dimanche 31 mars 2019

[VoD] Quelque chose à te dire


Le probléme de ce film, c'est qu'il nous vend quelque chose de faux. Que son pitch n'a rien à voir avec ce qu'il est : une histoire banale et pas bien intéressante...

Parcequ'il y a une nette différente entre la famille Cellier aux membres "complétement timbrés" qu'on nous décrit et les discussions dramtico-chiante du film. Parceque c'est ça en réalité ce film : des gens qui discutent de leurs problémes de familles et auxquels on reste totalement extérieur. Pour ma part en tout cas, je n'ai jamais réussis à m'y impliquer parceque les différents membres de cette famille m'ont surtout paru énervant, voir insupportable.


Alors certes, le casting est globalement bien fichu, et la mise en scéne est propre à défaut d'être marquante, mais rien ne permet au film de sortir de la banalité dans laquelle il s'enfonce dés les premiéres minutes. Et on aura beau espérer que ce moment arrive, ce ne sera jamais le cas. Alors non, ce n'est pas un bon film et je ne m'en souviendrais probablement pas bien longtemps. Et puis Pascal Elbé est particuliérement mauvais là dedans...


Réalisé par : Cécile Telerman

Scénario : Cécile Telerman & Jérôme Soubeyrand

Casting : Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Olivier Marchal, Charlotte Rampling...

Sortie : 27 Mai 2009

Durée : 1H40




[Cinéma] Celle que vous croyez


S'il y a un sujet actuel, c'est forcément celui du virtuel, et de l'impact qu'il a sur nous. Et voici un film trés réussit qui en parle...

Claire est divorcée et elle a deux enfants. Et elle apprécie le temps qu'elle passe avec Ludo, un type plus jeune. Quand elle se rend compte qu'il ne s'intéresse pas plus que ça à elle, elle parvient à entre en contact avec Alex, l'ami de Ludo, en se faisant passer pour Clara, une jeune femme qui s'intéresserait à Alex. Mais bientôt, le jeu devient le centre de la vie de Claire et d'Alex...

Le film est donc bien un drame virtuel, mais qui prend de plus en plus une dimension trés réelle. Bien trop d'ailleurs pour Claire. C'est cette femme qui est au centre du film, voyant un médecin pour lui expliquer son état d'esprit, aprés que l'histoire ait eu lieu. Et cette femme, vivant toute sa relation par le biais de l'écran, ou du téléphone, ne prend pas totalement conscience de la réalité de la personne à qui elle parle. Et donc des conséquences que cela peut avoir.


Mais le film met aussi en avant ce désir de ne pas être seul. Et pour cela, le virtuel peut être, comme dis dans le film "Le naufrage... et le radeau", une espéce de cercle vicieux. Celui dans lequel tombe Claire, au point qu'elle finit par ne plus voir la limite, par ne plus savoir qui elle est, où qu'elle veut être. Et porté par un casting trés talentueux, le film est une réussite qui ne se rate qu'à de trés rares moments...



Réalisé par : Safy Nebbou

Scénario : Safy Nebbou & Julie Peyr

Casting : Juliette Binoche, François Civil, Nicole Garcia, Marie-Ange Casta...

Sortie : 27 Février 2019

Durée : 1H41


[Ma vie de gamer] Altered Beast


En voilà un jeu à la réputation particulière. Et pourtant, j'ai beau en garder un excellent souvenir, il vaut mieux que j'en oublie mes parties récentes...

Parcequ'à l'époque, ce jeu je l'ai recommencé des dizaines de fois. Pour essayer d'en voir le bout. Déjà parceque, graphiquement, avec ses grands personnages, il était franchement joli. Mais aussi parceque j'aimais son ambiance de gréce antique. Sans oublier que chaque niveau proposait, en récupérant trois bonus, de se transformer en une créature, qui changeait selon le niveau. Et j'aurais voulu tous les vois mais malheureusement, je ne suis jamais arrivé bien loin. Et ce même en multijoueur avec l'aide de mon frére.


