lundi 31 décembre 2018

[Série] La fabuleuse Mme Maisel (Saison 1 & 2)


J'ai peu entendu parler de cette série. La surprise fut donc d'autant plus grande quand je l'ai découverte !

Mme Maisel est une femme heureuse. Elle a un mari, un enfant, et elle vit correctement. Son mari a un bon boulot mais il voudrait devenir humoriste. Il joue réguliérement dans un petit bar. Mais lors de la premiére grande présentation, il fait un bide monumental. Suite à cela, il annonce à sa femme qu'il la quitte et part avec sa secrétaire. Dépitée, elle boit plus que de raison, se retrouve par hasard sur la scéne... et fais mourir de rire la salle. Finalement, serait-elle l'humoriste de la famille ?

La série se déroule à une époque où les femmes sont encore considéré comme allant de paire avec la cuisine, et rien d'autre (bon, vous me direz que ça n'a pas totalement changé malheureusement). Ainsi, il y a peu de femmes humoristes et on se dit qu'il y a peu de chances que Mme Maisel réussisse, d'autant qu'aprés les deux premiers passages, cela sera bien difficile. Et en parallèle, on va bien entendu suivre sa vie, notamment les tentatives de son mari de revenir, et une famille qui va se sentir trahi lorsqu'elle se moquera d'eux devant le public. Mais malgré cela, on a envie de la voir réussir et il faut reconnaître que le personnage nous est trés sympathique. Cette série est une excellente surprise et je vous la conseille !


Créée par : Amy Sherman-Palladino

Casting : Rachel Brosnahan, Michael Zegen, Alex Borstein, Zony Shalhoub...

Diffusée de : 2017 à 2018

Durée : 18 épisodes de 45 à 55 minutes


[Retro Zack Snyder] Batman V Superman : L'aube de la justice


Malgré ses qualités, le Man of Steel de Snyder avait été accueilli assez froidement. Les fans redoutaient autant qu'ils attendaient l'affrontement entre Batman et Superman. Le résultat ? Idem...

Eh oui, au lendemain de la sortie du film, les réactions sont mitigés. D'un côté, il y a ceux qui, comme moi, y voit un des meilleurs film de super-héros sorti jusqu'à maintenant, et ceux qui n'y voit qu'un délire geek, voir une aberration. Pour ma part, je dois bien dire que j'ai été plus que satisfait du résultat.

Le film démarre ainsi sur le final de Man of Steel, du point de vue de Bruce Wayne (au passage, Ben Affleck hérite du rôle, et il y est excellent). Snyder en profite pour faire taire les critiques parlant du haut taux de destruction de son film précédent. Car c'est cela qui va amener les événements de ce film : Batman ne peut accepter le risque Superman. S'il se retourne contre l'humanité, il la détruira. Il va alors faire son possible pour stopper le kryptonien. Ce qui donnera lieu à un affrontement puissant. Mais avant cela, Superman devra aussi répondre de ses actes devant la justice. Bref, le monde est partagé sur le bonhomme, y voyant une chance, ou un risque immense. Et c'est ce qui fera la force de tous le long métrage.


En paralléle, il introduit de nouveau personnages à venir dans le DC Universe. On y croise ainsi Flash, Cyborg ou encore Wonder Woman, sans oublier le méchant Lex Luthor. Rare point faible du long métrage, la composition de Jesse Eisenberg est un peu trop facile. Autre probléme, le personnage de Loïs Lane, qui sort régulièrement de nulle part. Pour le reste, s'il y a beaucoup de dialogues, ils sont lourds de sens, et apporte énormément, tout comme l'habituel maitrise du réalisateur et son esthétique guerrière léchée ! Une grande réussite à mon sens !


Réalisé par : Zack Snyder

Scénario : Chris Terrio & David S. Goyer

Casting : Ben Affleck, Henry Cavill, Jesse Eisenberg, Gal Gadot...

Sortie : 23 Mars 2016

Durée : 2H33



[Test PS4] Alchemic Jousts


Et voilà un petit jeu qui semble tout simple au premier abord, mais qui s'avére en réalité bien plus complexe aprés quelques parties...

Le but est de protéger une tour. Pour cela, on dispose des 4 éléments à lancer sur son adversaire : le feu, l'air, la terre, et l'eau. Au départ, c'est simple, cela fonctionne sur un principe de Shifoumi. On lance chacun son attaque et, au fur et à mesure de la partie, on passe en utilisant l'élément contraire. Mais rapidement, on découvre que cela nous fait gagner des points permettant de tester des combinaisons donnant des éléments plus puissant.


