jeudi 28 février 2019

[VoD] Enlévement


Sorti en début d'année, Devil's Gate (qui s'appelle "Enlévement" chez nous) est l'exemple typique du DTV qui part d'une bonne intention, mais se perd par manque de budget et d'idées...

Suite à une disparition, une enquête est mené dans la petite bourgade de Devil's Gate. Et tout cela finit vite dans une cabane avec un type bizarre. Mais il y a des choses qui sont encore plus étrange...

Ainsi, si le film semble nourrir de bonnes intentions au départ, il souffre de tout ce dont peut souffrir ce type de film : rapidement, il se retrouve cloisonné pour devenir un huis clos sans grande saveur. Et ceci parcequ'il n'a pas trouvé d'autres moyens de compenser ce manque d'argent. Mais c'est aussi comme cela qu'on peut différencier les grands réalisateurs et les autres : leur capacité à dépasser des conditions difficiles. Et Staub n'y arrive pas, à part pour le design sympathique se son méchant.


Pour le coup, Milo Ventimiglia ne peut sauver le film d'un petit naufrage. Et on fini par regarder ça du coin de l'oeil, sans vraiment s'intéresser au déroulement d'événements moins intéressant qu'il n'y paraissait. Les fans de Star Trek apprécieront cependant la présence de Jonathan Frakes (alias William Ryker). Pour le reste, on passe...


Réalisé par : Clay Staub

Scénario : Clay Staub & Peter Apelo

Casting : Amanda Schull, Milo Ventimiglia, Shawn Ashmore, Bridget Regan...

Sortie : 05 Janvier 2018

Durée : 1H34


[Cinéma] Grâce à Dieu


Il y a quelques jours, on apprenait que l'église voulait faire interdire la sortie de ce film. Et en le voyant, on comprend pourquoi...

Grâce à Dieu revient sur les affaires de pédophilie dans le milieu de l'église, mais surtout au niveau du diocéde de Lyon, et notamment celles qui touchent le Pére Peyrat, plus ou moins protégé par le cardinal Barbarin.

Le film est cependant une fiction, qu'il base sur des faits réels. Et s'il n'utilise pas les véritables noms des victimes (il en emploie des approchants), il garde ceux des coupables. Une position déjà trés claire, tout comme le choix de sortir le film 2 semaines avant le jugement réelle de l'affaire. Pour le reste, il retrace d'une maniére assez fidéle l'évolution de l'affaire, tout en prenant quelques libertés. Mais il cherche aussi à éviter les attaques gratuites. Il ne juge pas la religion, ni les prêtres en général, mais bien cette affaire et l'institution en général. Et en cela, il respecte le souhait des victimes regroupées en association.


Mis en scéne de maniére trés propre, sans fioriture, il profite aussi d'un casting parfait de bout en bout, et étudie différents types de réactions suite à ces actes, au moment de s'exprimer ou aprés. Les réactions des victimes, bien sûr, mais aussi celles de l'entourage, et même du pére Peyrat, qui n'a jamais nié ses actes. Tout cela concours à créer un film qui peut entrainer une certaine rage du spectateur, mais qui n'a aucune raison d'être rejeté par l'église, qui serait même bien avisé de l'accepter, et d'agir...


Réalisé par : François Ozon

Scénario : François Ozon

Casting : Melvil Poupaud, Denis Menochet, Swann Arlaud, Josianne Balasko...

Sortie : 20 février 2019

Durée : 2H17




[Test PS4] Kingdom Hearts 2.8 : Final Chapter Prologue


Désireux de lancer Kingdom Hearts 3 dans les meilleurs conditions possible, Square Enix sort une seconde compilation comportant les titres manquant...

Tout d'abord, donc, Kingdom Hearts : Dream Drop Distance, sorti sur 3DS. Intéressant, le titre est entièrement remastérisé en HD, et comporte les mêmes qualité et défauts que son prédécesseur. C'est à dire qu'il propose beaucoup de nouvelles choses (des compagnons à créer et qui nous accompagnent, des combats plus dynamique avec l'ajout de nombreux mouvements supplémentaires)  mais cela ne se fait pas sans heurt. On doit parcourir chaque monde avec deux personnages différents, ce qui induit rapidement une certaine lassitude, et on se perd assez vite au milieu de toutes les nouveautés. Il aurait fallu intégrer cela de maniéré plus fluide. Reste que c'est un bon jeu.


La compilation comporte également une espéce d'introduction au futur jeu nommé "Kingdom Hearts 0.2 : Birth by sleep - A fragmentary passage". Plutôt joli, même si peu fluide, le jeu est plutôt sympathique mais se boucle en à peine 2H. On a cependant un avant goût du gameplay de la suite à venir et franchement, ça donne envie !

Et le tout se cloture avec un film d'animation d'environ une heure nommé Kingdom Heart X. Dommage que tout cela soit fait avec le moteur du jeu mais on a quelques éclaircissement sur l'intrigue du jeu.

Pour une compilation moins intéressantes que la précédente, certes, mais malgré tout trés réussit !


mercredi 27 février 2019

[VoD] Love Next Door


Oui, j'aime bien cette affiche, même si elle ne dit pas grand chose sur le film. Un film sortie directement en DVD, et dont le casting est plutôt sympathique...