Car c'est en multijoueur que le jeu prenait tout son sens pour moi. Un vrai plaisir trouvais-je à l'époque. Et puis j'y ai récemment rejoué. Et le plaisir n'y fut plus car en réalité, le jeu n'est pas trés bon. Heureusement, mon cerveau a décidé d'oublier ces derniéres parties et de se souvenir des premiéres, nettement plus plaisantes !

samedi 30 mars 2019

[I read game] Darksiders

Chapitre 4 (Partie 3)


Le golem parti, ce n'est pas un paysage que découvre que découvre War. Car de paysages, il ne restera plus que de la désolation. Mais c'est bien une autre porte, plus petite. Celle qui laisse place, une fois ouverte d'une coup de pied bien placé, à une immense bibliothèque. Une bibliothèque ravagée. Certaines étagéres sont encore en places, mais le sol est recouvert de livres, de feuilles arrachés, et surtout de cadavres se relevant les uns aprés les autres. S'il veut traverser ce qui fût un lieu de connaissances, il devra de nouveau jouer de l'épée. Il devra trancher et découper. Il devra couvrir de sang des œuvres déjà souillées. Il n'hésite pas une seconde et se rue dans la masse, ne laissant aucune chance à ses futures victimes. Et il progresse le long des salles, ne jetant pas un coup d'oeil sur l'état des lieux, jusqu'à atteindre une nouvelle porte.Qu'il ouvre avec autant de subtilité que la premiére.

Dehors, il constate qu'il n'avait alors vu qu'une petite partie de l'état du monde. Car devant lui de présente trois routes. S'il ne peut pas voir où mêné les avenue arrivant de droit et de gauche, il observe de nombreux à-pics rocheux, tel de longues cornes pointant vers le ciel. Et face à lui, un plateau, entourée de plusieurs de ses à-pics, mais qui paraissent cette fois taillés. Et au bout, un long pic dressé, doit vers le ciel. Sentant que sa route passe par ce plateau, Le cavalier décide de s'y rendre. Aprés quelques minutes de marches, il peut déjà voir une silhouette tournant en rond sur celui-ci. Comme s'il l'attendait.

 A peine a t'il posé le pied sur le plateau que celle ci ci se retourne, dévoilant une peau bleutée, un crâne avancé et de longues dents recourbées vers le haut. Il avait déjà remarqué son armure faite d'or et d'argent.


- Tu as tué un grand nombre de mes guerriers !


War n'attends pas avant de lui répondre.


- Je dois trouver un guerrier parmi vous !

- Eh eh eh. Sais-tu ce qui est emprisonné ici ? Il y a des choses dont tu devrais te méfier, Cavalier ! Avant, tu étais puissant. Mais à présent, tu es faible et tu es tout seul. Le Destructeur est au courant de ta venue. A l'heure qu'il est, il envoie ses légions contre toi.


La créature, en fait le général d'une légion, sort alors une arme ressemblant à une hache, mais dont la larme est recourbée est bien plus longue que la moyenne.


- Alors je dois faire vite.


Pensant impressionner le cavalier, le général hurle un long cri, laissant sortir des flammes de sa gorge. Mais cela ne surprend pas War qui n'attend pas avant de se jeter sur lui, épée en avant. Mais loin d'être aussi bête que ses légions, le général contre le coup du cavalier. Sans bouger, il laisse les coups s'abattre sur lui, bouclier en avant. War finit par se fatiguer. Moment que choisit le général pour attaquer. Mais d'un bon sur le côté, le cavalier esquive et peu porter un coup dans le dos du démon. Il n'en faut pas plus pour qu'il comprenne la tactique à adopter. Simple, il va se contenter d'attendre les attaques du démons et de les éviter pour ensuite porter ses attaques. Mais si cela fonctionne un temps, rapidement, le général décide de faire appel à ses troupes pour l'accompagner. Il faut dire qu'il n'a jamais été trés honnête. Face à cette horde d'ennemis, War a un flash, se souvenant d'une des capacités de son arme. Alors il les attends, les laisse venir et l'encercler. Et, un sourire se dessinant sur son visage, il plante son arme dans le sol. Alors, ce sont des dizaines de lames qui sortent du sol pour transpercer ses ennemis. Surpris, le général ne prend plus le temps de réfléchir et se jette sur le cavalier. War attend alors son coup et ne l'évite pas. Il se sert de son épée pour dévier sa lame qui se plante dans le sol. En un clignement d'oeil, il a tranché le bras du général, puis se saisi de la hache restée au sol pour trancher le second, avant de planter le démon en plein ventre. Celui-ci ne bouge plus, terrassé par la puissance inattendue du cavalier.

Prenant enfin le temps de regarder autour de lui, il voit au sol, au centre du plateau, un étrange symbole dans un cercle. Probablement un mécanisme à activer. Un rapide coup d'oeil lui permet de constater des statues surmontés de gargouilles autour de lui. Et elles ne semblent pas à leur place. Il les replace sur leur piédestal. Une fois la derniére mise en place, ce sont des litres de sang qui s'écoulent des gargouilles jusqu'à la plate-forme centrale, qui s'abaissent et laisse apparaître un cratére.


