dimanche 31 mai 2020

[Roman] Le fou et l'assassin - Tome 2 : La fille de l'assassin



Maintenant que Abeille, la fille de Fitz a été présentée, elle prend une place prépondérant dans ce second tome, en narrant une bonne moitié...

Car une nouvelle fois, une grande majorité de cet opus tient dans la vie de Fitz à Fletribois, et à sa relation avec sa fille. Une relation sincére, mais pas forcément accepté par tous. En plus de ça, le Fou va venir tout chambouler. Et c'est une nouvelle fois un roman prenant pour les amateurs de la saga. Ceux qui ont aimés les personnages précédemment, et prendront plaisir à voir un Fitz forcément plus mature, et faisant cette fois d'autres erreurs, celles d'un pére. Le rythme est peut-être un peu lent par moment mais cela ne m'a aucunement gêné. Et au vu du final, j'attend de lire la suite avec une impatience certaine !


Ecrit par : Robin Hobb

Sortie : 12 Août 2014

Nombre de pages : 384

[VoD] Dark Murders



Alors là, c'est de l'improbable. Si Jim Carrey s'était illustré dans les comédies, s'était montré brillant dans le drame, le voir en enquêteur... alors certes, on avait Le Nombre 23... mais là...

Tadek est enquêteur. Et il revient sur une enquête. Sur le meurtre d'un type, étrangement similaire à celui d'un roman dont l'auteur est marié à une prostituée...

Rien n'expliquera les choix de ce film. Son scénario, finalement assez banal si on exclut le côté trés sombre de l'ensemble, et son casting pour le moins étonnant. Non par la présence de Charlotte Gainsbourg, mais pour celle de Jim Carrey. Si l'acteur est plutôt convaincant, c'est qu'il se soit laissé convaincre par ce personnage sans grande profondeur qui surprend. Et c'est globalement ce que je pense du film : sans grande profondeur...


Ce qui est d'autant plus dommage que le réalisateur sait visiblement composer un cadre, et y diriger ses acteurs pour donner un aspect visuel assez marquant, et par moment sacrément glauque. Le tout en se servant parfaitement du physique de ses acteurs. Tout n'est donc pas à jeter dans ce film qui restera cependant trés décevant...


Réalisé par : Alexandros Avranas

Scénario : Jeremy Brock d'aprés l'oeuvre de David Grann

Compositeur : Richard Patrick

Casting : Jim Carrey, Charlotte Gainsbourg, Marton Csokas, Kati Outinen...

Sortie : 11 Mai 2018

Durée : 1H28



[Série] Ma semaine série



Les nouveaux héros ce sont, et c'est parfois bien triste, les footballeurs. Alors si ça peut se justifier dans certains cas, majoritairement, on en est loin. Reste qu'ils sont l'inspirations de plus en plus de série...

Ici, c'est suit à une série d'interview avec Carlos Tevez qu'est né l'idée de cette série. Le bonhomme à souvent répété que sa jeunesse en Argentine n'était pas simple, et elle a donc inspiré cette série. Cette premiére saison (aucune idée de s'il y en aura d'autre) est donc à 99% composé de tournage live, et de quelques rares passages d'interview (qu'on aurait donc pu zapper). Pour le reste, il faut reconnaître que la série est intéressante par certains aspects. La majorité des joueurs ayant réussit viennent de familles modestes, et le foot était le seul moyen de s'en sortir. Les sud américains, en particuliers, le répètent régulièrement. Il y a donc à dire, notamment sur la violence qui régne dans ces pays. Seul regret : la partie footballistique n'est pas forcément réussit, comme souvent. Et c'est pour ça que le sport, peu cinégénique, n'est que peu représenté à l'écran...

Note de la saison 1 : 6/10





Glitch est une série qui reprend une idée que l'on a souvent vu ces derniers temps : celles des morts qui reviennent à la vie... mais pas sous forme de zombies...

