jeudi 31 janvier 2019

[VoD] Perpéte


Ces derniers temps, Eddie Murphy a un peu disparu des écrans. Et même quand on le voit, ce n'est plus le même Eddie Murphy. Mais à une époque...

A une époque il enchaînait les succés. Ce film n'en fait pourtant pas parti alors qu'il est plutôt bon. On suit donc un beau parleur, un escroc, et aussi un employé de banque. Les trois sont à la recherche d'un magot mais se font attraper. Et les voici à essayer de s'échapper de prison...

Le film se déroule en 1932 et on y croit totalement. La reconstitution d'époque est trés réussit et, étrangement, l'humour du film ne semble jamais issue d'une autre époque alors qu'il ne fait pas forcément l'effort d'y coller. Difficile à expliquer mais cela fonctionne trés bien, tout étant essentiellement basé sur des dialogues. Au passage, bravo aussi aux maquillages fort réussis.


Alors certes, il ne faut pas y chercher plus qu'une comédie, mais dans son genre, il est parvenu à me faire rire, mais aussi à m'intéresser aux personnages, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance. Parceque oui, je partais avec certains à priori que le film a su prendre à revers. Et tant mieux pour moi qui ait pu apprécier ce film avec plaisir !


Réalisé par : Ted Demme

Scénario : Robert Ramsey & Matthew Stone

Casting : Eddie Murphy, Martin Lawrence, Nick Cassavetes, R. Lee Ermey...

Sortie : Août 2000

Durée : 1H48


[Cinéma] The hate u give - La haine qu'on donne


Basé sur une phrase de 2pac qui se traduit plus ou moins en Français par "La haine qu'on donne à nos enfants finira par nous détruire", ce film revient sur certaines violences policières basée sur un racisme profondément ancré...

Starr est une jeune fille vivant à Garden Heights, un quartier afro américain qui tourne beaucoup grâce au trafic de drogue. Son pére est d'ailleurs un ancien traficant. Et c'est le King Lord qui domine tout ça. Pour éviter tout probléme, ses parents l'ont inscrites dans une bonne école, à Williamson. Un jour qu'elle est en voiture avec un vieil ami, ils sont arrêtés pour un contrôle de routine. Prenant peut suite à un geste du jeune noir, le flic l'abat de trois balles. Alors, le quartier va réclamer justice...

Tout à fait conscient de la situation et du probléme qu'il évoque, le film ne parvient cependant pas toujours à aller au fond des choses. Plusieurs fois, le réalisateur va ainsi mettre en avant ce probléme de racisme profondément ancré, faisant même reconnaître à un policier noir qu'il agit lui aussi de manière discriminatoire envers la population noire. Parcequ'ils viennent des mêmes quartiers en proie aux difficultés et les connaissent, comme tout le monde. Mais tout cela vient d'un systéme, et le réalisateur parvient à mettre le doigts sur le probléme, mais n'a pas le temps de le traiter en profondeur.


Ce qui donne un côté bancal parfois au film. Mais il faut bien reconnaitre qu'il posséde un sacré nombres de moments marquants et qu'il sait mettre en place les débuts d'une révolution et son évolution logique. Ainsi, on ne peut que ressentir aussi ce sentiment de révolte (pour le peu que l'on soit sensible à ce genre de cause... pour le peu que l'on soit sensible) et du respect pour cette jeune fille coincé entre la peur légitime de ses parents, son désir de faire la lumiére sur l'affaire, la situation de son quartier, et elle même vis à vis de ses origines et de ses camarades d'écoles. Bref, une recherche profonde d'identité qu'elle ne peut pas trouver, si ce n'est en se positionnant dans un "camp" qui l'éloignera de l'autre. Et au final, derriére ce combat, la question de la possibilité de vivre, un jour, dans une société débarrassé enfin définitivement de ces idées ? Pas sûr.


Réalisé par : George Tillman Jr.

Scénario : Audrey Wells

Casting : Amandla Stenberg, Regina Hall, Russell Hornsby, Anthony Mackie...

Sortie : 23 Janvier 2019

Durée : 2H13




[Test PS4] Divinity : Original Sin - Enhanced Edition


Et voilà un autre RPG qui semblait destiné au PC mais qui a vu le jour sur PS4. Et comme d'habitude, si le jeu reste excellent, l'interface est peu propice au genre sur console...

