La deuxiéme saison n'ayant pas autant convaincu que la premiére, Daredevil revient à une formule similaire à la premiére, faisant même revenir Wilson Fisk...
Durant les 13 épisodes, on va donc voir en oeuvre le bonhomme, particuliérement malin, qui va tenter de discréditer Matt Murdock, et donc Daredevil, dans le but de le détruire et de prendre le contrôle de Hell's Kitchen, et de bien plus ensuite. Et si la formule fonctionne bien, on était tout de même en doit d'espérer un peu plus de rythme pour le coup. Car les épisodes sont longs, et se perdent parfois un peu dans leurs explications. Reste que la mise en scéne, les combats, et les acteurs sont excellents de bout en bout et qu'on espére qu'une 4éme saison verra le jour malgré l'annulation de Iron Fist et Luke Cage. Et en espérant cette fois un successeur à Fisk. On peut d'ailleurs noter que, cette saison, un des meilleurs épisodes ne met justement pas en scéne Murdock ou Daredevil. Un choix osé mais payant !
Créée par : Drew Goddard
Casting : Charlie Cox, Deborah Ann Woll, Elden Henson, Vincent D'Onofrio...
Au départ, au vu du casting et des ambitions, on pouvait l'attendre ce film. Et puis les bandes annonces sont tombés, et on avait vachement moins envie. Mais au final ?
Robin de Loxley est amoureux de Marianne. Mais il est appeler pour participer aux croisades. Lorsqu'il revient, le sheriff de Nottingham l'a fait passer pour mort et a pris tout ses biens. Et du coup, Marianne a trouvé Will, qui compte mener le peuple à une forme de révolte. Mais Robin aussi, avec l'aide de Jean, croiser sur les champs de batailles dans le camp opposé, va tenter d'en faire de même...
Mais le soucis du film transparaît dés le début : la direction artistique laisse franchement à désirer. En fait, elle est trés étrange. Je n'ai jamais réussit à entrer dans le film car je ne pouvais pas y voir un monde médieval. Entre des vêtements qui ressemblent à du cuir, des maquillages trés visibles, des fléches mitraillés qui détruisent des murs, et un sujet qui veut absolument coller aux préoccupations du moment, mais de manière lourdingue (le Sheriff est un pré-Trump qui veut mettre à mal les asssassins d'Arabie, Robin de Loxley méne une révolte à coup de cocktail molotov sur des CRS...), on a du mal à s'y retrouver.
Alors bien sûr, tout cela se situe avant qu'il ne devienne Robin des Bois (la fin amenant clairement une suite) et globalement les acteurs semblent y croire. De plus, l'humour est présent, mais sans en faire trop et, en temps que pur divertissement, ce n'est pas désagréable du tout. Mais il faudra réussir à se lancer dedans, et à croire à cet univers qui n'a pas fonctionner sur moi...
Réalisé par : Otto Bathurst
Scénario : Ben Chandler & David James Kelly
Casting : Taron Egerton, Jamie Foxx, Jamie Dornan, Eve Hewson...
Le premier jeu ayant obtenu un succés inattendu (il faut dire qu'il était de qualité), un Blood Bowl 2 était attendu. Et le voici.
Car dans le monde du jeu de sport, on manque de fantaisie. On veut coller à la réalité, on ne veut plus tenter, on ne veut plus surprendre. Blood Bowl fait donc figure d'exceptions avec son football US dans un monde de... Fantasy ! Mais loin de copier les régles du genre, il propose en fait un jeu tactique, avec des aspects RPG.
Alors bien entendu, il est jouable en ligne, mais posséde aussi une campagne solo qui vous occupera de nombreuses et qui sert essentiellement de didacticiels, les règles du jeu étant bien plus complexes qu'il n'y parait au premier abord.
En effet, il y a tout un systéme de régles basés sur un nombre de cases de déplacement, sur des dés permettant les affrontements, des personnages peuvent être blessés ou sonnés, on peut réussir ou rater ses prises de balles... Bref, les vidéos résumeront cela mieux que moi mais, si vous prenez le temps de découvrir ce jeu, vous pourrez y passer des dizaines d'heures !
Alors que les séries DC commencent sérieusement à saouler, revoici Flash pour une 4éme saison. Et pour une fois, c'est plutôt pas mal.
