mercredi 31 octobre 2018

[Série] Marvel's Iron Fist (Saison 2)


Après une première saison qui a été reçu de manière assez fraîche, Iron Fist revient tout de même pour une seconde saison… de meilleure qualité.

On retrouve donc Danny Rand, après les événements de Defenders. Rapidement, il fera la connaissance de Mary, une artiste qui semble assez étrange, et retrouvera son frére Davos, dont il découvre rapidement qu’il a lui aussi un pouvoir similaire au sien, et qu’il souhaiterait bien devenir le seul et unique « Immortel Iron Fist ». Globalement, les deux méchants ne sont pas trés intéressants, alors qu’on sent bien que les scénaristes ont tentés de les rendre passionnant. Mais ils sont trop simples, trop unilatéral quand les autres méchants des séries Netflix sont d’habitude bien mieux écrit. Et il s’agit du soucis majeur d’une sérieux, qui, au delà de ça, est bien foutu. Les chorégraphies des, rares, affrontements, sont bien pensés, la photo est belle, l’ambiance est là et le casting est trés bon. De plus, le personnage de Danny Rand est plus exploré et la série réserve une surprise de taille ! Pas de quoi hisser Iron Fist au rang de ses collégues, mais c’est une bonne saison !

Créée par : Scott Buck

Casting : Finn Jones, Jessica Henwick, Tom Pelphrey, Alice Eve…

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes de 55 minutes


[Cinéma] Chacun pour tous


Inspirée d'une histoire vraie, Chacun pour tous aurait pu être un film aux questionnements intéressant. Il ne sera qu'un feel good movie...

Les JO de Sydney 2000 approchent et l'équipe de France de basket paralympique est dans la tourmente : ses joueurs désertent les uns aprés les autres. Martin décide alors d'engager des joueurs de la rue, à qui il ajout 2 joueurs déficients mentaux...

En 2000, un scandale éclate aux JO. L'équipe de basket espagnols de déficients mentaux espagnol se voit retiré sa médaille d'Or lorsqu'on découvre que 10 des 12 joueurs n'étaient pas déficients mentaux. Elle est alors attribuée à la Russie, sur laquelle pése aussi de lourds soupçons. C'est de cette histoire que s'inspire le film. Entre l'argent et la morale, le film a de quoi faire pour traiter de sujets importants. Sauf que... il va constamment les éviter pour se contente de transformer cette histoire en feel good movie. Au point de se terminer sans épilogue, alors qu'il aurait pu justement en profiter pour développer son sujet.


Cependant, il faut reconnaitre que ça se laisse regarder grâce à de bons acteurs (dont les 2 joueurs déficients interprétés par des acteurs qui le sont effectivement) et une histoire qui mérite d'être connus. Mais les objectifs ne sont pas tout à fait atteint et cela reste pour moi un acte manqué, tant il y avait mieux à faire...


Réalisé par : Vianney Lebasque

Scénario : Vianney Lebasque & Franck Bellocq

Casting : Ahmed Sylla, Jean-Pierre Daroussin, Olivier Barthélémy, Camelia Jordana...

Sortie : 31 Octobre 2018

Durée : 1H34





[Mangas] Ajin - Semi-humain : Tome 2


Et donc voici le second tome d'Ajin. Et on va enfin découvrir de nouvelles face de la présence des Ajin...

Car cette fois, Kei va croiser la route d'autres Ajin. Et ils semblent sympathiques jusqu'à ce qui lui tire une fléchette anesthésiante et le laisse devant les gens qui le recherche. L'occasion de découvrir les expériences menés sur les Ajin, mais aussi les questionnements attendus : la défense pour les droits des Ajin, le terrorisme lié à cette nouvelle espéce... 

Bref, le début de questionnement qui laisse penser que la suite pourrait s'avérer encore plus intéressante ! A voir dans les tomes suivants !