- War ! Est-ce que tu es venu jusqu'ici pour m’exécuter ?


Sortant du cratère, un démon à la stature impressionnante lui fait face. Mesurant deux fois sa taille, à a peau totalement rouge, avec deux longues ailes presque plus large qu'il n'est grand, et portant deux longue cornes droites, dressées vers le ciel. Même le cavalier semble impressionné.


- Ils auraient plutôt dû vous envoyer tous les quatre !

- Je n'ai aucun intérêt à vous éliminer Samaël

- Ha ! Le Destructeur ? Il n'est pas à ta portée. Ni à la mienne.

- La prison a-t-elle fait de vous un lâche ?


N'appréciant pas d'être ainsi rabaissé, Samaël se projete vers le cavalier et fait la même erreur que le général, croyant lui faire peur en lui crachant des flammes au visage. Mais ce faisant, il lui dévoile une faiblesse. Un égo dont War sait qu'il pourra se servir à l'occasion. Alors il léve son visage, sur, vers Samaël, et sourit.


- Il y a peut-être un moyen. Mais tu vas devoir entrer dans la Fléche de la Tour du Destructeur. La Tour est gardée par quatre de ses Elus. Apporte-moi leur Coeur. Et ne pose pas de questions... Je te viens en aide parce que... j'ai mes raisons.

- Où puis-je trouver ces gardiens 

- D'abord, trouve la Cathédrale Obscure, où sa cache Tiamat, la Reine Chiroptée. Tout son domaine... est un véritable brasier. Par la terre, tu ne l'atteindras jamais. Rejoins le niveau supérieur avec ceci.


Deux ailes sombres apparaissent alors dans le dos de War, qui s'éléve à quelques centimètres du sol, puis le repose avant de disparaitre.


- Et rapporte-moi son Coeur...encore vivant.


Puis Samaël disparait sans attendre son reste...



[Cinéma] Dumbo


Si les derniéres productions de Tim Burton étaient parfois trés bonnes, elles peinaient malgré tout à retrouver la magie des premières. Dumbo pouvait-il faire mieux ?

Holt Farrier revient de la guerre avec un bras en moins. Quand il retrouve ses enfants et le risque, il assiste à la naissance d'un éléphant pas comme les autres, car il a de grandes, trés grandes, oreilles...

L'histoire de Dumbo, on la connait tous. Et c'est pour cela que, tout en gardant quelques séquences mythiques du dessin animé, le réalisateur a décidé de créer de nouveaux personnages et de recréer l'histoire. Le soucis, c'est que, plus que jamais, le réalisateur semble parfois se parodier lui même. La musique de Danny Elfman semble être une éniéme reprises et nombreuses sont les scénes qui semblent venir d'autres dilms du réalisateur. De plus, le recours trop fréquent au numérique (là où des effets pratiques auraient suffit) enléve pas mal de magie au film.


Alors ? Raté le nouveau Burton ? Pas vraiment. Son film reste un divertissement honorable et sa maitrise technique permet d'emblée un certain degré de réussite, d'autant que l'appel à ses habitués (le trio Keaton/DeVito/Green) garanti une plongée facile dans cet univers. Le message final est trés actuel et on passe tout de même un bon moment, ponctué de quelques instants de grâce. Mais dans la filmographie du bonhomme, cela restera un film mineur. Et il faut dire la vérité : on s'y attendait un peu...


Réalisé par : Tim Burton

Scénario : Ehren Kruger

Casting : Colin Farrell, Michael Keaton, Danny DeVito, Eva Green...

Sortie : 27 Mars 2019

Durée : 1H52


[Test PS4] Baja : Edge of control HD


Déjà sortis, sans vrai succés, sur PS3, Baja : Edge of Control revient magré tout, en HD, et c'est toujours aussi peu glorieux...

Déjà parceque le réhaussage HD ne concerne, comme souvent, que les textures un poil lissée, mais aussi parceque le jeu en lui même n'a pas vraiment été amélioré. La conduite est toujours aussi arcade et glissante, le mode solo aussi peu intéressant, et les courses tellement courte qu'il ne semble même pas s'agir de vrai Baja. Alors s'il peut se montrer sympathique quelques petites heures au début, on prend vite conscience de ses défauts et on a pas forcément envie d'y perdre son temps...


vendredi 29 mars 2019

[Série] Nymphs - Saison 1


A la base, reprendre le mythe de la Nymphs dans une série, ce n'est pas tous les jours et c'est tentant... mais malheureusement...