Parceque cette fois, la série revient à un esprit purement comics. Alors si elle ne se déleste pas de quelques faiblesses d'écritures et des cross over multiple avec d'autres séries, elle a l'avantage de proposer des délires nettement plus agréables. Et surtout d'intégrer de nouveaux personnages, ou encore de se passer de Barry Allen pendant plusieurs épisodes ! Ce qui est inattendu et franchement salvateur. Rien d'impressionnant même si on a un méchant crédible pour une fois, et surtout une saison que j'ai pris plaisir à suivre, contrairement à d'autres !
Créée par : Andrew Kreisberg & Greg Berlanti
Casting : Grant Gustin, Candice Patton, Danielle Panabaker, Carlos Valdes...
Aprés "Les souvenirs", film surestimé selon moi, Jean-Paul Rouve revient avec un joli film, mais encore une fois un peu trop encensé...
Lola a deux fréres : Pierre est divorcé, a un enfant, et a un bon boulot. Benoit vient de se marier pour la troisiéme fois, et n'a toujours pas d'enfants. Lola, elle, est célibataire et est avocate. Mais la vie des 3 va grandement changer en peu de temps...
La premiére surprise de ce film, pour moi, ce fut de voir un trés bon José Garcia. Je le trouve rarement au niveau mais il est ici excellent, et trés touchant. Pour le reste, le film prend le temps de nous présenter ses personnages pour son bien. Car lorsqu'arrive le moment de voir l'impact des changements sur leurs vies, on est bien plus impacté. En cela, le film réussit totalement ce qu'il veut faire : impliquer le spectateur avec un peu d'humour, un peu d'émotion, et surtout une histoire qui pourrait arriver à tout le monde.
Pour le reste, la mise en scéne de Jean-Paul Rouve est globalement trés simple, voir parfois un peu raté (quelques plans sont flous) et l'humour ne fonctionne pas toujours. Et, justement, le désir de vouloir faire absolument de l'émotion anéanti parfois celle-ci lors de certaines scénes. Alors globalement, on s'y retrouve, et cela reste un bon petit film, qui comprend nombre de problématiques actuels, de choses qui peuvent impacter le moral des gens au point de les rendre malheureux, alors qu'ils ont parfois bien mieux à côté. Un bon petit film au final.
Réalisé par : Jean-Paul Rouve
Scénario : Jean-Paul Rouve & David Foenkinos
Casting : Jean-Paul Rouve, Ludivine Sagnier, José Garcia, Ramzy Bedia...
Alors que la saga en est à son 4éme épisode, si on ne compte pas les déclinaisons diverses, le premier Dead Rising débarque enfin sur une console Sony !
Une dizaine d'année aprés sa sortie originel, revoici donc ce jeu de zombie s'inspirant clairement de Dawn of the dead. On y contrôle toujours Frank West, photographe de presse, qui va se retrouver dans un centre commercial aprés une invasion de zombie. Là, il va devoir survivre 72 heures en effectuant quelques missions, mais aussi en massacrant du zombie à foison. En utilisant tout ce qui lui tombera sous la main, il va donc fracasser du cadavre ambulant. Dommage donc que la maniabilité soit assez rigide, et que les objectifs manquent souvent de clarté.
Il faudra accepter cela pour oser affronter des centaines des dizaines d'ennemis présents à l'écran. De plus, en affrontant les ennemis, on gagne des niveaux, ce qui permet d'améliorer Frank West. Le concept est simple, le tout se déroule dans un monde assez ouvert, et ce n'est pas trop prise de tête. Bref, c'est le bonheur !
Aprés plusieurs adaptations et incarnations au cinéma, Jack Ryan se fait une place sur Amazon avec cette premiére saison...
Et c'est cette fois John Krasinski qui prête ses traits au personnage imaginé par Tom Clancy. Pour une série d'espionnage qui surfe sur les sujets de son époque. En effet, une bonne partie se passe en France, et le terrorisme est au coeur de l'enquête et des actions que va mener Jack Ryan. Analyste de la CIA, celui-ci a aussi vécu ses traumatismes, qui vont ici revenir le hanter de temps à autres, alors qu'il essaie aussi de nouer une relation amoureuse. Bref, il y a de quoi remplir les 8 épisodes de cette saison.
Alors bien entendu, il faudra que vous appréciez le genre pour vous lancer dans son visionnage car entre de nombreuses séquences en VOST, un peu d'action, mais surtout pas mal de chiffre et de politiques diverses, vous risquez de vous ennuyer si ce n'est pas le cas. Personnellement, j'ai apprécié la série même si je dois reconnaître que le tout faisait preuve d'un certain manque de surprises et que les personnages secondaires m'ont paru trop en retrait. Reste que c'est une bonne série.
