vendredi 31 mai 2019

[VoD] Ma vie aprés toi


Parfois, il ne faut pas plus que ce genre de film pour s'amuser un peu. Et ce n'est pas forcément qu'un film de filles...

Aprés que son petit ami lui ait signifié vouloir faire un break, une femme prend de plein fouet cette rupture annoncée. Elle en profite pour sur le conseil d'une amie, ouvrir un blog et écrire des articles sur le célibat, Et elle obtient un certain succés...

Le pitch est donc simple, et le film distille suffisamment de bonne humeur pour faire tranquillement passer son sujet sur la rupture amoureuse et la difficulté de se retrouver seule (ou seul hein, c'est valable dans les deux cas) du jour au lendemain. On passe donc par tous les sentiments et désirs qui accompagne cette nouvelles vie, de maniére franchement crédible, bien que l'humour soit forcément trés présent.


Avec un bon casting et une durée raisonnables, on se laisse facilement entrainer dans cette petite équipe fort sympathique. Rien de bien remarquable mais, alors que l'on est peu habitué à voir des films péruviens, celui-ci s'en sort franchement bien. Donc jetez y un oeil !


Réalisé par : Joanna Lombardi & Bruno Ascenzo

Scénario : Joanna Lombardi & Bruno Ascenzo

Casting : Gisela Ponce De Leon, Karina Jordan, Jely Reategui...

Sortie : 2018

Durée : 1H44




[Cinéma] Godzilla II : Roi des monstres


Le film de Gareth Edwards ayant déçu pas mal de monde, Godzilla revient dans une version un poil plus proche des films originaux...

Aprés le premier film, Monarch a décidé de se consacrer à la recherche des Titans et à développé un outil pour les contrôler. Mais lorqu'un autre organisme s'empare d' l'objet, c'est pour tous les réveiller...

Et voici globalement le pitch de ce qui est à voir comme le film de gloumoute géante hollywoodienne le plus bandant depuis Pacific Rim. En reprenant plusieurs monstres du bestiaire de la saga parmi les plus mythiques (Mothra, Rodan, King Ghidorah), le film permet des affrontements dantesque qui sont autant de tableau apocalyptique et de séquence de destructions massives. Mais ce n'est pas tout bien entendu, deux heures d'affrontements n'ayant que peu de chances d'obtenir l'adhésion. C'est tout la mythologie de la saga qui est ici développée.


Et sur ce point aussi, le film est intéressant et replace Godzilla comme une créature nécessaire. Un rejeton de la Terre servant d'antivirus. Les titans ne sont alors plus à voir comme des ennemis. C'est d'ailleurs tout le sujet du film, qui risque fort d'emporter le public avec lui cette fois, le résultat ressemblant au mélange parfait entre l'action de Kong : Skull Island et l'introduction de Godzilla. En attendant la rencontre des deux bestioles !


Réalisé par : Michael Dougherty

Scénario : Michael Dougherty, Zach Shields & Max Borenstein

Casting : Vera Farmiga, Kyle Chandler, Millie Bobby Brown, Ken Watanabe...

Sortie : 29 Mai 2019

Durée : 2H12

[Roman] 14,99 €


Dans un premier temps nommé "99 francs", comme le film qui en fut plus tard adapté, 14,99€ est un roman trés fort !

Octave Parango est créatif dans une boite de pubs réputés. Mais il en a marre de ce boulot. Et s'il écrit ce livre, c'est pour se faire licencier. Et tout commence lors de la présentation d'une nouvelle pub à Madone, pour sa campagne de la gamme de yaourt Maigrelette...

Ce n'est pas une surprise de dire que le roman vise directement tout un mode de consommation, et un mode de vie. Beigbeder connait le monde de la pub et son personnage s'y est vautré, en a profité au maximum, avant de, peut-être, se dire qu'il y avait autre chose à faire. Réguliérement, il vomit ce monde mais ne peut s'empêcher de prendre un certain plaisir à y vivre. Et en fait on ne l'image pas vraiment ailleurs. Assénant des vérités qu'on ne préférerait peut-être pas savoir, regorgeant de moment absurde mais, malheureusement, vrai, le roman profite aussi du style de Beigbeder, qui colle parfaitement à cet univers. Les 280 pages se dévorent à toute vitesse et on a aussi plaisir à retrouver des personnages récurrents, tel que Marc Marronnier. Probablement un des meilleurs romans sur le sujet, qui n'a pas vraiment vieilli !