Ecrit par : Tsunina Miura

Sortie : 02 Février 2015

Nombre de pages : 208

mardi 30 octobre 2018

[VoD] Kodachrome


Sorti sur Netflix avec une petite pub, Kodachrome est un joli film, mais qui sent parfois un peu le réchauffé. Et c’est dommageable…

Matt travaille pour un label musical et cherche absolument à signer un groupe lorsque Zoe, l’infirmiére de son pére (photographe reconnu), vient le voir. Elle lui annonce que celui-ci est mourant mais souhaite amener ses derniers Kodachrome à développer dans le seul endroit où cela se fait encore. C’est à dire au Kansas, et il veut que son fils à qui il ne parle plus depuis longtemps, l’accompagne…

Tout cela se transforme donc en road trip durant lequel Matt va découvrir des choses sur son pére, et sur ce qui les lie. Pas de grande révélations cependant, on parle ici surtout d’amour parental, et d’amour tout court puisque Matt ne restera pas insensible à Zoe (il faut dire que c’est Elizabeth Olsen !). Vous comprendrez donc rapidement les tenants et aboutissants de ce film qui profite tout de même du personnage de Ben, un pére qui a plutôt tendance a dire tout ce qui lui passe par la tête. Ce qui donnera lieu à autant de scénes plutôt drôle qu’à d’autres nettement plus touchantes.


Porté par un excellent casting (que ce soit dans les rôles principaux ou secondaires, le film profite d’une réalisation correcte qui rappelle au passage l’intérêt que peut avoir l’usage de la pellicule sur le numérique. Un intérêt plutôt historique car il permet la conservation des souvenirs malgré le temps et en cas de problémes technique. Une chose assez rarement soulevé dans les débats sur le sujet, mais qui ici retranscrit parfaitement l’idée même du film. Sympathique donc, mais pas transcendant…

Réalisé par : Mark Raso

Scénario : Jonathan Tropper

Casting : Jason Sudeikis, Ed Harris, Elizabeth Olsen, Bruce Greenwood…

Sortie : 20 Avril 2018

Durée : 1H40


[Cinéma] I feel good


Quand le duo Delépine/Kervern se paie Jean Dujardin devant la caméra, ça donne I Feel Good, un film drôle, mais aussi intéressant...

Jacques Pora a la cinquantaine. Et il n'a jamais vraiment travaillé. Mais lui ne veut, de toute façon, pas être un petit travailleur. Lui il est Français. Et la France est un grand pays, qui a donc besoin de grands patrons. Et coup de bol, il en est un, qui a eu L'Idee. Il va organiser des voyages en bulgarie se terminant par des opérations de chirurgie esthétique. Sa soeur s'occupe d'Emmaus Pau. Et il va lui demander son aide...

Comme d'habitude chez le duo, la photo est trés cru, sans traitement artificiel. Ce qui peut toujours surprendre quand on le lance. De plus, la majorité des acteurs du film sont des membre d'Emmaus et il y a peu d'acteurs confirmés. Ce qui ne les empêche pas d'être trés crédible. En donnant ce rôle à Jean Dujardin, on y retrouve un peu de son OSS 117, mais dans une version plus réaliste. Ce qui peut être aussi triste dans le fond que drôle dans la forme. Parcequ'il y a de quoi rire à de nombreuses reprises dans le film.


Il faut dire qu'il forme un bon duo avec le personnage joué par Yolande Moreau. Dommage que le film tire un peu en longueur dans sa deuxiéme moitié à force de répéter un peu les mêmes schémas de maniére récurrente. Et si ce n'est pas le meilleur film du duo, il reste un trés bon film à voir malgré tout !


Réalisé par : Benoit Delépine & Gustave Kervern

Scénario : Benoit Delépine & Gustave Kervern

Casting : Jean Dujardin, Yolande Moreau, Joseph Dahan, Lou Castel...

Sortie : 26 Septembre 2018

Durée : 1H43


[Sorties Cinéma] Les sorties cinéma du 31 Octobre 2018

Bohemian Rapsody (de Bryan Singer avec Rami Malek... 2H15)


Et voici le fameux biopic sur Freddy Mercury ! Et autant dire que je l'attends sacrément ! J'espére que le renvoi de Bryan Singer pendant le tournage n'aura pas tout foutu en l'air. En tout cas, la bande annonce donne envie !


En liberté ! (de Pierre Salvadori avec Adéle Haenel... 1H48)


Un type est sorti de prison, mais va rapidement retombé dans la criminalité. Dans une comédie dont la bande annonce m'a fait sourire plusieurs fois donc ça pourrait bien être un bon petit film !







Chacun pour tous (de Vianney Lebasque avec Ahmed Sylla... 1H34)


Retour sur l'histoire vraie d'une équipe de basket pour déficient mentaux qui a fait jouer des joueurs qui n'avaient aucun probléme. Un scandale retranscrit dans ce film dont j'espére pourvoir vous parler !



Le grand bal (de Laetitia Carton... 1H39)


Ce documentaire parle du grand bal, dans lequel des milliers de personne venu de toute l'Europe vont danser pendant 7 jours. Et ça se passe en France. Je ne connaissais pas et ça pourrait me tenter.



