Mettre en scéne des écrivains, c'est devenu de plus en plus fréquent. Ce film y parvient-il ? Oui, et un peu non aussi parfois.
Jane Lockhart est donc auteure. Elle écrit des romans dépressifs, et ça marche. Mais lorsqu'enfin elle parvient à être heureuse das sa vie, elle ne parvient plus à écrire. Et du coup elle est triste. Parcequ'elle est heureuse. Et ça la rend triste. D'être heureuse. Quelle tristesse ce bonheur...
Et voilà donc le pitch. Ce qui rappelle plus ou moins un film que j'ai récemment (The vanishing of Sidney Hall), en mode comédie romantique et un peu dramatique. Bien moins lourd (dans le traitement du sujet) que le film pré-cité, ce film ne peut donc pas pleinement le mettre en valeur. Et il se contente donc de rester en surface, se concentrant plus sur la relation que sur cette fameuse page blanche.
Malheureusement, ça revient aussi à limiter l'impact de l'imagination dans le travail de l'écrivain. Ce qui dénote tout de même une trop grande légèreté du traitement. Pour autant, ce film reste agréable à regarder. Mais en restant en surface, il se limite à un divertissement. C'est un peu dommage, il aurait pu faire bien plus...
Réalisé par : John McKay
Scénario : David Solomons
Compositeur : Lorne Balfe
Casting : Karen Gillan, Stanley Weber, Henry Ian Cusick, Iain De Caestecker...
Sortie : 11 Octobre 2013
Durée : 1H37
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