Glitch commence donc alors que la police d'une petite ville est avertie que des gens se baladent dans un cimétiére, nue. Outre le fait que ce soit d'assez mauvais goût, il faut dire que ça intrigue l'équipe qui se rend sur place. Surprise lorsqu'ils identifient les gens, qui ne se souviennent même plus de qui ils sont : ils sont en fait morts depuis longtemps, mais mystérieusement revenus à la vie...

Voici donc le pitch de cette série. Et la premiére saison, de seulement 6 épisodes (de plus de 50 minutes chacun), a l'avantage de tirer quelques bonnes idées de cette base. Mais trop peu pour convaincre totalement. En effet, nombreux sont les sujets qu'elle aborde, mais elle s'y perd parfois. Il y a beaucou de personnages, et finalement bien peu de recoupements. Et il faut dire ce qui est, certaines intrigues ne gagnent rien en y ajoutant un revenant, contrairement à d'autres, dont l'aspect dramatique est trop peu développé. pour autant, ça se regarde gentiment, mais Glitch ne semble pas parti pour rester dans les annales.

Note de la saison 1 : 6/10



Regarder Scandal, c'est se laissait happer par des débuts tonitruant, avant de voir la série lentement décliner...

Et pour cette 5éme saison, le déclin se sent encore plus. Sans atteindre, pour l'instant, un niveau bas, la série qui enchaînait les coups de génie à ses débuts commence à se perdre dans des intrigues amoureuses sans grand intérêt, et des complots en tout genre. Et cette fois, on a donc, sur 21 épisodes, une majorité de moments "juste bon", quelques uns franchement ratés, et quelques rares moments de grâce. Rappelons qu'à la base, la série suit une équipe emmené par Olivia Pope, chargé d'un cabinet de crise gérant les scandales de la maison blanche. On aura tôt fait de découvrir, lors d'une des pires scénes de l'histoire de la TV, qu'Olivia elle même entretient une relation avec le président des Etats-Unis entre autre... Rare dans la premiére saison, ces écarts composent une grande partie de cette 5éme saison. Il reste deux saisons, espérons que la chute s'arrête avant de tomber dans le moyen... ou pire...

Note de la saison 5 : 6/10


[VoD] King Cobra



Inspiré d'une histoire vraie, King Cobra est réalisé, comme I am Michael, par Justin Kelly. Et il partage quelques points avec celui-ci...

Brent Corrigan est un acteur de film porno gay. Découvert par un producteur, Bryan Kocis (qui travaille pour Cobra film), il commence à tourner pour lui alors qu'il n'a que 17 ans, ce qu'ignore le producteur...

Le film revient donc sur cette histoire, et aussi sur le meurtre de Bryan Kocis. En adoptant tout les codes du "film gay" (qui est devenu un genre à lui tout seul), la premiére moitié du film se montre vite assez redondante, et parfois même gênant tant elle semble absolument vouloir attirer à elle un type de public. Ce qui est dommage, l'histoire étant tout à fait universelle. 


Le film se permettant la présence de Christian Slater, et même de James Franco, en plus d'un Garrett Clayton pas toujours trés convaincant, il parvient, par moment, à être vraiment intéressant. Dommage que Franco en fasse lui aussi un peu trop, que la premiére moitié déçoive, et qu'au final, tout cela reste sans vrai point de vue...


Réalisé par : Justin Kelly

Scénario : Justin Kelly

Casting : Garrett Clayton, James Franco, Christian Slater, Molly Ringwald...

Sortie : 22 Février 2017

Durée : 1H32


samedi 30 mai 2020

[VoD] L'état sauvage



Assurément, David Perrault n'en a rien à foutre des cases et des étiquettes. Il fait ce qu'il veut, et on ne peut que le remercier pour cela. Et ce même quand le résultat est terriblement bancal...

Le film se passe durant la guerre de sécession. Une famille française décide de quitter les Etats Unis. On va suivre leur parcours...

On a beaucoup parler de "scénario simpliste". En fait, ce n'est pas forcément gênant quand on regarde un film qui a d'autres ambitions. Et ici, c'est le cas. L'ambition, c'est de créer une ambiance, et de nous lancer sur la route, tout en mettant en avant des personnages féminins, trop souvent laissé au second plan dans les westerns. Et ce film en est un. Jusqu'ici, ça baigne. Mais le film dure prés de 2h, et il faut les tenir...