Aprés avoir choisi ses deux personnages, on entre donc un monde médieval fantastiques et on va suivre justement nos deux héros, en quête d'aventures. Parcequ'ils n'ont pas d'objectifs au départ mais vont s'en découvrir. En vue de dessus, et à la maniére d'un RPG occidental, le jeu devient finalement un jeu tactique dont les combats sont au tour par tour, et demandent de gérer aussi bien les capacités que les déplacements. Déjà long à l'origine, la durée de vie du titre en est allongée par un rythme finalement assez lent.


Pas forcément bien beau, le jeu compense largement par sa diversité, le nombre de ses quêtes et une intrigue finalement plus prenante qu'on ne pourrait le croire. Sans être un renouveau pour le genre, Divinity est tout de même une réussite. Sur PS4, il faudra cependant se faire à une interface peu lisible et des instructions parfois assez peu claire. Ce qui n'empêche pas le jeu de rester trés bon !


mercredi 30 janvier 2019

[VoD] Tel pére


Et un autre petit film dispo sur Netflix voit le jour. Et une fois de plus, il est un peu trop banal pour convaincre tout à fait...

Rachel est cadre dans son boulot. Et elle va se marier. Sauf que, sur l'autel, son petit ami Owen décide de renoncer au mariage parcequ'elle travaille trop. Elle décide cependant de tout de même effectuer la croisiére prévue, avec son pére qu'elle n'a pas vu depuis un moment...

Le pitch en lui même est déjà assez classique, et le film ne va jamais chercher à aller voir plus loin. On va y croiser la galerie de personnages habituels, dans des situations convenues. Ce qui ne veut pas dire que c'est totalement inintéressant, mais simplement qu'on pouvait espérer bien mieux. A l'occasion, le film détourne certains codes mais cela reste exceptionnel.


Ce qui est d'autant plus dommage que le casting permettait quelques folies au vu des noms présents. Heureusement que la relation entre le pére et sa fille est un peu touchante et que, globalement, le tout est bien exécuté. Cela permet de passer un moment agréable malgré tout...



Réalisé par : Lauren Miller Rogen

Scénario : Lauren Miller Rogen

Casting : Kristen Bell, Kelsey Grammer, Seth Rogen, Zach Appelman...

Sortie : 3 Août 2018

Durée : 1H38





[Cinéma] Green Book : Sur les routes du sud


Bon. Qu'on se le dise, ce film ne mérite pas d'oscars ni la pluie de récompense qui s'abat sur lui. Ce qui ne l'empêche pas d'être un excellent film.

Ça se passe au début des années 60. Tony Valellonga (qui n'a rien à voir avec Marthe Vilallonga), dit Tony la Tchatche, est un italo américain qui travaille comme videur dans une boite de nuit et n'est pas bien loin d'une certaine mafia. Mais quand son bar ferme, il déclare vouloir rester prés de sa famille. Mais il a besoin d'argent. Il se présente alors à un poste de chauffeur pour le Docteur Shirley, un pianiste de renom... noir. Et si Tony est un poil raciste, c'est surtout une question d'époque...

Car ce qui est étonnant dans ce film, c'est qu'il parvient à retranscrire si bien l'époque que les déclarations racistes de Tony ne choquent pas plus que ça. Elles semblent simplement coller à l’époque, un racisme ordinaire. Ce qui ne va pas l'empêcher de se lier peu à peu à Shirley et même de l'aider dans son combat en constatant que, artiste ou pas, c'est la couleur qui prime à cette époque. Et certainement pas les maniéres. Même sous des dehors bien moins respectables, Tony parvient à avoir bien plus de confort que Shirley.


A ce sujet, le personnage de Shirley, parfaitement interprété par Mahershala Ali, est tout à fait intéressant. Rejeté par les noirs, mais aussi par les blancs une fois sorti de scéne ("Si je ne suis pas assez noir, et pas assez blanc, alors je suis quoi ?" questionne t'il), il est incroyablement seul. Il est donc logique qu'une amitié naisse entre deux personnages qui vont finir par s'estimer chacun pour des raisons différentes. Rien de bien nouveau, donc, vous le constatez. Mais quand c'est bien emballé, et que les acteurs sont bons, on a droit à un feel good movie qui tient ses engagements, et de fort belle maniére !


Réalisé par : Peter Farrelly

Scénario : Nick Vallelonga, Brian Hayes Currie & Peter Farrelly

Casting : Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini, Sebastian Maniscalco...

Sortie : 23 Janvier 2019

Durée : 2H10




[Test PS4] Dungeons 3


3éme opus d'une saga reconnue sur PC, Dungeons 3 est un bon jeu. Mais il perd pas mal pour son passage sur PS4...

