[Test PS4] Death Stranding

On l'aura bien attendu le nouveau Kojima. Depuis son départ de Konami, on se demandait ce que le créateur de Metal Gear Solid nous réserverait. Parceque malgré les présentations, ça restait mystérieux...

La fin du monde a eu lieu. Une fin du monde en tout cas. Il y a peu de survivants, et dans ce nouveau monde, Sam livre des colis de toute sorte. Et on va lui confier une tâche : relier les survivants, connecter le monde, de nouveau...

Sans en dire trop, voilà le pitch du jeu. On y contrôle donc Sam Porter Bridges (Norman Reedus), et on va parcourir les Etats Unis, de points en points, en apportant divers colis. Certains auront eu tôt fait de taxer le jeu de simulateur de livreur UPS. D'autres parlent d'une absence de gameplay. Sachez donc que, sur les routes de vos livraisons, vous trouverez des ennemis bien décidé à vous les prendre, des échoués qui sont particulièrement dangereux, des zones à gravir, à l'aide des objets que vous transporterez (la charge est limité), que vous devrez gérer les batteries de vos véhicules ou équipements, que vous aurez bel et bien des armes à disposition, mais pourrait aussi vous infiltrez, qu'il y a bien des boss, et donc une histoire, et que la livraison n'est qu'un prétexte à la reconnexion. Au final, y a t'il moins de gameplay que dans d'autres jeux ? Certainement pas, il y en a même bien plus que, au hasard, dans les titres Telltale ou certains Dontnod (qui, eux, sont encensés). Et comme en plus, Death Stranding est particulièrement beau, pourquoi se plaindre ?

Avec ses dizaines d'heures de jeux en ligne droite (il n'est pas impossible de dépasser la centaine) et sa réflexion intéressante sur la connexion, le jeu se montre donc ultra intéressant. Car oui, les objets que vous disposerez pour vous aider, si vous jouez connecté, apparaîtront aussi dans le monde des autres joueurs, qui pourront donc les empruntez, et vous attribuer des likes, qui servent plus ou moins de points d'expérience. Pour une progression facilité, l'entraide sera donc nécessaire ! Et ce sans se connaitre, à la maniére de ce que faisait Journey. Bref, Death Stranding a tout compris, et n'est pas le jeu creux pour lequel certain essaye de le faire passer.