Bonjour à toutes, tous, et tout ce qui a été, est, ou sera !
Il y a plus ou moins 2 ans, j'ai fait migrer mon Blog sur cette plate-forme. Cela devait être temporaire. Puis, le boulot, la flemme, et une maladie plutôt chiante m'ont démotivé à créer la nouvelle version de Music is so nice. Mais ça y est, c'est revenu !
Alors si c'est bien la fin, à cet instant, de cette version, un nouveau Music is so nice devrait voir le jour dés la semaine prochaine. Et comme vous le constatez, le nom du blog ne correspond plus au contenu depuis bien longtemps. Alors, nouveau nom, nouvelles idées, et, je l'espére, un gain en qualité pour cette version dont je viendrais vous partager le lien dés que possible !
Passez une bonne semaine, et prenez soin de vous ! Et des autres. De tout le monde en fait. Sauf les araignées. Je ne les aime pas.
Premiére série Belge à arriver sur Netflix, Into the night est une production de SF qui, à mon sens, manque d'ambition...
Avec ses 6 épisodes d'une durée entre 30 et 40 minutes, la série met en scéne un avion et son équipage ainsi que ses passagers. Alors qu'ils partent rejoindre leurs destination, ils sont détournés. Jusque là, rien de fou, sauf qu'ils se rendent compte, assez vite, que le soleil commence à tout détruire. Ils vont étre condamné à voler autour de la Terre pour survivre...
Dans l'idée, ça parait intéressant mais la série se borne à mettre en scéne des épisodes prévisibles avec des personnages souvent peu intéressants. Les épisodes étant assez court, ça ne va souvent pas bien loin, et malgré un casting intéressant, et la certitude d'une seconde saison à venir, la série aurait peut-être mieux fait d'en rester là. Reste que vous pouvez y jeter un oeil, cette premiére saison tient la voie aérienne !
Note de la saison 1 : 6/10
Bruno, c'est le chien de Malcolm. Et voici ici une petite série trés sympa !
La série est donc composée de 8 épisodes entre 12 et 20 minutes. C'est court mais ça suffit à développer suffisamment d'humour pour, globalement, donner lieu à quelques choses de réussit. Malcolm est trés proche de son chien et va faire face à des gens qui remettent en question ses capacités. Autant dire que ça ne va pas lui plaire. Et il va constamment le défendre, jusque devant la justice ! Bref, un petit moment de plaisir à suivre !
Note de la saison 1 : 6/10
La situation de cette série est pour le moins étrange. Annulée, elle a cependant été racheté pour une seconde saison dont nous n'avons aucune nouvelle...
Dans le doute, je vous parle donc de cette premiére saison. On y suit le quotidien de plusieurs femmes au sein d'un hebdomadaire. Elles veulent être reporters mais le journal ne propose aucun accés à ce poste aux femmes (leurs articles sont signés par des hommes). Elles vont donc intenter une action une justice. Mais cette action ne constitue pas le gros de la série, qui se concentre donc sur les différentes injustices et autres comportements déplacés qu'elles vont subir, sans pour autant voir tout blanc ou tout noir. Elle prend le temps de montrer d'autres aspects, des relations qui se passent bien, et d'autres moins. Le tableau est donc suffisamment bien brossé, et le casting drôlement bien trouvé, pour que l'on prenne le temps de s'y attarder le temps de 10 épisodes entre 47 et 57 minutes.
Il est à noter que, si la série a été annulé, c'est probablement en lien, non pas avec les audiences, mais avec un producteur qui, lui même, pratiquait le harcélement, ce qu'il a reconnu sans pour autant s'en excuser. D'où les recours de l'équipe pour une seconde saison !
Note de la saison : 8/10
Et voici un autre animé pour adulte. Un terme qui désigne maintenant ces séries d'animations dont le sujet de fond est destiné au public adulte, en faisant même souvent un peu trop.