Du moins en tant que spectateur parce qu’il faut bien dire que c'est lent. Voir trés lent. Et j'ai parfois eu de la peine à m'attacher au film. Aussi parceque, en voulant bien faire les choses, il mélange le français, l'anglais, ou le français avec des accents plus ou moins prononcés; Et des fois on ne comprend pas grand chose sur ce dernier point. Et si on ajoute quelques acteurs au jeu bien trop sobre, on obtient un film bancal, qui vaut tout de même pour quelques séquences remarquables, véritables modèles du genre !


Réalisé par : David Perrault (II)

Scénario : David Perrault (II)

Casting : Alice Isaaz, Kevin Janssens, Déborah François, Bruno Todeschini...

Sortie : 26 Février 2020

Durée : 1H55


[Roman] Le fils du pauvre



Par le biais de ce livre, c'est de façon à peine masqué que Mouloud Feraoun raconte sa propre vie. Pourtant, je n'y vois pas le chef d'oeuvre dont parle beaucoup...

Loin de moi, pourtant, l'idée de dévaluer le roman. Forcément, son histoire est intéressante parce qu’elle évoque une réalité. Celle de l'Algérie de l'entre deux guerre ici. Et de la famille des Menrad, peu fortuné, qui doit s'en sortir comme elle peut alors que Fouroulou, le jeune fils, veut faire des études et sortir sa famille des difficultés. Et en soi, c'est bien écrit, ça se lit bien et ça se finit vite étant donné que le roman est assez court. Mais, à mon grand regret, je n'ai jamais jamais ressenti de vraie force dans cette écrit. Juste une histoire relatée, avec un sens de l'écriture certain, mais sans moment de grâce à mon sens. Alors si cet avis parait négatif, c'est essentiellement dû au statut du livre. En soi, je l'ai apprécié, mais il ne m'aura pas marqué.


Ecrit par : Mouloud Feraoun

Sortie : 1950

Nombre de pages : 146

jeudi 28 mai 2020

[Roman] L'amas ardent



J'avais déjà lu La marche de l'incertitude, de Yamen Manaï. Et il m'avait convaincu. Cet autre roman m'a tout autant plu !

Le Don est apiculteur, à proximité de Nawa, un petit village. Et un jour, il retrouve une de ses ruches détruites, ses abeilles mortes autour de la ruche. Qui est le coupable ?

C'est un résumé bien bref que je vous fais là. En fait le roman aborde beaucoup de points, et livre une histoire qui s'apprécie dans son tout. Elle parle tout autant des abeilles et de la recherche que va mener le Don, que d'écarts de culture, et de l'extrémismes religieux. Yamen Manaï est ambitieux dans ses écrits, et n'a aucunement besoin de 1500 pages pour traduire ses ambitions. Ce roman se lit rapidement, mais on a le temps d'en apprécier les personnages, pour leurs passions, pour leurs désirs. Et aussi de découvrir ce monde, qui parait presque totalement fictif, alors qu'il est trés largement inspiré de la réalité de certaines régions du monde, notamment en Afrique. Et pourtant, il y a de l'humour, et une vraie légéreté qui se dégage de l'ensemble. Yamen Manaï est définitivement un auteur à suivre !


Ecrit par : Yamen Manai

Sortie : 2017

Nombre de pages : 234

[VoD] Monsieur



Probablement fasciné par Jean d'Ormesson, Laurent Delahousse réalisé ce documentaire sur l'écrivain, qui aurait plus eu sa place à la TV...

A travers ce film, il souhaite donc laisser D'Ormesson s'exprimer, sur sa vie tout simplement. Et par là même son rapport à l'écriture, à la politique, ou à sa famille. En soi, le film est plutôt intéressant. Si, comme moi, vous ne connaissez que le nom du bonhomme, vous pourriez en ressortir avec l'envie de lire un ou plusieurs de ses romans. Il faut dire que le bonheur que dégage le bonhomme donne envie de lire ce qu'il à à dire.


