit pas tout les jours dans ce genre de film, et les acteurs font ce qu'ils peuvent. Mais pour le reste, si certains gags fonctionnent, on n'a jamais peur, même pour les personnages.


Et le film est beaucoup trop long pour ce qu'il a à dire. D'autant qu'on ne s’appesantira pas sur les lions, horriblement mal intégré au film. Alors à vous de voir ce que vous chercher, on est malheureusement ici plus proche du nanar involontaire que du film un tant soit peu intéressant. Et ce final !


Réalisé par : Dick Maas

Scénario : Dick Maas

Casting : Sophie Van Winden, Julian Looman, Mark Frost, Rienus Krul...

Sortie : 26 Octobre 2018

Durée : 1H43




[VoD] Swimming Pool


J'aime beaucoup le cinéma de François Ozon, et ce même si certains de ses films sont un peu moins réussis, comme ce Swimming Pool...

Une auteure de polar anglaise en léger manque d'inspirations se rend en France, chez son petit ami, pour être tranquille. Lui est absent mais sa fille débarque. Elle a un caractére opposé à Sarah (l'auteure donc). La cohabitation se fait difficilement, mais inspire Sarah...

On retrouve les ambiances chéres au réalisateur. Quelque chose d'un peu mystérieux, intrigant. Et ce jusqu'à ce que se produise un événement qui va faire se questionner le spectateur. Est-ce que tout cela se déroule bien ou est-ce qu'il ne s'agit que de l'esprit de Sarah ? Le film ayant l'avantage d'être emmené par deux actrices de talents, cela l'aide à surmonter des lacunes, cependant évidentes.


Notamment dans un scénario finalement assez convenu, et dans une lenteur qui, plutôt que de parvenir à installer, finit parfois par ennuyer, par rendre le film moins prenant qu'il ne pourrait l'être. Cependant, comme tout film du réalisateur, cela vaut le coup d'y jeter un oeil à l'occasion !


Réalisé par : François Ozon

Scénario : François Ozon & Emmanuéle Bernheim

Compositeur : Philippe Rombi

Casting : Charlotte Rampling, Ludivine Sagnier, Charles Dance, Keith Yeates...

Sortie : 21 Mai 2003

Durée : 1H42




samedi 25 avril 2020

[Roman] Elevation


Avec ses seulement 147 pages, Elevation fait figure de nouvelle plus que de roman. Malgré tout, il parait en tant que tel, se lit trés vit et, dans ce format, est une vraie réussite !

Scott Carey a un probléme. Chaque jour il se pése. Et chaque jour il maigrit. Pourtant, physiquement, rien ne change. Et pire : il a beau retiré ses habits, ou porter des haltères sur la balance, le poids reste identique. Que se passera t'il quand il arrivera à zéro ?

Et donc Scott va aller trouver son ami et ancien docteur Bob Ellis. Mais, durant ce temps, il va aussi découvrir que ses voisines, avec qui il est partis du mauvais pieds, ont peut-être besoin d'un peu d'aide. Et il aimerait bien la leur apporter. Du coup en peu de page, King parvient à raconter l'histoire d'amitiés qui vont se renforcer, tout en racontant la peur de voir disparaître un ami. L'histoire est décrite comme "joyeuse et empreinte de tristesse". C'est difficile à imaginer mais c'est, ici, totalement vraie. On passe en effet d'une sensation de joie à une certaine mélancolie. Il n'en fallait pas plus pour que les personnages soient posés. Et pour un peu, on voudrait bien les recroiser, pourquoi pas ans uns un autre roman ? Reste qu'en l'état, c'est une excellente histoire !


Ecrit par : Stephen King

Sortie : 30 Octobre 2018

Nombre de pages : 147


[VoD] Dark Waters


Voici un film que je voulais voir absolument. Une bataille judiciaire, une histoire vrai,e t donc un scandale mis en image...

Robert Billott est un avocat spécialisé dans les industries chimiques. Dans la défense de celles ci. Un jour, un paysan vient le trouver et lui demande de le défendre contre les entreprises DuPont, principale employeur de la région, et qui l’empoisonne, générant des cancers à la pelle...

C'est donc sur un véritable scandale que revient ce film. Celui qui a vu l'avocat s'engager à défendre, au final, plus de 3000 victimes de rejets toxiques. Et à découvrir un élément particulièrement dangereux, maintenant présent dans le sang de 99% de l'humanité. Rien que pour son histoire, pour sa reconstitution, le film vaut le coup d'oeil et ne semble jamais durer les 2H qu'il fait pourtant.


Pour le coup, et ce malgré un casting sympathique en tout point, il est littéralement porté par Mark Ruffalo (Producteur également) qui jour parfaitement son rôle. Alors le film est sombre, autant dans le ton que dans les décors, mais entre ses joutes verbales passionnantes, et sa tentative, pour le coup un peu désespéré, de ne pas tomber dans la caricature, il fait tout ce qui est en son pouvoir, et parvient souvent à passionner !


