[Ma vie de gamer] Alex Kidd

Eh. Si je tentais un truc ? Si j'essayais de vous parler de ma vie de joueur, sans aucune objectivité, et juste avec mes souvenirs ? Bah ouais, parceque finalement, est-ce que ce n'est pas ce qui compte ?

Il y a quelques semaines, je rejouais à Heavy Rain dans sa version PS4. J'avais de superbes souvenirs de la version PS3, qui avait pourtant seulement quelques années. Et là, ce fut la douche froide. Mais comment j'avais pu autant aimé ce jeu ? Une question de contexte, une question d'époque certainement. Germa alors cette idée, qui mis du temps à se concrétiser, de vous racontez les jeux de mon enfance (j'ai 30 ans maintenant, je suis vieux donc j'ai le droit !), et de remonter doucement jusqu'à aujourd'hui. Mais de vous les racontez avec simplement mes souvenirs, sans y rejouer avant. Il y aura des erreurs, certes, mais ce seront uniquement des mensonges de ma mémoire. Ah, et si vous pensez voir du Mario, du Zelda, du Resident Evil, détrompez vous. Ma culture jeux vidéos est à l'image de ma culture cinéma : il y a bien quelques classiques, mais j'ai toujours préféré les chemins de traverse...

Pourtant, le plus simple, pour démarrer, c'était bien sûr de profiter d'un jeux inclut dans une console. Et cette console, c'est la Master System 2. Pour vous donner une idée de mon âge à l'époque, la console a été commercialisé de 1987 à 1992 en France. Je suis né en 1988. Autant dire que j'ai vu, trés tôt, des images d'Alex Kidd in miracle World défiler. Mais si cela peut vous rassurer, j'y ai bel et bien joué, mais finalement assez peu, et j'ai surtout vu de la famille s'y atteler. Pour autant, je l'ai redécouvert quelques petites années plus tard, et je n'en ai vu le bout qu'il y a de cela 4-5 ans, sur émulateur, et avec des sauvegardes. Mais je garde malgré tout les souvenirs d'origines de ce jeu.

Ce jeu, c'est celui dans lequel on dirige Alex, un petit bonhomme qui traverse des niveaux. Qui essaie surtout de traverser une forêt parceque j'ai eu bien du mal à en voir plus. Je l'ai pourtant vu frapper des blocs avec son gros point, je l'ai vu sauter pour éviter des ennemis, je l'ai vu nager et éviter les tentacules d'une espéces de pieuvre, et je l'ai surtout vu se faire courser par des fantômes. Et j'ai entendu des gens pester à chaque apparition de ces fantômes. Mais ce que j'ai surtout pu apprécier à l'époque, ce sont les couleurs flashy du jeu qui donnait envie d'avancer. Alors peu importe que le gameplay soit bon ou mauvaise, peu importe ses défauts. A l'époque, le simple fait de pouvoir faire avancer le petit Alex me suffisait amplement. Et ce même si je devais me faire battre de maniére absurde par un premier boss au pierre-feuille-ciseau. Souvent, l'aventure s'arrêtait là, mais ça m'avait suffit. J'avais joué, et j'avais essayé.

Aujourd'hui, il suffit de réentendre les quelques notes du théme marquant du jeu, ou quelques bruitages, pour me donner envie de reposer les mains sur ce jeu. Parceque oui, la musique était tout aussi marquante, et je suis encore capable, non pas de la siffloter (oui, je ne sais pas siffler...), mais de "talatatater". Alors, finalement, des images, il m'en reste peut-être peu, mais elles sont suffisantes. Alex Kidd, c'était le premier jeu, et c'était aussi la premiére mascotte du jeu vidéo que je découvrais. Alors forcément, ça marque !