Silvio et les autres (de Paolo Sorrentino... 2H38)


Et voici un biopic sur Silvio Berlusconi. Réalisé par Paolo Sorrentino, il a toutes les chances d'être assez intéressant ! En tout cas la bande annonce donne assez envie !







Seule la vie... (de Dan Fogelman avec Oscar Isaac... 1H58)


Une histoire d'amour, celle de plusieurs hommes et femmes qui vont se croiser. La bande annonce m'a intrigué et j'aime bien le casting. Si je peux vous en reparler, je le ferais !



Touch me not (de Adana Pintilie... 2H05)


Cette bande annonce en dit assez peu mais revient visiblement sur l'histoire d'une femme qui ne veux pas être touché. Pour des raisons que l'on peut imaginer, mais sont-elles les bonnes ?



Sophia Antipolis (de Virgil Vernier... 1H38)


Ce film semble surtout raconter l'histoire d'une communauté. Ce qui est une bonne chose quand, en plus, il semble chercher à avoir une esthétique qui lui est propre. Le résultat semble tout à fait sympathique.



On l'appelait Roda (de Charlotte Silvera... 1H37)


Un documentaire sur Etienne Roda-Gil, qui a écrit des chansons pour un grand nombre de chanteurs reconnus qui viendront ici parler de lui.



Black Indians (de Jo Béranger, Hugues Poulain & Edith Patrouilleau... 1H32)


Sans surprise, il s'agit d'un film sur les Black Indians. De la musique dans ce qui ressemble à un documentaire.



Six portraits XL : Philippe et Bernard (de Alain Cavalier... 1H43)


Le troisiéme opus des 6 portraits de Alain Cavalier. Et donc à priori le dernier puisqu'il y en a deux par films.




Les habilleuses (de Jean-Louis Mahé & Gill Sgambato... 1H25)



Sujet trés intéressant puisqu'il s'intéresse à 6 étudiantes en habillage dans la mode qui vont aller à la rencontre de SDF pour pouvoir les habiller en prenant en compte leurs besoins...


Ta mort en short(s) (de Lucréce Andreae, Anne Huynh & Anne Baillod... 54 min)


Un programme de 6 courts métrages sur la mort. Sur la maniére de l'appréhender. Pourquoi pas, il faudra voir le résultat.



Gonjiam : Haunted Asylum (de Beom-Sik Jeong... 1H35)


La bande annonce de ce found footage horrifique n'annonce pas forcément grand chose de bon... J'aurais du mal à vous en dire plus, la bande annonce restant trés secréte...



Keys to the heart (de Choi Sung-Hyun... 2H00)


Cette comédie ne me branche pas non plus des masses tant elle semble vraiment ne pas savoir où elle va. Jetez y un oeil si cela vous tente...




1987 : When the day comes (de Joon Hwan Jang... 1H32)


Des élections et une révolution au programme de ce film asiatique qui ne trouvera probablement le chemin que de rares salles chez nous...




Microhabitat (de Jeon Go-Woon... 1H46)


Encore une fois, il sera question de social dans ce film asiatique. Et ça pourrait être franchement intéressant à voir.




Sarkar (de A.R. Murugadoss... 2H45)


Du cinéma indien de nouveau, avec prés de 3 heures de combats, de danses et de musiques à vous mettre sous la dent !






lundi 29 octobre 2018

[VoD] Memories of War


Revenant sur une histoire vraie, Memories of War bénéficie d’une excellente production mais se perd dans les clichés. Dommage…

En Septembre 1950, en pleine guerre de Corée, une équipe de 8 soldats est envoyé pour voler des plans. Et pendant ce temps, différents états (Américain, Français… entre autres), se préparent à lancer une offensive…

Avec ce film clairement voulu pour copier le style américain, on pourrait découvrir un pan d’une histoire qu’on connait peu. Sauf que le film veut tellement la jouer Hollywoodienne avec ses élans de patriotisme, qu’il finit par lasser avec ses longs morceaux et ses violons à tout va. Heureusement que d’impressionnantes séquences de batailles viennent rehausser l’intérêt, et le cachetonnage sérieux de Liam Neeson.


Car pour le reste, difficile d’en tirer des certitudes historiques pour le peu qu’on ne se soit pas intéresser à l’histoire originale. Ne reste alors qu’un divertissement assez moyen qui aurait pû faire bien mieux en assumant totalement ce qu’il aurait dû être, c’est à dire un film issue de la culture asiatique, et pas autre chose. Une petite déception car j’y avait mis de l’espoir…

Réalisé par : John H. Lee

Scénario : Lee Man-Hee & John H. Lee

Casting : Liam Neeson, Lee Jung Jae, Beom-Su Lee, Sean Richard Dulake…

Sortie : 26 Septembre 2017

Durée : 1H46




[Retro Mathieu Kassovitz] Babylon A.D.