Créée par : Carlton Cuse & Graham Roland
Casting : John Krasinski, Abbie Cornish, Wendell Pierce, Ali Suliman...
Dans son grand désir de réadapter tout ce qu'il peut, son entreprise de faire du... vieux avec du vieux, Disney s'en prend maintenant à Casse-Noisette. On a presque mal pour lui...
Clara va fêter un premier Noël sans sa mére, décédée avant. Celle ci lui offre un étrange objet. Pour l'ouvrir, il lui faudra une clé, qu'elle devra trouver dans les 4 royaumes...
Globalement, c'est tout le pitch que proposera le film, qui se repose ensuite entiérement sur "la magie de Disney". Le probléme, c'est que la recette, on la connait, et on sait bien qu'il ne faut pas trop gratter parce qu’elle s'écaille bien vite. Et c'est assez flagrant ici. Car si le film fontionne tant qu'il fait appel à des trucages ou des effets en durs, il se loupe dés qu'il s'agit de se lancer dans les CGI et autres fonds verts, qui passent trés mal. Mais ce n'est pas tout, le scénario passe trop facilement d'une séquence à l'autre, en oubliant de creuser ces personnages (la méchanta l'est parceque "elle n'est pas gentille", littéralement...) et même de leur octroyer une personnalité...
Alors si tout cela n'atteint pas le fond comme avait pu le faire "Un raccourci dans le temps", il aurait été de bon ton de moderniser un peu plus propos (le sujet de deuil est laissé de côté pour être ramené à 5 minutes de la fin), de faire un peu plus attention au casting (Keira Knightley fait n'importe quoi, Jayden Fowora-Knight est aussi impliqué dans le film que moi dans l'écriture du guide Michelin...), et peut-être aussi de laisser plus de place au ballet, puisque ce sont les seules séquences qui parviennent à vraiment émerveiller. Finalement, on en sort bien déçu.
Notez, pour l'information, que la présence de deux réalisateurs ne signifie pas qu'il y ait eu un renvoi de l'un des deux. Seulement, des reshoots ont dû être effectué et Lasse Halstrom n'était plus dispo, c'est donc Joe Johnston qui les a effectués, et Halstrom a demandé à ce qu'il soit crédité comme co-réalisateur.
Réalisé par : Lasse Halstrom & Joe Johnston
Scénario : Ashleigh Powell
Casting : Mackenzie Foy, Keira Knightley, Helen Mirren, Morgan Freeman...
Essentiellement reconnu sur PC jusque là, malgré des incursions sur consoles, Tropico 5 est bien sorti sur PS4. Et heureusement.
Dans Tropico 5, le but est de gérer une île tropicales. Tout d'abord sous la coupe d'un pays, il faudra parvenir à prendre son indépendance, puis à devenir une grands puissance. Et pour ça, tous les moyens sont bons. Vous pouvez tenter d'être un dirigeant honnête, ou opprimer le peuple. Dans les deux cas, cela aura autant d'avantages que d'inconvénients. Le jeu prend un malin plaisir à se moquer de la politique d'aujourd'hui, notamment par les possibilités de corruptions, mais aussi pour le fait, par exemple, de pouvoir prendre de l'argent des caisses pour les mettre sur un "compte en Suisse". Bref, tout y est.
Profitant d'un mode bac à sable, mais aussi d'un mode campagne, le jeu posséde une excellente durée de vie et s'avére plutôt joli à regarder. Reste que, s'il y a bien un soucis, ce'est le jeu à la manette. Peu précis, il n'aide pas toujours à avancer correctement. Ce qui n'empêche pas de profiter de toutes les possibilités offertes par cet excellent jeu !
Elite était la série événement de Netflix en Octobre. Et je ne savais pas quoi en attendre, ne m'étant pas renseigné. Je suis plutôt satisfait de ce que j'ai vu.
Aprés qu'un drame se soit produit dans leur école (un plafond s'est effondré), 3 jeunes éléves sont accueillis dans une autre école. Sauf qu'il s'agit d'une école de riches, et qu'ils ne le sont pas forcément. Ce sont de nouveaux codes qu'ils vont découvrir...
