jeudi 23 juillet 2020

[Retro Tobe Hooper] The Mangler



Retour à Stephen King pour un Tobe Hooper qui retombe dans les projets douteux avec l'adaptation de la nouvelle "La presseuse"...

Aprés une série de morts accidentelles étrange, un inspecteur de police est persuadé que la presseuse à vapeur de la blanchisserie est responsable voir... possédée ? Ouais !

Il faut dire qu'avec un tel pitch, ce qui ne fonctionne déjà que moyennement à l'écrit (même si l'idée est rigolote) fonctionne encore moins à l'écran. Au delà des séquences "d'attaque" de la presseuse qui n'ont aucun sens (elle ne bouge pas, c'est pas le méchant le plus inévitable du monde !), l'enquête en elle même enchaine les moments de ridicule. Le sujet en est responsable, mais jamais cette nouvelle n'aurait dû se retrouver à l'écran.



Et dans ce cas, tout le talent de Tobe Hooper ne peut rien faire, d'autant qu'il semble ici mettre en scéne un téléfilm foireux. La cabotinage de Robert Englund n'aidera pas, et on se demande bien comme 2 suites ont pu voir le jour. Parceque là, malgré toute la sympathie qu'on peut avoir pour Tobe Hooper, et le respect pour certaines de ses oeuvres, mémorables, on se demande bien s'il pourra tomber encore plus bas. Ce film n'était ni fait, ni à faire, et il s'y sont mis à trois pour l'écrire pourtant !


Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : Tobe Hooper, Stephen David Brooks & Harry Allan Towers d'aprés la nouvelle de Stephen King

Compositeur : Barrington Phelloug

Casting : Robert Englund, Ted Levine, Jeremy Crutchley, Vanessa Pike...

Sortie : 03 Mars 1995

Durée : 1H46



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[Retro Tobe Hooper] Night Terrors



Au moment de sortir Night Terrors, Tobe Hooper a déjà été remisé au fin fond des tiroirs. Ainsi, personne ne se passionne pour ce nouveau film...

Alors qu'elle est en visite au Caire, une femme tombe aux mains d'un certain Paul Chevalier, descendants du Marquis de Sade. La demoiselle ressemble en effet beaucoup à celle dont le Marquis, deux siécles plus tôt, voulait se venger...

Mais ce n'est pas parceque le film use d'une esthétique qui se veut fidéle aux écrits et à la vie du Marquis de Sade qu'il est réussit. Il n'est pas non plus le navet dont beaucoup parle. En fait, le film bénéficie justement de cette ambiance se voulant érotisée, pour sortir un peu du tout venant de la production. Ce qui ne l'empêche pas de pâtir d'une direction d'acteur bien peu convaincante, le pauvre Robert Englund semblant faire un peu n'importe quoi, devenant même hilarant lorsqu'il est accoutré en mode début du 19éme siécle.



Mais il est cependant difficile de descendre totalement ce film qui, lors de quelques séquences, parvient à se montrer carrément hypnotisant. Pas assez souvent malheureusement, et il faudra se contenter de quelques moments de grâce. C'est mieux que rien non ?


Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : YoramGlobus & Daniel Matmor

Compositeur : Dov Seltzer

Casting : Robert Englund, Zoe Trilling, Alona Kimhi, Juliano Mer-Khamis...

Sortie : 30 Mai 1993

Durée : 1H38


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- Informations complémentaires :

- Tous deux acteurs de ce film, Robert Englund & William Finley ont tous deux joués dans des versions différentes du Fantôme de l'Opéra ! Finley en 1974, et Englund en 1990 !