Adapter Babylon Babies de Maurice G. Dantec était le rêve de Mathieu Kassovitz. Un rêve qui s’est transformé en cauchemar une fois le tournage entamé…

Toorop est un mercenaire renommé, Parceque son boulot est de qualité et qu’il a de l’expérience, notamment comme soldat. Un jour, on lui demande d’amener une femme, Aurora, jusqu’à un endroit ou un ordre religieux la récupérera…

Ou en tout cas c’est ce qu’on peut comprendre d’un film sacrément bancal. Car s’il conserve clairement des aspirations sociales dû à son réalisateur, le film est détruit par une production catastrophique. En cela, il est fascinant de regarder le documentaire « Fucking Kassovitz ». Ce making off illustre parfaitement l’horreur qu’à vécu Kassovitz dés le début du tournage : Pour le casting, on lui propose des acteurs ne correspondant en rien au personnage. Il finit par se rabattre sur Vin Diesel, jugeant que celui-ci pourrait convenir. Une fois que celui ci débarque, il se rend compte que le grand et baléze gaillard refuse d’effectuer ses cascades, ou demande un surplus de protection risquant de gâcher chaque scéne (ses demandes coûteront une lourde blessure à Jérôme Le Banner). De plus, il s’immisce à un tel point dans la production qu’il en vient à réécrire lui même des scénes sur le tournage pour se donner le beau rôle. Au point que le réalisateur et la premiére équipe finiront par déserter le tournage de la grande scéne finale, laissant la seconde équipe le tourner selon ses choix.


Et ce ne sont là que quelques exemples expliquant que ce film si ambitieux finissent comme un film d’action lambda au sujet à peine exploité, et souffrant de coupes visibles. On est trés trés loin du grand film attendu. Ici, on passe la moitié de son temps à s’ennuyer et on ne se réveille que lors des bréves apparitions de Gérard Depardieu et de Lambert Wilson. Pour autant, certaines scénes rendent trés bien et si on veut se reposer les neurones, pourquoi pas. Le soucis, c’est que Kassovitz a toujours vu le cinéma comme un art lui permettant d’exprimer ses idées. A l’opposé d’un Vin Diesel qui n’y voit qu’un véhicule pour sa gloire. Et le résultat est malheureusement bien plus Vin Diesel que Kasso. Une belle déception…

Réalisé par : Mathieu Kassovitz

Scénario : Eric Besnard, Mathieu Kassovitz & Joseph Simas

Casting : Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh, Lambert Wilson…

Sortie : 20 Août 2008

Durée : 1H41


[Roman] Le monde de Charlie


Sorti il y a prés de 20 ans, Le monde de Charlie n'a que récemment été adapté au cinéma. Est-ce à dire qu'il serait toujours aussi juste bien des années plus tard ?

Charlie a 15 ans et il entre au lycée (dans la version française, bien entendu). Il va découvrir un nouveau monde. En décalage avec les camarades de sa classe, il va rencontrer Patrick et sa soeur Sam, tout deux en terminales. Et donc entrer dans ce nouveau monde...

Pour raconter ce récit, Stephen Chbosky a décidé de le faire à la premiére personne. Mais il fait également sous la forme de lettre envoyé à un inconnue et dans lequel Charlie raconte ses journées. Sans réponse de cette personne cependant (dans un désir d'anonymat, il indique avoir changé tous les noms, et donc ne pas avoir laissé d'adresse). Tout cela donne un côté trés crédible à cette histoire d'adolescence, et de passage à l'âge adulte. On va donc découvrir les différentes relations que Charlie va nouer, de son prof de littérature avec lequel il va nouer une vraie amitié, à sa premiére petite amie et ses questionnements vis à vis de tous ces changements. Parceque Charlie est un adolescent qui réfléchit beaucoup sur le monde autour de lui, ne se contentant pas de vivre les événements. Ce qui peut aussi être une belle invitation à se questionner soi même sur les points de vues, choses que l'on oublie bien trop souvent aujourd'hui...

En tout cas, il s'agit d'un beau livre, touchant, émouvant, porteur d'un joli message, et qui dépasse bien vite son statut de roman adolescent !