Ecrit par : Frédéric Beigbeder

Sortie : Août 2000

Nombre de pages : 281

jeudi 30 mai 2019

[VoD] Animas


Netflix a grandement fait la promotion de ce film lors de sa sortie. Il faudra cependant en trouver la raison...

Une jeune femme commence à être victimes d'hallucinations diverses. Et en même temps, son meilleur ami se trouve une petite amie...

Les premiéres minutes du film résument bien ce que l'on verra par la suite. C'est à dire quelques effets un peu trop simple, une histoire qui ne surprend pas suffisamment, mais un visuel de grande qualité. Le jeu sur les couleurs et la qualité de la mise en scéne permettent, en effet, de faire passer la pillule quand à un scénario qui manque d'ambition. De plus, on ne peut pas sire que les personnages soient suffisamment travaillé.


Malgré tout, rien de tout cela n'est déplaisant et on peut regarder ce film, même si on l'oubliera probablement bien vite. Et, en soi, il n'aurait pas été fou de le voir sortir en salle non plus. Donc si vous cherchez un petit film de genre à regarder tranquillement, pourquoi pas ?


Réalisé par : Laura Alvea & José Ortuno

Scénario : Laura Alvea & José Ortuno

Casting : Clare Durant, Ivan Pellicer, Angelina Molina, Luis Bermejo...

Sortie : 25 Janvier 2019

Durée : 1H25




[Cinéma] Venise n'est pas en Italie


Avec ce film, Ivan Calbérac adapte son propre roman. Et si le film n'est pas honteux, je ne suis pas sur non plus qu'il était nécessaire...

La famille Chamodot vit dans une caravane, teint les cheveux de leur fils et refuse toute forme d'ondes et manger autrement que bio. Lorsque Emile, le fils en question, tombe amoureux de Pauline, qui lui propose de la retrouver à Venise pour voir son concert, ses parents vont faire la route avec... mais Pauline vit dans une famille des plus aisées...

A partir de là, on a un film qui se rapproche parfois du road trip, mais qui fait surtout dans l'humour, avec une pincée de drame adolescent gentillet. Et c'est ce qui convient le mieux au film : gentillet. En gros, une suivre une premiere amourette adolescente, et ça ne va pas vraiment chercher plus loin. Le sujet du conflit entre la famille aisée et la famille plus simple n'est même pas vraiment exploité. On est de fait devant un film qui est juste agréable à suivre, rien de plus.


Et encore, il est surtout rendu agréable par la présence d'acteurs tel que Benoit Poelvoorde. Le belge donne plus de dynamique à un film qui en manque parfois. Malgré tout, difficile d'affirmer avoir passer un mauvais moment devant ce film, je l'ai même plutôt apprécier car il arrive à dégager une petite forme de nostalgie parfois. Mais il aurait pu être plus...


Réalisé par : Ivan Calbérac

Scénario : Ivan Calbérac, d'aprés son propre roman

Casting : Benoit Poelvoorde, Valérie Bonneton, Helie Thonnat, Eugéne Marcuse...

Sortie : 29 Mai 2019

Durée : 1H35


[Test PS4] Tokyo Xanadu Ex+


Et voici un jeu dont je n'avais même pas entendu parler. Et qui, pourtant, a ses qualités !

Typiquement nippon, ce jeu nous met dans la peau d'un lycéen (ou assimilé). On passera ainsi la moitié du temps à faire des recherches et parler à ses camarades, tandis que l'autre moitié nous propulsera dans un monde dans lequel il va falloir affronter des ennemis à l'aide d'un systéme de combats efficace mais qui manque un peu de liant, ce qui l'empêche d'être vraiment dynamique. Le jeu n'est pas bien beau, sans être fondamentalement laid.


