mercredi 1 janvier 2020

[Cinéma] Les indispensables de 2019


Bienvenue à Marwen (de Robert Zemeckis)

L'année a bien commencé avec ce film descendue par la presse US. Comment l'expliquer ? Peut-être parceque Zemeckis à souvent taper sur l'american dream. Sinon il reste compliqué d'expliquer qu'on puisse à ce point bouder un film qui se montre aussi touchant que divertissant, tout en racontant une histoire vraie et en étant une jolie réussite technique avec ses poupées qui bougent. Et le tout porté par d'excellents acteurs. Seule ombre au tableau : une référence bien trop appuyé tout le long d'une scéne à Retour vers le futur !


Glass (de M. Night Shyamalan)

La fin de la trilogie est enfin arrivée. Et, en prenant à contre pieds les spectateurs, Shyamalan s'offre un réflexion sur le statut du super héros et ce qu'il pourrait être si on le délestait de son statut trop iconique, trop protégé. Il clôture parfaitement le sujet entamé dés le premier film et offre au final la trilogie de films la plus emballante vu depuis longtemps. Une bien belle surprise portée par un casting d'exception !



Alita : Battle Angel (de Robert Rodriguez)

Il a fini par voir le jour et Rodriguez parvient ici à mettre magnifiquement en image la vision de Cameron, avec ce qu'il faut de coeur et de qualité technique. Blockbuster réjouissant et basé avant tout sur les relations humaines, ou entre cyborg et humain, Alite profite aussi d'une 3D parfaitement gérée, d'un casting impliquée et du Motorball, dont une derniére séquence tout simplement impressionnante ! On l'attendait, et il a convaincu !


Le chant du loup (de Antonin Baudry)

Bluffant est le mot qui me vient à l'esprit pour ce film mettant en avant l'histoire d'un analyste en guerre acoustique, dans le but surtout de montrer avec quelle facilité une guerre nucléaire, et donc une apocalypse, pourrait trés bien démarrer demain. Avec un casting de haute volée et une mise en scéne impressionnante. Le tout pour un budget inférieur à une comédie de Dany Boon. Tire en les conclusions que vous voulez.


Vice (de Adam McKay)

Film effrayant sur l'histoire de Dick Cheney, et notamment les effets de sa vice présidence, Vice parvient, par sa mise en scéne et sa narration, à rendre accessibles les arcanes de la politique, nous renvoyant à notre statut de simple pion. Ce n'est pas rassurant mais c'est efficace, et Christian Bale est brillant !


Grâce à Dieu (de François Ozon)

Film important, au discours maitrisé, et parfaitement interprété, Grâce à Dieu mérite sa place pour l'aide qu'il apporte aux victimes sans s'opposer à leurs idées, ni à la religion. Avec ce film, le réalisateur interpelle, peut même nous enrager, mais nous fais entrer de plein pieds dans une histoire sordide qui ne dois pas pour autant nous faire oublier que tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier.


Une intime conviction (de Antoine Raimbault)

En revenant sur le procés de JAcques Viguier, le film parvient à expliquer le fonctionnement d'une vraie justice, et à ne jamais tombé dans une dénonciation quelconque. Seulement en replaçant chacun à sa place et en prônant le non recours à une justice expéditive. Avec l'aide d'un casting remarquable, il s'impose comme un des meilleurs films du genre et se doit d'être vu. Absolument. Alors hop hop hop !


Us (de Jordan Peele)

Confirmation du talent de Jordan Peele avec ce home invasion qui se transforme vite en tout un tas de choses pour surprendre le spectateur et lui livrer une histoire d'une ampleur inattendue. Vous pensiez être déçu ? C'est peu probable car il vous fera réfléchir sur des questions d'éthiques tout en remettant une chose simple au centre du sujet : et si notre pire ennemie n'était autre que nous même ? Il l'est...



Alex, le destin d'un roi (de Joe Cornish)

Si le film n'est pas parfait, il s'agit incontestablement d'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, divertissement familial de l'année ! Un vrai plaisir à voir qui nous permet de retomber en enfance pendant deux heures, et qui délivre aussi un message pertinent. Inattendu, certes, mais tellement plaisant que je ne pouvait pas ne pas le mettre dans cette liste !


Liz et l'oiseau bleu (de Naoko Yamada)

Cette histoire d'amitié, doublé par celle d'un conte, est sublimé par l'importance de la gestuelle des personnages, qui lui donne toute sa subtilité. Un film magnifique qui demande cependant plusieurs visionnages. Et je vous les conseille ardemment ! (c'est à dire avec ardeur. Pas durement. Rien à voir)


Boy Erased (de Joel Edgerton)

Un film très juste, avec des acteurs parfaits et une subtilité autant scénaristique qu'en terme de jeu, qui fait prendre conscience d'une situation particulière aux Etats-Unis. Les thérapies de conversion y sont un fléau et fige les gens dans une absence de questionnement étonnante, mais qui prend ici tout son sens. Effrayant par certains aspects, mais un excellent film !


John Wick : Parabellum (de Chad Stahelski)

Film d'action somme et mastoc, John Wick 3 continue à établir une mythologie prenante en tombant de plus en plus dans un excés jouissif. Sans temps mort pendant prés de 2H, le film assume jusqu'au bout ses inspiration jeux vidéos et fais de John Wick un personnage qu'on a hâte de retrouver !


Rocketman (de Dexter Fletcher)

Il est certain qu'à l'heure où il convient de récompenser des biopics toujours plus juste, réaliste et scolaire, Rocketman risque de passer à la trappe. Ce qui serait dommage tant il se rapproche plus de l'idée de cinéma, rendant hommage à un artiste. Et porté en outre par un Taron Egerton bluffant !


El  Reino (de Rodrigo Sorogoyen)

Film politique revenant sur la descente aux enfers d'un homme politique refusant d'être jugé seul pour ce qu'il considére être une faute collectif, il va chercher à se venger, jusqu'à ce que le film se termine sur une constatation évidente, mais puissante !


90's (de Jonah Hill)

Le film de Jonha Hill est une réussite. Porté par un jeune acteur génial, et par une tendresse certaine pour l'époque qu'il illustre, le film raconte un drame, à premiére vue, simple, mais d'une justesse rare. C'est court, mais il y a tout ce qu'il faut et c'est un des films de l'année à voir absolument !


L'heure de la sortie (de Sébastien Marnier)

Distillant une ambiance à la Stephen King, ce film surprend par son ton, son ambiance et ses personnages. Un film dont on peut assez peu parler sans risquer de le spoiler mais qui mérite d'être vu aussi pour la performance d'un casting parfait et une mise en scéne inspiré !


Toy Story 4 (de Josh Cooley)

Le 3 était une conclusion parfaite ? Le 4 fait aussi bien en offrant un final à la fine équipe de jouet. Evoquant un tas de sujets ambitieux de maniére convaincante, le film propose en outre une mise en scéne inspiré et une animation de qualité. La fin d'un cycle. Le début d'un nouveau ? Peut-être !



Parasite (de Bong Joon-Ho)

Un film qui cherche avant tout à raconter son histoire, et pas à se choisir un ton. Un film qui a un propos et qui développe des personnages avant tout. Et un film qui ne se complait ni dans la bien-pensance à l'excés, ni dans la facilité, en déjouant nombre de piéges, voici le secret d'une nouvelle réussite pour Bong Joon Ho !

Midsommar (de Ari Aster)

Ari Aster passe la seconde sans caler. Dans ce film de genre lumineux, il pousse une femme et ses amis au sein d'une sorte de secte qui va les mener à participer à un rituel pour le moins... dangereux. Et c'est parti pour 2H20 remarquable de maitrise et pas chiant une seconde ! Une réussite !


Once upon a time... in Hollywood (de Quentin Tarantino)

On pouvait craindre le retour de Tarantino mais, tout en réalisant un film qui semble presque parler de son approche de fin de carriére, mais aussi de tout son amour d'un cinéma qui n'existe plus, livre ici un film tout à fait réussit parlant d'une époque, et de tout ce qui tourne autour. Un vrai plaisir, notamment pour les cinéphiles !



