[Roman] Sale quart d'heure pour la mort

Roman qui se lit relativement rapidement, Sale quart d'heure pour la mort à l'avantage de proposer une histoire fort sympathique...

Johnny Bell Gueule (oui, c'est son nom) est inspecteur en Louisiane. Quand il est appelé pour enquêter sur la disparition d'un nouveau né chez la famille Broussart, il ne se doute pas qu'il va, entre autre, croiser la Mort...

Enquête policière prenant des accents de fantastiques, collant parfaitement à la région des états-unis qu'elle met en scéne, ce roman se lit à toute vitesse parcequ'il parvient à être prenant, et ceux même s'il ne s'intéresse qu'à l'enquête en cours, et assez peu au passé de ses personnages. Ce qui peut constituer un peu de soucis pour l'attachement du lecteur, tout comme la multiplicité des points de vue, sur une oeuvre finalement courte. Mais ça n'empêche pas d'apprécier une histoire bien menée et rythmée, traitée parfois avec humour. Et d'y laisser passer des éléments fantastiques bien disséminés. De plus, le passé de la Louisiane étant culturellement trés intéressant, il est difficile de ne pas souligner le choix de baser une partie de l'histoire au début des années 1800. Et bien entendu, cela aura une impact sur la suite. Au final, j'ai passé un bon moment avec ce livre. Alors laissez vous tenter !

Ecrit par : Karine Gournay

Sortie : 23 Octobre 2017

Nombre de pages : 220

[Cinéma] Docteur ?

Petite comédie, à priori sans prétention, mais qui fait parfaitement le taf, Docteur ? se regarde avec plaisir !

Le docteur Mamoumani semble à bout. Il boit, mais il est le seul en service en ce soir de Noël. Aprés un choc avec un cycliste, ses douleurs de dos l'empêche de continuer. Il va alors demande au cycliste, en fait livreur, de prendre sa place, alors qu'il le guidera à distance...

Proposant un casting de second rôle sympathique, le film peut aussi compter sur Michel Blanc (qui sait indéniablement choisir ses rôles, malgré quelques ratés), et sur Hakim Jemili dont il s'agit d'un (si ce n'est LE) premier rôle au cinéma. Pour autant, au delà de son humour, le film sait aussi creuser un minimum ses personnages, avec quelques pistes, mais sans jamais faire dans le larmoyant, ou le trop lourd.

Ce qui explique une durée assez courte, permettant cependant de dire tout ce qu'il y a à dire. Le film précise, au début, que les auteurs conservent toute confiance dans le corps médical. Et c'est bel et bien ce que le film exprime. C'est drôle, c'est rythmé, c'est bien foutu. Alors même si ce n'est pas LE film de l'année, ça reste un bon moment à passer à l'approche de Noël !

Réalisé par : Tristan Séguéla

Scénario : Tristan Séguéla & Jim Birmant

Casting : Michel Blanc, Hakim Jemili, Soléne Rigot, Franck Gastambide...

Sortie : 11 Décembre 2019

Durée : 1H28

[Test PS4] Red Faction Guerilla Re-Mars-Tered

Attendait on un remastered de Red Faction Guerilla ? Non. Est-ce une bonne idée ? Pas forcément, même si le jeu est bon...

Parcequ'à sa sortie, on pointait déjà un titre répétitif, malgré un potentiel défouloir remarquable. Et sur ce point, peut-être que les nouveaux venus y trouveront de quoi faire. C'est pour ça que l'avis général est bon. Parceque sur les restes, on a un titre lambda, mais plutôt efficace, et ce remastered, un poil plus joli, n'apporte rien de fou. 

Que dire de plus ? Vous aurez le jeu et tout ses DLC, et vous pourrez revivre une bonne aventure. De là à le racheter si vous l'avez fait à l'époque, il ne faudrait pas déconner...

[King fait son cinéma] 1408

Un écrivain décide, pour son prochain livre consacré aux lieux hantés, et alors qu'il n'en a confirmé aucun, de se rendre dans la chambre 1408 d'un hôtel. Il va alors découvrir que toutes les histoires ne sont pas que des inventions...

Ecrit tel un exercice pour illustrer ses cours, 1408 est une nouvelle sympathique. Pas la meilleure du King mais elle a eu droit à son adaptation également...

