Sorti sur Netflix en 2016 sans vraiment faire parler, Asthme est un bon film. Mais juste ça. Alors qu’il aurait pu être bien plus…
Gus est un jeu homme, drogué et à la psychologie assez instable. Il rencontre Ruby, une tatoueuse dont il tombe bien vite amoureux et qu’il va emmener dans un road trip…
Le road trip semble être souvent un bon moyen de mettre 2 personnes face à face pour traiter de divers sujet qui vont les amener, bien souvent, à reconsidérer leur vie et à évoluer. C’est exactement ce que fais ce film, qui se paye tout de même un sacré casting dans les seconds rôles (Nick Nolte, Rosanna Arquette, Iggy Pop…), tout en préparant une divergence lors des derniéres minutes. Suffisant pour surprendre un peu et faire oublier les longueurs que le film ne parvient pas à éviter.
Il faut dire que c’est aussi une habitude dans ce type de projet, de faire face à de longs plans fixes et pleins de dialogues. Si certains sont indéniablement utiles, c’est moins le cas d’autres dont on se serait bien passé. Et c’est ce qui concours à faire de ce film un bon petit moment, mais que l’on oubliera sans forcément avoir envie de le revoir. ça arrive…
"L'égo-trip d'Alex Lutz" ? C'est ainsi que certain se sentent obligés de critiquer ce film. C'est nul parceque c'est un égo-trip. Ouais, c'en est un. Mais ce n'est pas nul pour autant.
Un jeune homme apprend par sa mére qu'il serait le fils de Guy Jamet, un chanteur populaire à succés et vieillissant. Il décide alors de monter un documentaire sur le bonhomme pour apprendre à la connaitre...
Oui, Alex Lutz est de tous les plans. Il est réalisation, acteur et scénariste du film. Alors si vous ne l'aimez pas, n'allez pas voir le film. Mais si, comme moi, il vous indiffère, vous pourriez l'apprécier. Il semble évident que le personnage de Guy a été pensé comme une espéce de version vieillit de Claude François. Et ce même s'il fait référence au chanteur dans le film, et pas forcément de maniére positive. Pourtant, c'est bel et bien lui que l'on pourrait voir dans ce film. De sa maniére de chanter à ses clips. Pour l'occasion, Lutz bénéficie de maquillages remarquable et modifie un peu sa voix. (Au point de parfois nous rappeler... la VF d'Homer Simpson !). Le résultat est tout à fait crédible.
Filmé comme un documentaire donc, le film va totalement laisser de côté l'histoire de Gauthier (le fils présumé donc) pour se concentrer sur ce chanteur qui fait face à son image, et à ce qu'il est réellement. Mais qui nourrit aussi, le temps de quelques pensés, des regrets de ne pas avoir franchement fait ce qu'il voulait, d'avoir céder aux producteurs. Tout en profitant de sa belle vie. Un film intéressant pour le grand écart qu'il fait entre désir et réalité. Alors si l'impression de voir un documentaire comme on pourrait en voir de n'importe quel artiste réel est bien là, il y a ces quelques moments qui lui donne un second degré de lecture, et font tout sa force. Pas parfait, mais il y a de l'idée !
Réalisé par : Alex Lutz
Scénario : Alex Lutz, Thibault Segouin & Anaïs Deban
Casting : Alex Lutz, Tom Dingler, Pascale Arbillot, Brigitte Roüan...
Je suis le premier à vouloir défendre le cinéma français. Encore plus quand il s'illustre dans le cinéma de genre. Mais je ne peux pas défendre ce film...
Dans un monde post-apocalyptique, une femme débrouillarde se retrouve ennuyé aprés un accident de voiture. Presque immobilisée avec une fracture ouverte à la jambe, sa voiture est en plus prise d'assaut par une étrange créature...