[Les jeux vidéos au cinéma] Ninokuni



Sorti en 2010 sur DS, Ninokuni fut ensuite porté sur PS4. Et si le jeu a fait parler, c'est parcequ'il est développé par Level 5, un studios qui s'y connait en RPG et univers originaux, et que les cinématiques étaient réalisés par Ghibli ! En plus de ça, le jeu était vendu avec un grimoire recelant des informations pour avancer dans le jeu. Et si le jeu était trés beau, tout comme ses cinématiques, j'ai toujours regretté ses pics de diffcultés, une habitude du studios. La suite, sorti en 2018 sur PS4, aura les mêmes défauts. Dommage pour ce titre à l'univers magique, plein de créatures bien foutus ! 


Ninokuni (de Yoshiyuki Momose... 2019)

Reprenant le principe des interactions entre 2 mondes, un réaliste et un magique, le film développe une histoire aussi dramatique qu'elle peut-être belle. Et si elle se paye quelques longueurs et ne propose rien de bien fou en terme d'animation (à la limite, il aurait été sympa de le confier directement à Ghibli), cette adaptation est fidéle au jeu et s'avére être un film d'animation de qualité, qui mérite tout à fait qu'on le visionne, qu'on soit fan du jeu ou pas d'ailleurs. Car il posséde suffisamment d'explications pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en passer par les oeuvres vidéoludiques !

Note du film : 7/10

Note de l'adaptation : 5/6


[Retro Tobe Hooper] Spontaneous Combustion



On commençait à sérieusement sentir une baisse de qualité dans les réalisations de Tobe Hooper. Difficile de voir autre chose ici...

Des parents ont reçu un traitement dans le cadre d'une expérience concernant une arme atomique. Des années plus tard, leur fils semble avoir également été touché. Et en plus de ça, des gens commencent à mourir de combustion spontanée dans ses parages...

Un scénario de téléfilm vaguement horrifique associé à un budget limité, le tout aligné avec une mise en scéne, sans fioriture certes, mais surtout sans génie, voilà ce qui compose ce film de cinéma ressemblant à un mauvais téléfilm... Parceque c'est tout ce qu'est ce film qui démarre en rappelant le Charlie de Stephen King, pour n'en rien faire ensuite. Les personnages ne sont pas intéressant, certains effets sont assez immondes, il ne reste bien que le côté nostalgique de la chose qui fonctionne un peu.



Dans ces conditions, on a beau avoir Brad Dourif au casting, difficile de s'en tirer. Ce scénario n'aurait jamais dû sortir des cartons, tant il se contente de jouer la série B bas de gamme. Sans descendre jusqu'au Z, voici vraiment un film qui confirme la descente aux enfers du metteur en scéne...


Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : Tobe Hooper & Howard Goldberg

Compositeur : Graeme Revell

Casting : Brad Dourif, Cynthia Bain, Jon Cypher, William Prince...

Sortie : 23 février 1990

Durée : 1H37


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Informations complémentaires :

- John Landis fait un cameo dans le film. Pour ceux que ça intéresse.

- Concernant la combustion humain spontanée, sachez qu'on en recense assez peu. A peine plus d'une quinzaine de cas semble en être. En fait, personne ne sait encore aujourd'hui d'où cela peut venir et aucun médecin ou chercheur n'a pu en constater l'existence en visuel. On a simplement retrouver des corps, ou parties de corps, réduits en cendre sans que rien aux alentours n'ait été atteint. Sans explications, on suppose que le corps à pris feu de lui même (pour infos, pour réduire un corps humain en cendre, os compris, il faut le chauffer a 3500° pendant 3h). Et si certains témoins disent avoir vu des gens prendre feu sans raison, les preuves sont rares (et ces cas font partie de la fameuse quinzaine). Un seul cas semble pouvoir être véritablement confirmé à 100% : celui d'une trés jeune enfant indien de 3 mois ayant pris feu à 3 reprises. Cela viendrait de gaz sécrété par sa peau. Ouais, je fais des recherches moi !

[Retro Tobe Hooper] Robe de sang



L'histoire d'une robe tueuse ? Oui, plus ou moins pour ce nouveau téléfilm signé Tobe Hooper !