Par exemple, l'eau et le feu donne la vapeur. Et des combinaisons de la sorte, il en existe plus de 150, permettant d'améliorer sa puissance pour avancer dans les niveaux. Plutôt agréable à regarder, le jeu est donc plus dur qu'il ne le semble et propose quelques bonnes heures de jeu !

dimanche 30 décembre 2018

[VoD] The devil and father Amorth


"L'expérience la plus terrifiant" qu'il ait vécu. C'est comme cela que décrivait l'exorcisme auquel à assister William Friedkin. Le documentaire devait nous terrifier. Raté...

Le Pére Amorth est un des plus réputés, notamment dans le domaine de l'exorcisme. Friedkin a eu l'occasion de le suivre en Italie, pour en pratiquer un sur Christina. Mais attention, c'est son huitiéme exorcisme ! Le démon ne se laisse visiblement pas faire !

Aprés quelques minutes passées à nous remontrer les lieux cultes de son Exorciste et nous reparler du film, il se rend donc chez Christian, accompagné du Pére Amorth et de toute la famille de Christina. Pendant prés d'une demi-heure, on va simplement voir cette exorcisme, loin d'être flippant ou impressionnant. Entre une Christina s'exprimant soit disant dans une langue inconnue (mais malgré tout sous-titré !), une modification de la voix, et elle qui se débat, nécessitant soit disant 4 hommes pour la tenir, alors qu'on en voit 2 à l'image et qu'ils n'ont pas l'air de faire beaucoup d'efforts, autant dire qu'on y croit moyennement. D'autant plus que, l’exorcisme se montrant sans effets, on peut tout à fait se poser la question de la réalité de la chose.


Mais attention, Friedkin a assister à un événement bien pire et impressionnant quelques mois plus tard ! Sauf qu'il n'avait pas sa caméra ce jour là. C'est con hein ? Heureusement, il a tout de même été trouvé des neuro-chirurgiens et des psychiatres donnant leurs avis sur la situation, et là enfin on tient des choses intéressantes. Tout comme le point de vue d'un archevêque interviewé par le réalisateur, qui se montre trés à l'aise dans cet exercice. Une derniére partie qui sauve le film du foirage total. Reste que tout cela est bien peu convaincant...



Réalisé par : William Friedkin

Scénario : William Friedkin & Mark Kermode

Sortie : 23 Juillet 2018

Durée : 1H08


[Cinéma] Amanda


Difficile de ressortir de la projection d'Amanda et de dire n'avoir rien ressenti. Ce film est dur. Mais ce film ne sort pas de nul part...

David a 24 ans. Il est trés proche de sa soeur Sandrine et s'occupe de temps en temps de sa niéce Amanda. Alors que Sandrine compte fêter l'obtention de son permis dans un parc avec ses amis, elle laisse Amanda avec sa baby-sitter. Mais lorsque David retrouve Amanda, c'est pour lui annoncer que sa mére est morte...

Ce film démarre comme un éniéme film banal. On a un jeune homme, qui vit sa vie comme il peut. Sa mére est anglaise et ne l'a jamais vraiment connu. Il en parle avec sa soeur et refuse de voir cette mére alors que sa soeur veut la voir. Tout semble banal, la vie avance tranquillement. Et pourtant, un basculement s'opére. Alors que la mise en scéne elle même était banal, il suffit de deux plans qui paraissent en décalage pour faire comprendre au spectateur qu'un drame est en train de se produire. Et quand il arrive, on se demande si on ne rêve pas. Si on est bien devant le même film. C'est tout ce que ressent David à ce moment qu'on ressent nous même.


A partir de ce moment, le film repose sur la souffrance sourde des personnages. Celle qu'ils contiennent mais qui finit par exploser par moment. Non pas dans de longues disputes mais dans les larmes bien souvent. Il faut à ce titre souligner la performance de Vincent Lacoste, parfait tout du long. Mais c'est bien dans la reconstruction de ces deux personnages, David et Amanda, que le film va trouver toute sa force, en présentant, pour une fois, des personnages conscient de ce qu'ils traversent, et qui se battent plus qu'ils ne subissent. Et ce n'est pas si courant que ça...


Réalisé par : Mikhaël Hers

Scénario : Mikhaël Hers & Maud Ameline

Casting : Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophelia Kolb...

Sortie : 21 Novembre 2018

Durée : 1H47


[Ma vie de gamer] Sonic (1,2,3 & Knuckles)


Aprés la Master System 2, et plus encore, ce sera la Megadrive ma premiére vraie console de salon. Une console que je récupére avec quelques jeux. L'un d'eux met en scéne un hérisson bleu. Qui court. Et qui court...

Il faut dire qu'à l'époque, j'ai vaguement entendu parler de Sonic, mais je ne le connais pas plus que ça. Et le premier jeu s'appelle "Sonic the hedgehog". Alors j’insère la cartouche et j'entend le fameux "SEGA". Et la musique qui démarre. Celle, mythique, de la saga à ses débuts. Impossible de l'oublier. Et puis une autre, en démarrant le jet, celle de la fameuse Green Hill Zone. Un niveau inoubliable et qui reviendra dans quasiment chaque épisode par la suite.