Nina s'est éloigné pendant un sacré moment de chez ses parents. Elle a fait le tour du monde, mais revient finalement aprés 5 ans. Elle revoit alors David, l'ami de ses parents, qui a la cinquantaine. Et elle tombe amoureuse de lui...

Un film qui ne se facilite pas les choses pusiqu'il y ajoute une vieille amitié/rivalité entre la fille de David et Nina, mais aussi une femme pour David. Autour dire que la relation entre Nina et David va créer beaucoup de probléme, bien au delà de la différence d'âge. Et c'est pour cela aussi qu'on peut apprécier ce film qui parvient à se montrer parfois drôle, et parfois touchant, même s'il ne fait souvent que survoler son sujet. Son but étant de rester léger, cela peut se comprendre.


Il faut aussi féliciter un casting charmant qui parvient à porter le film, qui doit cependant se contenter d'une mise en scéne simpliste qui la raméne plus au rang de bon téléfilm. Mais il serait franchement dommage de cracher sur un petit moment sympathique, qui parvient, parfois, à un peu élever le débat. Maintenant, à vous de voir !

 

Réalisé par : Julian Farino

Scénario : Ian Helfer & Jay Reiss

Casting : Hugh Laurie, Leighton Meester, Adam Brody, Alia Shawkat...

Sortie : 04 Juin 2013

Durée : 1H30




[Cinéma] Jusqu'ici tout va bien


Parfois, on ne demande rien de plus qu'un petit film sans grande prétention mais qui fais du bien. Et c'est le cas du nouveau film de Mohamed Hamidi...

Fred Bartel travaille dans une agence de communication parisienne. Pour une question d'impôts, il a situé sa boite à La Courneuve. Mais quand il se fait attraper, les impôts lui propose de réellement déménager à La Courneuve...

Bon, en tout honnêteté, on sait globalement où va le film. Et si ce n'est pas le parcours qui surprendra, il y a suffisamment de bonne humeur dans ce film, et d'entente entre les comédiens, pour que ce soit trés plaisant. Mais aussi car, pour une fois, on sent vraiment une évolution dans le personnage de Fred Bartel, qui n'est pourtant pas tout à fait détestable non plus au départ. De fait, ça change un peu de ce qu'on a l'habitude de voir.


Dans ce film, les personnages ne sont pas racistes, mais ont uniquement en têtes certains clichés, que ne fera d'ailleurs que confirmer Samy (Malik Benthala) en début de film. De fait, lorqu'ils se mettent à apprécier le nouvel environnement, ça semble plus logique, moins forcé, et on reste sur une belle petite histoire pour un petit moment agréable à passer dans les salles !


Réalisé par : Mohamed Hamidi

Scénario : Mohamed Hamidi, Michaël Souhaité & Khaled Amara

Casting : Gilles Lellouche, Malik Bentalha, Sabrina Ouazani, Camille Lou...

Sortie : 27 Février 2019

Durée : 1H30


[Test PS4] Adventure Time : Les pirates de l'Enchiridion


Tiré de la célébre série du même nom, ce jeu Adventure Time a ses bons et ses mauvais côtés, mais il reste trés bancal...

On prend donc le contrôle de Finn et de ses amis. Ils se retrouvent par hasard au milieu de nulle part et vont devoir, donc un premier temps, aider le roi des glaces, avant que cela ne les emmène un peu partout. De prime abord, rien de marquant. De plus, en prenant le jeu en main, on constate qu'il respecte les codes graphiques de la série, mais techniquement, ce n'est pas génial. De nombreux ralentissements se font sentir, et les animations sont trés limites.


Côté gameplay, on est globalement devant un RPG au tour par tout qui rappelle les derniers jeux South Park. A chaque tour, on peut utiliser un objet, puis une attaque. Assez difficile si on ne prend pas le temps de leveller régulièrement, le titre peut énerver quand il décide d'élever d'un seul coup son niveau de difficulté. C'est un reproche qu'on peut lui faire, tout en soulignant aussi un manque de maitrise dans la capacité des personnages, assez peu utilisé. Reste que les amateurs pourront en voir le bout malgré quelques bugs (j'ai même du recommencer le jeu une fois car ma progression était bloquée...)


mardi 26 février 2019

[VoD] Never back down


A une époque, Never Back Down était vénéré. Si si. Tout du moins par certains de mes amis. Alors je l'ai regardé. Et, c'est pas nul mais bon...

Jake est un nouveau venu dans son école. Une vidéo à fait le tour des éléves, le montrant plaquant un type lors d'un match de football américain. Il est alors défié par Ryan qui remporte facilement le combat. Le nouvel ami de Jake lui présente un coach qui va lui apprendre à se battre grâce à un mélange d'arts martiaux...

Tout cela n'a rien de bien original, essentiellement à cause de l'âge des protagonistes et du contexte un peu "scolaire" de la chose au départ. Heureusement, la chorégraphie intéressante des combats et des personnages finalement crédible rendent la chose plutôt correct. Mais des dialogues convenus et des acteurs qui manquent singulièrement de charisme (hormis Djimon Housou) ne parviennent pas à l'élever au delà de ce rang.