Tuca et Bertie, c'est l'histoire de deux amies, qui vont se questionner sur tout un tas de choses au fur et à mesure de leurs aventures. De leur relation d'amitié à l'attitude du patron de Bertie, jusqu'à la relation de couple de celle là ou le côté libéré de Tuca. Le dessin est joli, les vois bien trouvé mais je regrette, comme souvent avec ce type de série, un côté trop "hystérique" dans le montage, pour faire tenir les 10 épisodes sur 26 minutes. Parfois ça fatigue sacrément. Ce qui n'empêche pas cette saison d'être une réussite. A la maniére de Good Girls Revolt, la série a été annulé aprés une seule saison par Netflix, mais elle a été racheté dans le cadre d'une seconde saison.
Note de la saison 1 : 8/10
Et voici donc la derniére saison de Friends. 18 épisodes destinés à cloturer cette histoire, et à donner une conclusion à 10 ans d'aventures diverses de nos 6 new yorkais. Probablement une des meilleures saisons avec une jolie conclusion. Il faudra cependant une nouvelle fois exclure une VF toujours déstabilisante pour ceux qui ont connus celle des débuts !
L'avis sur la série sera publié sur la nouvelle version du blog !
Né en 1943, c'est en 2017, à 74 ans, que Tobe Hooper a tiré sa révérence. Aprés une carriére couronnée de deux chefs d'oeuvres, pour une poignée de films moyens, voir mauvais. Rabaissé au rang d’exécutant malgré un talent indéniable, on aura trop souvent tendance à se moquer de lui. Ce n'est pas jusitfié.
En 1983, aprés déjà plusieurs films, il réalisa notamment le clip de la trés connue chanson de Billy Idol : Dancing with myself
En 1988, il passe du côté des séries TV avec un épisode des Cauchemars de Freddy (l'épisode "C'était un tendre"). Puis en 1990 l'épisode "La perle noire" des Contes de la crypte.
En 1991, il participe à la série Haunted Lives : True Ghost Stories, avant d'être invité par John Carpenter sur le film à sketch "Body Bags" pour le segment "Oeil pour oeil". Dans ce film tourné à la maniére des contes de la crypte, c'est Carpenter lui même qui remplace le Cryptkeeper. Mais Tobe, lui, dirige un Mark Hamill moustachu interprétant un joueur de baseball qui perd un oeil lors d'un accident. Celui-ci est remplacé par un autre, mais cela transforme notre Jedi en type peu agréable. Pour un résultat sans grand intérêt.
En 1999, il réalise le téléfilm The Apartment Complex, aujourd'hui introuvable, puis un morceau de la série Shadow Realm, vite annulée et vendu en DVD comme un film à sketch, en 2002.
Toujours en 2002, il réalise le pilote de la série Disparition, produite par un certain Steven Spielberg, puis est engagé sur la série Masters of Horror, qui reconnait enfin son statut. Il réalisera un épisode par saison, en 2005 et 2006. En 2005, c'est donc "Dance of the dead" qu'il réalise. Et pour lequel il fait une nouvelle fois appelle à Robert Englund ! Aprés la troisiéme guerre mondiale, en plein monde apocalyptique, une bande de jeune se laissent aller à leurs instincts primaux, et rejoigne une boîte dans laquelle à lieu la "Danse de la mort". Pour un moyen métrage d'une heure pas franchement réussit, mais qui posséde une vraie ambiance apocalyptique !
En 2006 c'est donc le premier épisode de la seconde saison, nommé "Les forces obscures" que réalise l'ami Tobe. Kevin, un jeune garçon, voit son pére être pris de ce qui ressemble à un accés de folie. Il en profite pour abattre sa femme avant d'essayer de faire de même avec le mioche. Heureusement, il est bientôt éventré par une force mystérieuse. Des années plus tard, Kevin est devenu Sherif et fait face à des forces obscures...