Ecrit par : Stephen Chbosky

Sortie : 01 Février 1999

Nombre de pages : 248


dimanche 28 octobre 2018

[Série] Girlboss (Saison 1)


Avec mon retard habituel, j’ai enfin vu la premiére saison de Girlboss. A sa sortie, j’en avais entendu pas mal de mal (c’est rigolo ça). Alors, c’est vraiment nul ?

Bah en fait non. On y suit Sophia, jeune femme sans le sou et qui passe d’un boulot à un autre tant bien que mal. Alors qu’elle ouvre son compte ebay pour y vendre des vêtements qu’elle achéte, puis modifie vaguement pour les faire passer pour « vintage », elle rencontre un certain succés. Jusqu’à ouvrir un vrai magasin : Nasty Gal.

En fait, la série est inspiré trés librement du roman de Sophia Amoruso, réelle créatrice du tout aussi réel Nasty Gal. Et tout au long des 13 épisodes de moins de 30 minutes, on a une histoire qui a une certaine dose de fraîcheur, mais qui ne parvient jamais à vraiment surprendre, avec des personnages finalement assez classiques. Notamment le personnage de Sophia, femme hyperactive mais qui, heureusement, ne tombe jamais dans le lourdingue.


Dommage que les personnages secondaires ne prennent pas un peu plus d’importances et se cantonnent à dynamiser un peu les épisodes. Mais bon, tout cela se laisse regarder sans déplaisir malgré tout et ça se dévore assez vite, donc pourquoi pas ?

Créée par : Kay Cannon

Casting : Britt Robertson, Ellie Reed, Johnny Simmons, Alphonso McAuley…

Diffusée en : 2017

Durée : 13 épisodes de 25 à 30 minutes




[Cinéma] Le grand bain


Pour une fois, un film français qui se paye une belle promo, est aussi une belle réussite. C'est suffisamment rare pour le souligner. Alors allez au cinéma, ça vaut le coup !

Bertrand est en arrêt depuis 2 ans. Il est en pleine dépression. Un jour, il tombe sur une annonce. On recherche un homme pour participer à un groupe de natation synchronisée masculine. Il décide de s'y rendre, ce qui le fera enfin sortir de son canapé...

Et voilà pour la base du pitch. Mais le film dure prés de 2 heures, alors vous vous doutez bien que ça va un peu plus loin. Puisqu'une fois arrivé, il va rencontrer les autres membres du groupe. Et... surprise, ils ont tous une vie compliquée. De la démence sénile d'une mére, au rejet d'un autre, jusqu'à l'amour perdue d'une autre, ils vont autant s'entraider pour réaliser une bonne performance dans le championnat mondiale, que pour simplement enfin réussir à montrer qu'ils sont autre chose que des vendeurs ratés, des fils indigne. Le film parle de ces hommes, mais il parle en fait de nous tous.


De ceux qui sont coincés dans leur petit cadre, et qui se plaise dans ces petits moments de bonheur qu'ils s'accordent. Ceux qui aimeraient qu'on soit fier de ce qu'il veut, plutôt que l'on point leurs manques. Et c'est de ce genre de film que l'on a besoin. De ceux qui arrivent à nous faire sourire et qui nous redonnent espoir. Mais ce film est aussi franchement drôle par moment et posséde un casting en or, avec notamment un génial Philippe Katerine (une fois de plus) ! Bref, allez y et laissez vous porter, histoire d'en sortir avec le sourire !


Réalisé par : Gilles Lellouche

Scénario : Gilles Lellouche, Ahmed Hamidi & Julien Lambroschini

Casting : Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoit Poelvoorde, Jean-Hugues Anglade...

Sortie : 24 Octobre 2018

Durée : 1H58





[Test PS4] Amnesia : A machine for pigs


Aprés un premier épisode que je qualifierais sans hésiter d'effrayant, Amnesia revient avec un second opus, moins convaincant...

Et pourtant, il avait de quoi me plaire à la base : un changement d'époque et un choix de ne pas faire dans la facilité en copiant bêtement la recette du premier. Malheureusement, il se rate un peu sur quelques points. On démarre une nouvelle fois par terre, et cette fois on va devoir retrouver nos enfants. On démarre dans une espéce de manoir, cependant bien plus petit que celui du premier opus, et dans une ambiance plus steampunk. Bien vite, on croisera des monstres cochons assez gênant mais il y en a finalement bien peu et ils sont moins effrayants que les ennemis du premier opus.