Alors ça, c'est le pitch de base. Et ça donne envie. On passera sur le fait de situer le film aux états-unis, ou de choisir une actrice anglaise dans le rôle principale. Cela tient plus à des soucis de production. Le gros probléme, c'est qu'une fois le pitch posé, le film passe son temps à faire des aller-retour entre la situation actuelle (la femme piégée) et son passé. Et franchement, son histoire d'amour avec Jack et ses addictions, c'est du déjà vu et on s'en fout un peu. Si tout cela avait été expliqué de maniére implicite dans la partie post-apo, ça aurait été bon. Mais là, le film arrive à ennuyer alors qu'il ne dure que 1H20 !
Ce qui est d'autant plus dommage que c'est correctement réalisé, que le casting est plutôt bon, et la photo correcte. Du coup j'y ai vraiment cru au début, mais ce ne sont pas quelques effets gore qui seront parvenu à me faire oublier la banalité et l'aspect "épisode de série TV" de l'ensemble. En fait, ça ressemble à un mauvais épisode de série anthologique horrifique. Ni plus ni moins. Dommage, j'aurais vraiment voulu aimer ce film...
Réalisé par : Mathieu Turi
Scénario : Mathieu Turi
Casting : Brittany Ashworth, Grégory Fitoussi, Javier Botet, Mohamed Aroussi... Sortie : 26 Septembre 2018
Toi ! Oui toi ! Prend cette glace de cerveau, et mange là cette glace au sang. Le théme de ce Distorsion, c’est Dictature, et vous allez apprendre des choses, et vous allez lire des choses. Et c’est tant mieux !
Comme à son habitude, l’équipe de Distorsion a choisi d’aborder des thémes que vous ne verrez nul part ailleurs. Ou pas de cette façon en tout cas. En fait, Distorsion a parfaitement choisi son théme puisqu’ici, l’habitude c’est de ne pas faire comme à l’habitude. Pas de fiche wikipedia sur la Dictature ici mais bien des interviews et des textes sur des sujets ou des personnalités que l’on image pas. On y croise, au détour des pages, un entretien avec Joseph Beauregard (auteur d’un documentaire sur Jacques Doriot), un article sur Peter Watkins, une interview de William Klein (passionnante tant elle part dans tous les sens, mais en dis beaucoup sur le bonhomme), un article sur le NSBM (globalement, le black métal se revendiquant comme nazi). On y découvre des techniques d’inhumations peu mise en avant chez nous, et pourtant plus écologique que, au hasard, la crémation. Et puis on croise Kenneth Johnson et Jeremy Bentham, dans le même bouquin.
Distorsion reste un livre totalement libre. Il était donc le plus à même de nous parler de dictature. Et on est heureux qu’il l’ait fait. Parcequ’on est heureux. Hein ?
En voilà une série dont je n’avais pas entendu parler et qui fut une trés bonne surprise pour moi. En attendant de voir sa seconde saison…
L’inspecteur Marlott est lancé sur une enquête. En effet, un corps d’enfant a été retrouvé et celui-ci est composé de l’assemblage de membres de différents corps. Nous sommes à Londres, en plein 19éme siécle, et le roman Frankenstein de Mary Shelley vient de sortir…
La réussite de cette série doit beaucoup à son contexte. L’époque est, en effet, aux avancées en matiére de médecine. C’est aussi dans ce contexte qu’est sorti le roman de Mary Shelley. Et Marlott ne tardera d’ailleurs pas à faire le lien et à aller voir la romanciére. Tout en suspectant le compagnon de celle-ci des meurtres, alors que des enfants continuent de disparaitre. Si le fantastique n’est pas frontal ici, il est bien présent, flottant sur l’enquête menée par Marlott. Tout au long des 6 épisodes, on peut ainsi assister à des reconstitutions crédible d’époque qui permet à l’ambiance générale de nous entrainer dans l’histoire.
En outre, le casting emmené par Sean Bean est excellent de bout en bout et joue vraiment le jeu. De fait, si on pourra reprocher une certaine lenteur à cette histoire, il est vrai dépourvu d’actions, on a toutes les raisons de se passionner pour cette premiére saison que je vous conseille sincèrement !
Créée par : Barry Langford & Benjamin Ross
Casting : Sean Bean, Elliott Cowan, Richie Campbell, Vanessa Kirby…
Produit par Angelina Jolie, et résultat du travail de nombreuses personnes, Parvana est une réussite totale !