Ce niveau, je le parcourrais des centaines de fois, y découvrant des passages secrets, des possibilité. J'essayerais de battre mon record de vitesse. J'y ramasserais des anneaux en nombre pour en avoir le maximum à la fin et accéder aux niveaux bonus. Alors je ne me souviens plus forcément de quels niveau correspond à quel jeu puisque, finalement, j'ai eu les trois jeux, ainsi que Sonic et Knuckle (qui n'était autre qu'une cartouche à accoler à celle de Sonic 3 et qui permettait d'y jouer avec Knuckle). Mais je crois que, comme tout le monde, je ne peux oublier les niveaux sous marins.


Eh oui, le bruit stressant du manque d'oxygéne et la recherche désespéré de la bulle d'eau qui nous sauvera. Et la peur de quitter cette bulle d'eau et de reprendre le risque de perdre. J'ai recommencé ces niveaux un nombre incalculables de fois et je les ai toujours en horreur. Tout comme les aprties de flipper avec les bumpers. Je me souviens aussi d'une certaine découverte de la 3D dans des niveaux bonus plaisant. Et parfois trés coloré. Et au final, j'ai rarement battu Robotnik définitivement, mais j'aurais sauvé de nombreux animaux durant les nombreuses passés sur les 3 jeux. Le hérisson était rapide, et il s'impatientait quand on lâchait la manette, nous regardant en tapant du pied. Des détails que l'on n'oublie pas et qui font un peu mal quand on voit ce que sont devenus les jeux Sonic aujourd'hui.



Alors ce n'était pas toujours précis, parfois frustrant. C'était dur, et on en voyait rarement la fin. Mais chaque niveau, aussi labyrinthique soit il, était un plaisir à découvrir, chaque boss un plaisir à affronter. Et on en garde au final un excellent souvenir. Aussi bien pour le personnage, que pour une technique franchement au niveau à l'époque. Et puis même si le deuxiéme joueur, qui prenait le contrôle de Tails, servait de faire valoir en étant toujours à la traine, il y avait un mode deux joueurs ! C'est pas beau ça ?




samedi 29 décembre 2018

[Un dimanche en musique] C'est un mâle


Il est probable que ce titre de Fréhel serait trés mal reçu aujourd'hui. Mais il a bien été repris par Renaud.



Y a des tas d'gonzesses qui font les bégueules 
aussitôt qu'un homme veut les approcher. 
Il leur faut des compartiments d' dames seules, 
elles ont trop peur d'avaler la fumée. 

Mais moi qui n'suis pas aussi chicandière, 
j'ai mon vrai de vrai, un homme affranchi. 
Avec lui, pas b'soin de faire des manières, 
on s'a dans la peau et ça nous suffit. 

C'est pas une demi-portion, 
une galette, un avorton, 
lui c'est un mâle. 
J'aime son nez tout écrasé, 
sa mâchoire en or plombé, 
dans son teint pâle. 

Il peut me filer des coups, 
Il peut me piquer mes sous, 
sans que je râle. 
Il a des gros biscoteaux, 
et c'est lui qu'j'ai dans la peau, 
c'est le mâle qu'il me faut. 

Il m'arrive parfois quelques aventures, 
j'ai connu des hommes dans tous les milieux. 
Je suis un peu curieuse de nature, 
mais c'est encore lui, lui que j'aime le mieux. 

Il n'est pas rasé, tout son poil m'arrache, 
et quand il m'embrasse, il sent le tabac. 
Oui mais i'm'fait des tas d'machines qu'attachent, 
et je suis pamée quand j'suis dans ses bras. 


C'est pas une demi-portion, 
une galette, un avorton, 
lui c'est un mâle. 
J'aime son nez tout écrasé, 
sa mâchoire en or plombé, 
dans son teint pâle. 
Il peut me filer des coups, 
Il peut me piquer mes sous, 
sans que je râle. 
Il a des gros biscoteaux, 
et c'est lui l'roi des costauds, 
c'est le mâle qu'il me faut. 

Quand mon homme embale une poule du grand monde, 
si l'a du pétard avec le bourgeois. 
Pour tirer son couteau de sa profonde, 
c'est lui qu'est l'premier, lui qui a la loi. 


Il a l'estomac avec un tatouage, 
sous c'tatouage un point d'interrogation, 
ça lui permettra, car il est volage, 
de faire lui aussi un peu d'aviation. 