Alors bien entendu, il faudra aussi acheter des armes et des bonus, et activer divers mécanismes pour progresser durant les 8-9 heures nécessaires pour en voir le bout. Un jeu pas indispensable, mais qu'il peut être sympathique de parcourir.



mercredi 29 mai 2019

[Série] The Collection (L'intégrale - 1 saison)


Une série qui se déroule à Paris dans le monde de la haute couture en 1947, il y a de quoi être intriguée. Mais le résultat déçoit un peu...

Car si les décors et les costumes sont parfaits, difficile d'en dire de même pour un casting parfois un peu aléatoire, et pour une intrigue qui tourne en rond aprés 5 épisodes. De plus, tourner une série en France, avec des personnages français, mais intégralement en langue anglaise parait un peu problématique en terme de crédibilité. La série n'ayant même pas de VF, difficile d'y croire pour les français que nous sommes. Ce qui est d'autant plus dommage qu'il y a de bonnes idées de temps à autres, et qu'on a envie de s'attacher à cette histoire mais aprés ces premiers épisodes, et s'ils sont plaisant globalement, aucune suite n'étaient en effet nécessaire...


Créée par : Oliver Goldstick

Casting : Richard Coyle, Tom Riley, Mamie Gummer, Frances De La Tour...

Diffusée en : 2016

Durée : 8 épisodes de 55 minutes


[Cinéma] Rocketman


Et si Dexter Fletcher avait gardé sa place à la réalisation de Bohemian Rhapsody ? Est-ce que le film aurait ressemblé à celui-ci ? Parceque ça aurait été franchement meilleur...

Petit retour en arriére. Lorsqu'il est annoncé, le film sur Queen/Freddy Mercury (on ne sait pas trop) voit Dexter Fletcher être nommé à la réalisation. Quelques semaines plus tard, il quitte le navire pour "divergence créatives" (encore et toujours). Il est remplacé par Bryan Singer mais à la suite de plaintes pour harcèlement, celui-ci est foutu dehors et remplacé , pour terminer le film par... Dexter Fletcher. Entre temps, le bonhomme s'est arrangé avec Matthew Vaughn qui produira donc Rocketman, un biopic sur une star de la musique gay, dans l'excés, et dont l'histoire est suffisamment intéressante pour justifier un film, sans oublier qu'il est l'auteur de nombreux titres devenues cultes. Freddy Mercury ? Non non, Elton John !

Le bonhomme ayant eu un second rôle dans Kingsman, c'est l'acteur de ce dernier qui l'incarnera d'ailleurs. Et puisqu'on ne peut échapper au jeu des comparaisons, force est de reconnaitre qu'il est bien plus convaincant dans le rôle (bien que la ressemblance physique n'y soit pas forcément) que Rami Malek et sa prothése rebelle dans celui de leader de Queen. Il s'éclate réellement à l'interpréter, autant dans ses moments de folie que dans d'autres plus dramatique. En assumant de ne pas être dans le pur biopic mais plutôt dans l'évocations de moments de vies, rythmé par ses chansons. Sur ce point, il n'y a pas forcément de logique chronologique, mais plutôt un usage en raccord avec la scéne.


Entre la comédie musicale et le biopic, loin du travail scolaire et manquant d'âme du film nommé aux oscars, celui-ci parvient à nous tirer une petite larme et se paie en outre une scéne de fin intelligente. Le film se concentre en effet sur les premiéres années d'Elton John, décidant de s'arrêter juste aprés sa cure. A partir de ce moment, il aura en effet déjà gagné son plus grand combat, on laissant l'ancien lui de côté et en acceptant le nouveau, tout en faisant de beaux au revoir à son enfance. Un bien beau film qui, s'il souffre peut-être d'un léger ventre mou au milieu, est une réussite qui fait du bien !


Réalisé par : Dexter Fletcher

Scénario : Lee Hall

Casting : Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden, Bryce Dallas Howard...

Sortie : 29 Mai 2019

Durée : 2H01


[Test PS4] Touhou : Scarlet Curiosity


Basé sur l'univers de la saga de manic-shooter Touhou, ce hack'n'slash n'a pas grand intérêt...

