vendredi 13 décembre 2019

[Test PS4] GTA V


Un jour, il faudra se pencher sur le moment où Rockstar à arrêter de faire du jeu vidéo. Le moment où tout fun a disparu. Si le paroxysme est atteint avec Red Dead Redemption 2, GTA V, s'il était bon, n'était pas un grand jeu...

S'il se réclame, et que la presse les définis, comme un studio mature, Rockstar est en réalité tout l'inverse. Car non, la maturité, ce n'est pas la vulgarité et la nudité. Balancer des "putes, seins, chattes, culs, bites" tous les trois mots, montrer des scénes de sexes à tout bout de champ, et faire exploser un tas de truc, ça ne fait pas de Rockstar un studio développeur de "jeux matures". Loin de là. C'est même l'inverse. Et cette immaturité peut être une bonne chose (en témoignent les Saints Row), si le gameplay est à l'avenant. Sur ce GTA, ce n'est pas le cas. Les personnages sont lourds, tout comme les séquences de jeu.



Pourtant, et heureusement, la conduite est bonne, et globalement, l'histoire se tient. Et les activités annexes, nombreuses, sont plaisantes à effectuer. Ce qui en fait toujours un bon jeu, d'autant qu'il est assez joli. Mais non, GTA V n'est pas le meilleur. C'est un jeu qui confirme que le studio glisse vers une forme de cinéma vaguement jouable et qui, à terme, en suivant cette voie, risque bien de se planter totalement...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire