"L'épisode le plus sombre de la saga", "Un des meilleurs jeux de la franchise". Certains ont réussis à vendre cet épisode au rabais de cette manière. Ne vous laissez pas avoir...
Car ce titre, dans lequel on contrôle Shay Patrick Cormac, un assassin qui, à la suite d'une mission qui a mal tourné, va se tourner lui même vers les templiers, se plante sur bien des points. Sorti en même temps qu'Assassin's Creed Unity (qui incarnait la nouvelle génération sur PS4 et Xbox One), ce jeu a été assumé comme étant un titre destiné à ne pas s'attirer les foudres des joueurs PS3 et Xbox 360. Confié à l'équipe d'Ubisoft Sofia, le jeu sort, encore aujourd'hui en remastered, dans un état déplorable.
Car là où Black Flag se montrait globalement trés stable (en étant pourtant plus grand, plus ambitieux et plus scénarisé que ce jeu), celui-ci est l'un des titres les plus buggués qu'il m'ait été donné de voir. Entre les personnages qui se plantent dans le décor (littéralement, j'en ai retrouvé un au travers d'une caisse de munition !), ceux qui n'apparaissent pas (bon, c'est drôle de voir des armes se balader seules, mais c'est aussi trés chiant), les missions qu'on est obligés de relancer, les morts à priori sans raison, et les bugs de collision, on a le droit à tout.
Si on arrive à faire abstraction de celà, force est de reconnaitre que le jeu est joli et les missions scénarisés pas mal fichu. Dommage alors que le scénario soit tant mis de côté (franchement, il n'apporte rien à la saga malgré son potentiel), que les séquences dans le présent soit sans intérêt, et que le titre soit trés court (même pas 10 heures), laissant toute sa place au Endgame. Sauf qu'on s'en fout dans un Assassin's Creed... Et ne parlons pas des mauvaises idées de gameplay comme les rodeurs (des assassins qui se trouvent euh... un peu trop partout). Reste la banque et les rénovations de batiments, qui peuvent apporter un peu d'intérêt. Mais au final, c'est la déception qui domine...
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