Chambre 1408 (de Mikael Hafstrom... 2008)

On retrouve donc une adaptation de la nouvelle, à laquelle sont ajoutés certains éléments dans le but d'en faire un long métrage. Si la majorité se justifie, le film posséde aussi l'aspect le plus dérangeant de l'histoire originale : il semble parfois s'agir d'un simple exercice de mise en scéne sans personnalité. Alors s'il y a bien quelques fulgurances, que le casting est trés bon, notamment John Cusack, parfait, et qu'on tient en fait un film plutôt bien fichu dans son genre, un peu de surprise n'aurait pas été de trop. Reste que c'est un bon film...

Note du film : 4/6

Note de l'adaptation : 5/6

[Cinéma] Le meilleur reste à venir

Étrangement, si j'ai tendance à apprécier les scénario du duo Delaporte/De La Pateliére, je n'ai jamais vu Le Prénom. Mais la présence des deux réalisateurs à l'avant premiére m'a motivé à aller voir leur second film...

Cesar a un cancer. Il va mourir et il lui reste à peine 3 moi. Mais quand Arthur veut lui annoncer, un malentendu pousse Cesar à croire que c'est Arthur qui est malade. Et il va tout faire pour lui offrir trois derniers mois de bonheur. Et Arthur n'a plus la force de lui dire la vérité...

Il faut bien reconnaître qu'un tel duo à l'affiche d'un film donne une certaine confiance dans le résultat. Alors bien sûr, on a tous vu des ratés qui partait bien, mais ce n'est pas le cas ici. Ici, on a droit à un film à la fois drôle, et touchant. Un mélange pas toujours facile à faire tenir mais qui fonctionne parfaitement ici, notamment grâce aux performances des deux acteurs, subtils et parfaitement dans le ton.

Les deux sont capables de s'effacer dans les bons moments, pour ensuite prendre de la place quand leur personnage en prend. Aidé par une mise en scéne propre et des dialogues bien écrit, on tient un film qui, s'il ne marquera pas la décennie, reste un excellent moment à passer, seul ou en famille. Un moment qui pose aussi des questions. Que faire dans cette situation ? Posez vous la question, la réponse n'est pas simple...

Réalisé par : Matthieu Delaporte & Alexandre De La Pateliére

Scénario : Matthieu Delaporte & Alexandre De La Pateliére

Casting : Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki, Pascale Arbillot...

Sortie : 04 Décembre 2019

Durée : 1H57

[Test PS4] Farming Simulator 19

Je vous l'avoue, j'ai toujours pensé que Farming Simulator était une blague. Jusqu'à tester il y a peu de temps un opus. Que j'avais trouvé convaincant...

Si je ne pourrais entrer dans les détails des améliorations, force est de reconnaître que la version 2019 est plutôt joli et propose son lot d'améliorations. Plus de véhicules, plus de récoltes à faire, et donc une meilleure durée de vie et un tas de détails et de choses à faire pour tenir sa ferme. Le résultat, pour les amateurs, sera forcément convaincant. Et même si, dans mon cas, je n'y passerais pas des mois, je peux comprendre l'attrait que certains ont pour ce jeu !

[Les jeux vidéos au cinéma] Halo

Composé aujourd'hui d'une dizaine d'épisodes essentiellement disponibles sur PC et consoles Microsoft, la saga Halo s'est imposé comme un des FPS les plus reconnus. Et surtout la franchise phare de Microsoft, qui l'a également décliné en jeu de stratégie. Forcément, au bout d'un moment, la saga devait se décliner au cinéma... ou en série !

Halo Legends (2010)

Et pour la 1ére incursion de la saga au cinéma, Microsoft propose quelque chose d'assez original : ils offrent en effet à plusieurs studios de japonais de proposer leur version, en animation, de la saga.

Ainsi, on a le droit à 7 courts métrages aux styles variés, allant d'une style guerrier, à de l'espionnage, à un bête résumé de la saga, sans oublier une parodie simpliste, mais rigolote.  Forcément, le résultat est aléatoire, mais pas désagréable pour autant. Il faut cependant éviter d’enchaîner les 7, cela donnant 2H assez longue. De plus, un ou deux courts n'apportent vraiment rien, et les autres assez peu de toute façon. Mais l'idée était intéressante, et cela reste fidéle au jeu !