Malheureusement, le théme de l'amour interdit est ici bien mal utilisé, simplement pour coller à une public adolescent. Ainsi, si le premier épisode est intrigant, la suite bascule dans une pseudo intrigue fantastique avec ce que ça comporte de luttes millénaires entre deux espéces et d'affrontements verbaux sans intérêt. Reste que, on peut parfois tenir de bonnes choses et qu'il y avait un potentiel à développer. N'ayant pas vu de suite depuis 2013, sauf littéraire, la série a de grandes chances de ne plus repointer le bout de son nez. On ne la regrettera pas vraiment. Surtout pas pour son casting franchement pas génial...


Créée par : Mikko Oikkonen

Casting : Sara Soulié, Manuela Bosco, Rebecca Viitala, Ilka Villi...

Diffusée en : 2013

Durée : 12 épisodes de 45 minutes


[Cinéma] Gentlemen Cambrioleurs


En 2015, quelques vieux messieurs cambriolent un dépôt. L’histoire fera parler et elle se trouve ici adaptée en film...

Brian Reader, à 77 ans, s'ennuie un peu et décide de faire appel à de vieilles connaissances pour cambrioler un dépôt et réussir un des plus grands vol de l'histoire de la Grande Bretagne...

Le film adopte la démarche habituelle des films de cambriolage, avec des codes classiques du genre, aussi bien dans la narration que dans la mise en scéne. Il prend le temps de nous présenter les personnages importants et de leur adjoindre des coéquipiers ensuite. Le tout pour un divertissement honorable qui s'avére cependant trop long par moment à cause de problémes de rythmes assez flagrant. Mais malgré cela, l'oeuvre reste regardable, et traité avec un humour tout à fait sympathique.


Il faut dire que cette équipe a fiére allure avec ce joli casting. On notera cependant un Charlie Cox qui peine à avoir un regard vivant, encore une fois. Pour le reste, la mise en scéne est classique, mais efficace, le film tient la route et sait où il va, son scénario est compréhensible. Rien ne dépasse, certes, mais tout cela rest tout à fait regardable. Et on notera tout de même quelques réflexions intéressantes sur la vieillesse et la solitude qu'elle entraine bien malgré elle...


Réalisé par : James Marsch

Scénario : Joe Penhall

Casting : Michael Caine, Tom Courtenay, Jim Broadbent, Ray Winstone...

Sortie : 27 Mars 2019

Durée : 1H46




[Test PS4] Fat Princess Adventures


Fat Princess était un bon titre multijoueur sur PS3. Il est revenu, sur PS4, dans une version sous forme de titre qui peut aussi se jouer seul, mais moins intéressant...

Non pas qu'il soit mauvais, mais au bout de quelques minutes, on comprend qu'on risque de s'ennuyer assez vite. On avance, on frappe, on achète quelques capacités, et malgré un univers assez unique, on en trouve rien de bien joli ni novateur. Et il faut dire que les décors finissent par tous se ressembler, et que le titre n'est pas bien long. Alors si les premiéres heures m'ont plus, je me suis vite lassé.


De plus, le choix de reprendre le concept du premier en nous demandant de porter la princesse dans son chateau est bon, mais il oblige souvent à refaire deux fois la même route. Mais malgré cela, si vous faites de courtes parties, cela pourrait vous intéresser à l'occasion.


jeudi 28 mars 2019

[VoD] Black Mirror : Bandersnatch


Tout d'abord lancé comme une rumeur, cet épisode spécial de Black Mirror est fascinant, bien qu'il soit loin de la perfection...

En 1984, un jeune homme décide de programmer un jeu vidéo adapté du roman Bandersnatch. Un roman qui laisse le choix au lecteur de son évolution. Son jeu reprendra le même concept. Et il n'a que quelques semaines pour le livrer fini...

Quelle autre série que Black Mirror pouvait livrer le premier épisode interactif ? Sûrement aucune. Alors certes, on trouve déjà ce concept dans le milieu du jeu vidéo. Mais bizarrement, plus le temps passe, moins l'idée convainc. Heureusement, on comprend vite que cet épisode a fais de bons choix. En commençant par laisser le spectateur décider de choses anodines, pour ensuite tout doucement l'amener dans une intrigue multiple dont les différents embranchement le mèneront vers diverses réalités, temporalités, et même vers une réflexion sur le libre arbitre.


Cela ne se fais pas sans quelques heurts cependant. le fait de rejouer les mêmes scénes plusieurs fois, mais aussi quelques latences lors de certaines scénes à choix. Et bien entendu, d'autres ne ménent pas à grand chose. Mais bizarrement, je n'ai jamais eu envie d'arrêter avant la fin et j'en suis ressorti assez fasciné. Et bien que je doute que cela se démocratise, l'expérience est à tenter !