Plutôt que de faire dans la série ado classique, celle ci a l'avantage de confronter des jeunes à un univers qu'ils ne connaissent pas, mais qui va rapidement les pervertir. Entre humiliation, manipulation, et coup bas, les 8 épisodes mettent en avant tous les types de comportements que l'on rencontre dans ces milieux. Et ce jusqu'aux éléves rebelles ne supportant pas forcément leur statut aisé. On y parle ainsi de sexe ouvertement, mais aussi d'amour. Il ne faudra pas trop compter sur de l'humour, le ton étant franchement sombre par moment.
En profitant d'un joli casting et d'une mise en scéne soigné, mais aussi d'un rythme bien calculé, la série fonctionne donc trés bien. Et comme il n'y a que 8 épisodes, on ne peut pas dire qu'elle traine trop en chemin. Alors même si elle se répéte de temps à autres, j'attends tout de même la deuxiéme saison avec une certaine impatience.
Créée par : Carlos Montero & Dario Madrona
Casting : Maria Pedraza, Miguel Herran, Jaime Lorente, Danna Paola...
Désir de Disney de s'attirer un nouveau public, celui des geeks, Les mondes de Ralph s'essaie autant au méta qu'au fan service, et donne un film hybride, mais sans saveur...
Ralph est le méchant d'un jeu vidéo des année 80. Et il en a marre d'être le méchant, il veut devenir le héros ! Vanelloppe est le personnage d'un jeu de course. Mais il s'agit d'une erreur et elle ne peut participer aux courses. Ils vont se croiser et essayer d’atteindre leurs objectifs...
On passera sur le fan service peu utile, comme celui de Ready Player One qui me semblait cependant bien plus légitime au vu du sujet, pour s'attarder sur la connaissance du monde du jeu vidéo du réalisateur. Et elle semble être faible. Vanelloppe est décrite comme une erreur, un bug. Sauf que dans ce cadre, cela ressemble plus à un personnage créé, puis supprimer à la dernniére minute mais qui est restée dans le code. Et donc absolument pas une erreur ou un bug. Mais ce n'est pas le seul probléme. Dés la premiére scéne, la salle d'arcade représenté voit passer 30 ans sans sembler se vider avant la derniére seconde.
Viens ensuite la partie méta, Vanelloppe revenant constamment sur son statut de "princesse". Disney essaye de se racheter depuis un moment mais s'y prend encore une fois d'une maniére balourde. Alors si dans l'ensemble tout cela peut se regarder, il faudra une nouvelle fois fermer les yeux sur de nombreuses choses. Et ça ne devrait pas être le cas. On devrait pouvoir profiter d'un film qui connait son sujet. Mais encore une fois chez Disney, c'est mangeable, mais fade...
Réalisé par : Rich Moore
Scénario : Phil Johnson & Jennifer Lee
Casting VO : John C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer, Jane Lynch
Les veuves (de Steve McQueen avec Viola Davis... 2H10)
Alors que leurs maris préparaient un casse, ceux ci sont tués. Mais ils ont laissés les infos à leurs femmes, qui vont vouloirs les venger en effectuant le casse. Gros casting, féminin ET masculin pour ce nouveau Steve McQueen qui donne envie !
Casse-Noisette et les quatre royaumes (de Lasse Halstrom & Joe Johnston... 1H40)
Deux réalisateurs, un score catastrophique aux US, une bande annonce qui dégoulinent de CGI et de fond vert jusqu'à la nausée... ce Casse Noisette ne vaudra que pour la présence de quelques seconds rôles sympathique à priori...
Sauver ou périr (de Frédéric Tellier avec Pierre Niney... 1H56)
Un pompier, amoureux puis gravement brulé, raconte son histoire dans ce qui pourrait bien être un trés beau film. Je vous en reparlerais assez vite je pense. En tout cas je l'attends sérieusement !
Le Grinch (de Yarrow Cheney & Scott Mosier... 1H26)
Cette fois, l'adaptation sera en animation pour ce Grinch sans Jim Carrey. Pour un film qui ne m'a pas franchement donné envie au vu de sa bande annonce. Mais je pense aussi que je pourrais vous en reparler.
Robin des bois (des Otto Bathurst avec Taron Egerton... 1H56)
Et voici la version cinéma de Arrow ! Oh pardon... c'est Robin des Bois ? Sérieusement ? Vous le sentez arriver vous le truc sans saveur ? Parceque la bande annonce ne donne vraiment pas envie...
