vendredi 26 avril 2019

[Les jeux vidéos au cinéma] House of the dead


Au départ, il y a un rail-shooter. C'est à dire un jeu de tir sur rail. On ne contrôle pas les déplacements, seulement le réticule de visée et on doit maximiser les points en abattant un maximum de zombies. Rien de bien compliqué dans le gameplay et un style adapté à l'arcade. Au final, ce sont 5 jeux de la franchise qui virent le jour, du SEGA AM2 jusqu'à la PS3. Et à priori, avec une histoire bateau seulement là pour supporter le gameplay, il n'y avait pas de quoi faire des films. D'autant que les scénarios sont fondamentalement nanardesque. Mais il y a Uwe Boll...


House of the dead (de Uwe Boll... 2003)

Eh oui. Qui de mieux que lui pour adapter un jeu qui ne se prête pas à l'adaptation ? Probablement personne. 

Ce qui ne veut aucunement dire qu'il soit capable d'en faire un bon film. Loin de là même. Le film démarre en nous présentant une bande de pote de la maniére la plus sommaire possible ("Lui, il est beau gosse et il n'a rien dans le cerveau" "Elle, elle est blonde et bête" " Ils sont ensemble") et nous annonce qu'ils partent pour une rave. Alors ils croisent un type qui refusent de les prendre parceque l'île sur laquelle ils vont est maudite. Logique. Mais heureusement, ils proposent un deal qu'il ne peut pas refuser : ils vont le payer 1000 euros ! La vie ou 1000 euros, le choix est vite fait, il les emmène.
Le reste du film est du même acabit. Avec une mise en scéne aux fraises en plus. Esthétiquement laid, le film aligne les incohérences et les faux raccords à un point tel qu'on lui refilerait bien une médaille. Sans compter quelques CGI effroyables. Il n'y a rien à sauver dans ce film, si ce n'est son respect du nanar. Mais est-ce volontaire ?

Note de l'adaptation : 1/6

Note du film : 1/6




House of the dead 2 (de Michael Hurst... 2006)

Ne se satisfaisant pas de l’insuccès du premier film, ni de sa qualité.. douteuse, Uwe Boll produit un second film. Et vous savez quoi ? C'est presque mieux...

Alors attention, ça reste toujours un trés mauvais film. Il faut dire que la présence d'Emmanuelle Vaugier au casting ne présageait rien de bon. Alors l'arrivée des zombies et de l'armée dans un campus universitaire permet juste au film de tomber de nouveau dans la caricature absolue. Mais... Il y a Sid Haig et sa tronche inimitable qui viennent apporté une caution bis au film qui, lors de quelques séquences, fonctionne plutôt bien. Et serait-ce même potentiellement acceptable si le film avait.. 40 ans de moins ? En l'état, ça reste une nullité mais bon, pouvait-on réellement en attendre plus ? Je ne crois pas.

Note du film : 1/6

Note de l'adaptation : 1/6





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