Note du film : 3/6

Note de l'adaptation : 4/6

Halo 4 : L'aube de l'espérance (de Stewart Hendler... 2012)

S'il est souvent présenté comme un film dans les différentes éditions Blu-Ray, DVD, VoD ou VHS (bien plus rare celle là), L'aube de l'espérance est pensé comme une mini-série se concentrant sur une académie militaire, qui va se voir confronté aux Covenants.

Globalement bien produite malgré une mise en scéne... euh... inexistante, cette courte série (1H30 au total) a l'avantage de montrer le masterchief et surtout de respecter une grande partie des codes guerriers de la série. Alors il faudra apprécier un film trés martial et des effets pas toujours réussit, mais également quelques tunnels de dialogues parfois un peu chiant. Mais globalement, il faut reconnaitre que le respect est là et la tentative honorable !

Note de la série : 4/6

Note de l'adaptation : 4/6

Halo Nightfall (de Serhio Mimica-Gezzan... 2015)

Halo Nighfall fait le lien entre les événements de Halo 4 et ceux de Halo 5. En introduisant un nouveau personnage, ici incarné par Mike Colter (alias Luke Cage).

Le probléme, c'est que cette mini-série, aussi bien fichu soit elle esthétiquement, est d'un chiant assez fou. Il n'y a pas un moment où l'on peut trouver du plaisir à la regarder. Et ce malgré des acteurs convaincant. La mise en scéne trop plate, et le peu d'intérêt de la série pour un non connaisseur de l'univers finissent par descendre cette tentative au rang de mini-série anecdotique...

Note de la série : 2/6

Note de l'adaptation : 4/6

[Cinéma] A couteaux tirés

Aprés s'être fait injustement lynché pour son Star Wars (pourtant trés réussit), Rian Johnson quitte la grosse machine pour un film inattendu et tourné à vitesse grand V !

Harlan Thrombley est mort. A priori, c'est un suicide. Mais la police enquête toujours, accompagné par le détective reconnu Benoit Blanc...

Et à partir de là, on a droit à un film surprenant. Non pas dans son fonctionnement même, rendant hommage aux grands du genre (Agatha Christie, ou Arthur Conan Doyle en premier lieu), mais plutôt dans son ton, et dans sa façon de le mettre en scéne. Car si l'enquête en elle même est sérieuse, il n'y a de nombreuses notes d'humour qui permettent d'aérer le récit, et de rendre trés agréable les plus de 2H que dure le film. Bien entendu, il faut y ajouter un casting de haute volée, et une écriture étudiée, pour coller avec le genre.

Il y a aussi un sens du détail assez remarquable. Ainsi, il y a de nombreux flash backs dans le film. Mais ceux ci, s'ils racontent la même histoire, varient trés légèrement d'un point de vue à l'autre. Des changement qui seront à remarquer durant le visionnage. Et que dire de plus sans spoiler ? Que tout le monde est soupçonnable ? Que le décor est magnifique ? Que ce film fait partie des excellentes surprise de l'année ? C'est le cas !

Réalisé par : Rian Johnson

Scénario : Rian Johnson

Casting : Daniel Craig, Chris Evans, Ana De Armas, Jamie Lee Curtis...

Sortie : 27 Novembre 2019

Durée : 2H11

[Test PS4] Unravel two

Le premier Unravel était un trés bon jeu, qui bénéficiait de jolies trouvailles de gameplay. Le second est-il aussi bon ?

Par certains aspects oui. Basé essentiellement sur un principe de coopération (mais tout à fait jouable en solo en contrôlant tour à tout les deux personnages), le jeu nous demande toujours de nous balader avec nos personnages en pelote de laine. Mais cette fois, la mécanique principal, lors des 7 niveaux et des défis, consistera à utiliser pour permettre à l'autre de se balancer. Mis à toutes les sauces, c'est sympathique mais un peu répétitif. Parcequ'une fois qu'on a compris que c'est presque la seule chose utilisé, on comprend vite comment résoudre les puzzles et on boucle le jeu en à peine 4-5 heures.