Mais malheureusement, il manque un peu de vue à ce film. A un tel point que, lorsqu’il doit évoquer l'aspect politique, D'Ormesson prend trés peu la parole, laissant à des interlocuteurs, en l’occurrence ici Fabrice Luchini et Emmanuel Macron (qui, au passage, a l'air tout ce qu'il y a de plus mal à l'aise ici) le choix de parler pour lui. Si on ajoute un côté parfois trop "joué" et des choix de mises en scénes et de plans montrant que Delahousse n'a rien d'un réalisateur, le film se regarde mais n'atteint pas vraiment son but...


Réalisé par : Laurent Delahousse

Scénario : Laurent Delahousse & Julie Le Minor

Compositeur : Julien Doré & Baptiste Charvet

Sortie : 05 Décembre 2018

Durée : 1H32





[Parlons peu, parlons box] Exploratology - Mai 2020



Et donc voici la box de Mai !


Fraise-Coco, choco et du thé !


"Le bout du monde : nos plus belles années" de Edith Reffet : Le Bout du Monde c'est le nom du village perdu dans lequel Suzanne est nommée institutrice le 1er octobre 1943. C'est son premier poste. Elle a 20 ans. Au coeur de la montagne savoyarde et au cours d'une seule année, elle rencontre la solitude et l'amour, son métier et l'amitié, l'appel du corps et de l'homme, la résistance à l'occupant et la jalousie, la haine et la mort. Comme ses deux amies d'enfance et de l'Ecole Normale, ce bout du monde sera aussi celui du bout des rêves d'une jeunesse qui fait subitement partie du passé, un passé dont celles qui ont survécu vont avoir besoin pour vivre. "Je suis très vieille. J'ai vingt-deux ans. Hélène en a vingt-trois. Jo seule reste jeune. Mais elle est morte. Nous qui vivons, nous n'avons plus que l'avenir, un avenir qui a perdu son immensité. Derrière nous, déjà, nos plus belles années."


"Les groseilles de Novembre" de Andru Kivirahk : Lire Andrus Kivirähk, c’est à chaque fois se donner la certitude que l’on va entrer de la façon la plus naturelle dans un monde proprement extraordinaire. L’Homme qui savait la langue des serpents (Le Tripode, 2013, Prix de l'Imaginaire 2014 du roman étranger) nous avait habitués à l’idée d’une époque où il était encore possible d’épouser des ours, d’avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l’aide d’ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l’écrivain. Nous voici cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d’un village au Moyen-Âge où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l’est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, les morts reviennent, le diable tient ses comptes, une sorcière prépare ses filtres dans la forêt et, partout, chaque jour, les jeux de l’amour et du désir tirent les ficelles de la vie. À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d’Andrus Kivirähk.



"Bernarda Soledade : Tigresse du Sertao" de Raimundo Carrero : Ce roman situé dans le sertão du Nordeste du Brésil, se déroule sur une seule nuit de tempête, avec des flash-backs relatant les événements des années antérieures. La fazenda Puchinãnã, spécialisée dans le dressage de chevaux sauvages, est en pleine décadence. La maison de maître est envahie de plantes rampantes et tout le personnel a fichu le camp, ne laissant sur place que trois femmes. Mais quelles femmes !

Un roman épique, avec vengeances, embuscades, batailles de bandes rivales armées jusqu’aux dents, luttes pour le pouvoir et le contrôle des territoires. Un western brésilien, avec une touche de réalisme magique…

Les obsessions de Raimundo Carrero – désir, remords, trahison, vengeance, mort et religion – sont bien présentes dans ce premier roman. On ressent dans cette œuvre matricielle, écrite en cinq jours, l’influence faulknérienne et le poids des traditions régionalistes du Nordeste brésilien.


[Parlons peu, parlons box] Exploratology - Avril 2020



Vous vous en doutez probablement, mais La Covid avait fortement limitée la possibilité de livraisons de nouvelles box. L'activité d'Exploratology a reprise et voici donc la nouvelle livraison, qui comporte à la fois la box d'Avril et celle de Mai. Il y aura donc deux articles !