C'est pas une demi-portion, 
une galette, un avorton, 
lui c'est un mâle. 
J'aime son nez tout écrasé, 
sa cicatrice étalée, 
dans son teint pâle. 
Il peut me filer des coups, 
Il peut me piquer mes sous, 
sans que je râle. 
Il a des gros biscoteaux, 
mais c'est lui l'roi des barbots, 
c'est le mâle qu'il me faut. 


C'est le mâle qu'il me faut. 

[Cinéma] Unfriended : Dark Web


A sa sortie, le premier Unfriended avait fait parler de lui. Il faut dire que le screenlife était un mode de mise en scéne nouveau. Et en fait, il l'est toujours...

Mathias vient de récupérer un nouveau PC. Bon, en fait il l'a volé dans les objets trouvés d'un abr. Mais comme le sien est vieux, il le réupére et compte s'en servir pour coder une appli lui permettant de mieux comprendre sa petite amie sourde. Mais en fouillant dans l'ordinateur, il découvre des vidéos flippante...

Comme le premier film, et comme Searching, mais aussi comme les 14 futurs films déjà produit par Timur Bekmambetov sur ce mode, Unfriended : Dark Web est un film dont toute l'action se déroule sur un écran d'ordinateur. Mais ici, le concept semble encore plus maitrisé que sur le premier film. En effet, une attention toute particuliére est portée sur le fait de pouvoir développer les relations entre les personnages, tout en faisant avancer l'enquête et l'histoire par le biais des écrans ouverts au fur et à mesure par le personnage. Et ce jusqu'aux hésitations du pointeur avant une action, trahissant l'état d'esprit du personnage.


Pour réussir cela, il est aussi nécessaire d'avoir des acteurs avec un certain naturel. Mais aussi un sens véritable de la mise en scéne. Ici, c'est une chorégraphie des écrans qui est nécessaire. Ce n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser. D'autant plus quand il s'agit, comme ici, d'intégrer un élément fantastique à l'intrigue et que ça paraisse crédible. Avec ce film, qui n'est pas une suite à proprement parler, le concept semble maitrisé. Et j'ai trés envie de voir les autres productions du genre à venir !


Réalisé par : Stephen Susco

Scénario : Stephen Susco

Casting : Kurt Carley, Colin Woodell, Betty Gabriel, Stéphanie Nogueras...

Sortie : 26 Décembre 2018

Durée : 1H28




[Test PS4] Back to Bed


Alors que je rédige cet article à 7h00 du matin, c'est un peu ce que j'aimerais faire, Backer to my Bed, mais bon, je vais me contenter d'écrire un peu...

Ce jeu est trés simple dans son approche. On y contrôle un étrange personnage entre le chien et l'humain, qui va devoir empêcher un somnambule de tomber ou de se faire attaquer, et le ramener dans son lit. Pour cela, il pourra changer sa trajectoire en plaçant des pommes sur sa route pour lui faire contourner les danger. Simple dans l'idée, et globalement, le jeu reste accessible. Mais aussi sacrément court puisqu'il se boucle en 2-3 heures.


Pas particulièrement beau, il profite cependant d'une vraie direction artistique, liée à son sujet. De plus, il se prend facilement en main et on progresse agréablement en apprenant soi même à maitriser certaines bases. Un petit jeu plutôt sympathique donc, et à bas coût !


vendredi 28 décembre 2018

[VoD] Réussir ou mourir


Lorsqu'il choisit de réalisé un film en grande partie autobiographique, 50 cent se tourne vers Jim Sheridan. pas le choix le plus évident mais force est de reconnaître que c'est plutôt bon !

Marcus veut faire carriére dans le rap mais se retrouve, par la force des choses, dans le milieu du crime. Par la suite, il arrivera à concilier les deux avant de devoir faire un choix...

Préjugé ou pas (je ne suis pas fan de Curtis Jackson), le film ne mérite clairement pas sa place dans les "100 plus mauvais films de l'histoire du Cinéma" et il faut être sacrément malveillant pour le placer là. Qu'on aime ou pas le bonhomme, il faut bien dire que le film montre une certaine réalité, que certains préférerait ignorer. Impossible ici, même si le film a la bonne idée d'ajouter une part de fiction à l'histoire réelle du bonhomme. Alors s'il est difficile de croire que le projet avait uniquement des vues artistiques, cela ne lui enlève pas certaines qualités.


Entre un casting fort bien choisit (même Curtis Jackson est bon) et bien dirigé, il y a aussi une mise en scéne et une photo qui colle parfaitement à l'ambiance globale de l'oeuvre. De plus, il est plutôt pas mal écrit pour en dire autant en si peu de temps, et s'avére assez bien rythmé pour tenir sur presque 2H. Dans son genre, il fait partie des plus réussit et je peux tout à fait vous conseiller de le regarder. Sauf si vous détestez le rappeur bien entendu...



Réalisé par : Jim Sheridan

Scénario : Terence Winter

Casting : Curtis Jackson, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Omar Benson Miller, Tory Kittles...

Sortie : 22 Février 2006

Durée : 1H57




[Cinéma] Mia et le lion blanc


Sans surprise au vu du sujet et du casting, ce film a été produit en soutien à la fondation Kevin Richardson, contre la chasse aux lions...

Mia est une jeune fille de 11 ans qui apprécie moyennement d'avoir du quitter Londres pour suivre ses parents en Afrique. Là bas, ils s'occupent d'une "ferme" aux lions et autres espéces sauvages. A la naissance d'un rare lion blanc, elle le rejette mais va finalement se lier d'amitié avec lui...

En soi, rien de bien nouveau donc mais le film est suffisamment bien foutu pour qu'on puisse croire en cette histoire. Parceque la relation entre cette jeune fille et son lion, qui semble parfois retrouver quelques instincts sauvage, n'est pas trop cliché et on peut comprendre la peur de la mére devant la menace qu'il reste pour ses enfants. On appréciera aussi la façon dont est filmé ce lion, toujours majestueusement.


Le film revient aussi sur un fléau : la chasse aux lions d'élevages. Des lions que certains riches se payent pour pouvoir lâchement les abattre. Acteurs convaincants et mise en scéne faisant parfois la belle aux jolis plans sont là pour finir de convaincre que ce film familial est globalement réussit et peut être intéressant à montrer à un jeune public !


Réalisé par : Gilles De Maistre

Scénario : William Davies & Prune De Maistre

Casting : Daniah De Villiers, Mélanie Laurent, Langley Kirkwood, Ryan McLennan...

Sortie : 26 Décembre 2018

Durée : 1H37




[Test PS4] Baseball Riot


Faisant suite à une série du jeu du même acabit, Baseball Riot récite une recette connu, mais ma foi efficace...

On enchaine donc une suite de petits tableaux dans lesquelles il va falloir faire tomber des adversaire à l'aide d'une joueur de baseball. On dispose d'un nombre limité de balle, et il va falloir tous les toucher. On peut aussi essayer d'empocher les trois étoiles, ce qui rend la chose plus compliquée. Le jeu se compliquant au fur et à mesure, bien entendu.


De base, il propose 3-4h de jeu, dans un style graphique toujours similaire aux autres jeux du studios. Il y a également quelques bonus à déverrouiller si vous êtes vraiment tombé sous le charme du jeu. Reste un bon petit titre pour de courtes séances de jeu... 

jeudi 27 décembre 2018

[VoD] Sils Maria


Cela faisait depuis... la sortie en 2014 que je voulais voir Sils Maria. J'ai enfin pu le voir, et je dois dire que j'ai plutôt aimé !

Maria est actrice, et va se retrouver à rejouer la même piéce qu'il y a 20 ans. La piéce met en scéne la relation entre une femme expérimenté et une jeune assistante qu'elle prend sous son aile. Elle va donc changer de rôle, et de point de vue...

Et tout le film sera basé sur le sujet des points de vue. Maria aura, par exemple, énormément de mal à jouer ce nouveau rôle qu'elle juge mauvais alors que c'est cette même piéce qui l'a fait connaitre. Et si elle a du mal à le jouer, c'est parcequ'elle a gardé une image de l'interpréte précédente. Il est donc aussi question de générations. L'actrice qui va reprendre le rôle de la jeune femme étant elle aussi d'une époque, et donc d'un style, totalement différent. Et si sa génération la voit comme une grande actrice, Maria aura nettement plus de mal à voir en elle autre chose qu'une bête médiatique.


Porté par une mise en scéne inspiré, et une division en chapitre qui fonctionne bien, le film peut aussi compter sur des actrices de talent (même Chloë Grace Moretz pour le coup) qui lui donne toute sa force. Si je dois reconnaître avoir trouvé la premiére partie un peu lente, je suis totalement entré dans le film par la suite et le conseille donc forcément !


Réalisé par : Olivier Assayas

Scénario : Olivier Assayas

Casting : Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloë Grace Moretz, Lars Eidinger...

Sortie : 20 Août 2014

Durée : 2H04




[Cinéma] Seconde chance


Entre une affiche franchement pas intéressante, et un pitch et une bande annonce qui le sont autant, je n'en attendais pas beaucoup. Et c'est ce que j'ai eu. Pas beaucoup...

Maya a la quarantaine, pas de grands diplômes, mais beaucoup d'expérience dans la vente. Alors quand le poste qu'elle briguait lui est refusé et qu'on lui en propose un autre, elle quitte son emploi et devient consultante en produit de beauté. Et elle est mise en concurrence avec Zoé, une jeune femme qui en veut !