C'est dommage parcequ'il a l'avantage d'être plus joli que son aîné. Et d'aborder des sujets pas forcément facile en arriére plan. Et donc, globalement, il reste un trés bon jeu, mais à trouver à petit prix à cause de sa durée de vie réduite.

[Série] The man in the high castle (Saison 4)

4 saisons. C'est ce qu'il aura fallu à cette série pour se terminer. Et elle restera comme de celles qui ont su s'arrêter, ne pas en faire trop.

Parce que franchement, ça aurait été dommage. Parce que même si on en parle finalement trop peu, voici bien une série qui peut se vanter d'être une totale réussite. Déjà grâce à son casting de haute volée (et ce malgré des noms souvent peu connus), sa photo peu colorée, mais totalement dans le ton, son argument SF parfaitement intégré, et son scénario maîtrisé de bout en bout, sans compter une écriture suffisamment travaillé pour convaincre totalement.

Ainsi, du pitch de base (l'Allemagne a remporté la seconde guerre mondiale, mais il circule des vidéos dans lesquelles elle l'a perdue), les scénaristes parviennent à tirer un fil rouge prenant, et des petites histoires qui s'imbriquent superbement, et affiche autant la beauté, que la noirceur humaine. Et ceci pour une dernière saison qui clôt parfaitement tout cette histoire. Une grande série, simplement !

Créée par : Frank Spotnitz

Casting : Alexa Davalos, Rufus Sewell, Joel De La fuente, Cary-Hiroyuki Tagawa...

Diffusée en : 2019

Durée : 10 épisodes de 40 à 50 minutes

[Cinéma] Toute ressemblance...

Un film de Michel Denisot ? Eh bien oui. Et si, dans l'idée, il y avait de quoi faire, de quoi espérer, le résultat est trés décevant...

Cédric Saint Guerange est devenu le maitre du JT. Depuis 18 ans, il fait la joie La Grande Chaine. Avec ses 40% de part d'audience, il est le roi. Mais ce n'est jamais facile...

En fait, c'est assez difficile de résumer le film, tant celui-ci est bancal, et tombe souvent du mauvais côté, se relevant à chaque fois avec une grande difficulté. Il faut dire que Dubosc est loin d'exceller dans le rôle de Saint Guérande, n'arrivant jamais à sortir de son personnage de Dubosc. Ce qui n'est pas facilité par l’emploie constant d'une voix off. Une bonne idée quand elle bien utilisé, mais ici elle montre surtout une incapacité à se faire comprendre par l'image et le jeu des acteurs. Pourtant, les seconds rôles sont plutôt bons.

Et si, à l'occasion, en brisant le 4éme mur, ou en sortant quelques séquences efficaces, le film parvient à redonner espoir, il le refait perdre dés qu'il tente de verser dans une forme d'émotion. Les personnages sont trop faibles pour ça. Mal écrit, et reposant sur un choix de casting bien mal vu, ce Toute ressemblance... déçoit beaucoup. Peut-être qu'avec plus d'ambitions... Bref, revoyez The Newsroom, c'est plus intéressant, et même plus drôle alors que ce n'était pas une comédie !

Réalisé par : Michel Denisot

Scénario : Michel Denisot & Karine Angeli

Casting : Franck Dubosc, Jérôme Commandeur, Caterina Murino, Sylvie Testud...

Sortie : 27 Novembre 2019

Durée : 1H23

[Test PS4] Ride 3

Le gros soucis des jeux de ce genre, c'est qu'ils peinent à se renouveler. Un peu comme un jeu de sport collectif en fait...

Parcequ'à part de nouvelles marques de motos et des circuits différents, ce Ride 3, à peine plus beau que le second, ne propose rien de bien intéressant. Le gameplay, un poil plus accessible, ne donne pas l'impression d'avoir tant changé, le mode carriére est trop léger, et les courses rapides ne sont... que des courses rapides. Tout cela manque de nouveauté, et clairement de travail pour justifier l'achat du jeu si vous possédez le second opus. Dans le cas contraire, pourquoi pas ?

[Livre] Conan Le Cimmérien

Conan, on en connait surtout l'incarnation au cinéma par l'ami Schwarzenegger. Mais au final, qui connait la version littéraire ? Peu de gens en comparaison. L'intégrale en 3 volumes offre l'occasion d'en savoir plus...