En 2011, il sort un livre coécrit avec Alan Golsher et nommé "Midnight Movies". Voici donc pour les restes d'une carriére sous estimé, mais bien remplis et faite de rares coupes d'éclats, c'est certain. Mais ceux ci sont mémorables !
Dernier film pour Tobe Hooper. Et une fois de plus, une production compliquée aura entrainé un résultat en partie raté...
Une famille emirati emménage dans un nouvel appartement, qui a été construit sur un site visiblement hanté par quelques saloperies...
Produit par les Emirats Arabe Unis, le film a l'avantage de bénéficier d'un contexte assez rarement exploité. Ce qui ne suffit pas à sortir son script d'un classicisme à toute épreuve. La mise en scéne elle même fait souvent trés kitsch. Sans compter des personnages qui sentent le déjà vu. Heureusement, les décors sauvent le tout, et la maitrise du réalisateur reste indéniable.
Mais c'est surtout cette production interminable, faite de conflits en tout genre, qui fout le film à terre. D'ailleurs, il n'est jamais sorti en France, c'est dire à quel point il n'est finalement destiné à personne. Un film mineur, clôturant une carriére qui n'a que rarement été ce qu'elle aurait dû, pour un réalisateur talentueux, mais souvent réduit à un simple exécutant au service de mauvais scripts...
Réalisé par : Tobe Hooper
Scénario : David Tully
Compositeur : BC Smith
Casting : Khalid Laith, Razane Jamal, Aiysha Hart, Paul Luebke...
C'est en 1986 que sort le premier Dragon Quest (ou Dragon Warrior) sur NES. RPG de qualité, il luttera bien vite contre la saga Final Fantasy. proposant comme lui un univers commun, mais des histoires diverses, il se décline en 11 épisodes principaux et une vingtaine de dérivé. Différents mangas et animés ont également vu le jour !
Dragon Quest : Your Story (de Takeshi Yamazaki)
Dans ce film, qui me semblait à premiére vue bien laid... et qui s'est au final avéré assez joli, on va suivre Luca, qui veut allez sauver sa mére. Créatures étranges issues de la saga, monde magique, combat, humour, tout est réunit pour rendre hommage au jeu tout en offrant un divertissement de qualité. Ainsi, les personnages sont intéressants, les premiéres minutes en 8 bits, sont un hommage direct au jeu, ainsi que les textes qui défilent, et même les non connaisseurs pourront prendre du plaisir devant ce film tout à fait réussit. Et honnêtement, je n'en attendais pas tant !
Quand Tobe Hooper essaye de se la jouer "jeune réalisateur de films d'horreur", ça donne ce film raté, qui ne marquera donc pas les mémoires...
Nous sommes en 2006 quand sort Mortuary, ce film dont l'accroche même, affichée en grand sur l'affiche, laisse présager du pire. On a presque l'impression qu'elle même se fout de la gueule du film... On y suit une famille, les Doyle, qui emménagent dans un funerarium, à côté d'un cimetière. Sauf que le mal se terre par là, et que bientôt, les morts vont se réveiller...
Sorte de film de zombies en mode "slasher pour djeuns", Mortuary peine à convaincre, tant sa BO est dégueulasse, voulant absolument mixer des titres Rock/Techno avec des compositions plus adapté au genre. Ses personnages aux réactions inadaptés, et son scénario prévisibles ne seront alors compensé que par une mise en scéne dont on sent la maitrise. Le réalisateur a bourlingué, il a du coffre et ça se sent. Mais pour le reste, il subit les lois du genre.
En fait, il n'a plus de "pattes", il n'est rien de pus qu'un exécutant au service d'un script médiocre. Et c'est malheureusement ce qu'il est devenu depuis bien longtemps, un simple executant oublieux de ces grandes années. Le basculement a clairement eu lieu avec la doublette Lifeforce/L'invasion vient de Mars, deux bons films charcutés et mal vendu, et atteint avec Mortuary un niveau qu'on n'aurait voulu voir ne pas arriver. Et même si, depuis son Crocodile (clairement le bas du panier), il y a un léger mieux, il se bat en vain...