Le plus étonnant étant que le film a obtenu plusieurs suites. Je ne sais pas ce qu'elles valent et ne m'exprimerait donc pas sur le sujet. Mais en ce qui concerne celui-ci, vous pouvez le regarder si vous n'attendez pas plus qu'un divertissement acceptable, prônant un certain dépassement de soi sans excés. Simple, mais toujours assez efficace pour une petite soirée.


Réalisé par : Jeff Wadlow

Scénario : Chris Hauty

Casting : Sean Faris, Djimon Hounsou, Amber Heard, Cam Gigandet...

Sortie : 16 Avril 2008

Durée : 1H50




[Cinéma] Les fauves


Parceque le cinéma français, parfois, sort des films dans un petit circuit, et qu'ils arrivent à créer un étrange sentiment...

Laura est en vacance dans un camping en Dordogne avec son amie ainsi que la mére de celle-ci. Des rumeurs circulent sur la présence d'un léopard dans le coin, et la disparition d'enfants et la mort d'animaux semblent aller dans ce sens. Et Laura croise aussi Paul, un écrivain du coin...

Ce film parvient à être moyen, et pourtant je l'ai apprécié. Il a de nombreux défauts, mais aussi de bonnes idées et de vraies qualités. Ainsi, tout en livrant un film entre le thriller et le drame, il propose une réflexion sur l'imaginaire et notre désir d'y croire. Vraie volonté de laisser exister le magique ou convenance ? Et cela est bien mis en avant par le personnage d'une flic joué par Camille Cottin qui tient parfaitement son rôle. Bien plus en tout cas qu'une Lily-Rose Depp qui peine parfois à être audible.


Si Laurent Lafitte est bon, son personnage manque de fond, et il faut bien dire qu'une partie du film ne sert pas à grand chose notamment une sous intrigue avec le cousin de Laura. Ce qui est d'autant plus dommage car il y a de jolies d'accord, et quelques bonne surprises. Quelques transitions sont aussi étranges mais, au final, je dois reconnaître que je trouve de petites choses intéressantes dans ce film.


Réalisé par : Vincent Mariette

Scénario : Vincent Mariette & Marie Amachoukeli

Casting : Lily-Rose Depp, Laurent Lafitte, Camille Cottin, Aloïse Sauvage...

Sortie : 23 Janvier 2019

Durée : 1H23


[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 27 février 2019

Jusqu'ici tout va bien (de Mohamed Hamidi avec Gilles Lellouche... 1H30)


Une petite comédie dans laquelle un chef d'entreprise aux prises avec les impôts va déménager sa boite à La Courneuve et va devoir compter sur l'aide d'un maitre chien du coin pour lui expliquer les régles du quartier... Et ça pourrait être rigolo.



Apprentis parents (de Sean Anders avec Mark Wahlberg... 1H59)


Ils veulent des enfants et vont adopter... dans cette comédie qui ne parait pas grandiose mais allez savoir. Le premier Very Bad Dads, du même réalisateur, n'était pas si mal !



Celle que vous croyez (de Safy Nebbou avec Juliette Binoche... 1H41)

Une femme se fait passer pour une autre sur les réseaux sociaux et tombe sur un homme à qui elle semble plaire. Si on avait déjà vu ce sujet dans des comédies, c'était moins le cas dans des films plus sérieux et c'est donc franchement tentant !



Marie Stuart, reine d'Ecosse (de Josie Rourke avec Saoirse Ronan... 2H05)

Le biopic de la reine d'écosse, porté par un casting de haute volée, et qui parait, au vu de la bande annonce, franchement réussit. Je ne sis pas sûr de pouvoir le voir mais si c'est le cas, je vous en reparlerais !



Escape Game (de Adam Robitel... 1H39)

Là je suis perplexe. ça ressemble à un SAW en version moins sanglante. Il faut dire que le concept de l'escape room piégé devait être réalisé, mais ce n'est pas franchement le plus original. Reste à voir le résultat (trés moyen d'aprés ce que j'en ai entendu...)



Sang Froid (de Hand Peter Molland avec Liam Neeson... 1H59)

Liam Neeson doit se venger, encore une fois. Mais cette fois, il semble que les critiques ait vraiment apprécié ce film. Et il faut dire que, si la bande annonce est trop longue, ça semble en effet plutôt réussit !



Wardi (de Mats Grorud... 1H20)


Petit film d'animation qui semble bien fichu, voici une oeuvre qui promet d'avoir un vrai sujet et pourrait intéresser un jeune public... et peut-être plus agé ?



Jeune bergére (de Delphine Détrie... 1H31)


Une femme qui a quitté son boulot en ville pour devenir agricultrice nous parle de sa nouvelle vie, entre bonheur et attaque d'autres agriculteurs qui ne l'acceptent pas. Et ça me tente !



Santiago, Italia (de Nanni Moretti... 1H20)


Aprés le coup d'état chilien de 1973, l'ambassade d'Italie au Chili accueille une centaine de réfugié. Ce film nous parlera de cet événement, au travers d'un documentaire qui intéressera les amateurs du sujet.