Et cet avis ne concerne que le premier volume de cet incroyable travail effectué pour essayer d'offrir la vision la plus précise et la plus compléte de l'oeuvre de Robert E. Howard. Agrémenté en outre de jolies illustrations comme vous pouvez le voir plus bas. Car Conan, cela a commencé par un poéme sur la Cimmérie, son lieu de naissance. Avant de continuer sur nombres de nouvelles alors proposées à la revue Weird Tales. Certaines furent acceptés, d'autres refusés, et d'autres retravaillés. Ici, on ne trouve pas que celles qui ont été acceptés, mais bien un éventail de toutes, par ordre chronologique d'écriture. On pourra donc découvrir :

- Cimmérie (le poéme originel)

- Le phénix sur l'épée

- La fille du géant du gel

- Le Dieu dans le sarcophage

- La tour de l'éléphant

- La Citadelle écarlate

- La reine de la côte noire

- Le colosse noir

- Chimére de fer dans la clarté lunaire

- Xuthal la crépusculaire

- Le bassin de l'homme noir

- La maison aux trois bandits

- La vallée des femmes perdues

- Le diable d'airain

Il y a donc de quoi lire, et surtout de quoi constater déjà une partie de l'évolution de la série. Toutes écrites sur moins de deux ans, elles débutent avec la réelle ambition de poser un personnage, brutal, mais aussi parfois mélancolique, mais aussi tout un univers. Les appendices permettront ainsi de découvrir un essai assez long posant toutes les bases historiques de "l'âge Hyborien" créé pour la saga et permettant à l'auteur de maintenir la cohérence de cet univers.

En plus de cela, on y trouvera des synopsis d'histoire, publiés ou non, des nouvelles inachevés, des notes diverses, et la premiére version de "Le phénix sur l'épée", refusé par Weird Tales en en demandant des modifications, donnant lieu à la version définitive. Patrice Louinet se fend également, en fin d'ouvrage, d'une étude de cette premiére période de Conan. Comme le lecteur, il constate que certaines nouvelles sont prenantes, et montrent de vrais ambitions, quand d'autres semblent purement commerciales, et ce même si elles profitent toujours des qualités de l'auteur.

Bref, il vaut le coup de s'attarder sur ce premier tome, qui donnera fort envie de découvrir la suite des aventures d'un barbare qui, comme le souligne Howard, est peut-être plus civilisé que ne le sont les gens civilisés...

Ecrit par : Robert E. Howard

Ecrit entre : 1932 et 1933

Nombre de pages : 570

[VoD] La folie des figurines Funko Pop

Si le phénomène n'a débarqué qu'assez récemment en France, cela fait plus de 20 ans que les figurines Funko Pop existent. Et voici donc un documentaire sur le sujet...

Mais pour faire un bon documentaire, encore faut il avoir un angle d'attaque. Sur ce film, la premiére partie est consacrée à l’historique de la marque, et on sent parfois poindre des sujets intéressants. Notamment le côté émotionnel des figurines, souvent lié à des souvenirs, justifiant les collections qu'effectuent certains passionnées. Mais le film passe par tellement d'angle qu'il ne les traite souvent qu'en partie.

Et c'est ce qui est dommage car la présence de nombreux guests aurait pu permettre d'aborder aussi totalement le sujet du plaisir qu'ils peuvent avoir à être maintenant des jouets pouvant êtres collectionné. Tout cela n'étant présent qu'en partie, le résultat, qui n'évoque d'ailleurs que trés peu les échecs, est correct, sans plus...

Réalisé par : David Romero

Sortie : 22 Janvier 2018

Durée : 1H39

[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 27 Novembre 2019

A couteaux tirés (de Rian Johnson avec Daniel Craig... 2H11)

Toute ressemblance... (de Michel Denisot avec Franck Dubosc... 1H23)

Last Christmas (de Paul Feig avec Emilia Clarke... 1H43)

Gloria Mundi (de Robert Guédiguian... 1H47)

Chanson Douce (de Lucie Borleteau avec Karin Viard... 1H40)

Proxima (de Alice Winocour avec Eva Green... 1H47)

Zébulon, le dragon (de Max Lang... 40 min)

Indianara (de Aude Chevalier-Beaumel & Marcelo Barbosa... 1H24)