De plus, il n'y a pas de gestion de la lumiére ici, et encore moins de gestion de la santé mentale. De fait, on progresse trés vite, et comme les énigmes sont aussi trés simples, on ne se retrouve jamais bloqué. La terreur est donc, fatalement, moins présente. Le jeu n'est pas vraiment plus beau que le premier et l'optimisation de la version PS4 laisse clairement à désirer. Cependant, il reste sympathique durant les 4-5 heures nécessaire. A faire à l'occasion et à petit prix...



samedi 27 octobre 2018

[Un dimanche en musique] Baston !


Les poings serrés au fond des poches de son blouson
Angelo flippe à mort, il est encore plombé
Il accuse le bon Dieu de la fatalité
Mais, au fond de sa caboche, y se fait pas d'illusions
A force de cartonner, dans tous les azimuts
Des gonzesses qu'ont le cœur planté en haut des cuisses
La rouquine du pressing, des minettes ou des putes
Sûr qu'il a pas fini de s'en choper des choses tristes
Y rêvait d'une gonzesse qu'aurait été qu'à lui
Belle comme un tatouage mais quand même intelligente
Qu'il aurait pu aimer un peu comme un ami
L'a une envie de crever qui lui remonte du bas-ventre

Alors ce soir, à la foire
Avec deux trois lascars
Il ira au baston
Comme le prolo va au charbon
Il ira au baston, au baston
Filera des coups, prendra des gnons
C'est peut-être con, mais tout est con

Les poings serrés au fond des poches de son blouson
Angelo flippe à mort, il est encore viré
C'est le quatrième boulot depuis le début de l'année
Toute façon y serait barré, mais où il est marron
C'est que y s'était promis, avant de décaniller
De se faire le coffre fort dans le bureau du premier
Et la peau du petit chef qu'a jamais pu le saquer
Passe que y rangeait sa mobe devant le box du patron
Y rêvait d'un travail où faudrait pas pointer
Où tu pourrais aller que quand t'en a envie
Que tu ferais par plaisir, pas pour gagner do blé
Y paraît que ça existe dans la philosophie

Alors ce soir, à la foire
Avec deux trois lascars
Il ira au baston
Comme le prolo va au charbon
Il ira au baston, au baston
Filera des coups, prendra des gnons
C'est peut-être con, mais tout est con

Les poings serrés au fond des poches de son blouson
Angelo flippe à mort en découvrant le chantier
Dans la tourne glacée en haut du pavillon
Où ses parents s'engueulent à longueur de journée
Y trouve plus sous son pieu sa colec de Play-Boy
Sa mère a bazardé sa rouleuse et son herbe
Son connard de petit frère est venu jouer aux cow-boy
Dans sa piaule, c'est le boxon et ça lui fout la gerbe
Y rêvait d'une famille que y faudrait pas subir
Des parents qui seraient pas des flics ou des curés
Pour pas devenir comme eux y voudrait pas vieillir
Et pour jamais vieillir y sait que y doit crever

Alors ce soir au baloche
Avec son manche de pioche
Il ira au baston, au baston
Comme le prolo va au charbon
Il ira au baston, au baston
Filera des coups, prendra des gnons
C'est peut-être con, mais tout est con

[Cinéma] Halloween


Aprés un nombre assez fou de suites, et 2 remakes, on pensait Halloween enterré, Michael Myers disparu. Mais c'était ans compter sur Jason Blum, toujours à l’affût...

Ce nouvel Halloween a décidé d'ignorer toutes les suites. Il prend place 40 ans aprés le film original, en oubliant donc tout ce qui a été fait depuis. Presque un nouveau départ donc. Michael Myers est interné depuis 40 ans, Laurie Strode vit en recluse, et a préparé un véritable arsenal au cas où il reviendrait. Mais heureusement, il va être transféré. A moins que...

Jusqu'ici, Halloween a toujours vu Myers s'en prendre à un peu n'importe qui, être un tueur silencieux, invisible, voir presque mort vivant. "The shape" a toujours effrayé par sa stature, sa simple présence, et sa soif de sang. Le film va ici profiter de son aura pour poser ses personnages pendant une bonne moitié. On retrouve Laurie, mais aussi sa fille Karen, et sa petite fille Allyson. Karen et Laurie ne sont pas en trés bonne terme, la premiére reprochant à la seconde d'avoir gâché une partie de sa vie avec sa parano. La seconde partie va forcément basculer dans l'horreur et redéfinir les relations entre chaque personnage.