Les eternels (Ash is purest white) (de Zhangke Jia... 2H15)


Histoire de mafia et de prisons, les éternels est un film ambitieux et qui donne envie d'être vu à la vision de ces premiéres images !



Nice girl don't stay for Breakfast (de Bruce Weber... 1H30)


De nombreux grands acteurs sont présents dans ce documentaire sur Robert Mitchum ! Un documentaire qui plaira probablement aux amateurs de l'acteur !



Casting (de Nicolas Wackerbarth... 1H28)


Mon allemand étant trés limité, voir inexistant, cette bande annonce ne me parle que moyennement... mais semble parler d'un casting. Oui, je suis perspicace !



Premier amour (de Stapn Burnashev... 1H11)

Par hasard, deux personnes qui ont été le premier amour de l'autre, se retrouve. La bande annonce, musicale, ne laisse pas beaucoup d'enfants, mais suffisamment pour intriguer !



lundi 25 février 2019

[VoD] Van Helsing


La premiére fois que j'ai vu ce Van Helsing, c'était lors de sa sortie en salle. Et j'avais été charmé par l'univers fantastique du film. Aujourd'hui, il me parait plus faible mais...

Gabriel Van Helsing est un descendant d'Abraham, le fameux chasseur du comte Dracula. Et comme son ainé, il passe son temps à rechercher le comte, mais aussi à traquer diverses créatures. Le film démarre ainsi que la création de la créature de Frankenstein, et enchaine sur un affrontement avec Mr Hyde. La suite est à l'avenant avec des affrontements face à des loup-garous et autres vampires, dont bien sûr le plus fameux fameux d'entre eux, qui dit donc être le comte Vladimir Dracula (en réalité, le personnage est largement inspiré de Vlad Tepes).

Le tout pour un divertissement assez moyen qui, il faut bien le dire, a malheureusement pris un coup de vieux au niveau des effets visuels (bien que certains restent encore trés bien fichu), mais reste une aventure regardable qui arrive parfois à poser une véritable ambiance de film fantastique. Et au moins, son casting parait impliqué, ce qui est déjà bien mieux que nombre de productions du genre.


Il a également l'avantage de traiter correctement ses personnages et de nous permettre de nous y attacher un minimum. Et à part Mr Hyde, ils ont tous un rôle intéressant à jouer, ce qui est tout de même un sacré avantage. Alors sans atteindre la beauté d'un film de la Hammer, il s'avére d'ores et déjà plus convaincant que ce que propose le Monster Universe bancal d'universal, rebooté continuellement au point de perdre tout intérêt...
 

Réalisé par : Stephen Sommers

Scénario : Stephen Sommers

Casting : Hugh Jackman, Kate Beckinsale, Richard Roxburgh, Will Kemp...

Sortie : 05 Mai 2004

Durée : 2H10




[Retro Michel Gondry] L'épine dans le coeur


Toujours en quête de savoir et de souvenirs, Michel Gondry passe au documentaire ici. Et en partant d'un sujet qui devrait peu nous intéresser, il déterre autre chose...

Car avec ce film, au départ, il souhaite juste raconter l'histoire de sa tante, Suzette Gondry. Celle ci a été institutrice pendant plus de 30 ans et il souhaite la faire revenir dans ses anciennes écoles et en discuter. Mais au dur et à mesure des discussions avec elle et les membres de sa famille, il va découvrir de nouvelles choses. Des conflits qui sont restés cachés, des douleurs qui voudraient être oubliés, et toute une histoire qu'il reconstruit. Et cela fait resurgir certaines souffrances, mais aussi des moments de bonheur.


Par le biais aussi de quelques effets de temps à autre, même si la mise en scéne est celle d'un documentaire, c'est à dire globalement trés simple, trés nature, le film ne s'empêche pas de jouer sur les souvenirs, au point de confronter deux points de vue qui créeront, comme l'indique le titre, une épine dans le coeur. D'un film qui ne devait pas se montrer spécifiquement fascinant, il en tire une histoire, en partie la sienne, qui touche. Et c'est déjà pas mal du tout !


Réalisé par : Michel Gondry

Scénario : Michel Gondry

Casting : Suzette Gondry, Jean-Yves Gondry, Sasha Allard, Rémi André...

Sortie : 21 Avril 2010

Durée : 1H26




[Test DLC] Resident Evil 7 : Biohazard - Les DLC


Devant le succés obtenu par le jeu, 4 DLC ont vus le jour. De qualité diverses, voici un petit tour de ceux ci...

- Vidéos interdites Vol. 1

Ce premier contenu ne fut guére convaincant. Comportant un mode de jeu demandant de faire face à des vagues d'ennemis en posant des piéges et en s'armant, mais également un mode demandant d'affronter Marguerite avec les armes et bonus trouvés un peu partout (et changeant à chaque partie), ce DLC ne vaut guére que pour "La chambre", un mode dans lequel on se réveille dans une chambre et l'on doit échapper à Marguerite, par le biais d'une énigme. Bien foutu, il n'est cependant à faire qu'une seule fois...