Réalisé par : David Slade

Scénario : Charlie Brooker

Casting : Fionn Whitehead, Craig Parkinson, Will Poulter, Alice Lowe...

Sortie : 28 Décembre 2018

Durée : 1H30



[VoD] A tous les garçons que j'ai aimés


Alors qu'on m'en avait parlé comme DU film Netflix à voir absolument, j'ai vu une comédie romantique plutôt réussis, mais pas de quoi sauter au plafond...

Lara Jean est une étudiante qui lit beaucoup, et imagine sa vie comme un grand conte romantique. Sauf qu'elle n'a jamais eu de petit ami. Elle a cependant écrit des lettres pour 5 garçons pour qui elle a des sentiments. Et un jour, les 5 lettres partent sans qu'elle le souhaite...

A partir de là, c'est cependant une histoire assez classique qui se déroule. L'histoire d'une femme qui peine à avouer ses sentiments, peut-être parcequ'elle ne sait pas elle même quels sont ceux qu'elle souhaite exprimer. Le film va alors tourner autour de cette idée, tout en filmant ça simplement et en dirigeant un casting efficace, mais qui aurait peut-être dû se laisse aller à un peu plus d'excentricité.


Car tout cela reste finalement trés balisé, de l'usage de la voix off, au triangle amoureux, sans parler de situations familiales à forte tendance dramatique. Le résultat ne m'a donc pas emporté autant qu'on me l'avais dit, mais cela reste un bon film dans ce genre, qui parvient à représenter une certaine réalité. A voir à l'occasion donc.


Réalisé par : Susan Johnson

Scénario : Sofia Alvarez

Casting : Lana Condor, John Corbett, Noah Centineo, Janel Parrish...

Sortie : 17 Août 2018

Durée : 1H39


[Test PS4] Enigmatis 2 : Les brumes de Ravenwood


Et voici un genre qui ne cesse de sortir des titres, qui ne doivent pas demander un travail fou, mais qui parfois sont de bonnes surprises, comme ce Enigmatis 2 !

Non pas que ce soit un grand jeu. C'est même assez moyen graphiquement et ça ne révolutionne pas du tout le genre. Mais on est ici devant un mélange "objets cachés/point"n"click" a l'ambiance plutôt sympathique. Classiquement, on doit trouver des objets pour les utiliser dans les situations adéquates, et ça fonctionne assez bien. On regrettera que les mini-jeux soient les mêmes que d'habitudes, et qu'on commence à les connaitre par coeur, mais on progresse facilement.


On retrouve le principe d'indice, et l'aventure bonus habituel, sans surprise, et même des personnages des aventures précédentes. Ce qui est tout aussi agréable pour ceux qui ont fait le jeu d'avant. Bref, je vous conseille de jeter un oeil à ce titre tout à fait agréable.


mercredi 27 mars 2019

[VoD] Dumplin'


Pas forcément connu pour être une réalisatrice inspirée (loin de là même), Anne Fletcher offre enfin un bon film avec ce Dumplin' !

Une adolescente plutôt ronde est aussi la fille d'une ancienne reine de beauté. Surtout pour faire enrager sa mére, elle décide de s'inscrire au concours de beauté pour tout foutre en l'air...

Et c'est surtout sur ce dernier point qu'il faut insister : Le film ne fait pas que faire passer le classique message comme quoi le physique a finalement peu d'importance. Il insiste aussi sur les sentiments que peuvent provoquer cette image. Se sachant en marge des canons, Willowdean a développé une espéce de haine qui s'exprime assez réguliérement. Elle ne peut tout simplement pas accepter qu'on l'apprécie pour ce qu'elle est. Elle est dans ce cas persuadé qu'il s'agit d'une blague, d'une façon de se moquer d'elle.


Et ce jusqu'à ce qu'elle comprenne que cette rage peut lui servir à faire bouger les choses de bien d'autres maniéres. Et qu'elle s'investisse alors réellement dans le concours. C'est finalement la meilleure maniére de traiter les choses. Une maniére optimiste, certes, et à priori assez irréaliste, mais c'est celle qu'on voudrait voir être réelle. Ce qui fait qu'on se laisse embarquer gentiment dans ce petit film. Et c'est déjà pas mal.


Réalisé par : Anne Fletcher

Scénario : Kristin Hahn

Casting : Jennifer Aniston, Danielle MacDonald, Harold Perrineau, Odeya Rush...