Pourtant, de base, il semble assez mignon et les premiéres minutes sont agréables. On choisit un personnage, on dispose de quelques attaques de bases et d'attaques spéciales, et les effets sont agréables. Mais trés rapidement, on se rend compte de l'extrême répétitivité de la chose, et on le parcours plu par automatisme que par plaisir. D'autant qu'on se perd régulièrement sur des maps pas franchement bien fichu.


En plus de ça, le jeu est rendu difficile par une lisibilité douteuse, et malgré les montées de niveaux, on ne parait jamais évoluer. Bref, si on peut parfois le trouver sympathique, ce jeu a trop de tares pour tout à fait convaincre...

mardi 28 mai 2019

[Série] A suivre (L'intégrale - 3 Saisons)


Développé avec Buzzfeed News, la série "A suivre" (en VF) est composé de 20 épisodes comme autant de mini documentaire aux intérêts... inégaux...

Il faut dire qu'il est compliqué de développer un sujet en 15-20 minutes. Alors que l'on parle des Sexbots, de l'ASMR, des accros aux technologies, si peu de temps leur est réservé qu'on reste toujours en surface. Non pas que cette surface soit inintéressante, loin de là, c'est même parfois trés surprenant, mais on aurait alors justement aimé que tout cela soit creusé. D'autant qu'en même temps, cela parle des recherches effectués, et c'est aussi bon pour les futurs journalistes. Mais il y avait mieux à tirer d'un tel partenariat. Au final, le résultat est bon, mais aurait pû être bien meilleur...



Durée : 20 épisodes de 15 à 20 minutes

Diffusée en : 2018


[VoD] La reine des neiges


Parceque la suite sort cette année, et qu'il parait que ce premier film est génial, j'ai regardé La reine des Neiges. Et... euh... comment dire ?

Elsa est une jeune fille qui a un pouvoir : faire naitre l'hiver autour d'elle. Un jour, elle passe à deux doigts de tuer sa soeur en jouant avec elle. Elles sont alors séparés mais se retrouvent quand Elsa est couronné Reine. Mais elle ne maitrise toujours pas ses pouvoirs...

Et à partir de ce pitch, Disney livre le sempiternel même film. Des chansons (pas bien bonne en plus) à n'en plus finir en espérant tenir un tube (tristement, ce sera le cas), une histoire hyper resserré qui n'a d'aventure que le nom, et des personnages qui semblent tous venir des autres films du studios (d'où probablement les cross overs de maintenant). La même recette, saupoudré de maitrise technique inattaquable, d'un sujet en surface trés bon, mais qui, parfois, laisse poindre des idées plus douteuse.


Non pas que le film soit mauvais en soi, il l'est bien moins que d'autres du studios, mais il est une telle copie qu'il est difficile de faire autre chose que de bailler aprés 45 minutes de film. Personnellement, j'ai du mal à y voir une quelconque "magie Disney". Je l'ai vu à une époque, mais là je n'y vois que des copies de copies. Et ça devient franchement lassant...


Réalisé par : Chris Buck & Jennifer Lee

Scénario : Jennifer Lee & Shane Morris

Casting VO : Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff, Josh Gad...

Sortie : 04 Décembre 2013

Durée : 1H42


[Sorties ciné] Les sorties Cinéma du 29 Mai 2019

Rocketman (de Dexter Fletcher avec Taron Egerton... 2H01)



Godzilla 2 : Roi des monstres (de Michael Dougherty... 2H12)



Venise n'est pas en Italie (de Ivan Calbérac avec Benoit Poelvoorde... 1H35)



Ni une ni deux (de Anne Giafferi avec Mathilde Seigner... 1H38)



Tends-moi la main (de Franck Llopis... 1H27)



Le fils (de Alexander Abaturov... 1H11)



Mextoys (aucun rapport avec les Mexicains) (de Zacharie Heyblom-Taliercio & Vladimir Auque... 1H30)



Joyce (de Martin Ziegler... 1H14)



NGK (de K. Selvaraghavan... 2H30)


lundi 27 mai 2019

[VoD] Sierra Burgess is a Loser


Bon, d'accord, ce film ne propose rien de nouveau. Il raconte une histoire déjà vu et entendu, mais il garde de bonnes intentions et c'est toujours ça de pris !