Et le film aura beau essayé d'en dire plus, de créer des personnages, de leur inventer un passé, il n'y parvient pas. Tout simplement parceque tout ce qu'il fait tient du déjà vu et qu'il n'est jamais vraiment intéressant malgré des sujets qui le sont (les débrouillards face aux intellos sur-diplômés par exemple). Tombant dans l'intrigue de base avec son petit ami qui la quitte, la retrouvaille d'un être qu'elle recherchait et une somme de coïncidence assez incroyable, c'est bel et bien un téléfilm que l'on a devant les yeux.


De la mise en scéne bien plate aux acteurs rarement vraiment convaincant (voir Milo Ventimiglia, peu présent, et heureusement pour le coup), il est compliqué de croire en cette histoire qui se clôt sur une voix off qui nous rappelle que l'on est maitre de nos vies, et que l'on peut réussir en étant nous même. Merci pour l'infos. Alors si je reconnais avoir souris à une ou deux reprises, il n'y a pas grand chose à tirer de ce film...


Réalisé par : Peter Segal

Scénario : Elaine Goldsmith-Thomas & Justin Zackham

Casting : Jennifer Lopez, Leah Remini, Vanessa Hudgens, Milo Ventimiglia...

Sortie : 26 Décembre 2018

Durée : 1H44




[Test PS4] Bloodborne


Quand les créateurs de Darks Souls et consorts créent une nouvelle exclu PS4, ça donne Bloodborne et c'est du bon !

On retrouve ainsi la structure des Souls. Un personnage dont on ne sait rien, qui débarque dans un monde étrange, et qui va devoir avancer dans ce monde pour le moins hostile. Parceque la difficulté est aussi présente dans ce titre que dans les autres de From Software. Cependant, les personnages se meuvent plus facilement et j'ai donc pris plus de plaisir dans ce titre que dans d'autres. Ici, on trouve toujours une barre d'endurance à gérer en plus de la barre de vie, mais tout semble plus fluide.


On pourra toujours regretter un menu peu lisible, mais on ne pourra pas craché sur l'aspect technique, le jeu se montrant trés beau dans son ambiance gothique fort sombre. Le bestiaire était aussi réussit et la direction artistique cohérente, il y a de quoi prendre un vrai plaisir si on accepte de voir régulièrement apparaître à l'écran un message annonçant notre fin. Car mourir, on le fera souvent, mais ça fait partie du jeu non ?


mercredi 26 décembre 2018

[VoD] My Deer Hunter Dad


S'il part avec de bonnes intentions, ce film a tendance, parfois, à ne plus trop avoir où il va. Dommage...

Un homme, chasseur et divorcé, décide de tourner le nouvel épisode de sa série consacrée à ses chasses. Celui-ci doit être celui du passage de relais avec son fils. Sauf que ce dernier n'a jamais chassé et que ça ne l'emballe pas plus que ça...

Et il faut bien dire que l'écriture est suffisamment bancal par moment pour que je nourisse des doutes quant au message. Pro-chasse ? Anti-chasse ? Globalement, la chasse est ici présenté comme quelque chose d'archaïque. Ce qui est vrai et va dans mon sens. Le fait est que le film ne semble donc pas aller dans le sens de la chasse, mais avec un personnage (celui du pére) qui est chasseur, il aurait peut-être du se renseigner un peu plus. D'autant qu'il ne fustige pas forcément le comportement du fils, heureux avec une arme dans la main (même s'il ne tire pas) et qui se désintéresse de la nature elle même. Bref, un entre deux qui ne fonctionne pas forcément.


Pourtant, le film n'est pas non plus désagréable. Loin de là même et il se laisse regarder avec un certain intérêt. Il y a un humour qui fonctionne bien, une mise en scéne correcte, de bons acteurs et globalement, ça tient la route. De fait, si vous voulez juste vous divertir, vous pouvez vous laisser tenter. Mais si le sujet vous tiens à coeur, laissez ce film de côté, il ne vous apportera rien...



Réalisé par : Jody Hill

Scénario : Jody Hill, John Carcieri & Danny McBride

Casting : Josh Brolin, Montana Jordan, Danny McBride, Scott McNairy...

Sortie : 06 Juillet 2018

Durée : 1H23






[Cinéma] Bumblebee


Aprés 5 films à la qualité douteuse (allant du "correct" à la purge absolue), Michael Bay lâche enfin les rênes et c'est Travis Knight qui se retrouve à la tête de ce projet spin off...

"Le Transformers de Spielberg". C'est ce que vous lirez à droite et à gauche sur ce film. Ce serait oublier que Spielberg était bel et bien producteur des films précédents et que c'est même lui qui avait choisit de mettre Michael Bay derriére la caméra. Et ce serait aussi omettre que Travis Knight n'est pas un inconnu. A la tête des excellents studios d’animations Laïka et réalisateur de leur dernier film ("Kubo et l'armure magique"), le bonhomme est donc un gage de qualité jusqu'à aujourd'hui. Ah, et son pére est le fondateur de Nike. Voilà.