Jeune fille, Parvana est une afghane qui vit à Kaboul. Dans une situation trés instable, et forcément astreinte au régime du pays, elle va voir son pére se faire emprisonner. Et elle va tout faire pour le sauver...
Le choix d'une femme dans le rôle principal est déjà un signe en soi. Dans un pays où les femmes n'ont pas le droit de mettre le nez dehors sans une présence masculine, c'est déjà fort. Ici, Parvana sera obligé de se couper les cheveux et de se faire passer pour un garçon pour pouvoir travailler et gagner l'argent nécessaire. En paralléle, elle occupera son petit frére en lui racontant une histoire fantastique, qui finira par rejoindre sa propre histoire.
De maniére assez frontale, le film aborde ainsi des sujets de religion, de politique, et de société important. Pas forcément à montrer à de trop jeunes enfants, il peut cependant parfaitement être diffusé dés que celui ci est en âge de nourrir une réflexion véritable. Avec un message pacifiste, mais qui va aussi aborder la difficulté des conditions d'un pays qui, pourtant, fut une plaque tournante pendant de nombreuses décennies, et connu une histoire des plus compliqués...
Réalisé par : Nora Twomey
Scénario : Anita Doron
Casting VO : Saara Chaudry, Soma Bhatia, Ali Kazmi, Laara Sadiq...
C’est en 2007, soit il y a 11 ans, que sort le premier jeu de la franchise Assassin’s Creed. Le jeu nous permet de contrôler Desmond Miles, qui est installé dans une étrange machine entourée, semble t’il, de scientifiques. Une fois dans cette machine, il peut revivre les aventures de Altaïr, son ancêtre, au 12éme siécle. Celui-ci fait partie de l’ordre des Assassins, qui combat l’ordre des Templiers. Voici ce qui constituera la base d’une franchise qui nous verra aussi contrôler de nombreux autres héros au fil des (nombreux) épisodes. On compte aujourd’hui pas moins de 21 jeux, et de nombreux romans ou comics, voir mangas, issue de la saga.
Si la jeu s’est toujours présenté comme un titre demandant une bonne dose d’infiltration, la recette, mais aussi l’histoire du jeu, ont finis par se perdre avec les années et les jeux se multipliant sans se renouveler, faisant perdre une belle base de fans. Moi le premier. Il fallait bien retrouver un jour la série au cinéma, mais aussi à travers d’autres projets dont je vais donc, surprise, vous parler…
Assassin’s Creed (de Justin Kurzel… 2016)
Autant commencer par là : ce film fut perçu par une partie de la presse, comme par une frange de joueurs (mais pas joueur d’Assassin’s Creed, juste joueurs), comme un énorme ratage. Un avis basé sur pas grand chose et dont les arguments laisse perplexe lorsqu’on les lis.
Car s’il est clair que le film n’est pas parfait, et que les gens n’ayant pas joué au jeu pourront avoir quelques difficultés à entrer dans l’univers, il s’agit de l’adaptation la plus intéressante possible. Il en reprend le concept de l’animus (dont il modifie l’aspect pour le rendre plus cinématographique, le place en Espagne en 1492 (un contexte peu exploré par la saga vidéoludique), créé un nouveau personnage principal intéressant (Callum Lynch, un enfant difficile et ayant une tendance à l’agressivité), et a su capter l’essence du message du jeu pour son scénario. Porté en outre par un gros casting, par une photo parfois un peu sombre, mais surtout trés belle lors des reconstitutions historiques, et proposant de vrais scénes d’actions renvoyant au jeu, il fait beaucoup de choses trés bien.
Il en rate cependant quelques unes : En temps qu’adaptation, il n’est pas toujours accessible, le personnage joué par Marion Cotillard n’est pas des plus réussit et certains personnages secondaires auraient pu être éjectés de l’intrigue. Reste qu’on a là un trés bon divertissement et une bonne adaptation !