Pour commencer le jeu, on prend le contrôle d'une seigneur du mal. Face à la beauté du monde et à sa féérie, il décide de tout détruire avant de succomber face aux héros. Le voici de retour dans les tréfonds. Il prend alors le contrôle d'une main géante et c'est parti pour aménager sa base, poser des piéges et se préparer au combat...

On se retrouve donc avec une espéce d'Overlord, mais dans une version plus stratégique. Et si le jeu profite beaucoup de son humour et de son contexte, il offre aussi un sacré paquet de possibilité. Ce qui est trés bien, sauf quand le jeu manque d'explications, et que ses menus sont difficilement compréhensible, comme c'est le cas ici.


Et encore plus quand, comme moi, on joue à la manette. Là, on tombe carrément sur un titre qui devient trés compliqué à jouer, ce qui peut être sacrément gênant. Alors on forçant un peu, on finit par y arriver mais on aurait tout de même pu espérer que le tout soit mieux adapté pour les joueurs consoles. Reste que c'est un bon jeu.



mardi 29 janvier 2019

[VoD] The blind side


Sorti directement en vidéo chez nous, The Blind Side bénéficie d’excellentes critiques aux US. Portant, ce film ne propose pas grand chose de nouveau...

Michael Oher a 17 ans mais c'est une vraie montagne. Il n'a pas de famille et traine dans les rues. Jusqu'à ce qu'une famille le recueille et qu'il se mette au football US. A moins que ce ne soit sa famille qui l'y pousse ?

Le soucis avec ce genre de film, c'est qu'il ne fait pas grand chose d'original, et que même s'il est bien fichu, que le casting est trés bon, et qu'il peut se montrer fort touchant, on en sort en se disant que ça aurait pu être n'importe quel autre film du genre. Je suppose que le contexte du football US joue beaucoup sur les critiques US. Mais je dois reconnaître que, pour ma part, si j'ai apprécié le film, j'ai eu un peu de mal face à tous les symboles américains alignés...



Dieu, l'American Dream, le football US, Les institutions... Le film peine à se sortir de tout ça et à montrer des éléments qui pourraient faire un peu bouger les choses. Alors quand il le fait (notamment au niveau de la pression exercé sur les profs pour permettre à Michael de jouer), on en est d'autant plus surpris. Reste que plus de 2H, ça fait long pour ce genre de film...



Réalisé par : John Lee Hancock

Scénario : John Lee Hancock

Casting : Sandra Bullock, Quinton Aaron, Tim McGrew, Kathy Bates...

Sortie : 20 Novembre 2009

Durée : 2H09




[Cinéma] All Inclusive


Durant l'avant premiére du film, Fabien Onteniente a indiqué qu'il faisait des "films balnéaires" comme certains font des westerns ou des policiers. Certains le font mal en effet...

Bruno a gagné un séjour All Inclusive aux caraïbes pour deux. Pas de bol, sa femme un peu tête en l'air à oublié ses papiers et ne peut embarquer. Ils se disputent et il finit par parti seul. Sur place, il croise un certain Jean Paul Cisse, qui va être amené à partager sa chambre...

Alors, pour résumer, Jean Paul Cisse, c'est la même blague que Patrick Chirac et plus ou moins le même personnage (un vieux qui se prend pour un jeune et qui est mythomane) et François Xavier Demaison incarne Bruno, un pendant de Gérard Lanvin dans Camping (histoire de coeur compliqué etc...). Et les deux sont potes, mais pas vraiment, et puis si etc... Mais le pire dans l'histoire, c'est que l'amitié entre Lanvin et Dubosc dans camping fonctionne mille fois mieux. Ici, les scénes s’enchaînent et la relation évolue sans logique apparente...


Au point que, en sortant du film, je n'ai retenu que une ou deux scénes vraiment marquantes, et l'océan de téléphone portable s'élevant devant moi à l'arrivée des acteurs et du réalisateur, censé venir défendre le film mais... qui ne trouvérent pas grand chose à dire. A part parler du cul de Franck Dubosc qui est, en effet un running gag pas vraiment drôle. Comme à peu prés tout le film. Alors que ressent-on en sortant de là ? La peur que le film soit un succés et qu'une suite voit le jour. Ce qui risque d'arriver puisque le réalisateur ne met pas l'idée de côté selon ses dires. Mais oublie là. Vraiment. Le cinéma t'implores...


Réalisé par : Fabien Onteniente

Scénario : Fabien Onteniente & Guy Laurent

Casting : Franck Dubosc, François-Xavier Demaison, Josianne Balasko, Thierry Lhermitte...