Sortie : 07 Décembre 2018

Durée : 1H50




[Cinéma] Let's dance


Aprés Break l'an dernier, un nouveau film de danse voir le jour. Et malgré quelques erreurs, c'est une bonne surprise !

Joseph est fils de couvreur. Mais il est surtout danseur et se rend sur Paris pour rejoindre une équipe et participer à un concours. Sur place, il va devoir travailler et un proche de danse lui propose d'apporter une nouvelle approche à ses danseuses classiques...

Relier le Hip Hop à la danse classique, ce n'est pas une nouveauté. Sexy Dance, premier du nom, le faisait (mal). Let's Dance fait peur durant ses premiéres minutes. Enfilades de clichés, dialogues à deux balles, personnages antipathiques... Et puis une fois passé cette intro catastrophique, on se laisse vite prendre au jeu. Parcequ'à partir de ce moment, le film semble suivre la trajectoire de son personnage : sans intérêt quand il copie, il prend son envol quand il essaie des choses. Il commence par en rater certaine, passe par quelques moments de grâce, avant de finir dans une scéne d'une vraie beauté.


Il y a dans ce film le coeur qui manque à beaucoup d’œuvres similaires. Et une vraie volonté de mêler deux écoles, de montrer que rien n'est incompatibles, et que les similarités et les différences peuvent tout à fait cohabiter, rendant tout plus beau. Si le réalisateur indique avoir voulu filmer la naissance d'un artiste, il avait sans doute plus d'ambitions que cela. Alors s'il y a des maladresses, ce film s'impose comme une trés bonne surprise que je vous invite à voir !


Réalisé par : Ladislas Chollat

Scénario : Ladislas Chollat & Joris Morio

Casting : Rayane Bensetti, Alexia Giordano, Guillaume de Tonquédec, Line Renaud...

Sortie : 27 Mars 2019

Durée : 1H40


[Test PS4] Farming Simulator 2017


A priori, il semble difficile de comprendre l'intérêt des gens pour la saga Farming Simulator. Qui a envie de s'occuper d'un champ en JV ? Mais en y jouant...

Eh bien il faut reconnaître que c'est complet et prenant ! Dés le didacticiel, on prend conscience que ce n'est pas du travail d'amateur. Et malgré de nombreux bugs. Que ce soit par la présence de nombreux véhicules et outils en tout genre, l'aspect graphique tout à fait correct, ou encore la précision demandé lorsque l'on passe pour ses cultures, le devoir de les ramener dans les silos etc...


On s'y croirait réellement. Je n'ai aucune idée des améliorations apportées par rapport aux autres opus de la franchise car je la découvre mais je vous invite à tester à l'occasion. Il est difficile de faire plus crédible, sans pour autant rendre cela lourd. Alors oui, étrangement, c'est un trés bon jeu !



mardi 26 mars 2019

[VoD] I feel pretty


On peut avoir un bon concept, mais si on ne sait pas s'en servir, ça devient I feel pretty, une comédie qui a un bon fond... mais c'est tout...

Renee est une femme au physique loin d'être aussi parfait qu'elle le voudrait. Alors qu'elle rejoint un cours de fitness et d'estime de soi, elle subit un choc. En se réveillant, elle est persuadée d'être devenu celle qu'elle voulait : une femme physiquement parfaite...

Vous l'aurez compris, ce film essaie de nous rappeler que le physique n'est rien. Une bien belle idée, surtout dans le milieu des produits de beauté ou du mannequinat que le film met en avant. D'autant plus quand le film ne traite finalement de la sorte que son personnage principal, tout en adoptant quelques clichés pour les autres personnages. Des personnages qui, bizarrement, assument justement ce qu'ils ou elles sont.


Une faiblesse d'écriture préjudiciable pour un film qui, de ce qu'il aurait pu être bon, en devient simplement moyen. Parceque ce n'est pas désagréable à regarder, malgré un casting assez moyen, mais ça ne va pas au bout des choses, et ça se sent obligé de se finir sur un discours bien lourd et bien pompeux. Un équilibre instable pour un résultat passable.


Réalisé par : Abby Kohn & Marc Silverstein

Scénario : Abby Kohn & Marc Silverstein

Casting : Amy Schumer, Michelle Williams, Rory Scovel, Emily Ratajkowski...

Sortie : 20 Juillet 2018

Durée : 1H50




[Cinéma] Du miel plein la tête


Aprés un succés assez phénoménal en Allemagne, Til Schweiger adapte donc son propre film aux US. Et il n'est pas réalisateur...

Amadeus a 76 ans. Et depuis la mort de sa femme, son état se dégrade. Il est atteint d'Alzheimer et va aller vivre chez son fils. Sa petit fille va alors vouloir l'aider à tout prix...