Pour aller plus loin, ce film ressemble à une copie inversée du premier. On retrouve globalement une structure similaire, mais on va vite découvrir que les personnages ne sont pas tout à fait similaire. Sans spoiler, le plan final confirme cette impression. Un choix qui est plutôt intéressant même s'il se heurte à une limite : on a parfois le sentiment de voir un film trop similaires aux autres, alors que la promo tournait justement autour des différences. Heureusement, le bodycount retombe comparé à certaines suites et certains effets gores sont franchement réussit ! Et globalement, cela reste un bon film !


Réalisé par : David Gordon Green

Scénario : David Gordon Green, Danny McBride & Jeff Fradley

Casting : Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Andi Matichak, Haluk Bilginer...

Sortie : 24 Octobre 2018

Durée : 1H49




[Test PS4] Amnesia : Justine


Le succés d'Amnesia méne forcément au développement d'un DLC. Utile ? Non. Intéressant ? Oui, un peu...

Dés le départ, on se retrouve dans un jeu à mi-chemin entre SAW et Portal. Car si on retrouve un fonctionnement en salles de tests, l’ambiance est forcément nettement plus glauque. Et pour multiplier la peur, on retrouver les monstres, et il est impossible de sauvegarder. De fait, le titre se montre trés dut, d'autant plus qu'il conserve l'aspect "santé mentale" et la lumiére à gérer. Le tout en conservant, globalement, les décors du premier jeu. Du coup, cela fonctionne bien mais autant dire qu'il vous faudra lutter pour parvenir au bout de ce DLC !





vendredi 26 octobre 2018

[Série] Ozark (Saison 2)


Alors que la premiére saison a été bien trop vite taxée de « Breaking Bad de Netflix », Ozark revient tout de même tout en seconde saison où l’on suivra les affaires des Byrde…

Jason Bateman reste toujours aussi impliqué dans la série (qu’il produit et dont il réalise certains épisodes) et incarne donc toujours Marty Byrde. Dans les Monts Ozark, les choses vont sacrément se compliquer, au point de devenir presque insoutenable. S’il y a peu d’épisodes, ils sont longs et permettent de totalement s’immerger dans la série et de suivre des acteurs parfaitement dirigés et, surtout, une superbe photo qui fait de chacun d’entre eux un court métrage de la qualité d’un long. Il faudra tout de même apprécier le sujet bien entendu, l’histoire de ce comptable impliqué dans le blanchiment d’argent, et ici il tentera d’ouvrir un casino. Mais le résultat est une série passionnante !

Créée par : Bill Dubuque & Mark Williams

Casting : Jason Bateman, Laura Linney, Sofia Hublitz, Skylar Gaertner…

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes de 1H00


[Cinéma] Jean-Christophe & Winnie


Dans l'idée de recréer en live tous ses classiques, Disney a tout de même surpris en annonçant le retour de Winnie l'Ourson. Pourtant, le résultat est tout à fait sympathique...

Lorsqu'il était enfant, Jean-Christophe en a passé, du temps avec Winnie, Bouriquet, Tigrou, Porcinet et Coco Lapin. Mais il a grandi. Il s'est marié, a eu un enfant, et il a fait la guerre aussi. Maintenant il a un boulot mais l'entreprise de sacs de bagages dans laquelle il travaille ne se porte pas trés bien. Et il va devoir réduire les coûts et donc licencier. De son côté, Winnie a perdu ses enfants et retrouve, par hasard, Jean-Christophe à Londres...

En soi, le scénario ne semble pas apporter grand chose. L'histoire classique de l'enfant qui a grandi mais va retrouver le monde féérique qu'il parcourait étant gamin, ça rappelle sacrément Hook par exemple. D'autant que par certains aspects, le théme est le même (la priorité de la famille sur tout le reste). Heureusement, l'histoire est bien menée, et le casting est suffisamment bon pour donner envie de le suivre et, nous aussi, de replonger en enfance. Et au passage, il nous rappelle qu'il est important de conserver une part d'enfance en nous, sans se laisser broyer par le systéme.


Poussé aussi par des CGI convaincantes si on exclut quelques rares petits soucis dans les interactions entre les acteurs et celles-ci, on tient ici un film qui, esthétiquement, s'en sort assez bien même si j'aurais aimé un peu plus de couleurs dans la forêt des rêves bleus, qui est ici un peu trop fade. Pour le reste, voilà un bon film qui mérite qu'on s'y attarde.


Réalisé par : Marc Forster

Scénario : Alex Ross Perry, Allison Schroeder & Tom McCarthy

Casting : Ewan McGregor, Hayley Atwell, Bronte Carmichael, Mark Gatiss...

