Ayant été intéressé, bien que le film fut bancal, par Les Fauves, j'ai découvert avec plaisir le premier film de Vincent Mariette...
Et bien que l'affiche laisse présager une comédie, Tristesse Club n'a rien de tout ça. Leon et Bruno sont fréres. Leon (Laurent Lafitte), a failli devenir tennisman. Il est maintenant pére de famille. Bruno (Vincent Macaigne) est célibataire, timide, et est le patro d'une société gérant une appli de rencontre. A la mort de leur pére (qu'ils appréciaient peu), ils découvrent qu'ils ont une soeur, Chloë (Ludivine Sagnier). Et que leur pére n'est pas mort... mais qu'il a disparu...
Démarre alors un jeu de piste avec ces 3 personnages qui vont finalement apprendre à se connaitre. Le pitch d'un drame chiant ? Non non, parceque Vincent Mariette parvient à donner à son film un rythme des plus plaisant, et surtout quelques séquences qui semblent sorti de nulle part, et créées une étrangeté appréciable. Il faut aussi reconnaître que le décalage entre des acteurs comme Lafitte et Macaigne, opposé mais rapproché par le personnage de Sagnier, apporte énormément à un film imparfait, mais diablement attachant.
Alors si le final, tentant d'apporté une touche d'émotion un peu forcé, déçoit un peu, on ne peut renier l'heure vingt qui a précédé, et pendant laquelle on a apprécié les dialogues, les situations, les petits rôles de Noémie Lvovsky et de Philippe Rebbot, les instants suspendues. Tristesse Club, tout comme Les Fauves, est la preuve qu'un autre cinéma français existe, et il mérite d'être encourage malgré quelques faiblesses.
Réalisé par : Vincent Mariette
Scénario : Vincent Mariette & Vincent Poymiro
Compositeur : Robin Coudert
Casting : Laurent Lafitte, Vincent Macaigne, Ludivine Sagnier, Noémie Lvovsky...
Sortie : 04 Juin 2014
Durée : 1H30
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