Sierra Burgess est une éléve brillante, mais au physique jugé disgracieux. Lorsque l'éleve populaire du lycée donne le numéro de Sierra a un mec venu la draguer, elle se prend au jeu avant de devenu l'aide de Veronica, car ce garçon lui plait...

Vous aurez d"emblée compris le but du film mais il trouve sa petite originalité dans la collaboration entre Sierra et Veronica qui lui ajoute une surplus de fond pas forcément attendu et qui fonctionne, d'autant que ça questionne aussi sur un certain rapport au virtuel. Avec moins de force qu'un Her, mais tout de même. De fait, on peut trouver du plaisir à regarder ce petit film un peu simple, mais bien fichu.


Et quoi qu'il en soit, bien plus réussis que la majorité des films du genre sortant dans les salles. Et si le casting est aléatoire, on en retiendra au final un joli petit moment, qui aurait pu avoir sa place sur un écran de cinéma. C'est déjà pas mal.


Réalisé par : Ian Samuels

Scénario : Lindsey Beer

Casting : Shannon Purser, Kristine Froseth, RJ Cyler, Noah Centineo...

Sortie : 07 Septembre 2018

Durée : 1H44


[Retro David Cronenberg] Fast Company


Les rivalités automobile rendent bien au cinéma en général. Dommage pour Cronenberg, son film peine à enthousiasmer...

Le film se situe dans le milieu des courses de Dragster. Et la rivalité, plutôt que de se tourner uniquement entre les concurrents, se passe aussi en coulisse. Lonnie Johnson va en effet se frotter à son manager...

Et voilà donc tout ce que propose ce film qui, en réalité, ne propose qu'assez peu de scénes de courses pour plutôt se tourner vers la caractérisation de ses personnages. Et ceux-ci manquent un peu de finesse. D'autant plus que le réalisateur, en changeant de style, semble avoir un peu de mal à se montrer à l'exception d'une ou deux scénes où on peut retrouver cette obsession du corps. Malgré tout, il reste difficile d'y voir là une oeuvre majeure.


Sans compter que le ton oscille entre la comédie et le drame, en peinant parfois à trouver sa route. Ce qui est tout de même dommage pour un film du genre. Heureusement, le casting est bien choisi et bien dirigé et on ne peut que reconaitre qu'il y a un sens de la réalisation certain. Mais ce Fast Company restera comme un film oubliable dans sa carriére...


Réalisé par : David Cronenberg

Scénario : Nicholas Campbell, David Cronenberg, Phil Savath, Courtney Smith & Alan Treen

Casting : William Smith, Claudia Jennings, John Saxon, Nicholas Campbell...

Sortie : 18 Mars 1979

Durée : 1H31


[Roman] Une canaille et demie


Ayant lu et adoré Un petit boulot, je découvre ici un second roman de Iain Levison. Et si je le trouve un peu moins réussit, il n'est pas raté pour autant. Loin de là...

Dixon est sorti de prison. Et il rêve d'une petite vie tranquille. Mais avant ça, il va braquer une banque. Elias est professeur d'histoire. Et il rêve de faire publier son article sur le 3éme reich. Et au passage, il couche avec son étudiante mineure, qui est aussi sa voisine. Lorsque Dixon a besoin d'être caché aprés son coup, il se retrouve chez Elias...

Et le roman va donc se baser sur cette cohabitation forcée. Ainsi, pendant que Dixon reste cloitré chez Elias, celui-ci continue à vivre et va devoir ne pas se faire remarquer, alors que le FBI est aussi sur la piste de Dixon. A plusieurs reprises, ce sont des points de vues qui seront ainsi échangé. Mais au final, on finira par se demander qui est le plus mauvais des deux. Elias ou Dixon ? Ou finalement, est-ce qu'ils n'ont pas simplement quelques soucis chacun, comme nous tous ? Le roman est bien de son époque et fonctionne parfaitement, même si son sujet le limite un peu et qu'il reste assez court. Il sait cependant mettre le doigt où il faut pour remuer un peu, et permet à ses personnages de vivre suffisamment pour qu'il marque un peu. Un bon petit livre !


