Sorti en 2009, Dragon Age Origins était la nouvelle réussite de Bioware. RPG se déroulant dans un monde de fantasy, le jeu était long, proposait un univers dense, et une quête épique ! Agrémenté, en outre, de pas mal de DLC, il semblait devoir être le point de départ d'une trilogie grandiose. 2 ans plus tard, en 2011, c'est la douche froide. Dragon Age 2 est un jeu fainéant au possible, recyclant ses décors ad nauseam et offrant un jeu plus court, plus resserré, et pas bien intense... Il faudra ensuite attendre 2014 pour voir sortir Dragon Age Inquisition. Plutôt bon, le jeu ne retrouve pas la qualité du premier, mais s'avére bien au dessus du second. En attendant le 4éme, d'ores et déjà teasé !
3 petits jeux annexes sortirent également, ainsi que nombres de romans, comics et autres arts books basés sur l'univers du jeu, ainsi qu'un jeu de rôle, et même une web-série au budget pour le moins... maigre. Et un long métrage donc...
Dragon Age : Dawn of the seeker (de Fumihiko Sori... 2012)
Et donc, au milieu de tous ces produits dérivés, il existe un film, confié à un metteur en scéne nippon (pour mettre en image cet univers typiquement américano/européén). En soi, ça peut donner un résultat intéressant. Le réalisateur applique ici les recettes de son univers, jusque dans une estéthique "cel-shaddé" qui, figé, n'est pas laide, mais a beaucoup plus de mal à convaincre une fois en mouvement. Reste que, si le divertissement est bien présent, l'histoire de Cassandra (croisée dans Dragon Age 2, est ici raconté d'une maniére bien trop banale, bien trop consciente de ses codes, pour convaincre. En l'état, il ne s'agit que d'un film trés moyen qu'on évitera sagement...
Note du film : 2/6
Note de l'adaptation : 4/6
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