- Vidéos interdites Vol. 2

Cette fois, entre une espéce de Black Jack à la SAW et un mode demandant de faire le tour de la maison pour trouver à manger à Jack en combattant des ennemis, il n'y a pas grand chose de plaisant. Ce n'est pas franchement mieux que le premier DLC...

- Pas un héros

Plus intéressant, ce DLC prend place à la fin du jeu original. On prend le contrôle de Chris Redfield qui va partir à la recherche de Lucas. Le fils de la famille Baker n'est, en effet, pas mort. Plus armé que dans le jeu original, le DLC fait la part belle à l'action malgré quelques énigmes. Mais il faut bien dire ce qui est : il n'est pas non plus ultra convaincant. C'est mieux que les deux premiers et c'est gratuit ceci dit. Pour 2 petites heures de jeu...

- La fin de Zoé

Cette fois, on contrôle le frére de Jack qui va tenter de sauver Zoé aprés que Ethan l'ait appelé à la rescousse. Le bonhomme est fort et... va combattre les ennemis à poings nus ! Et avec un peu d'infiltration. Trés simple, ce DLC ne dure pas plus de 2 heures non plus et ne se montre, comme le précédent, qu'assez peu convaincant finalement.

Vous l'aurez compris, faites le jeu, mais pas les DLC !


dimanche 24 février 2019

[Série] I love Dick


Adapté d'un roman, I love Dick a été annulé aprés une unique saison. Mais est-ce justifié ?

Oui et non. Non si on juge de la qualité acceptable de la série, oui si on considére que cette saison se suffit à elle même. Dans une petite bourgade, on suit un couple d'intellectuel : Chris et Sylvére. Lorsqu'arrive un cowboy du genre charismatique. Le couple en est chamboulé et Chris va se mettre à lui écrire des lettres pour le moins suggestive, sans lui envoyer, mais qui vont stimuler le couple...

Cet étrange triangle amoureux donne lieu à une série souvent crue, mais qui, en seulement 8 épisodes, parvient à offrir de bons moments. Parcequ'on s'attache bizarrement à ces personnages, interprété par un joli casting il faut bien dire. Il aurait été difficile de trouver mieux que Kevin Bacon dans le rôle de Dick ! Un regret cependant concernant les personnages secondaires qui sont soit trop exploité par moment, et pas assez à d'autre. Un probléme d'équilibre qui cause parfois du tord à une série qui s'en sort finalement pas trop mal. Mais en effet, aucune suite n'est nécessaire.


Créée par : Sarah Gubbins

Casting : Kathryn Hahn, Kevin Bacon, Roberta Colindrez, Griffin Dunne...

Sortie : 2017

Durée : 8 épisodes de 20 à 30 minutes


[VoD] Hippocrate


Avant Médecin de Campagne et Premiére Année, Thomas Lilti réalisait déjà un premier film sur le métier de médecin...

Benjamin est un jeune interne un peu trop sur de lui. Son pére gére le centre hospitalier et il pense donc avoir acquis son talent. Abdel Rezzak était déjà docteur en Algérie mais arrive en France. Il est donc interne mais a bien plus d'expérience que Benjamin. Et on va suivre leur histoire...

Parce que c'est essentiellement le but du film : nous montrer le quotidien de médecins. Et il réussit sur ce point en parlant des problémes d'argents, de matériels, de personnels. Il montre aussi les responsabilités pesant sur chaque médecin, qu'il soit confirmé ou encore interne. Et pour cela, il faut souligner l'excellente direction d'acteur du film, chacun étant tout à fait crédible. Un fait à noter pour un jeune réalisateur dont c'était le premier long métrage.


Si on peut reprocher des petites choses, notamment dans le rythme par moment, on peut y voir un excellent mélange de documentaire (pour la connaissance apporté par cet ancien médecin) et de fiction pour les petites histoires qui se racontent, et qui mettent bien entendu en avant certains choix moraux. Ce film est donc déjà une jolie réussite !

 

Réalisé par : Thomas Lilti

Scénario : Thomas Lilti, Julien Lilti, Baya Kasmi & Pierre Chosson

Casting : Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin, Marianne Denicourt...

Sortie : 03 Septembre 2014

Durée : 1H42


[Ma vie de gamer] California Games


Pour être tout à fait franc, j'avais totalement oublié ce jeu avant de le voir dans la liste des jeux Megadrive. Et pourtant, j'ai passé un sacré moment dessus !

Non pas que j'étais particulièrement bon sur le jeu. Loin de là même. Mais à l'époque, voir des sports classe comme le skate, les rollers ou le surf, mis en avant dans un jeu de sport, ça me paraissait déjà génial. Alors j'ai longuement essayé d'obtenir de bon score. Essayé de tenir dans le tube, sous la vague, de faire des tricks, ou d'éviter de tomber.