Si je dis que Til Schweiger n'est pas réalisateur, c'est parceque le bonhomme n'a pas vraiment la science du montage, que la photo du film n'est pas franchement belle (oui, c'est le directeur photo qui s'en occupe, mais avec le réalisateur) et que le film propose quelques scénes franchement pas géniale. Mais bizarrement, il semble clair que le réalisateur a vécu cette situation et en a tirer un film finalement touchant. Alors bien entendu, tout cela est romancé mais la performance de Nick Nolte est remarquable (passant de la peur dû à la perte de sa mémoire, à une agressivité inattendue), et il y a beaucoup de coeur dans tout cela.


Alors les dialogues ne sont pas toujours fin, et les scénes souvent prévisibles. Mais entre l'humour et cette trés jolie scéne de restaurant (dans lequel Til Schweiger apparaît comme un serveur attendri par ce grand pére), on peut seulement reprocher au film d'être trop long. Pour le reste, il serait difficile de se baser sur des termes purement technique pour parler d'un film fait avec le coeur, et ce même s'il peut donc paraitre bien naïf...


Réalisé par : Til Schweiger

Scénario : Til Schweiger, Jojo Moyes & Lo Malinke

Casting : Nick Nolte, Matt Dillon, Emily Mortimer, Sophie Lane Nolte...

Sortie : 20 Mars 2019

Durée : 2H12




[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 27 Mars 2019

Let's Dance (de Ladislas Chollat avec Ryan Bensetti... ???)

Un autre film de danse français ? Oui, mais peut-être pas que parcequ'on y suit ici un type qui va devenir prof de danse. Et sûrement tomber amoureux d'une danseuse au passage. A voir...



C'est ça l'amour (de Claire Burger avec Bouli Lanners... 1H38)

Depuis le départ de sa femme, un homme éléve seul ses 2 filles. Mais a quelques difficulté à le faire. Pour ce film dont la bande annonce ne me tente pas vraiment...



Dumbo (de Tim Burton avec Colin Farrell... 1H52)

Le nouveau remastered made in Disney, cette fois signé par un Tim Burton que l'on espére un minimum inspiré. Même si c'est difficile à croire au vu du formatage obligatoire de ce type de film... Je vous en reparlerais...



Synonymes (de Nadav Lapid... 2H03)

Difficile d'apprécier cette bande annonce quand le jeu des comédiens semble aussi moyen, pour raconter l'histoire d'un jeune Israëlien qui débarque en France pour vivre tranquillement sa vie...



Styx (de Wolfgang Fischer... 1H34)

Une femme décide de faire un voyage en solitaire sur la mer, et ce ne sera pas si facile que ça. Pour un film qui ne semble pas bien original dans le genre...



Gentlemen Cambrioleurs (de James Marsch avec Michael Caine... 1H46)

Même si le sujet est vu et revu, voir une équipe de braqueurs sexagénaires, ça donne toujours envie. Et la bande annonce de ce film laisse espérer quelque chose de plutôt sympathique. Et puis il y a Michael Caine...



Boy Erased (de Joel Edgerton avec Lucas Hedges... 1H55)

Dans un monde ultra catholique, un jeune homme reconnait son homosexualité devant son pére dans ce nouveau film de Joel Edgerton. Et franchement, ça semble trés trés intéressant !



Companeros (de Alvaro Brechner... 2H02)

Un drame guerrier qui semble plutôt trés bien produit mais je n'aurais probablement pas l'occasion de vous en reparler. Et c'est un peu dommage pour le coup.



Still Recording (de Saaed Al Batal & Ghiath Ayoub... 2H08)

Les deux réalisateurs filment leurs quotidiens sous les bombes. Probablement un peu trop proche du réel mais ça peut donner quelque chose de trés dur !



Mon meilleur ami (de Martin Deus... 1H30)

Peut-on être ami avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec nous ? Voilà la question de ce film qui semble intéressant. Et ce même s'il parait moyennement produit.



Mon frére s'appelle Robert et c'est un idiot (de Philip Groning... 2H53)

Robert et Elena ont 48 heures pour oublier leurs enfances. Dans ce film qui semble trés contemplatif, mais plutôt beau !



La section Anderson (de Pierre Schoendoerffer... 1H07)

Un documentaire sur la section Anderson. Et je ne sais pas quoi vous dire de plus sur le sujet.



Sergio et Sergeï (de Ernesto Daranas... 1H33)

Il y a des petits bouts de Ron Perlman dans ce film entre Cuba et l'espace, et qui semble franchement sympathique.