Note du film : 4/6
Note de l’adaptation : 5/6
Assassin’s Creed : Lineage (de Yves Simoneau…2009)
Dans ce premier court métrage concernant la franchise, la réalisation est confié à Yves Simoneau. Celui-ci propose un travail de qualité autant dans l’esthétique que dans le respect de l’histoire. On y suite ici Giovanni Auditore, le pére de Ezio (le personnage, selon moi, le plus emblématiques et intéressant de la saga). IL va ici devoir éliminé le duc de Milan. Visuellement, c’est un vrai plaisir même si l’histoire demeure assez limité et que le rythme baisse parfois un peu trop. Reste un petit film trés sympathique…
Note du film : 4/6
Note de l’adaptation : 6/6
Assassin’s Creed : Ascendance (de Laurent Bernier… 2010)
Esthétiquement raté avec ses images fixes sans grand intérêt et racontant rapidement une histoire bien peu intéressante en seulement 7 minutes, Ascendance n’a pas grand intérêt en réalité. On se demande bien pourquoi Ubisoft a souhaité dépenser de l’argent dans quelque chose d’aussi inutile…
Note du film : 2/6
Note de l’adaptation : 3/6
Assassin’s Creed : Embers (de Laurent Bernier… 2011)
Retour vers Ezio avec Embers, qui nous présente la fin de l’assassin. On contrôle le personnage depuis sa jeunesse et on l’a vu vieillir au fil des jeux. On est donc forcément plus touché par ce court métrage que par les autres. Et en fait, on peut se demander si on se serait pas passé des combats. Reste qu’en 20 minutes, il parvient à en faire assez pour être un bon petit court métrage exclusivement destiné aux amateurs de la saga et du personnage…
Si on attend toujours, et avec impatience, le troisiéme film Dragons, la série Netflix, elle, avance encore et toujours et multiplie les saisons. Au point que j’ai pas mal de retard…
On retrouve ici Harold, Crockmou et les autres, au travers de 13 épisodes de qualités qui bénéficient aussi d’un fil rouge qui resurgit essentiellement durant les tout derniers épisodes de cette saison. Rien de transcendant une fois de plus même si on retrouve bien quelques séquences d’émotions et que, techniquement, on est sur quelques choses qui est du niveau des films. Moins bluffant, il s’agit cependant d’une bonne saison dans la veine des précédentes, qui mérite qu’on la regarde si on a aimé les films ! Jetez y donc un oeil ! (Car vous avez aimé les films, je le sais !)
Créée par : Dean DeBlois & Chris Anders
Casting VO : Jay Baruchel, America Ferrara, Christopher Mintz-Plasse, T.J. Miller… Diffusée en : 2016
Eli Roth, on l'attend habituellement dans l'horreur ou dans une forme de trash. Alors le retrouver derriére la caméra d'une oeuvre familiale...
Aprés la mort de ses parents, Lewis est accueilli par son oncle Jonathan qu'il n'a jamais vu. Et celui-ci habite dans une grande demeure. Bien vite, il apprend que Jonathan est un mage (de faible niveau) et que tout ne tourne pas rond...
La prophétie de l'horloge n'est pas un grand film. Mais, étonnamment, malgré un jeune acteur principal pas toujours convaincant, le film parvient à garder l'attention du spectateur. Notamment grâce à quelques séquences, par moment, qui retrouve une certaine magie du cinéma, perdue depuis longtemps. Cela ne concerne cependant pas tout le film, parfois assez incohérent dans son scénario même. Mais quand on a un réalisateur du nom d'Eli Roth, et des acteurs de la trempe de Jack Black, Cate Blanchett ou encore Kyle MacLachlan, on tient forcément un minimum en terme de qualité.
La majorité des effets visuels sont aussi de qualité (je mettrais de côté les citrouilles) et il y a trés peu d'humour vraiment lourd. De fait, on ne s'ennuie pas vraiment devant ce film, on accepte ses défauts, et on peut passer un bon moment en famille. C'est, au final, tout ce qu'on attendais de ce film qui semble d'ores et déjà être bien meilleur que la suite de Chair de Poule...