Lola et ses fréres (de Jean-Paul Rouve avec Ludivine Sagnier... 1H45)
Les souvenirs, le premier film réalisé par Jean Paul Rouve était sympa, mais ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. J'espére donc que celui ci, racontant l'histoire d'une famille, de Lola et de ses fréres, maintenant sans parents, sera plus marquantes.
La permission (de Soheil Beiraghi... 1H28)
Lorsque l'équipe féminine de Futsal en Iran se qualifie pour un grand tournoi, rien n'est si simple. Inspiré d'une histoire vraie, ce film sait donner envie d'être vu. Pour les salles qui le diffuseront...
Diamantino (de Gabriel Abrantes & Daniel Schmidt... 1H32)
Un joueur de foot un rien égocentrique voit sa vie changer le jour où il rencontre des migrants et prend conscience que son monde n'est pas LE monde. Et la bande annonce, un peu étrange, m'a donné trés envie !
Voyage à Yoshino (de Naomi Kawase avec Juliette Binoche... 1H49)
Jeanne part au Japon pour trouver une plante médicinale et va faire connaissance avec un garde forestier. S'ensuit une histoire d'amour et un rôle pour Juliette Binoche dans ce qui est donc le nouveau film de Naomi Kawase !
Les héritiéres (de Marcelo Martinessi... 1H38)
La vie de Chela, une jeune femme en difficulté qui va vivre divers événements difficiles. Ce qui va l'obliger à regarder sa vie différemment. La bande annonce ne m'a pas emballée plus que ça...
Frig (de Anthony Hickling... 1H00)
Étrange projet expérimental, je ne saurais vous en dire plus sur ce film. Seulement que la bande annonce ne donne pas franchement envie...
A bread factory - Part 1 : Ce qui nous unit (de Patrick Wang... 2H02)
Une famille a acheté une fabrique de pain. Et ils l'ont transformé en lieu de représentation. Ceci n'est pas un documentaire mais semble assez sympathique. A voir.
Derniers jours à Shibati (de Hendrick Dusollier... 59 min)
Un quartier d'une ville chinoise va être détruit. Le réalisateur va ici suivre le relogement des gens, et se lie d'amitié avec eux. Un film bien entendu actuel et au sujet important.
Les contes merveilleux par Ray Harryhausen (de Ray Harryhausen... 53 min)
On pensait ces 5 films perdues mais ils ont été retrouvés et seront donc présentés dans ce programme court. Ray Harryhausen sera donc ressuscité durant 50 minutes !
Gutland (de Govinda Van Mael... 1H47)
Des retours que j'ai eu, ce film serait un peu trop contemplatif pour son bien. Et le résultat serait donc un peu décevant...
2.0 (de S. Shankar... 2H28)
Bon, il faut dire ce qui est, tout cela ressemble presque plus à une parodie qu'à un vrai film. Difficile de croire même que les amateurs y trouveront leur compte...
S'il y a bien une série Amazon Prime à voir, c'est bel et bien Le maitre du haut chateau ! Adapté de Philip K. Dick, les 3 saisons frôlent la perfection !
Et si la seconde guerre mondiale ne s'était pas déroulée de la même maniére ? Si Hitler avait gagné ? Alors le monde ressemblerait à celui de la série. Partagé entre l'Allemagne et le Japon, ainsi qu'une zone neutre. La série se déroule en 1962. Hitler est malade, et un étrange film montrant la victoire des Alliés fait surface...
Et on va donc suivre autant des personnages dans le camp des résistants (qui veulent protéger ce film sans bien savoir ce qu'il est), dans le camp des Japonais, et dans le camp des Allemands. Et tout le monde veut trouver ce film et savoir ce qu'il représente. Une victoire future des Alliés ? Un simple film, mais qui pourrait donner espoir ? ou un monde alternatif ? Les questions se bousculent durant la premiére saisons avant de voir des réponses arriver dans la suite, proposant une intrigue proche de la science fiction, sans pour autant en abuser.
Produite par Ridley Scott, la série bénéficie forcément d'un budget conséquent et ça se voit. Les décors sont ultra crédible, le casting à de la gueule, et le rythme ne retombe que rarement. Mieux encore, quasiment tous les épisodes sont excellents et il faut se battre pour en trouver un raté ! Autant dire que la série est passionnante et que je vous la conseille ardemment ! Et vivement la prochaine saison !