Deux moi (de Cédric Klapisch)

Sur un fond toujours social, voici deux êtres blessés, seuls et anonymes. Dans Paris, ils sont voisins, mais ne se connaissent pas. Et nous, on se retrouve en eux. Et on les comprend. Bien aidé par d'excellents seconds rôles, ce film est d'une justesse rare et touche en plein coeur ! Un bien beau film qui mérite sa place ici !


Roubaix, une lumiére (de Arnaud Desplechin)

Enquête policiére noire, assez pessimiste sur le destin d'une ville, mais par extension d'un pays, et de bien plus, ce film de Desplechin est une réussite quasi totale, inattendue pour ma part. Porté en outre par un casting de qualité, il filme Roubaix comme jamais et se montre passionnant à plus d'un niveau !


Joker (de Todd Phillips)

Film psychologique d'une grande puissance, et porté par un acteur tout simplement incroyable, Joker est bel et bien le grand film annoncé. Pas forcément parfait (il accuse quelques longueurs), difficile de rester de marbre devant un tel film, dérangeant, mais fort !


Trois jours et une vie (de Nicolas Boukhrief)

Enquête passionnante, puis sort d'étude psychologique des réactions d'un personnage suite à un acte définitif, Trois jours et une vie profite en outre d'une belle mise en scéne, d'un casting de qualité et d'une fort belle photo !


Hors Normes (De Eric Tolédano & Olivier Nakache)

Porté par une équipe de talent et impliquée dans le projet, ce filma  un coeur gros comme ça et relate une histoire vraie. De la bonté et la solidarité, face à la bêtise bureaucratique, il parvient à dresser un portait pessimiste du monde d'aujourd'hui, et en même temps un portait optimiste de l'Homme, capable du meilleur... comme du pire.


Papicha (de Mounia Meddour)

Surprenant film à la croisée des genres, Papicha nous plonge dans une algérie des années 90, en suivant une jeune femme de 18 ans qui va vouloir s'affirmer face à un radicalisme religieux montant. Un film dur, noir, et porté par des actrices géniales !


Le Mans 66 (de James Mangold)

Retour sur une histoire passionnante, mené par un réalisateur et des acteurs de talent, ce film confirme que les courses automobiles sont trés cinégéniques et le résultat se montre plein de suspens même si on connait le résultat par avance. Et les personnages sont fort bien écrits !


Les misérables (de Ladj Ly)

Une étude de l'état de la France, de l'état des banlieue mais qui peut aussi se propager à l'état du pays dans son entièreté. Juste, vrai, et parfaitement interprété, voilà une histoire qui ne laisse pas indifférent. Et qui se termine dans le silence, comme avant la naissance du chaos...


A couteaux tirés (de Rian Johnson)

Whodunit totalement maitrisé, nanti d'un casting génial, et d'un scénario à la hauteur, il profite en outre d'une mise en scéne de talent jouant sur les détails. Ses changements de tons jouent pour lui et les 2h11 passent à toute vitesse. Un vrai plaisir dont il serait difficile de dire du mal !

Proxima (de Alice Winocour)

Avant l'espace, il y a la difficulté de se séparer de ses proches. Ici, Sarah va devoir laisser sa fille, qu'elle autant qu'elle ait aimé par elle. Porté par deux actrices de talent, ce drame posséde aussi un aspect documentaire parfois un peut trop forcé, mais les deux sujets fonctionnent parfaitement ensembles !


Adults in the room (de Costa-Gavras)

La dette publique de la gréce comme sujet ? Oui, c'est possible et ça donne un film passionnant qui nous en révélera beaucoup sur les jeux politiques, et leur mépris de quiconque, à part eux même. Et surtout, un film important pour en savoir plus sur le sujet... et sur l'état du monde !

2 commentaires:

  1. Je n'ai vu qu'Alita, Toy Story 4 et Joker (qui m'ont tous convaincue). J'ai une sacrée mise à jour à faire... ^^
    Cette liste donne envie, en tout cas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh mais tu as tout le temps de les voir. Sauf fin du monde imminente^^

      Supprimer