Et surtout, j'adorais le VTT dont je ne me souviens pas avoir vu le bout mais il est possible que j'ai réussit à le termine un jour. Il est difficile d'en dire beaucoup plus sur ce titre là parceque, dans son concept même, il reste limité. Mais j'ai passé des heures sur un jeu qui, honnêtement, n'aurait pas du me tenir plus de 15 minutes. Alors oui, j'en garde un étrange bon souvenir...

samedi 23 février 2019

[I read game] Darksiders

Chapitre 2 (Partie 1)

Alors que la fumée se dissipe autour de lui, War se redresse. Et ce qu'il voit n'est que chaos. Des immeubles en flammes. Il entend des hurlements. Les trois royaumes s'affrontent. Il se redresse et saisie son arme, plantée dans le sol. Mais il a à peine le temps de réagir qu'il voit se ruer sur lui deux de ces créatures de l'enfer aux larges épaules. Rapides, elles foncent sur lui sur leurs quatres pattes. Et elles ne sont pas seules. Derrière elles, debout sur un bus renversé et aux vitre rouges de sang, l'immense démon, de prés de 5 métres de haut se dresse. Un trauma. Esclaves des enfers aux griffes de mammouth et dont les chaines de servitude pendent encore aux bras. Un adversaire redoutable dont il s'occupera aprés d'être débarrassés des deux minions. Ce qui ne devrait pas lui causer de problémes. War est implacable. En deux coups d'épée, un horizontal, et un vertical, il les tranche en deux puis avance d'un pas décidé vers le Trauma lorsqu'il entend un bruit de course dans son dos. Le cavalier se retourne à peine et d'un mouvement de bras, découpe les deux autres minions qui se ruait sur lui. Il a à peine eu le temps de les voir.

Il reprend alors sa route et le Trauma se jette en bas du bus. War sait que les Traumas sont des armes puissantes. Celui-ci pourrait lui faire trés mal. Mais il sait aussi qu'elle n'ont aucun sens tactique et foncent tête baissé. Et War n'est pas que puissant. Il est aussi mobile. Alors il lui suffit d'un mouvement sur la gauche pour éviter la première attaque de la créature qui le dépasse de plusieurs têtes. Un premier coup d'épée entaille le dos du Trauma. Mais celui ci ne s'en laisse pas conter et tente un second de griffe qui effleure l'armure de War, qui enchaîne par un second coup qui laisse le Trauma hébété. Il n'en fallait pas plus à War pour lui trancher le bras gauche, puis le droit, avant de sauter sur la bête en déséquilibre pour lui enfoncer un poing rageur au travers du visage. Redescendant de la carcasse du Trauma, le poing et l'avant bras ensanglanté, il constate que le bus a été détruit par une de ces boules de feu.

War reprend sa marche en avant tout en observant le carnage autour de lui. Des hommes courent en tous sens, massacrés par des minions. Des véhicules gisent, détruits, partout, des colonnes de roches venant des profondeur de la Terre, rougit par la chaleur, s’élèvent partout, des bâtiments s'écroulent aprés avoir été frappé par l'arrivées des démons. Un hélicoptère passe devant lui. Et une question voir le jour dans l'esprit du cavalier. S'il devait être appelé pour la guerre ultime, alors les Hommes auraient dû en faire parti, pas être massacré de la sorte. Qu'est-ce qui cloche ?

Au loin, il aperçoit un Golem. Un créature atteignant les 20 métres de hauteur. Une créature de roche qu'il a à peine le temps de voir, attacher au sol par des chaines, avant qu'elle ne tombe aussi sous les attaques, la crois ornant le haut de son dos disparaissant sous la masse. Trois anges s’élèvent alors dans les airs au dessus de lui. "War est là !", "Le jugement approche !" peut-il entendre avant de voir les 6 ailes d'une blancheur parfaite se ruer sur lui, épée en avant. War est aussi peu inquiété que pour les minions. Les anges sont malins mais il en a combattu des milliers. Ils sont vifs, mais il l'est aussi, en plus d'être incroyablement puissant. Deux coups d'épée bien placé lui suffise à écarter les deux premier. Il sent la rage monter et le troisième en fera les frais. Découpé horizontalement, puis tranché verticalement, il finit en quatre morceaux.

C'est alors que le Golem se relève. Dans son dos, une sorte de cage d'où s'échappe une lueur bleue. Probablement ce qui le maintient en vie. Il avance inlassablement le long des rues. Les rares humains encore en vie sont écrasés par cette masse qui en se posent pas de question. War le suit et ne peut pas s'attaquer à lui. En chemin, les Minions subissent sa loi. Démembrés, tranchés, planté et trainés à Terre. Jusqu'à ce que War s'arrête. Sentant une surprenante faiblesse le prendre, il tombe à genoux. "Qu.. Que... se passe t-il ?". Aprés quelques secondes, il se redresse mais se sent un peu plus faible.

Regardant autour de lui, il ne voit que des cratéres avant de jeter un regard sur l'immeuble face à lui. Une étrange muqueuse le recouvre jusqu'à un pan de mur détruit. Il entreprend de grimper le long de celle ci et entre à l'intérieur. Le trouver vide ne le surprend pas et il parvient à atteindre le toit de l'immeuble. Sa course est stoppé net par un ange portant un immense bouclier. Un arrêt de courte durée puisque celui-ci se voir instantanément attrapé par un démon ailée aux ailes d'envergures. Un déchue. Probablement un de ses alliées quelques temps plus tôt. Amené un peu plus loin, les deux s'affrontent avant qu'ils ne tombent des toits et que le combat ne continue plus bas. War s'en désintéresse, rejoint le bâtiment attenant d'un saut, puis traverse en face en s'accrochant à un cable passant entre les deux. De là, il parvient à s'accrocher à un immeuble plus élever et entame son ascension. Qui n'est pas facilité par l'arrivée de minions le long des murs. Les combattre à une main en grimpant s'avére plus compliqué mas rien d'insupportable pour le cavalier de la guerre qui parvient à entrer par un autre pan de mur.