Heart of dog (de Laurie Anderson... 1H15)

Un film documentaire sur le sujet des chiens. Par une amatrice de l'animal bien sûr.



D'Agata - Limite(s) (de Franck Landron... 1H19)

Un documentaire sur un artiste controversé. Que je ne connais pas mais ce documentaire semble franchement intéressant !



La cacophonie du Donbass (de Igor Minaiev... 1H02)

De jolies images dans ce documentaire qui end it trés peu sur ce dont il veut parler !



La Flor - Partie 3 (de Mariano Llinas... 3H24)

La troisiéme partie de La Flor. Je ne pourrais pas vous en dire plus.

lundi 25 mars 2019

[Mini-Série] The Kennedys


Parcequ'on en est encore à essayer de comprendre, et surtout à vouloir décrypter la vie privée des Kennedy, cette série voudrait être le biopic parfait...

Sauf que... sauf que si la série est bonne et posséde de trés bons moments, parfois trés intéressant, il délaisse justement trop souvent la politique pour se lancer dans le côté people. Et ceci en transformant des rumeurs en certitude. Un peu décevant sur ce pont, la mini-série assure tout de même un casting de haute volée et parfaitement impliqué. Ce qui lui permet de tout de même être franchement au niveau dés qu'elle se décide à parler de politique et de ce qui est, au final, vraiment intéressant dans l'histoire de la famille Kennedy. Là où elle touche aussi un bon point, c'est dans son désir de parler de toute la famille, et non uniquement de Jack. Ce qui lui permet d'être, au final, une bonne série, à voir à l'occasion, sans en attendre cependant plus que ce qu'elle est : un divertissement sur fond de politique...


Créée par : Jon Cassar

Casting : Greg Kinnear, Katie Holmes, Barry Pepper, Tom Wilkinson...

Diffusée en : 2011

Durée : 8 épisodes de 45 minutes



[Retro Michel Gondry] Conversation animée avec Noam Chomsky


Avec certaines contraintes, Michel Gondry revient à un genre plus proche du documentaire. Ici, c'est un long entretien avec Noam Chomsky...

Déjà, il ne pourra pas filmer tout l'entretien, seulement quelques rares moments. Ce qui l'oblige à illustrer tout ce qu'il ne pourra filmer. Et les illustrations, il va lui même s'en occuper. Ce qui va lui prendre un sacré moment et il est conscient que le temps est limité, Noam Chomsky n'étant plus tout jeune, et il tient à lui montrer le film fini. L'interview se déroule ainsi en plusieurs fois et il travaille sur ce film en même temps que sur d'autres.


Au passage, tout en conversant avec un homme clairement érudit et réfléchi sur divers sujets, allant de sa jeunesse à ses questionnements, il va prendre conscience de certaines difficultés, notamment au niveau de la langue. Gondry a un accent, et Chomsky en va pas toujours comprendre le sens de ses expressions. Certaines réponses vont ainsi l'amener sur des chemins inattendus par incompréhension. Bien entendu, ces moments ne seront pas coupés et participent pleinement à cette oeuvre des plus intéressante sur cet homme, faisant partie des personnalités les plus influentes !


Réalisé par : Michel Gondry

Scénario : Michel Gondry

Casting : Noam Chomsky & Michel Gondry

Sortie : 30 Avril 2014

Durée : 1H28


[Test PS4] F1 2016


Parceque je reste persuadé que des gens qui n'y connaissent rien peuvent apprécier le genre, je vais rapidement vous parler de ce F1 2016. Et je m'en fous qu'on soit en 2019, je n'ai pas touché à un jeu du genre depuis... 15 ans ?

Quand je jouais à ce genre de jeu, on choisissait simplement son véhicule et son circuit. C'est à peine si on avait un championnat. Alors j'ai été surpris quand j'ai constaté que le jeu possédait de nombreux modes (course simple, carriére raccourci ou carriére, défis, multijoueurs divers...). Comme j'ai toujours préféré les carriéres, je lance le mode et suit toujours aussi surpris de voir une sorte de vrai scénarisation. On démarre dans la peau d'un pilote débutant (encore heureux) et on se retrouve à devoir gravir les échelons, signer pour des écuries etc... Et bien entendu à faire les courses, avec un degré de réalisme modifiables dans le menu.


Trés joli, le jeu se montre tout autant immersif et plaisant à jouer, autant en course qu'en parcourant les nombreuses options mises à disposition. Alors même si je ne connais rien au genre, ce fut de bonnes heures passé sur un titre que je peux vous conseiller, même pour la découverte !