Sortie : 13 février 2019

Durée : 1H30


[Sorties Ciné] Les sorties cinéma du 30 Janvier 2019

Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? (de Philippe De Chauveron avec Christian Clavier... 1H39)

Non. Je ne voulais pas ce film mais le succés stratosphérique du premier opus (mais pourquoi ???) va nous imposer cette souffrance. Et des retours que j'en ai, il s'agirait d'un film au moins aussi mauvais que le premier, si ce n'est pire !



Minuscule 2 : Les mandibules du bout du monde (de Thomas Szabo & Héléne Giraud... 1H32)

Le premier Minuscule était un bon petit film, sans dialogues, et le second voyant ce petit monde s'agiter me donne assez envie. Je pourrais de toute façon vous en reparler en espérant qu'il soit du même niveau !



Pearl (de Elsa Amiel... 1H22)


Une femme concourt à un prix prestigieux. Mais quelques heures avant la final, son ex ami débarque avec son fils, qu'elle na pas vu depuis 4 ans. Il y a quelque chose de trés attirant dans cette bande annonce, venant peut-être de la musique...



Un grand voyage vers la nuit (de Bi Gan... 2H18)


Ce drame raconte l'histoire d'un homme qui veut retrouver celle qu'il a aimé. Et la bande annonce a des accents de thriller par moment. Bien que ce ne soit visiblement pas le genre du film mais c'est tentant !



A cause des filles... ? (de Pascal Thomas avec José Garcia... 1H40)

Ce film fait partie des comédies françaises qui peuvent me plaire. S'il parait nettement moins friqué que la majorité d'entre elle, il donne envie par son casting et une certaine verve visible dans la bande annonce.



Si Beal Street pouvait parler (de Barry Jenkins... 1H57)


Réalisateur de Moonlight, Barry Jenkins sort son nouveau film, l'histoire d'une femme qui va avoir un enfant, alors que le pére est en prison. Pour l'instant, j'ai eu des retours trés moyen sur le film...



Le premier mouvement de l'immobile (de Sebastiano D'Ayala Valva... 1H21)


L'histoire de Giacinto Scelsi, un compositeur qui affirme que sa musique lui vient directement des divinités et non de lui. Ici mis en scéne par un réalisateur terrifié par une de ses compositions. Un documentaire qui pourrait être passionnant !



Ulysse & Mona (de Sébastien Betbeder... 1H22)


J’aimerais beaucoup voir ce film dans lequel Cantona joue Ulysse, un ex-artiste reconnu qui a mis fin à sa carriére, mais qui va la voir relancer par la rencontre de Mona...



Don't forget me (de Ram Nehari... 1H25)


L'histoire d'un musicien psychotique en face de réadaptation et une bande annonce qui annonce quelque chose d'assez plaisant visiblement. Ce sera à vérifier par soi même.



Les estivants (de Valeria Bruni-Tedeschi... 2H08)

Une femme qui vient d'être quitté par son mari se retrouve avec sa famille et doit gérer cette déception ainsi que l'écriture de son prochain film. Je dois avouer que cette bande annonce ne me donne pas franchement envie...



L'intervention (de Fred Grivois avec Alban Lenoir... 1H38)


L'histoire vraie d'une opération secréte menée en Somalie et qui ménera à la création du GIGN. Pour film qui me semble intéressant. J'espére pouvoir vous en reparler plus tard.



Sorry to Bother You (de Boots Riley... 1H45)


Un type a besoin d'argent et va trouver un emploi dans le télémarketing dans cette comédie dont la bande annonce donne sacrément envie de voir le résultat ! J'espére également pouvoir vous en reparler à l'occasion !



L'amour debout (de Michaël Dacheux... 1H23)


Un homme et son ex-petite amie vivent maintenant tout deux à Paris et cherchent à construire leur vie. Dans un film qui, je dois bien le dire, ne m'intéresse que moyennement.



P'tites histoires au clair de lune (de Miyoung Baek, Mohammad Nasseri & Babak Nazari... 39 min)


Et voilà un tout petit film d'animation pour les enfants qui voudrait découvrir le cinéma. Et en plus, il est trés court.



The place (de Paolo Genovese... 1H45)


Un homme assis à la terrasse d'un café reçoit des visites chaque jour. Il a la réputation d'exaucer des voeux en échange d'un défi à relever. Un film qui donne envie !



Les éléphants perdus (de Claude Andrieux... ???)

Ici, c'est un road movie français qui ne m'inspire pas des masses au vu de la bande annonce. Mais j'attendrais de voir le film avant d’émettre un avis, comme d'habitude.