A l'intérieur, il découvre une salle dont le mobilier est miraculeusement resté droit. Profitant de la cage d'ascenseur détruite, ils se laisse tomber et resurgit 2 étages plus bas. Par la fenêtre, il voit un hélicoptère se faire déchiqueter par un déchu. Il en profite pour passer par la fenêtre et retrouver le plancher des vaches. C'est alors qu'un ange exprime une question qu'il se pose depuis son arrivée : "L'un des quatre ? Mais où sont les autres ?". C'est un fait, Death, Strife et Fury devraient être là.

Les anges semblent se rassembler en ce point. Et face à lui, au bout de la rue, un immense cratère vient de naître après l'arrivée d'une autre boule de feu. Un cratére remplie de lave. Un ange passe au dessus et est instantanément brûlé par un jet. De l'autre côté du cratére, un ange plus imposant que les autres lui tourne le dos. Un déchu se rue sur lui. Mais il ne fait pas le poids. Il est planté et jeté dans le cratére. L'ange se retourne et War le reconnait. Il porte une armure bleue et blanche, ses ailes sont plus longues, une cicatrise en forme de tourbillon au dessus de l'oeil droit, le gauche est fermée par un étrange symbole, un cercle avec une croix en son centre. Lorsqu'il voit War, il s'exprime : "Impossible...". Et War ne se trompe pas. "Abaddon...". L'ange destructeur. Le maitre de la légion des anges.

Et pendant qu'il fixe War, il parvient cependant à abattre une autre créature, démons bleuté aux crocs saillantes et aux cornes proéminentes. Un Grapplecraw. Comme le Trauma, une créature d'attaque pas maligne mais sacrément mortelle. Abaddon soit savoir. "Que se passe t'il ? Où sont mes fréres ?". Mais L'ange destructeur est aussi surpris que lui. "Ce n'est pas possible... Le dernier Sceau...". Un cri. "Maitre !". En quelques secondes, un autre Grapplecraw s'est jeté sur Abaddon mais une ange se jette en travers de sa route et le jette dans le cratère.

"Mais comment ça a bien pu arriver ?". Au milieu de ce désastre, Abaddon semble lui aussi ne plus savoir où donner de la tête. L'ange continue de protéger Abaddon. Elle aussi est puissante, sûrement pas une simple guerriére. Et d'un seul coup, War sent que la tête commence à lui tourner. Il ne devrait pas être ici. Cette guerre ne devrait pas avoir démarré. Quelque chose ne va pas. Ses jambes ne le portent plus. Il met un genou à terre et s'appui sur le pommeau de sa large épée. Il entend Abaddon s'écrier "Le septième seau n'a pas été brisé !". A ce moment, une main et un bras immense sortent du cratére de lave. Surpris, Abaddon n'a pas le temps de réagir. Il est attrapé et broyé dans cette main. Du sang s'échappe du poing gigantesque.

L'ange qui protégeait Abaddon se retourne alors vers War : Au nom des Cieux , qu'as-tu donc fais ?". "Je... réponds à l'appel". War n'est plus vraiment trés sûr de ce qu'il affirme. C'est alors que, sortant du cratère, le reste de la main suit. Immense. Un démon qui semble fait de lave, de roches brûlantes, aux yeux de feu. War se redresse et n'atteint pas le menton de ce démon... qui est pourtant accoudé au bord du puits de lave. Il ne voit même pas la moitié de son corps mais semble déjà dépassé. Alors le monstre le regarde, ouvre la bouche et crie. Le cavalier n'a pas le choix, il va devoir l'affronter...


Retrouver le Chapitre 1 ici : C'est là qu'il faut cliquer

[Cinéma] Destroyer


On aurait tôt (et mal) fait de catégoriser Karyn Kusama à cause de son minable Aeon Flux. Car depuis, elle a bien redressée la barre...

Erin Bell est agent de police. A une époque, elle a était infiltré dans un gang de braqueurs, avec un autre flic dont elle est tombée amoureuse. Mais une opérations s'est mal passé. Et aujourd'hui, plus de 16 ans plus tard, il semble que le chef du gang soit de retour...

Méconnaissable, Nicole Kidman livre ici une grande performance. Dans le rôle de ce flic en quête de vengeance aprés une opération qui aura grandement impactée sa vie, elle n'en fait ni trop, ni pas assez. Et parvient même à rendre passionnant un film qui a ses lenteurs, et qui dure, au bas mot, 15 bonnes minutes de trop. En soit, le passage entre les époques fonctionne trés bien, et réserve même une petite surprise lors du final. Ce qui permet donc d'étudier le changement du personnage, et comment elle a pu passer de ce film qui semblait motivé, à une femme visiblement détruite.