Une étudiante trouve par hasard une ancienne cape Aztéque. Elle découpe une robe dedans. Mais elle ignore que la cape en question était sous le coup d'un maléfice...

Et voici le départ d'un pitch qui ne semble ne devoir rien donné... et qui, pourtant, va finir dans un téléfilm des plus sympathique. On sent bien entendu que le budget est limité, que l'ambition n'est pas celle d'une oeuvre de cinéma, mais aprés 3 échecs successifs, pouvaient on vraiment espérer mieux ? Ici, Hooper se refait une petite santé tranquillement en partant d'un concept de pure film fantastique.


Donc pas de débordement gore, pas de violences dans tous les sens, on est ici sur une histoire qui progresse lentement, et va se plonger dans un style que n'aurait pas renié un certain Stephen King. Le tout porté par un casting franchement sympa, plein de bonnes têtes. Pour ce genre de film, on n'en demande pas plus !


Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : Cornell Woolrich, Bruce Lansbury & Philip John Taylor

Compositeur : Nicholas Pike

Casting : Madchen Amick, Corey Parker, Daisy Hall, R. Lee Ermey...

Sortie : 1990

Durée : 1H40


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[Retro Tobe Hooper] Massacre à la tronçonneuse 2



Lié par un contrat avec la Cannon, et malgré l'échec commercial de ses 2 films précédents, Tobe Hooper doit un dernier film au duo Golan/Globus. Et il finit par céder à leur demande...

Depuis les meurtres perpétrés par Leatherface et sa famille, un texas ranger, oncle de deux des victimes, cherche les responsables pour se venger. C'est finalement une présentatrice de radio qui lui améne une cassette. Elle a eu des jeunes en ligne, et ceux ci ont croiser Leatherface pendant qu'ils appelaient...

Et c'est parti pour un film... surprenant. Là où le premier est encore aujourd'hui un chef d'oeuvre rude et puissant, Hooper sait bien qu'il ne pourra pas réitérer l'exploit. Alors il fait un choix : celui de tomber dans la pantalonade grand guignolesque. Ici, il va y aller en frontal, et ne suggère plus rien. De fait, le film est moins suffocant, nettement moins puissant, mais conserve quelques scénes de comédies à mourir de rire, et au milieu de cela, il est aussi un vrai film d'horreur, avec ses moments de réussite.



La présence de Dennis Hopper au casting montrait dés le départ une ambition différente. De plus, le réalisateur assume le fait d'avoir changer le ton du film, aussi pour ennuyer des producteurs qui avaient charcuté ses deux films précédents. Alors oui, on peut comprendre la déceptions des spectateurs, d'autant que le film tire parfois un peu en longueur, notamment dans sa deuxiéme moitié. MAis le résultat est-il si mauvais que sa réputation le dit ? Pas vraiment !


Réalisé par : Tobe Hooper

Scénario : Tobe Hooper, Kim Henkel & L.M. Kit Carson

Compositeur : Tobe Hooper, Jerry Lambert & Danny Elfman

Casting : Dennis Hopper, Caroline Williams, Jim Siedow, Bill Moseley...

Sortie : 22 Août 1986

Durée : 1H40


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- Informations complémentaire :

- A l'origine, Gunnar Hansen devait de nouveau interprété Leatherface. Il était d'ailleurs d'accord, jusqu'à découvrir le cachet qu'on lui proposait, limité au tarif syndical...

- L'affiche original parodie Breakfast Club. Ce qui aurait dû donner une idée de l'orientation tonale du film.

- Dennis Hopper considére que c'est l'un des pires films dans lesquels il a joué.

- Une fois de plus, les coupes faites sur le film l'ont été sans l'accord de Hooper, et uniquement pour gagner quelques séances.

- Lors de la premiére présentation à la MPAA (comité de classification des films), sa violence l'avait amené à un classement X

- TOUTES les victimes du films sont des hommes !