Skate Kitchen (de Crystal Moselle... 1H47)


Une adolescente solitaire va tout doucement avancer en commençant à trainer avec une bande de skateuse. Et je reconnais avoir trés envie de voir ce film !


Malévoz (de Anne Theurrilat... 1H02)


Invité pour un spectacle, un artiste décide de faire le tour de ce centre hospitalier. POur un documentaire qui pourrait être intéressant, bien que court.



Fahavalo, Madagascar 1947 (de Marie-Clémence Paes... 1H30)


Les opposants à la France à Madagascar furent nommé, en 1947, les Fahavalos. Les survviants s'expriment dans ce documentaire.



Everybody's talking about Jamie (de Jonathan Butterell... 2H44)


Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu une comédie musicale et celle ci dure prés de trois heures. A vous de voir si ça vous tente.



Trop Belge pour toi (de Pablo Munoz Gomez, Ann Sirot & Raphaël Balboni... 1H16)

5 courts métrages belges reconnus et renommés mis bout à bout et qui sortiront donc en salles. Pour les amateurs.



lundi 28 janvier 2019

[VoD] Star Trek Nemesis


Revoici, pour une derniére fois (où en tout cas on le pensait), l'équipage de l'Enterprise. Et ils vont faire face à... un jeune Tom Hardy !

Ryker et Troi ont enfin décidé de se marier. Et alors que les célébrations Terriennes ont eu lieu, l'Enterprise se rend vers Beta Z pour les célébrations (entiérement nue, il faut le dire !) du côté de Troi. En route, ils sont invités à se rendre sur la planéte des Romulien car un certain Shinzon a éliminer tout le conseil. Surprise en arrivant, non seulement Shinzon est humain, mais en plus, c'est un ancien officier de Starfleet. Et en plus, c'est Tom Hardy, jeune, chauve et imberbe !

Ce dernier film a été lancé alors que, lors d'une convention, Brent Spiner (l'interpréte de Data) croise John Logan. Ce dernier est scénariste et confie qu'il aimerait revoir l'équipage. Brent Spiner lui avoue alors avoir une idée de scénario et qu'il aimerait bien reformer l'équipe aussi. Cela débouchera sur ce film qui retrouve des questionnements intéressants (mais pas sa VF de la série), mais qui une nouvelle fois semble un peu s'étirer.


Alors si on met de côté un Tom Hardy déjà charismatique (mais bine moins massif qu'aujourd'hui), on tient de nouveau un trés bon divertissement, qui bénéficie en outre de trés bons effets visuels, mais aussi un film qui peine à retrouver la force de la série. L'objectif des films n'est visiblement pas le même que celui des séries mais, dans son genre, il s'en sort trés bien et s'avére meilleur que Insurrection. Une bonne conclusion donc... ou pas car ils reviendront d'ici peu !


Réalisé par : Stuart Baird

Scénario : John Logan, Rick Berman & Brent Spiner

Casting : Patrick Stewart, Jonathan Frakes, Brent Spiner, LeVar Burton...

Sortie : 12 Mars 2003

Durée : 1H56


[Retro Michel Gondry] Eternal sunshine of the spotless mind


Quoi qu'on en dise, Eternal Sunshine of the spotless mind est un des plus beau film d'amour, et sur l'amour, jamais réalisé. Et on aura beau le revoir, ça ne changera rien...

Joël et Clémentine se sont aimés. Et puis Clémentine à quitté Joël. Quand il la revoit, elle ne se souvient plus de lui. Il découvre qu'elle a fait effacé tout les souvenirs qu'elle avait de lui. Il décide alors de faire la même chose...

Avec ce film, Michel Gondry plonge dans son univers, et y entraine un casting de haute volée, emmené par un Jim Carrey tout simplement brillant. Il en a eu de grands rôles, et on ne le voyait pas dans celui-ci. Pourtant, il est difficile de ne pas applaudir sa performance, comme celle de Kate Winslet, mais aussi de Mark Ruffalo, Kirsten Dunst, et même Elijah Wood. Ce sont tous ses acteurs qui portent une superbe histoire écrite par Charlie Kaufman, mais aussi Michel Gondry et Pierre Bismuth. Et cette histoire, c'est celle d'un homme qui a aimé, et qui souffre d'avoir perdu cet amour, mais aussi que chaque souvenir ait été effacé. Alors il ne veut plus souffrir, il va choisir lui aussi de les faire effacer. Ce qui lui fera d'autant plus mal, au point qu'il regrettera rapidement son geste et luttera contre sa décision.