Réalisé par : Todd Haynes

Scénario : Matthew Carnahan & Mario Correa d'aprés l'oeuvre de Nathaniel Rich

Compositeur : Marcelo Zarvos

Casting : Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins, Victor Garber...

Sortie : 26 Février 2020

Durée : 2H08




[Roman] Eclipses japonaises


Auteur prolifique, Eric Faye propose histoire une histoire trés intéressante, basée sur des événements qui se produisent régulièrement...

Il commence ici par présenter plusieurs points de départ. Un soldat américain, qui apprenant que son équipe va être envoyé au Vietnam, décide de se faire faire prisonnier par la Corée du Nord, dans l'espoir de finir un jour renvoyé chez lui. Une japonaise, enlevée par erreur en pensant qu'elle est plus âgée, pour devenir institutrice de Japonais pour des espions Nord Coréen. Ou encore une nord coréenne à qui on va demander de toute laisser tomber, pour montrer son dévouement à sa patrie...

Et c'est l'histoire de cet ensemble de personnage, et d'autres, qui vont se croiser. Un point commun entre tous : leur famille va les perdre de vue, et ils vont se retrouver dans une Corée du Nord, totalement isolée du reste du monde. Et se retrouver dans des histoires, dans une vie qu'ils n'ont jamais demandés, qu'ils ne voulaient pas. Alors parfois, elle va leur apporter quelques joies, mais c'est surtout une tristesse qui ressort de ce roman. Un roman court, mais qui dresse un sacré constat de ce qu'il se passe dans ce coin du monde, et qui reste malgré tout sacrément caché. Et tout cela se lit d'une traite, d'autant qu'en peu de temps, on s'attache à ces personnages. Un roman à conseiller !


Ecrit par : Eric Faye

Sortie : 18 Août 2016

Nombre de pages : 225


[Mini-série] Dracula


En l'absence d'une nouvelle saison de Sherlock, Le duo Moffat/Gatiss revient avec une autre icone : Dracula !

Et ils décident donc de réadapter le roman de Stocker. Mais en réalité, ils s'en éloignent trés vite, tout en y multipliant les clins d'oeils, plus ou moins prononcés. Ainsi, on y retrouve bien Jonathan Harker, Mina Murray ou encore Lucy Westenra, sans oublier une Van Helsing (bon, deux en fait), ou un Renfield, même ils ne sont pas introduit de la même maniére, et c'est clairement le vampire qui tient le rôle principal. Les deux premiers épisodes nagent dans une ambiance d'époque, se montrant assez bluffant visuellement parlant, et totalement dans l'ambiance horrifique, tout en gardant un léger aspect humoristique.


Ce qui fera débat, c'est bel et bien le 3éme et dernier épisode. Sans en dire trop, le rapport au roman ne varie alors que pour une raison d'époque. Pour le reste, cela n'est en aucun cas une trahison, mais plus une petite surprise, pas désagréable. On peut cependant comprendre qu'elle fasse débat. Reste une adaptation en mini-série à mon sens tout à fait réussit !


Créée par : Steven Moffat & Mark Gatiss

Casting : Claes Bang, Dolly Wells, John Hefferman, Morfydd Clark...

Diffusée en : 2020

Durée : 3 épisodes de 90 minutes


[Un livre, un film] Les 6 jours du Condor


James Grady le reconnait sans peine : le film adapté de son roman en corrige les faiblesses. Et il est vrai que le roman, aussi agréable soit il à lire, en a. Trop rapide, transformant un simple chercheur en agent de la CIA plus chevronné qu'il ne le voudrait, et dont le niveau est abaissé par des coupes et modifications malvenu, on le sent un peu malade ce livre. Parlons donc du film...

Les 3 jours du Condor (de Sydney Pollack... 1975)

C'est donc l'année suivant la sortie du livre, que le Condor, qui change de nom au passage, troquant son Malcolm, contre un Turner plus seyant, débarque sur les écrans. Au passage, il n'a pas le temps pour 6 jours donc les passe à 3. En réalité, il s'agit d'un désir de rendre l'intrigue plus rythmé.
Globalement, le film suit l'histoire du roman : un chercheur de la CIA s'absente quelques instants, et lorsqu'il revient, tout le monde est mort. Mais, pour le cinéma, il devient plus actif, s'impliquant bien plus dans la recherche du pourquoi. Au passage, presque tout les personnages ayant changé de noms, difficile de parler d'une adaptation d'une grande fidélité. Cependant, il est tout aussi difficile de ne pas reconnaître qu'elle est bien plus réussis que le matériau original, et donc mérite une place au panthéon du cinéma.

Note du film : 5/6

Note de l'adaptation : 3/6