lundi 26 novembre 2018

[Test PS4] Metal Gear Solid V : The Phantom Pain


S'il y a un jeu qui fut attendu, c'est bien celui-ci. Entre coup de com et point final, Metal Gear Solid V est une conclusion passionnante, à défaut d'être parfaite...

La saga Metal Gear Solid a connu de nombreux épisodes. Et pas seulement 5. Chacun apportant son lot de nouveauté, et développant un background et une histoire tellement complexe que son créateur, Hideo Kojima, a reconnu lui même ne plus en connaitre tout les détails, et donc créer régulièrement des problémes de chronologie. Avec ce 5éme opus, il se lance dans un titre ultra ambitieux. Un titre qu'il ne finira jamais. Car devant le temps de développement, les pontes de chez Konami finissent par perdre patience et le somme de sortir le jeu, avant de le mettre à la porte. Lui qui, depuis des années, annonce à chaque titre qu'il ne travaillera plus la saga, avant d'y revenir, se retrouve d'un seul coup mis en dehors du coup.


Mais avant cela, il aura eu le temps de présenté son titre, caché sous de nombreuses bandelettes en faisant croire que ce jeu (alors seulement nommé "The Phantom Pain") était développé par un studios suédois et n'évoquait pas, alors la saga Metal Gear Solid. Finalement, on a mis les mains sur le jeu. Et on comprend rapidement l'aspect bancal de tout cela.

Car cette fois, la saga d'infiltration se déroule dans un monde ouvert. Une carte assez petite, et dont le manque de variété saute vite aux yeux. Car si le titre est joli, la structure ne colle pas au genre. Ainsi, on se rend rapidement compte qu'elle rend chaque mission trés aléatoire et qu'une grande part des réussites tient plus à la chance qu'à la qualité du joueur. Et ce même si, en avançant, on découvrira la possibilité d'améliorer la "Mother Base", en développant des équipements, armes, et en récupérant des soldats qui travailleront pour nous. Le tout avec, toujours, l'humour cher à Kojima. (Le développement, par exemple, de la boite en carton, décrite par un soldat comme "le nec plus ultra en matiére d'infiltration). Dommage aussi que le scénario se compose de nombreuses missions assez inutile et, au final, d'assez peu de scénario. Dommage car, au final, on a un peu toujours l'impression de faire la même chose pendant 15-20 heures.

Un titre bancal donc, mais qui conserve de nombreuses qualités et laisse rêver à ce qui aurait pu être le résultat si le créateur avait eu le temps qu'il voulait pour le développer avec ses équipes...



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