Ecrit par : Iain Levison

Sortie : 2006

Nombre de pages : 240

dimanche 26 mai 2019

[VoD] Orbita 9


Netflix semble se faire une spécialité des films de SF spatiaux ces derniers temps. Il faut dire que le sujet est plus en plus actuel...

Une femme à passer toute sa vie seule dans un vaisseau. Et elle tombe amoureuse d'un ingénieur qui va lui faire quelques révélations...

Si le film n'impressionne pas forcément par une esthétique assez simpliste, vois parfois trop sombre, il parvient à intéresser par son histoire, et par les projections sur l'exploration spatiale, sur l'état de la planéte et la rechercher d'une planéte d'accueil. Une chose dont on se passerait volontier mais qui risque bien de devenir nécessaire. En cela, si le film se compose de beaucoup de dialogues, ils sont intéressants et utiles.


Mais il faut aussi dire que le résultat n'est pas transcendant et se perd parfois dans quelques lenteurs dommageable. D'autant plus que le casting est excellent et que le film propose quelques trés beaux moments qui auraient mérités de se retrouver dans un film de plus grande envergure. Reste au final un beau petit film.


Réalisé par : Hatem Khraiche Ruiz-Zorrilla

Scénario : Hatem Khraiche Ruiz-Zorrilla

Casting : Clara Lago, Alex Gonzalez, Belen Rueda, Andres Parra...

Sortie : 06 Avril 2018

Durée : 1H35


[Cinéma] Aladdin


On ne va pas se mentir, cet Aladdin je ne l'attendais pas particulièrement, même si j'apprécie Guy Ritchie. Et le résultat... ne me convainc pas vraiment.

On prend les même et on recommence. Oui oui, exactement les mêmes. Car si Disney veut nous vendre une Jasmine féministe, il faudra se contenter d'un simple morceau original particulièrement mauvais. Et puis dés les premiéres minutes, les bonnes intentions du projet s'effondre : Will Smith est le premier acteur crédité.  De là à dire qu'il a voulu poser son empreinte sur le film... D'ailleurs, il faut reconnaître au film que ses séquences purement fantastique sont de loin les plus réussit, les autres tombant dans une redites embarrassante.


Et qu'en est-il du choix du réalisateur ? Parce qu’avec un voleur comme personnage principal, il y avait moyen de retrouver du Guy Ritchie là dedans. Eh bien non, le film pourrait être réalisé par n'importe qui d'autres. Et profite t'on du contexte inspiré de l'inde pour rendre un hommage à Bollywood ? Non, les chansons sont intégré de la même maniére que dans le film d'animation original. Alors qu'est-ce qui les différencie ? Pas grand chose. Et pire, on tombe parfois dans quelques blagues douteuses qui ne seraient pas sans rappeler la version avec... Kev Adams !
Mais derriére tout cela, force est de reconnaître que la maitrise du réalisateur lui permet tout de même de livrer regardable pour qui ne cherche pas plus. Mais sérieusement, si vous voulez que vos enfants découvre Aladdin, montrez leur l'original, c'est moins long et bien mieux fichu que ce produit... Et au moins Jafar y avait du charisme...


Réalisé par : Guy Ritchie

Scénario : John August & Guy Ritchie

Casting : Mena Massoud, Naomi Scott, Will Smith, Marwan Kenzari...

Sortie : 22 Mai 2019

Durée : 2H09


[Ma vie de gamer] Kirby's dream land


Difficile pour moi d'oublier ce Kirby. Il faisait aussi parti des premiers jeux auxquels j'ai joué...

Aux commandes de la boule rose sur patte (ici plutôt blanche pour le coup), on traversait des niveaux de plate-forme globalement trés simple. mais avec un design bien marqué et une musique inoubliable. C'est simple, je me souviens de chaque niveaux et de chaque ennemis. Et bien entendu, respectant le principe de la série, le principe sera surtout d'aspirer des ennemis pour les utiliser ensuite comme arme. Et on pouvait aussi se gonfler pour s'envoler.


