Petit film qui fait du bien, sans pour autant impressionner, Un divan à Tunis vaut le coup d'être vu, à l'occasion.
Selma, psychanalyste qui exerçait en France, revient à Tunis pour y ouvrir son cabinet. Mais elle a besoin d'une autorisation...
Voici du moins ce qui constitue la base de l'histoire, qui va se concentrer sur un pays qui a bien peu de psychanalyste. Et jouer donc sur le comique de ces personnages ne sachant pas vraiment ce que c'est, ni qu'y faire. Mais derriére, il y a de vrais souffrances, basés sur une politique parfois encore trop rétrograde (pas plus qu'ici, me direz vous. vous aurez raison). Mais le film est, pour un sujet réellement fort, traité avec une légéreté appréciable.
L'équilibre peine parfois à être trouvé, mais le film a l'avantage d'être porté par la talentueuse Golshifteh Farahani, et tout une ribambelle d'interprétes de qualité. Reste une mise en scéne simple, mais efficace, et donc un petit film, pas bien long, mais qui fonctionne plutôt pas mal. Un peu bancal par moment, mais plaisant.
Réalisé par : Manele Labidi
Scénario : Manele Labidi
Compositeur : Flemming Nordkrog
Casting : Goldshifteh Farahani, Majd Mastoura, Aïcha Ben Miled, Feriel Chammari...
Sortie : 12 Février 2020
Durée : 1H28
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