Côté mise en scéne, le film se montre posé, et permet donc de bien observer les décors et les personnages, ainsi que les déplacements. Il ne faudra pas s'attendre à de grandes scénes d'actions, on est sur quelques chose qui s'attarde totalement sur le personnage d'Erin, et qui ne cherche pas à détourner l'attention. Il pourrait être compréhensible que certain le trouve ennuyeux, mais pour ma part, j'ai trouvé cette histoire bine racontée, et donc intéressante !


Réalisé par : Karyn Kusama

Scénario : Phil Hay & Matt Manfredi

Casting : Nicole Kidman, Toby Kebbell, Tatiana Maslany, Sebastian Stan...

Sortie : 20 février 2019

Durée : 2H02


[Test Switch] Super Smash Bros Ultimate


C'est encore et toujours la même rengaine : un jeu Nintendo sort et ça devient le meilleur jeu de l'année. Voir carrément une révolution vidéoludique. Alors que dans les faits...

Et bien dans les faits, ce n'est pas parcequ'on aligne des dizaines et des dizaines de niveaux et de personnages que le gameplay devient irréprochables. ça reviendrait à considérer Les mondes de Ralph ou Ready Player One comme les meilleurs films de l'histoire. C'est pourtant ce qui se passe avec ce jeu. L'opulence à suffit à masquer les défauts du jeu. Pourtant, il y en a, et pas qu'un seul. En effet, le jeu se montre souvent trés limite en solo. Proposant nombres de possibilités (mais un manque criant d'explications), et un grand nombres d'affrontements, les objectifs finissent par se ressembler, entrainant une certaine lassitude, et surtout : respectant les habitudes de Nintendo, le joueur est constamment désavantagé. Si cela peut être compréhensible jusqu'à un certain degré, il est ici clairement dépassé. Preuve en est les, déjà, nombreuses mises à jour effectué par Nintendo depuis la sortie, et même Day One. Le jeu sort non calibré. Mais cette fois, cela ne semble gêner personne.


Cela n'empêche pas le titre de proposer tout un tas de nouveauté assez agréable et d'être un titre forcément fendard en multijoueur. Même si, autre soucis, les combats sont trop souvent illisibles. Mais n'oublions pas de souligner les bonnes choses : oui, le jeu demande une vraie maitrise et propose parfois un vrai challenge pour les amateurs. Et oui, c'est clairement le meilleur opus de la saga. Et bien entendu que j'ai apprécié le temps passé dessus. Mais le meilleur jeu de l'année ? Certainement pas !



vendredi 22 février 2019

[Série] Unsolved (Saison 1)


Les séries anthologiques policiéres se multiplient, il n'est donc pas étonnant d'en voir une nouvelle, partant sur un principe pas mal vu.

En effet, cette série revient sur des affaires réelles non résolues. La premiére saison se penche donc sur le cas des meurtres de Tupac et de Notorious B.I.G. Et n'a aucunement l'ambition de les résoudre. Ni d'en faire un documentaire. Le but ici est clairement de créer une série de fiction, basé sur l'affaire et quelques éléments bien connu de celle-ci. Il y a donc un respect des personnages et des événements, mais tout cela reste, avant tout, une série de divertissement. Claire, bien fichu, aec un bon casting et un bon rythme, la série est globalement trés bonne, mais manque tout de même de nouveauté, de surprise, et d'une vraie identité pour être franchement marquante. C'est du bon niveau, mais rien de transcendant.


Créée par : Kyle Long

Casting : Wavyy Jonez, Marcc Rose, Josh Duhamel, Jimmi Simpson...

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes de 45 minutes


[Cinéma] Black Snake, la légende du serpent noir


Alors qu'il sort de quelques comédies plutôt bien reçu, Thomas N'Gijol revient ici avec un film de super héros...

Clotaire Sangala revient de France dans son pays natal. Sur place, il découvre que le pays subit la loir du groupe force apocalypse. Par un heureux hasard, il devient aussi Black Snake, doté d'une grande force...

Cette comédie reprend globalement le canevas de n'importe quel film de super-héros, qu'il parodie au maximum. Et comme toujours dans ce genre de projet, le film oscille entre le vraiment drôle, et quelques gags assez minables de temps en temps. Au général, ça reste cependant assez correct, et on a de quoi trouver matiére à rire. Ne serait-ce que pour le personnage d'Edouard Baer, hilarant. Alors si on peut reconnaître sans problème ne pas avoir franchement envie d'une deuxiéme aventure de Black Snake, celle ci se suit gentiment.


Côté mise en scéne, rien de bien grandiose, ça oscille entre le correct et le franchement bof. Pareil pour les acteurs qui sont parfois trés bon, et parfois à la rue. Et bien entendu, pour le reste, il faudra apprécier l'humour du bonhomme, et vous tiendrez un assez bon film, rigolo mais qu'on oubliera vite...


Réalisé par : Thomas NGijol & Karole Rocher

Scénario : Thomas NGijol, Karole Rocher, Jean-Pascal Zadi & Alexandre Gonzales

Casting : Thomas NGijol, Karole Rocher, Michel Gohou, Edouard Baer...

Sortie : 20 Février 2019

Durée : 1H22