Nougats, Granola et autres joyeusetés !


"Alcool" de Poppy Z. Brite : Rickey et G-man décident d'ouvrir à La Nouvelle-Orléans un restaurant où tous les plats contiendront un petit plus spiritueux... Commence une course frénétique et épicée à travers les cuisines, les arrière-cours, les bouges et les deals d'une ville amoureuse de l'alcool. Poppy Z. Brite mixe ambition, scandale, cocaïne et meurtre, et nous sert Alcool bien tassé, avec une paille !


"Le plongeur" de Stéphane Larue : Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Il aime Clive Barker et Lovecraft, le métal, les comic books et les romans de science-fiction des années soixante et soixante-dix que lui prête son père.

Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur, comme ses idoles Moebius et Tibor Csernus. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans une spirale qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur

Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe, de même que celui qu’il emprunte à sa copine Marie-Lou et à son cousin Malik. L’hiver installé, il se retrouve à bout de ressources, sans appartement.

Il devient plongeur au restaurant La Trattoria, projeté dans un rush dès le premier soir. Le cuisinier qui l’accueille et lui donne son training accéléré, c’est Bébert, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune à vingt-cinq ans mais qui a travaillé partout, déjà usé par l’alcool et le speed.

Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit. On découvre ainsi le train survolté d’un restaurant à l’approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages, propriétaire, chef, sous-chefs, cuisiniers, maîtres d’hôtel, serveuses, busboys et suiteurs.

Si certains d’entre eux semblent plus grands que nature, tous sont dépeints au plus près des us du métier, avec une rare justesse. C’est en leur bruyante compagnie que, débordé de toutes parts, le plongeur tente de juguler son obsession pour les machines de vidéopoker, traversant les cercles d’une saison chaotique rythmée par les rush, les luttes de pouvoir et les décisions néfastes.



[Livre] Le rapport COMETA : Les OVNIS et la défense



COMETA est une association française qui étudiait les phénomènes spatiaux non identifiés. Aujourd'hui en sommeil, l'association a publié, avant cela, ce rapport...

L'ufologie est un domaine tout ce qu'il y a de plus sérieux, mais malheureusement constamment tourné en dérision. Pourtant, les différents gouvernements eux mêmes l'ont traités sérieusement pendant de nombreuses années et ce sont pas moins de 500 signalisations qui sont faites en France chaque année. Si la plupart sont expliqués on trouve dans le lot des cas d'observations qui laissent pantois. Et quiconque a déjà observé un phénomène qu'il ne peut expliquer (oui, c'est mon cas), sait à quel point cela peut être perturbant et remettre en question ce que l'on sait.

Le Rapport COMETA revient donc sur quelques cas particulièrement remarquable, mais évoque également les théories, le futur en cas de contact avec une potentielle intelligence extra-terrestre, qu'elle soit à leur initiative ou à la notre, ou encore le traitement de la chose par les médias. Il aborde également le sujet des conspirations et tout ce qui peut toucher, de prés, le sujet OVNIS. Alors s'il est est parfois un peu technique, ce livre pourra intéresser nombre de gens qui sont intéressé par le phénomène !


Ecrit par : COMETA

Sortie : 2003

Nombre de pages : 215


mercredi 27 mai 2020

[VoD] Un hologramme pour le roi



On néglige trop souvent le travail de Tom Tykwer sur le grandiose Cloud Atlas. Et si le reste de sa carrière n'est pas du même niveau, il a sorti un film en 2016, passé sous les radars...

Alan Clay doit absolument vendre son projet en Arabie Saoudite. Sa boite est en difficulté, il ne peut même pas payer les études de sa fille. Alors il s'y rend, mais va découvrir que la culture du coin n'a rien à voir avec la sienne...

Et pour le coup, Tykwer fait appel à Tom Hanks, qu'il avait dirigé dans Cloud Atlas, et offre un caméo à Ben Wishaw. Le tout pour adapter le roman de Dave Eggers. Et donc malgré un titre qui pourrait laisser croire à quelque chose de trés scientifique, le film est avant tout la rencontre de deux cultures, dont une va finalement nourrir un homme blasé, qui a fini par crouler sous le poids des responsabilités. En soi, c'est une histoire simple, mais qui profite ici du style de Tykwer qui a un côté trés... aérien.