Sortie : 24 Octobre 2018

Durée : 1H43






[Mangas] Ajin : Semi-Humain - Tome 1


Une espéce nouvelle à été découverte : Les Ajin. On en compte pour l'instant 46 dans le monde. Mais que sont-ils ? A la base, ils sont comme des humains... sauf qu'ils sont immortels et qu'on a aucun moyen de les détecter. Sauf en les tuant et en constatant qu'ils ressuscitent. Kei va d'ailleurs découvrir qu'il est un Ajin...

Et Kei est encore un adolescent. En même temps, il va découvrir que ce qui est rare est cher et recherché. Du coup, il va lui même l'être. Les 5 épisodes présentés ici sont donc une longue course poursuite et la présentation de Kei, et de son ami Kai. De bons dessins (donc de magnifiques double page) ainsi qu'un rythme trés soutenu dans l'action, font de ce manga un titre trés agréable à lire. Parfois un peu trop rapide cependant, il ne permet pas à de vrais personnages secondaires d'émerger. Mais cela pourrait bien arriver et je suis assez pressé de lire le second tome et d'en savoir plus sur les Ajins !


Ecrit par : Tsuina Miura & Gamon Sakurai

Sortie : 07 Mars 2013

Nombre de pages : 224

jeudi 25 octobre 2018

[Mini-Série] 72 animaux dangereux en Amerique Latine


Mais quel est le concept d’une telle série ? En fait, il est assez rigolo en soi, même s’il limite grandement les informations que fournira au final cette série documentaire…

A raison de 6 ou 7 animaux par épisodes, la série va ainsi présenter les animaux les plus dangereux d’Amerique Latine. Divisés en plusieurs thémes (animaux légendaire tel que l’Anaconda, Animaux violents, animaux potentiellement sauveurs…), la série effectue un classement du niveau de dangerosité, pour l’humain, de ces animaux. Le tout dans le but d’élire le plus dangereux. mais attention : Le but n’est pas de les diaboliser !  Il est régulièrement précisé à quel point elles sont importantes, voir salvatrice pour l’homme. De plus, elles sont aussi fascinantes que magnifiques. Le tout à donc un but surtout ludique, bien qu’assez maladroit si on n’y fait pas attention.

Malheureusement, si les informations sont trés intéressantes, chaque épisode consacre moins de 10 minutes à chaque animaux et on aimerait parfois en apprendre plus. Reste que, si on souhaite apprendre quelques petites choses tout en regardant un documentaire un peu ludique, ça reste sympathique à voir !

Diffusée en : 2017

Durée : 12 épisodes de 42 minutes


[Cinéma] Chair de Poule 2 : Les fantômes d'Halloween


Si le premier film fut une agréable surprise, la bande annonce de cette suite n'augurait rien de bon. Et le résultat est...  à l'image de la bande annonce...

Sam, Sarah et Sonny (aussi nommé "Le gang des S" dans les milieux autorisés) sont lycéens (ou équivalent). Sam et Sonny sont potes et récupérent des objets délaissés pour les revendre. Un jour, ils sont appelés pour reprendre des objets dans une vielle maison abandonné. Sur place, ils découvrent qu'elle est celle de R.L. Stine, qu'ils ne connaissent pas. Ils trouvent alors un vieux livre dont sort un pantin...

Et voici donc ce nouveau film, qui serait donc inspiré par "Les fantômes d'Halloween", le premier roman de la série, mais qui ne fut jamais édité car R.L. Stine n'en a pas trouvé la fin. Histoire vraie ou pas, impossible de le savoir clairement. Probléme : ce film démarre sur une cinquantaine de minutes de jeux de mots foireux et de banalité qu'on pourrait voir dans tous films avec des lycéens. Et encore, dans de mauvais films du genre. Il faut attendre les 30 derniéres minutes pour voir s'animer un monde fantastique à base de CGI pas bien convaincante.


Et Jack Black ? Il est là. Environ 2 minutes chrono en main en fin de films. Ce qui lui laisse le temps de lancer une jolie référence à Stephen King. R.L. Stine aussi vient faire un coucou. Mais pour le reste, le script est quasiment un copié collé de celui du film précédent, les bons moments en moins. Un film dont on se serait bien passé. Et pourtant, il n'est pas bien long...



Réalisé par : Ari Sandel

Scénario : Rob Lieber

Casting : Jeremy Ray Taylor, Madison Iseman, Caleel Harris, Jack Black...

Sortie : 24 Octobre 2018

Durée : 1H23