Chapitre 6 (partie 1)
Il faut qu'il encaisse le choc. Mais ce n'est pas cela qui l'arrêtera. War se redresse, et regarde cette immense cathédrale, tout ce qu'il y a de plus gothique. Sa contemplation se fait courte, car le guetteur ne peut s'empêcher d'y aller de son petit mot :
- Tiamat je suppose ? Je crois qu'elle n'est pas d'humeur à nous recevoir.
Le cavalier a à peine jeté un coup d'oeil à l'entrer mais voit les ennemis roder autour. Rien de bien compliqué pour lui. Il ne s'en préoccupe même pas et avance vers la porte. Il la pousse avec difficulté tant elle pése son poids. Une fois entré, il remarque un long couloir devant. Celui lui lui permet d'aller tout droit, ou de prendre à droite ou à gauche. le long des murs s’alignent des statues représentant des chevaliers. En face de lui, au centre de la piéce, une gargouille est posé sur un socle de pierre. Alors qu'il arrive au croisement, une lueur blanche attire son regard sur la droite. Il s'en approche et voir une longue épée plantée dans un socle au socle. Il s'en empare et comprend tout de suite son utilité. En avançant, il a remarqué des statues d'anges qui semblaient tenir un objet. Il va y placer l'épée et une porte se libère de ses loquets.
Il entre dans la salle dont il vient d'ouvrir l'accés. A peine y a t'il mis un pied qu'une forme immense passe devant lui. Quelques instants plus tard, face à lui, il voir le griffon aux prises avec Tiamat. Le combat est violent et le griffon finit par s'enfuir en passant par un trou dans le plafond. Ce qui permet à War de voir que la salle semble coupée en deux par une riviére de lave. Au plafond, il distingue un objet en pierre, tenu par un étrange tentacule...
Au vu du nombre de portes, il semble que cette cathédrale puisse vite se transformer en labyrinthe. En ouvrant une nouvelle, il arrive dans un jardin. En son centre, une statue d'ange se dresse. Le sculpteur lui a donné une sensation de mouvement bluffante. Sur la droite, une nouvelle porte. Qu'il ouvre. Face à lui, il voit une boule rouge qu'il prend dans sa main. Elle se met alors à palpiter et il se décide vite à la lancer ! En vol, elle explose et il est renversé par la puissance du souffle. Voyant le chemin de gauche bloqué par un éboulement, il en prend une autre et la lance dessus. Le résultat ne se fait pas attendre et il peut monter les escaliers derriére la passage qu'il vient d'ouvrir.
Arrivé à l'étage du dessus, il se rend compte qu'il surplombe le jardin. Y voyant une statue sur son socle de pierre, il la pousse et celle tombe dans le jardin... et le traverse ! libérant ce qui ressemble à un réseau souterrain. Avant de descendre, il se rend cependant sur la droite et ouvre une porte. Face à lui, il y a le tentacule déjà vu mais il ne peut pas l'atteindre.
Il revient sur ses pas et saute dans le réseau souterrain qui s’avère être un réseau de catacombes. Le cavalier le traverse, terrassant les quelques ennemis qui tentent de la stopper. Au bout de ce réseau, il tombe sur un coffre qu'il ouvre sans hésiter pour trouver une clé, en forme de dague. Il s'en empare et retourne rapidement vers le jardin. War ne peut pas passer à côté de cette étrange porte fermé par un oeil qui semble constamment le surveiller. Reprenant la clé, il la plante dans l'oeil jusqu'à ce que celui-ci disparaisse, laissant l'accés à la porte. Il traverse alors de nouveau un long couloir.
Et il comprend qu'il va devoir faire jouer sa puissance. Car face à lui se dresse un ennemi en armure et muni d'une hache. Celui ci n'est pas bien rapide mais il est fort et résistant. Sans hésiter, il roule, évite, pare, et déchaine sa puissance dés que possible. L'armure du démon se brise morceau par morceau. Et alors que War pense être loin d'en avoir fini, le démon faiblit. Une courte faiblesse, mais c'est déjà trop. Son bras est tranché, et le cavalier tranche ensuite le corps en deux. Au passage, il récupére l'épée et retourne dans la salle principale. Il la place à son emplacement et cela lui libére une nouvelle porte. A peine est il entré qu'il voit de nouveau Tiamat et le griffon en train de s'affronter. Et de nouveaux, ils s’enfuient...