Avec Bumblebee, il met en scéne l'arrivée du de l'extra-terrestre jaune sur Terre. A la fin des années 80, il est chargé par Optimus Prime de créer une base sur Terre pour échapper aux Decepticons. Mais il est poursuivi par ceux ci, et ce malgré qu'il va se lier d'amitié avec une jeune terrienne de 18 ans. Bien entendu, pour apprécier le film, il faudra accepter le concept de base : des robots qui se transforment en voiture ou en avions et qui traversent l'espace. A partir de là, on peut acepter le fait qu'ils parlent notre langue en débarquant et autres petites choses moyennement cohérentes à la base.


Et si on l'accepte, alors on peut trouver le moyen de vraiment apprécier ce divertissement familial. Grâce à une mise en scéne et des affrontements souvent trés inspirés en terme de chorégraphie, le film déroule en plus une histoire plus sympathique qu'elle n'en a l'air. Dés les premiéres secodnes, il se détache au maximum du style de Michael Bay. Hors de question ici de transformer son héroïne en objet de fantasme. On la voit dés le départ de brosser les dents, recracher et se renifler les aisselles. Le message est clair. Mais cela n’empêche que l'on s'attache à ce petit monde et que l'on peut apprécier, même, un John Cena en forme de contrepieds parfait aux attente. Nommé Burns, son personnage de militaire est loin d'être bête. Tout en représentant bien l'époque qu'il cherche à mettre en avant, le film s'avére tout aussi moderne et trouve un bel équilibre en faisant un bien meilleur film qu'on ne pouvait le penser...


Réalisé par : Travis Knight

Scénario : Christina Hodson

Casting : Hailee Steinfeld, John Cena, Jorge Lendeborg Jr., Jason Drucker...

Sortie : 26 Décembre 2018

Durée : 1H54



[Test PS4] Velocibox


Certains jeux peuvent diviser. Cela risque d'être le cas pour ce Velocibox, réservé aux gens qui ont de sacrés réflexes !

Un cube se déplace à toute vitesse en ligne droite. Il va devoir éviter les obstacles sur sa route. Pour ça, le joueur aura à charge de le déplacer de gauche à droite, et d'inverser le décor. Mais autant dire que tout cela va trés trés vite. Il faudra ainsi récolter des bonus sur la route qui permettront de passer au niveau suivant. Et boucler le jeu ne sera pas une partie de plaisir, croyez moi !


Malheureusement, le concept même du jeu limite sacrément sa portée puisqu'il se montre vite trés répétitif, et qu'il est en outre trés court une fois que vous le maîtrisez. Mais bon courage pour en arriver là. Psychédélique, il risque bien de vous perdre en route !


mardi 25 décembre 2018

[VoD] Terra


Documentaire glaçant sorti en 2015, Terra est autant là pour nous rappeler à la beauté de notre planéte... et à notre attitude destructrice... voir auto-destructrice !

Car plutôt que de se contente de filmer quelques animaux et de se limiter à la beauté des paysages, la narratrice (Vanessa Paradis) met l'Homme au centre de cette histoire. Si tout commence par le développement de la vie, cela évolue il y a 2,4 millions d'années, lors de l'apparition des premiéres espéces humaines. Car si elles agissent d'abord en collaboration avec les animaux, c'est bientôt la domestication qui prend le dessus. Puis l'économie et le marché. Ainsi, pendant que l'Homme se multiplie a une vitesse folle, les autres espéces disparaissent peu à peu. C'est ce que montrera une fois de plus ce documentaire, tirant encore une fois la sonnette d'alarme. Alors derriéres les belles images, il y a des ténébres à venir. Regarder ce documentaire n'est pas forcément une chose facile, mais il faut espérer que cela fera réagir. Et si ce documentaire tire un peu sur la longueur dans sa premiére partie, il est à voir rapidement !



Réalisé par : Yann Arthus-Bertrand & Michael Pitiot

Narration : Vanessa Paradis

Sortie : 01 Décembre 2015

Durée : 1H37


[Blu-Ray] Only Lovers Left Alive


Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film dont les visuels m'intriguaient au plus haut point. Merci à Suzy de me l'avoir offert !

Adam va retrouver Eve, son amante. Mais les deux personnages ne sont aps n'importe qui. Ce sont des vampires plusieurs fois centenaires...