Réalisé par : Eli Roth
Scénario : Eric Kripke
Casting : Owen Vaccaro, Jack Black, Cate Blanchett, Sunny Suljic...
Et voilà, c’est la fin des premiéres aventures de Fitz. Mais est-elle au moins réussit cette fin ?
On retrouve Fitz, Astérie, Kettricken, Caudron, Le Fou et Oeil-De-Nuit dans la situation où on les avait laissé, c’est à dire à la recherche de Vérité, qui lui même avait disparu en se mettant à la recherche des Anciens, censés les aider à combattre les Pirates rouges. Un dernier tome pour ce cycle, qui devra donc nous dévoiler l’issue de cette quête. Et si j’avoue que, quelques pages avant la fin, j’ai eu peur que le roman nous fasse le coup du soufflé qui retombe, il est au final une bien belle conclusion, qui prend même pas mal de contrepieds pour mon plus grand plaisir. L’histoire se déroulant finalement sur assez peu de temps, il est difficile de parler d’évolution des personnages, mais leurs relations sont toujours intéressantes à suivre.
De plus, les découvertes qu’ils feront dans ce dernier tome semble annoncer d’autres histoires des plus passionnantes. Et il est difficile de ne rien ressentir en refermant le film et en ayant découvert le destin de tout ceux que l’on a côtoyé pendant des heures et des heures. Parceque, même s’il ne comporte de peu de morceau de bravoure épique, ça n’a clairement jamais été le but de faire dans le grand spectacle. Non, on préfére se plonger dans une grande aventure au sens propre du terme…
Cas particulier d’une mini-série documentaire qui s’est vu fortement décrié avant même sa sortie, ce retour sur les attentats du 13 novembre est pourtant nécessaire…
On a critiqué l’idée, disant que les événements étaient trop frais. Que les producteurs cherchaient à se faire de l’argent sur le dos de plusieurs dizaines de victimes. Ce serait oublié le nombres de livres (d’otages ou pas), de reportages TV, ou de chansons déjà sortis sur le sujet et qu’i s’inscrivent dans une démarche similaire. Il faut donc se concentrer sur ce qu’apporte ce documentaire.
Parcequ’au final, on a tous lu des articles en parlant. On a tous cru comprendre l’ampleur du désastre. Mais aprés avoir vu ces 3 épisodes, croyez moi, ce sera bien différent. Car c’est en entendant les témoignages des otages, pompiers, membres de la police, ou même François Hollande, Bernard Cazeneuve ou Anne Hidalgo, que l’on prend vraiment conscience de la peur, de la souffrance, et de la maniére indélébile dont chacun a été marqué par les événements.
Ici, le but est de retracer les événements de maniére chronologique en suivant le trajet des attentats, des premiéres secondes à la toute fin. Et tout est donc raconté par ceux qui l’ont vécu. L’émotion est là, et chacun tente de raconter cela comme il peut. Certains tentent de placer de l’humour, chacun à sa maniére pour ne pas craquer. Alors bien entendu, tout cela est difficile à regarder, et le but de la série n’est pas de revenir sur les revendications, ni sur les raisons. Le but est de rendre hommage, tout en nous permettant de saisir l’horreur de la situation. Et c’est ici une réussite, car on en sort nous aussi un peu changé…
Brian Henson est le fils de Jim Henson. Ce dernier étant le créateur du Muppet Show, il y a une forme de logique dans la création de ce film...
Dans un monde où les humains cohabitent avec les Puppets, l'agent Phil Phillips a été le premier de ces derniers a intégré la police. Mais une erreur l'a fait quitté le poste, maintenant interdit à tous les Puppets. Devenu Détective, il est mis sur une enquête qui va l'amener à devoir retrouver un serial killer...
Mais alors que la promo du film met l'accent sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un film pour enfant, dans les faits, il n'est pas si transgressif que ça. Vulgaire par moment, certes, clairement pas pour vos chers têtes blondes, mais vous ne vous tordrez pas de rire, ni ne verrait de critiques intéressantes de quoi que soit. Et l'enquête en elle même n'est pas particulièrement intéressante. Cependant, on est devant une comédie tout à fait potable et il est agréable de voir ce genre de film où les talents des marionnettistes sont mis en avant.