Réalisé par : Tobe Hooper
Scénario : Jace Anderson & Adam Gierasch
Compositeur : Joseph Conlan
Casting : Dan Byrd, Stephanie Patton, Denise Crosby, Alexandra Adi...
Alors qu'il vient de toucher le fond avec Crocodile, Tobe Hooper met en scéne un remake d'un film de 1978. Et signe un retour inespéré !
Alors que Nell et Steven viennent d'emménager dans un appartement, anciennement un hôtel de luxe, celui-ci est dans un état de délabrement avancé. Ils font des travaux mais Nell entend régulièrement des bruits. Et les autres locataires disparaissent...
Avec sa photo cradingue et son tueur à la sale tronche, le film pourrait tomber dans l'attendu. Ce qu'il fait à l'occasion, car s'il est probablement le meilleur film de la seconde partie de carriére de Tobe Hooper, ce n'est pas pour autant qu'il s'agit d'un grand film. Ses personnages ne sont pas assez travaillés par exemple, son histoire est assez banal, et rien ne vient le différencier de la masse des slashers existant déjà.
A part son tueur, prenant plaisir à changer réguliérement d'outils pour massacrer ses victimes. Porté par la performance plus que bonne d'Angela Bettis (habituée du genre), le film permet également une apparition de Sheri Moon Zombie pour une de ses trés trés rares apparitions en dehors des films de son mari (Rob Zombie). Alors les habitués du slasher ne seront guére surpris mais il n'est pas interdit de voir en ce film l'espoir d'un retour au premier plan pour Tob Hooper. L'espoir sera déçu, mais il nous aura rappelé que le bonhomme savait faire de l'horreur, fut un temps...
Jusqu'ici, même dans ses films les plus ratés, on pouvait un minimum comprendre l'intérêt de Hooper. Avec Crocodile... difficile de lui pardonner quoi que ce soit...
Une bande de jeunes gens viennent passer quelques jours prés d'un lac. Une légende dit qu'un crocodile y a fait ses oeufs et tient à les protéger quoi qu'il arrive. Une histoire qui les fait bien rire...
Mais pourquoi Tobe ? Pourquoi ? A quel moment tu t'es dis que le scénario avait l'air béton, et que tu tenais là un film qui pourrait te relancer ? Même le besoin d'argent ne peut que difficilement justifier ce truc ! Pourtant, des films avec des grosses bébêtes, ça peut marcher, Alexandre Aja l'a récemment prouvé avec Crawl. Mais il faut pour ça une bonne situation de base, des personnages attachants. Ici, on a 8 ados un peu (beaucoup ?) cons, qui se balancent des dialogues creux, ou risible ("C'est ma grand mére qui m'a raconté cette histoire, donc c'est forcément vrai" "Ah oui du coup"). Et à aucun moment on ne croit en leur chance face à ce crocodile numérique moche, qui devient parfois un effet en dur, qui ne fait jamais réel.
Il attaque à plusieurs métres de ses futures victimes, qui se mettent à pisser le sang quand même. Et jamais on ne croit une seule seconde à cette histoire. En fait, ce Crocile a tout ce qu'il faut du nanar sorti d'on ne sait quel esprit qui devait détester le réalisateur.... Ah, attendez, on me glisse dans l'oreillette que les scénaristes sont à l'origine de chef d'oeuvres tel que "Hot Bubblegum", "American Cyborg" ou encore 'L'attaque de la pieuvre géante". Tout s'explique. Pouvait-on espérer alors autre chose ? Reste une question : mais pourquoi ? Tobe ? Reviens et dis nous !
Réalisé par : Tobe Hooper
Scénario : Jace Anderson, Boaz Davidson, Adam Gierasch & Michael D. Weiss
Compositeur : Serge Colbert
Casting : Mark McLachlan, Caitlin Martin, Chris Solari, D.W. Reiser...