De la part d'un réalisateur tel que celui-ci, il ne fallait cependant pas s'attendre à un film fantastique banal. Le fantastique soutient ici une histoire romantique, mais aussi un rien pessimiste. Parceque ces deux personnages ont vécus, et qu'ils voient le monde autour d'eux. Ils l'ont vus changés, et n'en sortent pas vraiment avec beaucoup d'envie. Et comme en plus ils sont un peu blasé de leur existence, cela donne forcément un rythme assez lent au film. Un rythme qui permet aussi de poser une ambiance. Comme son vampire est amateur de bonne musique, la BO permet aussi de contribuer à faire évoluer cette ambiance particulière.


Parfois pesante, elle profite aussi des choix esthétiques marqués qui ont été effectués. Des choix qui servent à porter l'oeuvre du réalisateur et qui lui ressemble clairement. Il ne pouvait, pour cela, effectuer de meilleurs choix de casting tant ceux-ci lui semblent aussi liés. Un film qui s'imbrique donc parfaitement dans sa carriére. Encore faudra t'il apprécier le style du réalisateur pour aimer ce film. Que je vous conseille !



Réalisé par : Jim Jarmusch

Scénario : Jim Jarmusch

Casting : Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska, John Hurt...

Sortie : 19 Février 2014

Durée : 2H03






[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 26 Décembre 2018

Bumblebee (de Travis Knight... 1H54)

A la base, je n'étais pas intéressé par ce spin off de Transformers. Mais le réalisateur n'est pas n'importe qui. Boss de Laika (le studios d'animation qui monte) et réalisateur de Kubo et l'armure magique, le bonhomme a sorti, d'aprés les critiques, un trés bon film !



Mia et Le lion blanc (de Gilles De Maistre... 1H38)

C'est meugnon tout plein cette histoire de jeune fille qui se lie d'amitié avec un lion blanc. Bon, pas follement original mais allez savoir. Je pense que je pourrais vous en reparler. Et en réalité, je n'en attends pas grand chose.



Miraï, ma petite soeur (de Mamoru Hosoda... 1H38)

Le nouveau Mamoru Hosoda serait une production bien plus "simple" que les précédentes d'aprés les premiéres critiques. Un enfant voit notamment le fantôme de sa soeur. Mais ça n'empêche pas le film d'être trés bon d'aprés les premiers retours !



Troppa Grazia (de Gianni Zanasi... 1H50)

Une femme en recueille une autre qui se prend pour la Vierge Marie. Ce qui pourrais donner lieu à une comédie sympathique. Il faudra voir. La bande annonce n'est pas honteuse en tout cas...



La vie comme elle vient (de Gustavo Pizzi... 1H38)

Un film sur le quotidien de certaines personnes. Il ne semble pas y avoir de fil directeur en particulier, mais plutôt une suite d'histoire. Ce qui conviendrait au titre. Je ne suis pas forcément fan de la bande annonce...



Au bout des doigts (de Ludovic Bernard... 1H45)

Un jeune délinquant est repêché par un type qui voit un lui un grand talent du piano. Et il compte bien lui faire passer un concours. Une histoire classique mais qui fonctionne toujours assez bien !



Monsieur (de Rohena Gera... 1H39)

Et voici une comédie indienne sur les castes et les problémes que cela peut causer. Je ne sais pas trop quoi penser de la bande annonce et il faudra se faire un avis en voyant le film.



L'homme fidéle (de Louis Garrel avec Laetitia Casta... 1H15)

Un homme partagé entre deux femmes. Marié à l'une, il est attiré par la petite jeune dans ce film au joli casting (Louis Garrel, Laetitia Casta, Lily Rose Depp...) et dont la bande annonce donne un peu envie de voir le résultat...



Unfriended : Dark Web (de Stephen Susco... 1H33)

La suite du succés en Screenlife se dévoile, et n'est pas une suite à proprement parler. proposer avec deux fins aux US, le film serait plutôt bon d'aprés les retours et suit des gens qui fouillent un ordinateur qui aurait servi pour des snuffs movie. Je pense que je pourrais vous en reparler !



Seconde Chance (de Peter Segal avec Jennifer Lopez... 1H46)

Pour décrocher un emploi, une femme (visiblement trop âgé et pas désirable pour un sous... j'attends votre avis) va faire appel aux services de ses amis pour qu'ils la mettent "dans le coup". Franchement, ça me parait mauvais mais bon...



Un violent désir de bonheur (de Clément Schneider... 1H15)

Un couvent est réquisitionné par les troupes révolutionnaire pendant la révolution française. Et ça parait trés lent mais pourquoi pas ? J'ai peu de chances de le voir mais sinon je vous en reparlerais.



Good (de Patrick-Mario Bernard... 1H23)

Ce film suit un "musicien libre". Bon, la bande annonce ne m'a pas impressionné. Mais il faudra voir le film pour juger. Il sortira surement dans peu de salles...