Créée par : Frank Spotnitz
Casting : Alexa Davalos, Rupert Evans, Luke Kleintank, DJ Qualls...
3 ans aprés la réussit inattendue de L'armée des morts, Snyder se met de nouveau une communauté à dos en annonçant l'adaptation de 300, roman graphique trés prisé...
Car une nouvelle fois, c'est avant d'avoir vu le résultat qu'on le juge. Il faut dire que cette histoire retraçant la bataille (bien réelle) des Thermopyles, a une esthétique et un style bien marqué. Mais ce serait oublier que c'est aussi le cas du réalisateur, qui va d'ailleurs le montrer réellement pour la premiére fois ici. On suivra ici Leonidas et ses 300 guerriers, affrontant l'immense armée de Xerxes, héroïquement, alors que les soutiens grecs les ont lâchés.
Beaucoup de choses ont été reprochés au film. De se reposer uniquement sur son esthétique par exemple. Ce qu'on peut reprocher à la pâle copie Les immortels, mais pas à ce film. Ici, si on y ajoute un aspect clairement "fantasy" le but est de rendre un hommage vibrant, un hommage guerrier et violent, à cette bataille. Porté par la performance d'une vie de Gérard Butler (qu'on ne reverra plus aussi bon jusqu'à Gods of Egypt), le film offre aussi une toute premiére apparition à Michael Fassbender au cinéma. Loin de la "propagande guerriére irréfléchie" que certains ont fustigés, il s'agit surtout d'une histoire de courage et de volonté de défendre son peuple. Un film fustigeant la moindre envie de soumission.
La mise en scéne de Snyder, bardée de ralenti classieux et d'idée qui donne une personnalité unique au film, donnant l'impression de voir le roman graphique s'animer, se montre alors unique à ce moment. Et, revu aujourd'hui, le film n'a pas autant vieilli qu'on pourrait le penser. Loin de là, il semble même encore plus juste, et plus beau au fil des visionnages. Et c'est à partir de ce moment que le réalisateur va bénéficier d'une drôle de réputation : certains le diront sous-estimé, d'autres surestimé. Clivant le bonhomme ? Oui, clairement...
Réalisé par : Zack Snyder
Scénario : Zack Snyder, Kurt Johnstad, Frank Miller, Lynn Varley & Michael B. Gordon
Casting : Gerard Butler, Lena Headey, Rodrigo Santoro, David Wenham...
S'il y a un jeu qui fut attendu, c'est bien celui-ci. Entre coup de com et point final, Metal Gear Solid V est une conclusion passionnante, à défaut d'être parfaite...
La saga Metal Gear Solid a connu de nombreux épisodes. Et pas seulement 5. Chacun apportant son lot de nouveauté, et développant un background et une histoire tellement complexe que son créateur, Hideo Kojima, a reconnu lui même ne plus en connaitre tout les détails, et donc créer régulièrement des problémes de chronologie. Avec ce 5éme opus, il se lance dans un titre ultra ambitieux. Un titre qu'il ne finira jamais. Car devant le temps de développement, les pontes de chez Konami finissent par perdre patience et le somme de sortir le jeu, avant de le mettre à la porte. Lui qui, depuis des années, annonce à chaque titre qu'il ne travaillera plus la saga, avant d'y revenir, se retrouve d'un seul coup mis en dehors du coup.
Mais avant cela, il aura eu le temps de présenté son titre, caché sous de nombreuses bandelettes en faisant croire que ce jeu (alors seulement nommé "The Phantom Pain") était développé par un studios suédois et n'évoquait pas, alors la saga Metal Gear Solid. Finalement, on a mis les mains sur le jeu. Et on comprend rapidement l'aspect bancal de tout cela.
Car cette fois, la saga d'infiltration se déroule dans un monde ouvert. Une carte assez petite, et dont le manque de variété saute vite aux yeux. Car si le titre est joli, la structure ne colle pas au genre. Ainsi, on se rend rapidement compte qu'elle rend chaque mission trés aléatoire et qu'une grande part des réussites tient plus à la chance qu'à la qualité du joueur. Et ce même si, en avançant, on découvrira la possibilité d'améliorer la "Mother Base", en développant des équipements, armes, et en récupérant des soldats qui travailleront pour nous. Le tout avec, toujours, l'humour cher à Kojima. (Le développement, par exemple, de la boite en carton, décrite par un soldat comme "le nec plus ultra en matiére d'infiltration). Dommage aussi que le scénario se compose de nombreuses missions assez inutile et, au final, d'assez peu de scénario. Dommage car, au final, on a un peu toujours l'impression de faire la même chose pendant 15-20 heures.