Sympathie pour le diable (de Guillaume De Fontenay avec Niels Schneider... 1H40)

The darkest (de Robin Entreinger... 1H07)

L'orphelinat (de Shahrbanoo Sadat... 1H30)

Cocaine Prison (de Violeta Ayala... 1H15)

Freedom (de Rodd Rathjen... 1H32)

Transition verticale (de Paul Diffley & Chris Prescott... 55 min)

Wonder Boy, Olivier Rousteing, Né sous X (de Anissa Bonnefont... 1H39)

Tenzo (de Katsuya Tomita... 1H03)

La balade d'Ivan (de Claude Chamis... 1H15)

[Série] When Heores Fly (Saison 1)

Série Israëlienne basée sur un roman, When Heroes Fly aura droit à une seconde saison. Et pourquoi pas ? Même si je vois mal comment une suite pourrait voir le jour...

Quatre anciens combattants de l'armée se retrouve aprés une opération qui a mal tournée. De nombreuses années sont passés et ils apprennent que la fiancée de l'un des leurs, qu'ils croyaient morte, serait encore en vie, en colombie...

Et en 10 épisode, la série à le temps de développer pas mal de sujet, notamment autour de l'amitié et du sens du devoir qui lie ces personnages. Mais aussi autour de la vie et d'une partie du passé de chacun d'eux, qui les pousse à rechercher cette femme. Des sujets intéressants et qui, au long d'une saison, peuvent suffire à passionner. De là à penser qu'une seconde saison est nécessaire, il y a un pas que je ne franchirais pas.

Car tout semble dit à la fin de cette premiére saison, presque tout est bouclé et je vois mal ce qu'on pourrait tirer encore de cela. Même si je ne doute pas que des pistes ont déjà été abordé. En attendant, vous pouvez regarder cette saison, tout à fait sympathique.

Créée par : Omri Givon

Casting : Tomer Capon, Michael Aloni, Moshe Ashkenazi, Ninet Tayeb...

Diffusée en : 2018

Durée : 10 épisodes de 45 minutes

[Retro Alexandre Aja] Autres oeuvres

Fils du réalisateur Alexandre Arcady, Alexandre Aja démarre avec de petits rôles dans les films de son pére (Le grand pardon, Le grand carnaval, L'union sacrée, Le grand pardon 2). En 1997, il se lance cependant dans la réalisation avec Over the Rainbow, un film qui démontre déjà un in intérêt pour le genre et dont la mise en scéne évoque parfois... Jean Pierre Jeunet ! :

Aprés avoir réalisé Furia, il est assistant réalisateur pour son pére sur Là-bas... mon pays ainsi que sur Entre chiens et loups, qu'il coécrit également. Puis il réalisera Haute Tension, dont on a parlé. De nouveau, il assiste son pére à la réalisation de Mariage Mixte, et coécrit, 2 ans plus tard, 2éme sous-sol, qui sera réalisé par Franck Khalfoun. En 2009, il réalise le court métrage The esseker file, que je n'ai pas réussi à trouver. En 2013, il réécrit et produit le remake de Maniac, que réalisera Franck Khakfoun et est producteur associé sur Rock the Cabash. En 2014, il produit la premiére réalisation de son ami et collaborateur de longue date Gérgory Levasseur, Pyramide. En 2016, il produit The Door de Johannes Roberts.

Aujourd'hui, il plancherait sur un film de maison hantée d'un genre nouveau puisque celui-ci mettrait le spectateur à contribution dans les choix des personnages. Une expérience interactive produite par Amblin dont il sera intéressant de voir le résultat !

[Test PS4] Fallout 4

Chaque nouveau Fallout est attendu. Ce 4éme opus l'était donc à sa sortie. Le résultat est d'autant plus décevant...

Car, passé une intro qui a l'avantage de surprendre puisqu'elle prend place avant la catastrophe, avant de nous y replacer, le jeu redémarre dans un abri, et nous offre quasiment les mêmes poncifs que les opus précédent, avec, et c'est le plus gros probléme, la même technologie. Le titre semble donc avoir quelques années de retard, et ne propose finalement que peu de nouvelles choses en terme de gameplay. Et pour ce qui est du reste, les dialogues sont peu intéressants et le scénario n'a pas vraiment su m'emballer.