La question de l'inéluctabilité des sentiments, mais aussi du bonheur, intimement lié aux douleurs. Voilà ce qui est abordé ici, mais sous un angle touchant, parfois drôle aussi, et foncièrement beau. C'est simple, on aura jamais revu ses acteurs dans un rôle similaire, parcequ'il n'y a pas vraiment de films similaires. Il est difficile de ne pas verser une larme pendant le film, et de ne pas s'y retrouver si on a déjà aimé. Un grand film, tout simplement, qu'on ne peut oublier une fois vue...


Réalisé par : Michel Gondry

Scénario : Charlie Kaufman, Michel Gondry & Pierre Bismuth

Casting : Jim Carrey, Kate Winslet, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo...

Sortie : 06 Octobre 2004

Durée : 1H48




[Roman] CHERUB - Tome 8 : Mad Dogs


Pour ce 8éme tome, Robert Muchamore met ses personnages en grand danger. Et il faut bien le dire : ça fait du bien !

Oui, il peut paraitre étrange de dire cela mais les derniéres missions n'avaient pas semblé les mettre en grande difficulté. Ici, on touche à un niveau plus élevé. En effet, projeté dans une affaire de gangs, James, Bruce et Michael vont devoir résoudre une affaire aprés que Gabrielle ait été griévement blessé. Mais plus les informations arrivent, plus il semble que tout cela ne soit finalement qu'un réglement de compte à grande échelle, et que ça doive se finir sous les balles...

Une nouvelle fois, ce tome se lit à toute vitesse. Les 375 pages se dévorent tellement tout s'enchaine avec facilité. IL n'y a plus besoin de présenter les agents car on les connait, donc on plonge quasiment tout de suite dans le vif du sujet. Un sujet qui n'est pas forcément toujours la mission. Prés de la moitié de ce tome étant consacré à la vie à CHERUB. Mais ce sont ces petits moments qui permettent de s'attacher encore plus aux personnages, et donc à apprécier l'histoire qui nous est raconté ensuite. Ce qui est utile dans ce tome qui, en plus, réutilise un personnage déjà croisé par le passé. Un 8éme tome trés réussit !


Ecrit par : Robert Muchamore

Sortie : 01 Mai 2009

Nombre de pages : 375

dimanche 27 janvier 2019

[Série] Sneaky Pete (Saison 1 à 2)


Premiére série créé par Bryan Cranston, Sneaky Pete fait partie des bonnes surprises made in Amazon !

Marius est en prison pour une histoire d'arnaque. Pendant sa détention, il fait connaissance avec son codétenu, Pete, et apprend que sa famille ne l'a pas vu depuis une vingtaine d'année. Mais aussi que ses grands parents pourraient bien avoir pas mal d'argent. Il décide alors, à sa sortie, de se faire passer pour Pete...

Emmenée par Giovanni Ribisi dans le rôle de Marius, la série se paie aussi Bryan Cranston lui même en méchant de la premiére saison. Et pour le reste, il développe son arnaque au fil d'épisodes dans lesquels Marius va s'embourber de plus en plus mais va malgré tout tenter de rester crédible. Tout en faisant face aux problémes qui le concernent, mais aussi à ceux qui concernent Pete. Et il va bien se rendre compte que ce n'est pas de tout repos. Et si certains épisodes sont trop long, et que la série manque parfois un peu de rythme, force est de reconnaitre qu'on se laisse trés vite entrainer et qu'on enchaine avec plaisir les épisodes de ces 2 premiéres saisons. Casting de qualité, mise en scéne précise et scénario cohérent, voici donc une excellente surprise !


Créée par : David Shore & Bryan Cranston

Casting : Giovanni Ribisi, Marin Ireland, Margo Martindale, Shane McRae...

Diffusée de : 2015 à 2018

Durée : 20 épisodes de 40 à 55 minutes


[Cinéma] Dragons 3 : Le monde caché


Sachant qu'il s'agit du dernier opus de la trilogie, on pouvait craindre pour ce dernier Dragons, tant les premiers ont mis la barre haute. Le résultat ?

Nos amis de Beurk continuent de chasser les trappeurs pour libérer les Dragons. Au passage, Beurk commence un peu à être surpeuplé et Harold a pris la place de son pére, mais ne semble pas avoir suffisamment confiance en lui pour l'assumer totalement. Un poil énervé, les trappeurs engagent Grimmel pour attraper Krokmou et pouvoir continuer leur boulot...