C'est assez difficile à expliquer, mais ce film se regarde comme un bon feel good movie, qui a en outre l'avantage de ne pas se cloturer sur un banal happy end. Il l'est, mais laisse envisager un avenir à long terme, pas une simple clotûre instantanée. Ce n'est pas le film qui changera votre vision du cinéma, mais voici un bon petit film à découvrir.


Réalisé par : Tom Tykwer

Scénario : Tom Tykwer d'aprés l'oeuvre de Dave Eggers

Compositeur : Tom Tykwer & Johnny Klimek

Casting : Tom Hanks, Sarita Choudhury, Alexander Black, Sidse Babett Knudsen...

Sortie : 20 Avril 2016

Durée :
1H38


mardi 26 mai 2020

[Roman] L'art de la joie



Goliarda Sapienza était auteure, mais aussi actrice (notamment pour Luchino Visconti). Ce roman est considéré comme un chef d'oeuvre. J'avoue ne pas partager ce point de vue...

Fort de prés de 800 pages (et d'une épaisseur assez folle), ce roman raconte l'histoire de Modesta, une femme italienne née le 1er Janvier 1900. On va donc suivre sa vie, sicilienne, sur plusieurs dizaines d'années...

Mais de ses débuts dans un couvent, où elle est presque en prison, elle va finalement gagner en liberté tout de long, et grandir tout en vivant de nombreux chamboulement (notamment l'arrivée de la voiture, les deux guerres mondiales...) et en grandissant simplement (et donc découvrir la politique, mais aussi son corps et ses sentiments). Dit comme ça, ça parait trés bien, et ça me plaisait. Et puis, il faut lire le roman, bien écrit, mais quelque chose m'en a coupé. Son style soutenu, et composé à 85% de dialogues (voir plus) m'a gêné. Non pas que les joutes verbales m'ennuient, loin de là, mais c'est plus le contexte, toujours trés peu détaillé, qui m'a empêché de voir les évolutions réelles des personnages, d'apprécier leur psychologie et, pour tout dire, ils m'ont parfois énervés, ou ennuyés. En fait, c'est une bonne moitié d' l'oeuvre qui ne m'a pas convaincu, et j'ai fini par me forcer à le fini. Alors sans être mauvais, il faudra essayer, et voir si on apprécie le style, avant de se lancer dans ce livre, que je n'ai probablement pas apprécié à sa juste valeur.


Ecrit par : Goliarda Sapienza

Sortie : 1994

Nombre de pages : 798


[VoD] Takers



Si Paul Walker aura tout fait pour se débarrasser d'une carriére d'acteur qui ne lui proposerait que de rejouer Brian O'Conner, il faut bien dire que ses films les plus connus sont de ce registre...

Ce qui est d'autant plus dommage que ce n'était pas forcément les meilleurs. En témoigne ce Takers qui suit une bande d'amis spécialisé dans les braquages de haute volée. Un seul par an, mais réglé comme du papier à musique. On ne les retrouve jamais. Jusqu'à ce qu'un flic un peu plus motivé que les autres s'y mette...

Des braquages, une bande de pote qui agissent comme une famille, des voitures, et même le retour d'un ex pote qui a changé de côté, autant dire qu'on est purement dans la recette fast and furious, les courses de bagnoles en moins. Parceque pour le reste, c'est une copie, 10 ans plus tard, mais qui semble venir de la même année. Le film est d'ailleurs sorti pile entre le mitigé Fast & Furious 4 et l'excellent Fast & Furious 5. Mais entre les deux, il ne fait pas le poids. Il faut dire que John Luessenhop n'est qu'un faiseur, sans réel talent (ce qu'il prouvera avec le minable Texas Chainsaw 3D).