Probablement le jeu le plus adapté pour commencer à jouer, ce Kirby m'a marqué et j'y rejouerais avec plaisir à l'occasion. Et si vous n'y avez pas passé quelque temps, je vous conseille de vous y mettre aussi !

samedi 25 mai 2019

[I read game] Darksiders

Chapitre 8


Quittant Samaël, War emprunte cette fois un chemin qu'il n'avait pas emprunté précédemment. Contournant la plate-forme centrale par la gauche, il constate une augmentation du nombre de faibles adversaires qui croisent sa route. Il ne souhaite pas perdre de temps et trace son chemin, ne s'en prenant qu'aux plus pressant d'entre eux. Et ce jusqu'à rejoindre de nouveau les restes d'un métro. Le réseau souterrain semble être le seul à relier encore des portions de monde encore accessible. Ce qui ne l'empêche pas d'être surprise lorsqu'il découvre un ventilateur géant à l'arrêt dont seul les pales peuvent lui permettre d'avancer. Il le remet en route à une vitesse modérée et en profite pour monter sur l'une d'elle pour continuer à avancer.

Il arrive alors dans un endroit qu'il ne s'attendait pas à voir. Recouvert de verdure, l'endroit semble encore florissant et les restes de civilisation ont été submergé et, devant lui, c'est un grand lac qui se dresse. Malgré le poids de l'armure, il n'hésite pas et plonge, pour en rejoindre l'autre côté. Rapidement attaqué par des créatures sous marine de sa taille, avec de longs crocs et aussi électrifié qu'une anguille au top de sa forme, il les combats avec aisance, se déplaçant de manière aussi fluide que s'il était sur la terre ferme. Il rejoint rapidement la terre ferme et fait de nouveau face à un golem bloquant sa route. Il utilise une nouvelle foi son cor.

- Pardonne-moi, ami..., Je te ferais bien passer si cela était en mon pouvoir..., fais pour moi ce que tu as fais pour mes frères... et je n'entraverais pas... ta route.

- Il doit y avoir un autre moyen

- La malédiction doit être brisée. Ensuite, tu passeras.

De nouveau, War est plongé de le monde des ombres et va devoir faire face à des défis imposé pour montrer patte blanche.

Propulser de nouveau dans cet étrange lieu clos, une voix lui annonce qu'il va devoir affronter 30 ennemis qu'il ne pourras vaincre qu'en laissant sortir le démon récemment découvert en lui. Pas facile pour le cavalier qui devra accepter de perdre le contrôle. Et après quelques coups reçus par les ennemis qui lui sont opposés, il n'a plus la même réticence et le démon fini par se montrer, rougeoyant et munis de deux longues épées, il découpe tout sur son passage, ne faisant qu'une bouchée des 30 squelettes face à lui.

Envoyé dans un autre lieu clos, il découvre son deuxième défi : interdit d'attaque, il ne pourra se défendre que par des contre attaque. Ce qui n'est pas une habitude pour le cavalier qui a plutôt tendance a attaquer pour mieux défendre. Mais ce n'est pas une difficulté non plus. Il lui suffit de contrôler ses pulsions offensives pour mettre à terre ses 5 adversaires.

Pour le défi suivant, il va devoir faire attention à une donnée important. S'il n'est plus limité dans ses attaques, il va devoir protéger 5 soldats squelettes. Seule condition : l'un d'entre eux doit encore être en vie après plusieurs minutes d'assaut ! Plus que la violence pure, c'est une stratégie que War va devoir mettre en place. Il se contente alors de repousser les assauts, mettant parfois de petits coups pour stopper temporairement les attaques ennemis. Et après une dizaine de minutes de combats, le revoici seul, 4 soldats ayant survécus derrière lui. Il n'a rien pu faire pour le 5éme, trop loin de lui au moment de l'attaque.