On retrouve donc les même personnages, quelques années plus tard. Ils commencent à avoir du poil au menton (les hommes hein !) et il est à noter que la modélisation le prend en compte. On ressent donc bien que l'âge passe un peu. Au passage, il s'agit bien heureusement de l'épisode le plus abouti techniquement. Le fait est qu'il est aussi plutôt réussit dans le traitement du sujet principal qu'il aborde : le passage à l'âge adulte, aussi bien pour Krokmou que pour Harold. La trajectoire paralléle des personnages se ressent bien et apporte toute l'émotion nécessaire, notamment lors d'un trés beau final.


Cependant, je me dois d'émettre une réserve, et avouer que je trouve que cet opus est un poil moins réussit que les autres : globalement, l'histoire est un peu banal, et on a parfois l'impression que certaines scénes s’enchaînent mal. Comme si le film n'était pas totalement fini et que sa post production avait été accélérer pour sortir à temps. Un maigre soucis cependant pour ce film qui boucle la boucle de maniére fort efficace !


Réalisé par : Dean DeBlois

Scénario : Dean DeBlois

Casting VO : Jay BAruchel, America Ferrera, F. Murray Abraham, Cate Blanchett...

Sortie : 06 Février 2019

Durée : 1H34


[Ma vie de gamer] Aladdin


Il fut une époque, finalement pas si lointaine, ou tout les films à succès bénéficiait d'une adaptation vidéoludique. Certaines étaient médiocres. Et d'autres...

On pouvait des heures sur d'autres. Sans aller bien loin puisque je n'ai, par exemple, jamais terminé cette adaptation d'Aladdin. Et il faut bien dire que l'absence de Kev Adams dans le jeu ne l'aidait pas à être attirant. Trêve de plaisanterie et de galéjade, cette adaptation du film de Disney était une réussite sur beaucoup de point. Et le premier dont je me souvienne, c'est qu'il était trés beau. J'avais l'impression de me retrouver devant le film d'animation et d'en prendre le contrôle !


L'histoire suivait plus ou moins celle du film, avec les limites imposées par le gameplay bien entendu, et on y retrouvait même les musiques. Alors bien entendu, il n'était pas forcément facile mais en proposant quelques bonus à récupérer, il permettait de se laisser dompter même par des joueurs encore assez jeune. Il m'aura fallu le recommencer de nombreuses fois cependant pour réussir à avancer mais j'en garde un excellent souvenir. Et encore aujourd'hui j'y rejouerais avec plaisir pour pouvoir lancer des pommes sur des types armés de sabre ! Si si, ça marche !

samedi 26 janvier 2019

[Musique] Simulation Theory


Il m'aura fallu du temps pour savoir quoi dire de ce disque. Non qu'il soit grandiose, c'est même plutôt l'inverse. Mais la trajectoire de Muse est toujours étonnante...

Parcequ'il faut se rappeler que le groupe a tenté. A ses débuts, Muse essayait des choses. Et ça donnait des disques oscillant entre les morceaux de génies et d'autres plus ratés. Mais n'est-il pas mieux d'avoir ce genre de disque qu'un album regorgeant de morceaux moyen bien et moyen nul ? A mon sens, oui. Parceque ce disque, c'est exactement ça. Une suite de morceau assez insipide dont aucun ne sort du lot. Ou quand ils le font, c'est toujours pour les mauvaises raisons. Certains morceaux n'ont même aucun sens musicalement parlant. Une grosse déception donc... ON est loin de l'opéra rock d'un seul long titre promis à une époque...


Tracklist :

01 - Algorithm

02 - The Dark Side

03 - Pressure

04 - Propaganda

05 - Break it to me

06 - Something human

07 - Thought Contagion

08 - Get up and fight

09 - Blockades

10 - Dig down

11 - The Void

12 - Algorithm - Alternate Reality Version

13 - The Dark Side - Alternate Reality Version

14 - Propaganda - Acoustic Version

15 - Something human - Acoustic Version

16 - Dig down - Acoustic Version

[Cinéma] Nicky Larson et le parfum de Cupidon


En voilà un projet casse gueule et qui avait tout pour être la honte française de l'année. Au final, c'est mauvais, mais pas autant qu'on le craignait...

Nicky Larson (Philippe "Alibi.com" Lacheau) est engagé par Dominic Letellier (Didier "Alibi.com" Bourdon) pour protéger le Parfum de Cupidon, rendant fou amoureux de la personne qui le porte, tout ceux qui l'approcheront. Accompagne de Laura (Elodie "Alibi.com" Fontan), il va cependant se le faire dérober. Ce qui, par une suite de hasard, va leur faire rencontrer Pancho (Tarek "Alibi.com" Boudali) et Gilbert (Julien "Alibi.com" Arruti)...