De plus, une map difficilement lisible (comme d'habitude) et une interface lourdingue ne l'aide pas à s'élever, et le titre devient trop vite ennuyeux à force de cumuler les lourdeurs... Bref, rien de nouveau sous le champignon nucléaire...

[Série] Hellsing (L'intégrale - 1 saison)

Autre mini-série japonaise dispo sur Netflix, Hellsing ne m'a pas convaincu outre mesure, même s'il s'agit d'un divertissement acceptable.

En fait, ce sont surtout les premiers épisodes qui m'ont causés problémes. La série se penche sur l'organisation Hellsing, traquant les vampires parmi les humains, grâce à l'aide d'Alucard, un vampire puissant qui s'est rangé du côté de l'humanité. Intéressant mais les débuts sont laborieux, les dialogues regorgeant de sous entendu sexuel à peine sous entendu, de plans sur les fesses et les seins des demoiselles, et globalement d'un manque d'intérêt fou.

Heureusement la suite reléve un peu le niveau avec des épisodes plus sympathique, et une mythologie agréable qui se développe. Mais cela reste trop peu pour en faire un chef d'oeuvre du genre. Juste une bonne petite série à voir à l'occasion...

Casting VO : Fumiko Orikasa, Jouiji Nakata, Yoshiko Sakakibara, Motomu Kyokawa...

Diffusée de : 2001 à 2002

Durée : 13 épisodes de 22 minutes

[Cinéma] Les misérables

Et voici probablement LE film français le plus attendu de cette fin d'année. Prix du jury à Cannes, les Misérables est une réussite !

Stéphane Ruiz débarque à Montfermeil, dans le 93, pour rejoindre une brigade qui tourne dans le coin. Rapidement, il constate que les méthodes de ses 2 collègues sont plus violentes que la moyenne. Et cela va se compliquer quand une rixe tourne mal et qu'ils sont filmés par un drone...

Avant la sortie du film, j'ai lu des pitchs qui parlaient de police corrompue etc... Ce qui est faux. Ici, on suit une effet une brigade qui a des méthodes parfois violentes, et parfois peu justifié, mais le traitement du sujet laisse voir un dysfonctionnement globale. En fait, il est parfois difficile de savoir qui blâmer quand on ne sait pas qui a commencé. C'est, pour le coup, particulièrement malin d'intégrer un policier qui voit cela du même oeil que le spectateur, avant de venir lui offrir, en une seule scéne, des raisons d'aller voir plus loin.

Ainsi, c'est toute une France que l'on voit là. Une France malade mais qui tente de s'en sortir. Une France qui a peu de chance d'aller où que ce soit dans ces conditions là. Le film a l'avantage d'être porté par un casting des plus réussit, avec des acteurs crédibles et qui donne eux aussi un aspect réaliste à tout cela. A la fin du film, on peine à dire quoi que ce soit. On vient d'assister au début du chaos, né de rien...

Réalisé par : Ladj Ly

Scénario : Ladj Ly, Giordano Gederlini & Alexis Manenti

Casting : Damien Bonnard, Alexis Manenti, Djebril Didier Zonga, Issa Perica...

Sortie : 20 Novembre 2019

Durée : 1H42

[King fait son cinéma] Un tour sur le bolid'

Al a 21 ans et on lui annonce que sa mére a fait une attaque. En auto-stop, il va alors la rejoindre. Jusqu'à ce qu'il monte avec George Staub, qui lui demande de choisir entre sa vie et celle de sa mére...

Une histoire que King à écrit avec le décés de sa propre mére en tête...

Riding the bullet (de Mick Garris... 2004)

Si cette histoire semblait transposable, c'était plus en épisode de série TV. En court métrage donc. Pourtant, Mick Garris est un bon ami de Stephen King et en fait un film. Alors 'il perd son temps en ajoutant quelques séquences inutiles en début de film, il adapte ensuite plutôt bien cette histoire. Avec de bons acteurs et une ambiance horrifique bien géré, il arrive à faire passer l'idée d'origine, ce qui n'était pas forcément gagné. Et sans être un chef d'oeuvre, son film est tout à fait sympathique et peut se voir à l'occasion sans aucune gêne !

Note du film : 4/6

Note de l'adaptation : 5/6