Pour finir, 15 adversaires font faces au cavalier. Et alors qu'il veut se saisir de son arme, celle ci a disparu ! Il va devoir s'en débarrasser à l'aide des véhicules et autres objets disséminés. Ce qui ressemble à une partie de plaisir pour lui. Le défi est bouclé en quelques minutes et le voici de retour au milieu de la verdure.

Sans attendre, il court retrouver le golem et le réveille de nouveau à l'aide du cor. Le Golem se léve et céde le passage.

- Mes ancêtres te bénissent. Bientôt... nous serons libres.



Le Chapitre 7 est ici !

[Cinéma] Sibyl



Présenté ce vendredi à Cannes, Sibyl a été bien accueilli. Ça, je l'ai vu aprés être sorti de la salle en ayant déjà beaucoup apprécié le film...

Sibyl est psychologue. Avant, elle était romanciére. Et aujourd'hui, elle veut se remettre à l'écriture et décide donc d'arrêter la psychologie. Et alors qu'elle commence son nouveau roman et semble manquer d'idée, elle reçoit l'appel de Margot, une jeune actrice qui a un grand besoin d'elle. Et qui va l'inspirer pour son roman...

Et les bases sont ainsi posées pour suivre ensuite ce personnage et l'impact de ses choix. Sa rencontre avec Margot sera autant inspirante qu'elle lui rappellera de bien mauvais moments de sa vie. Ainsi, c'est un personnage de femme passionnant que l'on suit ici, dans une période devant mener à un nouveau cycle, à une reconstruction d'elle même pour un retour vers une période aussi belle que sombre.


Le film vaut aussi pour la performance de son casting, parfait. Virginie Efira confirme qu'elle est une actrice de haute volée et elle est ici presque de chaque plan, et en tout cas de chaque scéne. Elle incarne ce personnage avec une puissance émotionnelle sans faille. Alors si on pourra lui reprocher une ou deux scénes pas forcément utile, il serait difficile de condamner un film aussi réussit !


Réalisé par : Justine Triet

Scénario : Justine Triet & Arthur Harari

Casting : Virginie Efira, Adéle Exarchopoulos, Gaspard Ulliel, Sandra Hüller...

Sortie : 24 Mai 2019

Durée : 1H40


[Test PS4] Warhammer : The end times - Vermintide


Left 4 dead a fait des émules, et Warhammer n'y a pas échappé. Et s'en sort plutôt trés bien !

Parceque oui, au final, le concept est assez similaire. On fait équipe avec d'autres joueurs (ou l'IA mais bon...) et on va devoir atteindre un objectif sur diverses maps. Et pour ça on va aussi affronter des hordes d'ennemis à coups d'armes à feu ou d'armes de poing. Si le jeu a un peu vieillit techniquement, il reste encore tout à fait agréable à jouer. Les maps sont assez variés et les options diverses.


Rien de bien novateur mais pour les amateurs de cet univers, il y a un vrai potentiel de fun dans ce jeu qui mérite d'être reparcouru, et ce malgré l'arrivée de sa suite !



vendredi 24 mai 2019

[Série] The OA (Saison 2)


Il aura fallu attendre 3 ans pour découvrir la suite de cette histoire. Un poil long mais quand on veut de la qualité, difficile de se plaindre...

Car en effet, cette saison de 8 épisodes à la durée variable nous entraine sur des terrains inattendue, alliant le fantastique à l'enquête, sans oublié une pointe de réflexion des plus intelligentes. On se laisse donc facilement entraîner dans ces dimensions, mais aussi dans l'esprit de personnages divers. On retrouve bien entendu Prairie, qui reste au centre de l'intrigue, et ici secondé par une brochette d'acteurs de qualité, et d'épisodes produits avec un vrai soin et une vraie qualité. La durée variable permet de plus à la série de ne pas trainer en longueur lors d'épisodes qui ne le nécessite pas. Une réussite même si on peut parfois se perdre dans une intrigue parfois plus complexe qu'il n'y parait...


Créée par : Brit Marling & Zat Batmanglij

Casting : Brit Marling, Emory Cohen, Scott Wilson, Jason Isaacs...

Diffusée en : 2019

Durée : 8 épisodes de 40 à 70 minutes