Bref, aprés avoir rassemblé toute son équipe habituel, et s'être payé un bon nombre de guest qui ne servent pas à grand chose si ce n'est afficher des tronches connues (Audrey Lamy, Chantal Ladesou, Raphaël Personnaz, Jérôme Le Banner, Pamela Anderson, Gérard Jugnot, Dorothée...), le film enchaine sur une histoire qui consiste surtout en une suite de gags pendant les 3 bons premiers quarts, avant de se terminer sur un dernier quart pas honteux et qui fait regretter que l'ensemble du film ne soit pas du même niveau.


Parcequ'au fond, il ne fait aucun doute que Lacheau soit fan du personnage,et même de la culture club Dorothée de l'époque. D'ailleurs, il y multiplie les références, de maniére parfois un peu lourdingue, mais rigolote (un tableau "Le chevalier du Zodiaque", une serveuse nommé Ranma à qui il commande "un demi", la mariage d'un Serge et d'une Jeanne...). Et puis il faut bien reconnaître qu'en empilant les gags, souvent basé sur le côté amateurs de femmes de Nicky, certains fonctionnent forcément. Et de temps à autres, il arrive même à faire de sacré bonnes choses, notamment une scéne de combat en POV ou de vraies tentatives de dynamiser chaque affrontement. Dommage que, fort souvent, il filme tout cela en dépit du bon sens. On en vient trop souvent à se demander ce qu'on regarde. Et puis soyons honnête, malgré toute sa bonne volonté, Philippe Lacheau est un piétre acteur et empêche les scénes d'émotions de fonctionner. Et il n'est pas le seul dans ce cas. Seul la moitié du casting s'en sort de point de vue. Alors s'il n'a pas non plus de raison d'avoir honte de ce film, ce n'est pas trés bon...


Réalisé par : Philippe Lacheau

Scénario : Philippe Lacheau & Pierre Lacheau

Casting : Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti...

Sortie : 06 Février 2019

Durée : 1H30


[Test PS2] Destroy all humans !


A force de s'en prendre aux petits hommes verts, il fallait s'attendre à une riposte. Dans ce jeu, on prend donc en main Crypto, qui compte bien jouer de sa sonde anale !

Sorti il y a maintenant 13 ans sur PS2, c'est pourtant aujourd'hui que je découvre ce jeu. Je n'avais fais que la démo à l'époque. Et tout commence alors qu'on débarque sur Terre et qu'on tombe nez à nez avec des... vaches ! Probablement l'espéce intelligente et dominante pense alors Crypto qui va tenter de se nourrir de leur pensée. Mais rapidement débarque des humains. Sur différentes cartes (la campagne, la ville, le bord de mer...), il va alors devoir accomplir des objectifs pour prendre le contrôle.




Pour cela, il peut bien sûr utiliser diverses armes, mais aussi prendre le contrôle de l'esprit des humains et ainsi s'infiltrer dans être vu. Et, si nécessaire, il pourra reprendre le contrôle de sa soucoupe volante pour faire un carnage. On trouve aussi quelques améliorations et pas mal de missions secondaires pour trouver de quoi se faire plaisir pendant 7 à 8 heures de jeu. Et si le jeu n'est pas incroyablement beau, il reste comme un sacré bon petit moment de rigolade !



vendredi 25 janvier 2019

[VoD] Minuscule : La vallée des fourmis perdues


Les films d'animations français sont souvent bien plus imparfait, mais aussi bien plus intéressant que la récente production normalisé américaine. D'où Minuscule, un film trés réussit !

Alors qu'un pic-nic a lieu, coccinelle, fourmis noires et fourmis rouges s'affrontent pour un morceau de sucre. Une coccinelle et une fourmi noires vont faire équipe pour affronter les fourmis rouges...

Voilà la base de ce scénario qui va nous entrainer dans un bataille assez intense. Car si le film est court, il n'est pas vide et on peut apprécier à forte dose la qualité de l'animation, des décors, et des petits personnages. Il n'y a donc aucun dialogue dans ce film qui parvient malgré tout à se montrer franchement passionnant et à développer une petite personnalité pour ces bestioles !


Alors si on peut lui reprocher des choses (un manque de rythme par moment, et de temps à autres une petite faiblesse dans l'animation), il est difficile de ne pas en sortir satisfait. Il sait intégrer divers objets humains dans sa guerre, positionné là probablement par les mêmes personnes qui se baladent en zone rurale sans même voir ces insectes qui, ici aussi, ne cherchent qu'à survivre...


Réalisé par : Thomas Szabo & Héléne Giraud

Scénario : Thomas Szabo & Héléne Giraud

Sortie : 29 Janvier 2014

Durée : 1H28