De fait il a beau aligner ici Matt Dillon, Paul Walker, Idris Elba, Hayden Christensen, et même Zoe Saldana dans un mini rôle, On regarde vaguement le film sans ressenti d'attachement pour les personnages, ni d'intérêt dans les affrontements, victime d'un montage saccadée parfois illisible. Pour autant, difficile de le juger franchement mauvais, c'est juste insipide...


Réalisé par : John Luessenhop

Scénario : Peter Allen, Gabriel Casseus, John Luessenhop & Avery Duff

Compositeur : Paul Haslinger

Casting : Matt Dillon, Paul Walker, Idris Elba, Chris Brown...

Sortie le : 24 Novembre 2010

Durée : 1H45


lundi 25 mai 2020

[Retro Todd Phillips] Very Bad Trip 2


Le succés incroyable du premier Very Bad Trip ne pouvait que donner lieu à une suite. Alors la voici et... disons que ça peut créer un débat...

Stu va se marier en Thaïlande. Avec Doug et Phil, ils se préparent à l'enterrement de vie de garçon. Mais Stu veut quelque chose de simple et, pour tout dire, chiant. Finalement, Doug et Phil parvienne à le faire changer d'avis, et ils sont plus ou moins obligé d'embarque Alan, mais aussi le beau frére de Stu. Qu'ils finissent par perdre...

Les reproches fait à ce second trés mauvais trip (qui n'a rien à voir avec un Very Brad Pitt !) sont légitimes : le film se base sur une structure similaire au premier, et un concept qui le fait ressembler à un copié collé. Et en y regardant dans le détail, en effet, trop de situations semblent similaire, avec des variations mineures. D'un autre côté, comprenons le dilemme de l'équipe : Si ils font le même, on leur reproche, si ils font quelque chose de différent, on leur reprochera, et ce quel que soit la qualité du film.


Difficile cependant de le mettre au niveau du premier. L'effet de surprise n'y est plus, les caméos eux mêmes sont plus ou moins similaires (Mike Tyson !). Alors si on sera déçu que la participation de Liam Neeson se soit vu coupé pour des raisons logistique (il est remplacé par Nick Cassavetes), et qu'on nourrir quelque regrets au visionnage, il n'en demeure pas moins une comédie efficace, et qui s'inscrit bien dans l'optique d'une trilogie. Pas un film à jeter donc !



Réalisé par : Todd Phillips

Scénario : Scot Armstrong, Craig Mazin & Todd Phillips

Compositeur : Christophe Beck

Casting : Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis, Justin Bartha...

Sortie : 25 Mai 2011

Durée : 1H42




[VoD] Vivarium



A la base, de l'affiche au casting, en passant par la bande annonce, ce flm s'annonçait intéressant. le résultat m'a déçu...

Un jeune couple va acheter sa première maison. Ils en trouvent une qui semble intéressante, et la visite. Mais l'agent immobilier disparaît pendant la visite, et alors qu'ils repartent, ils se rendent compte qu'ils tournent en rond dans la résidence, se retrouvant constamment devant la maison qu'ils ont visités...

En réalité ce n'est pas une idée nouvelle. Se servir de ces résidences neuves, et uniformes, sécurisante, pour faire entrer l'horreur dans le quotidien, ça peut tout à fait fonctionner. Sauf quand, comme ici, l'idée tourne en rond et que, pourtant passionné par la premiére moitié, on fini par s'ennuyer en constatant que le film dure une bonne demi heure de trop (si ce n'est plus). Et ceci ne tient pas au casting, nickel, mais bien au fait que le sujet lui même parle d'un cercle.


Car c'est bien un cycle, qui est au centre du film, à tout les niveaux. Celui qui les raméne devant chez eux, celui de cet agent don le rôle est bien plus important qu'on ne peut le croire, celui de ce couple, qui expérimente une vie accélérée. Mais au final, c'est bien trop long pour tout cela. Vivarium restera donc, pour moi, une des déceptions de l'année.


Réalisé par : Lorcan Finnegan

Scénario : Garret Shanley

Compositeur : Kristian Eidnes Andersen

Casting : Jesse Eisenberg, Imogen Poots, Jonathan Aris, Eanna Hardwicke...

Sortie : 11 Mars 2020

Durée : 1H38