Un titre bancal donc, mais qui conserve de nombreuses qualités et laisse rêver à ce qui aurait pu être le résultat si le créateur avait eu le temps qu'il voulait pour le développer avec ses équipes...
Ayant oublié de renouveler mon abonnement, j'ai reçu tardivement cette box. Je tiens cependant à souligner que je l'ai reçu le lendemain de mon renouvellement !
Thé et autres cartes sont toujours au programme !
"Les passeurs de livres de Daraya" de Delphine Minoui : "De 2012 à 2016, la banlieue rebelle de Daraya a subi un siège implacable imposé par Damas. Quatre années de descente aux enfers, rythmées par les bombardements au baril d’explosifs, les attaques au gaz chimique, la soumission par la faim. Face à la violence du régime de Bachar al-Assad, une quarantaine de jeunes révolutionnaires syriens a fait le pari insolite d’exhumer des milliers d’ouvrages ensevelis sous les ruines pour les rassembler dans une bibliothèque clandestine, calfeutrée dans un sous-sol de la ville.
Leur résistance par les livres est une allégorie : celle du refus absolu de toute forme de domination politique ou religieuse. Elle incarne cette troisième voix, entre Damas et Daech, née des manifestations pacifiques du début du soulèvement anti-Assad de 2011, que la guerre menace aujourd'hui d'étouffer. Ce récit, fruit d'une correspondance menée par Skype entre une journaliste française et ces activistes insoumis, est un hymne à la liberté individuelle, à la tolérance et au pouvoir de la littérature."
"A quelques milles du reste du monde" de Pat Conroy : "1969. Dans une Amérique agitée par le mouvement pour les droits civiques, Pat Conroy accepte un poste d'enseignant sur une petite ile isolée. L'endroit est envoûtant, presque désert et séparé du reste de la Caroline du Sud par un bras de mer. On ne peut s'y rendre qu'en bateau. Une poignée de familles afro-américaines vit ici mais l'île n'a plus d'avenir à offrir à ses enfants. Or le jeune professeur idéaliste découvre avec stupeur que ses élèves sont des laissés-pour-compte du système scolaire, que le niveau est dramatiquement bas et que les châtiments corporels ont toujours cours dans cette école.
Pat s'acharne alors à faire rimer apprentissage avec plaisir et à donner à ces enfants une véritable ouverture sur le monde. Mais dans un Sud qui n'en a pas fini avec le racisme, il se heurte sans arrêt à l'immobilisme et au déni d'une administration qui fera tout pour le renvoyer. Dans son style enlevé et plein d'humour, Pat Conroy nous raconte son coup de coeur pour cette île à la beauté sauvage et pour dix-sept enfants qui avaient soif d'apprendre. L'année qui a changé sa vie."
Il y aurait un paralléle intéressant à faire entre ce film et Philippe de Chauveron lui même. Ou du moins ce qu'on comprendre de lui au travers de ses films...
Les parents Verneuil ne sont pas franchement comblé. Plutôt raciste (bien que le film ne le dise pas), ils voient leurs filles épouser un juif, un maghrébin et un asiatique. Ou plutôt trois français ethniquement marqué. Quand la petite derniére va présenter son fiancé, les parents sont rassurés. Il s'appelle Charles (comme De Gaulle !) et il est catholique. Joie ! Mais il est aussi noir...
Et là, il y a comme un soucis. Vouloir montrer que tout ce petit monde est simplement français, c'est bien. Mais le probléme avec De Chauveron, c'est que ses films sont tellement lourd qu'on se demande s'il est honnête. Et en cela, il ressemble tout à fait aux parent qu'il met en scéne ici. Alors même en passant sur l'humour pas franchement drôle, le jeu approximatif des acteurs, et la mise en scé.. pardon ? Quelle mise en scéne ? Il n'y a pas grand chose de bon.
Voir rien en fait. L’enchaînement de blagues vaseuses, le faux repentis des personnages, le scénario d'une banalité sans fond... il est plus simple d'énumérer que d'écrire un texte autour de ce film qui, comme ses personnages, se donne une bonne image de façade pour séduire un public qui pourra s'écrier un "Ah bah ça bien vrai ça !". En espérant quand même qu'il se soit fait la réflexion seul. Mais c'est difficile d'y croire...