Alors bien entendu, on a un bon petit casting qui fait le taf, sans plus, et quelques trés bonnes scénes. Mais de là à en tirer un vrai bon film, il y a encore du boulot. Car tout est un peu trop facile dans ce film et je n'ai jamais vraiment été surpris. Disons que ça se regarde simplement, avec les neurones au repos. Pour le reste, n'en espérez pas trop, vous seriez déçu...
Dans ce 9éme tome de Beck, le groupe peut prendre une nouvelle dimension en participant au Greatful Sound…
Regroupant trois épisodes, on trouve donc dans ce tome des désirs d’évolutions dans le groupe, mais ça ne se fera pas sans heurts. Des dissensions apparaissent dans le groupe, notamment à la suite d’un pari qui pourrait leur coûter bien cher. Et au milieu de tout cela, Koyuki va tenter de sauver les meubles, pas sans difficultés non plus. Avec son rythme trés rapide et de jolis dessins, ce 9éme tome fonctionne une fois de plus à merveille, d’autant que la suite pourrait être moins glorieuse pour le groupe. J’attends donc de lire la suite !
Alors que la premiére saison tentait tant bien que mal de concurrencer The Walking Dead, mais clairement sans en avoir l’ambition ni le budget, Z Nation surprend dans une saison 2 de qualité !
Parceque la premiére ne parvenait pas à sortir du lot et semblait même souvent être du nanar plus qu’autre chose. Logique quand on sait que The Asylum est derriére cette production. Mais pour la suite, la série assume son statut de pure série B. Les épisodes, même s’ils sont liés par un fil rouge (un groupe de survivant de l’apocalypse Zombie tente d’amener le « Murphy » a un point fourni par le citoyen Z, un homme dont il ne connaisse que la voix par radio) et que l’idée de base ressemble à celle de Van Helsing (le Murphy est un homme tirant vers le zombie, mais qui résiste aux morsures et dont la sienne peut même les sauver), proposent tous un petit quelque chose qui les sort de l’ordinaire.
Par exemple, l’épisode RoZwell laisse envisager la présence d’extraterrestres en plus de zombies, un autre épisode place le Murphy face à homme désireux de posséder des stars zombies comme dans un musée (dont George R.R. Martin, pour un caméo trés drôle). Les idées se multiplient et rendent la série trés agréable à suivre d’autant que les maquillages se sont grandement améliorés.Si on y ajoute une esthétique trés spécifique à base de gris/bleu, on tient enfin une série qui a su tirer des leçons des erreurs de sa premiére saison !
Créée par : Karl Schaefer & Craig Engler
Casting : Kellita Smith, DJ Qualls, Keith Allan, Michael Welch…
Adaptation d'un roman typé western par un réalisateur qui dit détester le genre, Les fréres Sisters est cependant une belle réussite dans le genre !
Le pitch du film n'a rien de compliqué : l'histoire démarre en Oregon, en 1851. Les fréres Sisters sont engagés pour retrouver un chercheur d'or dans le but d'obtenir la formule qu'il a créé pour faire briller l'or dans les riviéres.
Et c'est donc à peu prés tout ce qui va lancer cette histoire. D'un côté les fréres Sisters, et de l'autre John Morris qui est censé récupérer le chercheur pour ensuite le tenir sur place en attendant l'arrivée des fréres. Heureusement, ce sont bel et bien les personnages qui seront au centre du film. Porté par le jeu parfait de son casting, il peut les faire avancer. Que ce soit Morris, le chercheur Worm, ou les deux fréres, ils ont tous des choses à dire, et une vraie personnalité. Qu'ils feront de plus en plus exploser au fil du film.
Avec tout de même quelques scénes d'actions, mais aussi une magnifique représentation de l'époque, les Fréres Sisters propose de superbes plans, et des dialogues suffisamment bien écrit pour intégrer de l'humour, mais aussi de l'émotion, et de la violence. Il y a tout ce qu'il faut dans ce film pour en faire, en réalité, une oeuvre compléte, dans un contexte particulier, ici celui du Far West. C'est le but, et tout est réunit ici. Je regretterais simplement qu'il soit parfois un peu longuet...
Réalisé par : Jacques Audiard
Scénario : Jacques Audiard & Thomas Bidegain
Casting : Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed...
Un peuple et son roi (de Pierre Schoeller avec Gaspard Ulliel... 2h01)
Il faut dire que ce film sur la révolution française a l'air esthétiquement trés abouti mais j'ai beaucoup plus de mal avec le côté trés théatral. Du coup je suis perplexe... Joli casting ceci dit !
I feel Good (de Benoit Delépine & Gustave Kervern avec Jean Dujardin... 1H34)
Le nouveau film du duo Delépine/Kervern se paie Jean Dujardin au casting et raconte l'histoire d'un homme qui cherche l'idée pour devenir riche ! Ne serait-ce que pour tout cela, il faudra voir ce film !
The little stranger (de Lenny Abrahamson avec Domhnall Gleeson... 1H52)
Mais que renferme cette maison aux lourds secrets ? Aucun idée mais ce pitch simple devrait permettre à Abrahamson de trousser un bon petit film. D'autant qu'il a l'air magnifique esthétiquement !
L'ombre d'Emily (de Paul Feig avec Anna Kendrick... 1H58)
Un pitch classique, certes (Emily a disparu. Mais qui était-elle vraiment cette meilleure amie ?) mais la bande annonce donne sacrément envie de voir le nouveau Paul Feig !
La prophétie de l'horloge (de Eli Roth avec Jack Black...1H46)
A défaut d'être au casting du prochain Chair de Poule, Jack Black sera bien présent dans ce film familial signé... Eli Roth ! Le réalisateur de Hostel change de registre et je suis pressé de voir ce que ça donne !
Le vent tourne (de Bettina Oberli avec Mélanie Thierry... 1H27)
Une jolie bande annonce pour ce film qui semble mettre en avant le désir de vivre d'une économie autonome. Avec également un trés jolie casting qui donne assez envie de voir le résultat.
Rafiki (de Wanuri Kahiu... 1H22)
La réalité kenyane se voit rarement au cinéma. Ce film va ainsi tenté de montrer les désirs de la jeunesse du pays. A priori, le film serait interdit dans son pays...
Libre (de Michel Toesca... 1H40)
Ici un documentaire sur des réfugiés tentant de passer la forntiére italo-française. Forcément, le sujet reste actuel, et donc intéressant.
Hostile (de Mathieu Turi... 1H23)
Xavier Gens produit ce film français avec une étrange créature. Forcément, on a un peu envie de voir ce que ça donner mais il est probable que peu puissent en parler...
Donbass (de Sergei Loznitsa... 2H01)
C'est l'est de l'Ukraine qui est au centre de ce film. Ce film qui présente les conflits dans ce coin du monde. Un coin dont on parle peu chez nous...
Help (de Frédéric Cerulli... ???)
Etrange thriller que ce film français qui ne semble pas trop mal fichu et me parait pourtant, aussi, ne pas être vraiment plus qu'amateur... Reste à voir le résultat sur grand écran !
Journal d'un disparu (de Emmanuel Ostrovski & Joseph Rottner... 1H09)
Un homme se retire dans une maison au pied de la montagne. De là, un monde étrange s'ouvre à lui... Un film qui semble trés naturaliste...
Bergman : Une année dans une vie (de Jane Magnusson... 1H56)
Ce film retrace l'année 1957 de la vie d'Ingmar Bergman. Année où il sortira deux grands films. Le deuxiéme documentaire sur le réalisateur en quelques semaines. Celui ci sort en même temps qu'une rétrospective.
Sui Dhagaa (de Sharat Katariya... 2H30)
Et pour finir, la romance bollywoodienne de la semaine ! Pour les amateurs bien entendu ! J'ai peu de chances de vous en reparler.