Réalisé par : Philippe de Chauveron
Scénario : Philippe de Chauveron & Guy Laurent
Casting : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan, Medi Sadoun...
Charlie Le Tchou Tchou n'est pas un livre comme les autres. C'est un livre pour enfant. Ecrit par Beryl Evans. Mais qui est Beryl Evans ?
En fait, Beryl Evans n'est autre que Stephen King. Et Charlie Le Tchou Tchou est, à la base, un livre assez important dans le cycle de La tour sombre. Durant de nombreuses années, il n'est resté qu'un livre présent dans les romans, jusqu'à ce qu'il voit enfin le jour en 2016. Cependant, il ne sorti dans un premier temps qu'en trés peu d'exemplaire avant de voir le jour de maniére plus globale. Mais il n'est toujours pas disponible en France. Il faut donc se tourner vers l'import pour se le procurer, plus en temps qu'objet qu'autre chose. Car son histoire, c'est celle de Bob, un conducteur de train, qui découvre que le sien, qu'il a nommé Charlie, est en fait bien vivant. Une amitié se noue alors entre les deux. Jusqu'à ce que la compagnie de chemin de fer décide de remplacer Charlie par un tout nouveau modéle, ce qui entrainera la démission de Bob. Mais Charlie aura l'occasion de briller une nouvelle fis.
Une petite histoire toute simple et bien illustré mais qui posséde une particularité : le sourire de Charlie. ne vous parait-il pas carnassier ? C'est ce qui faisait une partie de l'importance du livre dans les romans, et qui est bien retranscrit ici, par les dessins de Ned Dameron. Un joli objet donc, soigné et travaillé, qui contribue à donner encore plus de consistance à l'univers de La tour sombre !
Le dernier Mass Hysteria a débarqué ce mois ci. Et c'est un nouveau plaisir à écouter, le long de 10 titres...
Alors la formule n'est pas grandement renouvelée, à l'exception du dernier titre, qui renvoie aux débuts du groupe, mais on y retrouve tout. Le phrasé de Mouss, la musique, dure et puissante, les paroles tournée vers la positivité autant que possible, sans nier l'état d'esprit compliqué du moment. Et ils nous rappellent aussi qu'ils ont gardés toute leur niaque, aprés autant d'années. On aime Mass Hysteria depuis tout ce temps, et ce n'est pas ce disque, puissant, vrai, qui nous fera changer d'avis. Un monstre de la musique française, simplement.
Tracklist : 01 - Reprendre mes esprits 02 - Ma niaque 03 - Partager nos ombres 04 - L'antre ciel ether 05 - Chaman acide 06 - Se brûler sûrement 07 - Nerd de boeuf 08 - Arômes complexes 09 - Derriére la foudre 10 - We came to hold up your mind
Girl est une oeuvre qui va au delà de la simple démonstration, au delà de la simple performance d'acteur. Girl est un film important.
Lara est une adolescente qui, comme beaucoup; veut devenir danseuse. En même temps, Lara attend une opération. Car Lara a commencé sa vie en temps que Victor...
Et s'il est une chose qu'il faut reconnaître au film avant tout le reste, c'est la performance de Victor Poelster. C'est simple, il incarne ce personnage transgenre comme on l'a rarement vu auparavant. A aucun moment on ne voit Victor. On voit Lara, une jeune femme qui a ses rêves et ses désirs. Et contrairement à d'autres films sur le même sujet, pas de discussion ici avec la famille, ils ont tous acceptés ce changement et ne lui parle qu'en terme féminin. Comme les élèves de l'école de danse d'ailleurs, à un événement prés.
Mais cette événement va avoir des conséquences, notamment au niveau moral. Car il y a un mal-être réel qui explose assez tôt dans le film. Les changements sont lents malgré les traitements et cela cause pas mal de soucis à Lara. C'est toute la difficulté du processus qui est mis en avant dans le film, et la souffrance ressenti par Lara, parfois pour de petites choses qui ne semblent pas méchante, mais qui vont l'impacter assez durement. Un film qui, donc, est vraiment intéressant et, comme je le disais par ailleurs, important !
Réalisé par : Lukas Dhont
Scénario : Lukas Dhont & Angelo Tijssens
Casting : Victor Polster, Arieh Worthalter, Oliver Bodar, Tijmen Govaerts...